Homeland (série télévisée) — Wikipédia
Titre original | Homeland |
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Genre | Série télévisée d'espionnage, thriller psychologique |
Création | Howard Gordon Alex Gansa Gideon Raff |
Production | Michael Klick Katie O'Hara Meredith Stiehm |
Acteurs principaux | Claire Danes Mandy Patinkin Maury Sterling Damian Lewis (saisons 1 à 3) Rupert Friend (saisons 2 à 6) F. Murray Abraham (saisons 1 à 7) Morena Baccarin (saisons 1 à 3) Costa Ronin (saisons 7 et 8) Numan Acar (saisons 4 et 8) |
Musique | Sean Callery |
Pays d'origine | États-Unis |
Chaîne d'origine | Showtime |
Nb. de saisons | 8 |
Nb. d'épisodes | 96 |
Durée | 55 minutes |
Diff. originale | – |
Site web | http://www.sho.com/homeland |
Homeland[1] est une série télévisée américaine en 96 épisodes d'environ 50 minutes créée par Howard Gordon et Alex Gansa, d'après la série télévisée israélienne Hatufim (en hébreu : « Enlevés »), créée par Gideon Raff. Elle est diffusée simultanément depuis le sur Showtime aux États-Unis et sur Super Channel[2] au Canada, et se termine en par une huitième et dernière saison.
En France et en Suisse[3] la série est diffusée depuis le lundi [4] sur Canal+[5], dès le samedi sur Canal+ Séries, à partir du lundi sur D8[6] et depuis le lundi sur D17[7] ; en Suisse, à partir du lundi sur RTS Un[8] ; au Québec à partir du sur Télé-Québec[9] ; en Belgique et au Luxembourg, depuis le sur BeTV, et depuis le lundi sur RTL TVI[10].
Synopsis
[modifier | modifier le code]Après une confidence de l'un de ses informateurs, Carrie Mathison, agent de la Central Intelligence Agency (CIA) souffrant secrètement d'un trouble bipolaire, est la seule persuadée que Nicholas Brody — marine américain libéré lors d'une opération commando en 2011 au terme de huit ans de détention par Al-Qaïda — est radicalisé et représente un risque pour la sécurité nationale américaine. Sa persévérance pour suivre le comportement du soldat, qui vire à l'obsession maladive, va l'amener à déterminer si le traumatisme de Brody est réel, ou s'il participe à une conspiration visant les États-Unis.
Distribution
[modifier | modifier le code]Acteurs principaux
[modifier | modifier le code]- Claire Danes dans le rôle de Carrie Mathison.
- Mandy Patinkin dans le rôle de Saul Berenson.
- Maury Sterling dans le rôle de Max Pietrowski.
- Damian Lewis dans le rôle de Nicholas Brody.
- Rupert Friend dans le rôle de Peter Quinn.
- Morena Baccarin dans le rôle de Jessica Brody.
- F. Murray Abraham dans le rôle de Dar Adal.
- Sarita Choudhury dans le rôle de Mira Berenson.
- David Harewood dans le rôle de David Estes.
- Jake Weber dans le rôle de Brett O'Keefe.
- Costa Ronin dans le rôle Yevgeny.
- Numan Acar dans le rôle d'Haissam Haqqani.
- Claire Danes (VF : Caroline Victoria) : Carrie Mathison
- Mandy Patinkin (VF : Patrick Floersheim (saisons 1 à 4) puis Michel Papineschi (saisons 5 à 8)) : Saul Berenson
- Damian Lewis (VF : Jean-Pierre Michaël) : Nicholas Brody (régulier saisons 1-3, invité saison 4)
- Linus Roache (VF : Tanguy Goasdoué) : David Wellington (invité saison 6, régulier saisons 7 et 8)
- Morena Baccarin (VF : Laurence Bréheret) : Jessica Brody (saisons 1-3)
- Diego Klattenhoff (VF : Sébastien Desjours) : Mike Faber (régulier saisons 1-2, invité saison 3)
- Jackson Pace (VF : Gwenaël Sommier) : Chris Brody (saisons 1-3)
- Morgan Saylor (VF : Camille Donda) : Dana Brody (saisons 1-3)
- Maury Sterling (VF : Jean-Christophe Clément) : Max Pietrowski (récurrent saisons 1 à 4 et 6, régulier saisons 7 et 8)
- Rupert Friend (VF : Taric Mehani) : Peter Quinn (récurrent saison 2, saisons 3 à 6)
- David Harewood (VF : Daniel Njo Lobé) : David Estes (saisons 1-2)
- Jamey Sheridan (VF : Jean-Bernard Guillard) : William Walden, le vice-président des États-Unis (récurrent saison 1, régulier saison 2)
- David Marciano (VF : Philippe Catoire) : Virgil (récurrent saisons 1 et 3, régulier saison 2)
- Navid Negahban (VF : Omar Yami) : Abu Nazir (récurrent saison 1, régulier saison 2, invité saison 3)
- Sarita Choudhury (VF : Françoise Vallon) : Mira Berenson (récurrente saisons 1-2, 4, régulière saison 3)
- Tracy Letts (VF : Guy Chapellier) : le sénateur Andrew Lockhart (saisons 3 et 4)
- Nazanin Boniadi (VF : Chantal Baroin) : Fara Sherazi (récurrente saison 3, régulière saison 4)
- Laila Robins (VF : Danièle Douet) : Martha Boyd (saison 4)
- Sebastian Koch (VF : Bernard Gabay) : Otto Düring (régulier saison 5, récurrent saison 6)
- Alexander Fehling (VF : Rémi Bichet) : Jonas Hollander (saison 5)
- Miranda Otto (VF : Marie-Frédérique Habert) : Alison Carr (saison 5)
- Sarah Sokolovic (VF : Jessica Monceau) : Laura Sutton (saison 5)
- F. Murray Abraham (VF : Pierre Dourlens puis Patrick Messe saison 7) : Dar Adal (récurrent saisons 2 et 4, régulier saisons 3, 5 et 6, invité saison 7)
- Elizabeth Marvel (VF : Emmanuèle Bondeville) : Elizabeth Keane (saisons 6-7)
- Jake Weber (VF : Pierre Tessier) : Brett O'Keefe (récurrent saison 6, régulier saison 7)
- Costa Ronin : Yevgeny Gromov (récurrent saison 7, régulier saison 8)
- Numan Acar : Haissam Haqqani (récurrent saison 4, régulier saison 8)
- Nimrat Kaur : Tasneem Qureshi (saison 8)
Acteurs récurrents
[modifier | modifier le code]- Taylor Kowalski (VF : Alexandre Guansé) : Xander (saison 1)
- Afton C. Williamson (VF : Marie-Christine Robert) : Helen Walker (saison 1)
- Amy Hargreaves (VF : Christèle Billault) : Maggie Mathison
- Marin Ireland (VF : Sophie Arthuys) : Aileen Morgan (saisons 1 et 2)
- Hrach Titizian (en) (VF : Alexandre Gillet) : Danny Galvez
- Linda Purl (VF : Catherine Davenier) : Elizabeth Gaines (saison 1)
- Chris Chalk (VF : Namakan Koné) : Tom Walker (saison 1)
- James Rebhorn (VF : Michel Laroussi) : Frank Mathison (saisons 1-3)
- Marc Menchaca (VF : Frédéric Popovic) : Lauder Wakefield (saison 1)
- Zuleikha Robinson (VF : Barbara Beretta) : Roya Hammad (saison 2)
- Valerie Cruz (VF : Marie Zidi) : le major Joy Mendez (saison 2)
- Timothée Chalamet (VF : Gabriel Bismuth-Bienaimé) : Finn Walden (saison 2)
- Talia Balsam (VF : Annie Le Youdec) : Cynthia Walden (saison 2)
- Allie McCulloch (VF : Anne Mathot) : Betsy Kenny (saison 2)
- Sam Underwood (VF : Simon Koukissa) : Leo Carras (saison 3)
- Jason Butler Harner (VF : Jean-François Lescurat) : Paul Franklin (saison 3)
- Martin Donovan (VF : Guillaume Orsat) : Leland Bennett (saison 3)
- Shaun Toub (VF : Mostefa Stiti) : Majid Javadi (saison 3)
- William Sadler (VF : Jean-François Vlérick) : Michael Higgins, chef de cabinet de la Maison-Blanche (saison 3)
- Donnie Keshawarz (en) (VF : Fabien Jacquelin) : Hafez « A-Z » Azizi (saison 3)
- Jared Ward (VF : Anatole de Bodinat) : Yousef Turani (saison 3)
- Houshang Touzie (VF : Kader Kada) : Danesh Akbari (saison 3)
- Michael O'Keefe (VF : Pierre Tessier) : John Redmond (saison 4)
- Meren Reddy (VF : Fabien Jacquelin) : Parvez (saison 4)
- Tamer Burjaq (VF : Frédéric Popovic) : Farhad Ghazi (saison 4)
- Suraj Sharma (VF : Pascal Nowak) : Aayan Ibrahim (saison 4)
- Adam Godley : Jordan Harris (saison 4)
- Nina Hoss (VF : Rafaèle Moutier) : Astrid (saisons 5 et 6)
- Micah Hauptman (en) (VF : Thierry Gondet) : Mills (saison 5)
- Atheer Adel (de) (VF : Thibaut Belfodil) : Numan (saison 5)
- Sven Schelker (VF : Benjamin Bollen) : Korzenik (saison 5)
- Mark Ivanir (VF : Serge Faliu) : Ivan Krupin (saison 5)
- Allan Corduner (VF : Olivier Cordina) : Etai Luskin (saison 5)
- Sandrine Holt (VF : Josy Bernard) : Simone Martin (saison 7)
- Dylan Baker (VF : Bernard Lanneau) : Sénateur Sam Paley (saison 7)
- Ellen Adair (de) (VF : Hélène Bizot) : Janet Bayne (saison 7)
- Beau Bridges (VF : José Luccioni) : Le vice-président puis président Ralph Warner (saison 7-8)
- Catherine Curtin (VF : Brigitte Guedj) : Sandy (saison 7)
- James D'Arcy (VF : Thomas Roditi) : Anson (saison 7)
- Mackenzie Astin (en) (VF : Damien Boisseau) : Bill Dunn (saison 7)
- Sam Trammell : Vice-président Benjamin Hayes (saison 8)
- Hugh Dancy (VF : Sébastien Desjours) : John Zabel (saison 8)
- Andrea Deck : Jenna Bragg (saison 8)
- Mohammad Bakri : Abdul Qadir G'ulom (saison 8)
- Cliff Chamberlain : Mike Dunne (saison 8)
- Version française :
- Société de doublage : Libra Films[11],[12],[13]
- Direction artistique : Franck Louis[12],[13]
- Adaptation des dialogues : Lionel Deschoux, Pascale et Gilles Gatineau[12],[13]
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[11], Doublage Séries Database[12] et AlloDoublage[13]
Production
[modifier | modifier le code]Développement
[modifier | modifier le code]En 2010, Howard Gordon et Alex Gansa décident de développer la série en s'inspirant de celle créée par Gideon Raff et la proposent à la chaîne[14]. Le , Showtime commande un pilote de la série et le place comme une priorité de production[14]. Howard Gordon, Alex Gansa et Gideon Raff ont écrit le scénario du pilote et Michael Cuesta l'a réalisé[15]. Le , à la suite des bonnes appréciations du pilote, Showtime annonce le lancement de la série avec une commande de douze épisodes[16].
Le , Showtime renouvelle la série pour une deuxième saison[17].
Le , la série est renouvelée pour une troisième saison de douze épisodes[18].
Le , la série est renouvelée pour une quatrième saison de douze épisodes[19].
Le , la série est reconduite pour une cinquième saison de douze épisodes[20].
Le , la série est reconduite pour une sixième saison diffusée à partir du [21].
Les saisons 7 et 8[22] (saison finale[23]) ont été annoncées le , la saison 7 a été diffusée à partir du sur Showtime, aux États-Unis. La saison 8 a été diffusée à partir du .
- Gideon Raff, le co-scénariste du pilote (et créateur de la série originale, Hatufim).
- Howard Gordon, co-développeur de la série, et scénariste.
- Alex Gansa, co-développeur de la série, showrunner, et scénariste.
- Alexander Cary, scénariste.
- Chip Johannessen, scénariste.
- Lesli Linka Glatter, réalisatrice.
- Meredith Stiehm, scénariste.
Attribution des rôles
[modifier | modifier le code]En , Claire Danes est la première à intégrer le casting en obtenant le rôle principal féminin[24].
En , Mandy Patinkin est choisi pour rejoindre la distribution[25]. Plus tard, Damian Lewis obtient l'un des rôles principaux de la série, et David Harewood obtient un rôle secondaire[26].
Laura Fraser, qui interprétait originellement le rôle de Jessica Brody, la femme de Nicholas dans l'épisode pilote[27], annonce son départ et est alors remplacée par Morena Baccarin[28].
Zuleikha Robinson[29] (vue dans Lost : Les Disparus) et F. Murray Abraham[30] obtiennent chacun un rôle récurrent dans la deuxième saison de la série.
Le , Showtime révèle la liste d'invités pour la troisième saison : Joanna Merlin (Grandma Lois, mère de Jessica Brody), Nazanin Boniadi (Fara), Amy Morton (Erin Kimball, avocate), Gary Wilmes (Dr Richardson), Sam Underwood (Leo), Tracy Letts (Senator Andrew Lockhart), Lawrence Clayton (en) (Admiral Jim Pennington) et Pedro Pascal (Majority Counsel David Portillo)[31].
En , Nazanin Boniadi est promue à la distribution principale pour la quatrième saison[32]. En , Corey Stoll et Laila Robins rejoignent le casting[33], ainsi que Suraj Sharma[34].
Pour la cinquième saison, Claire Danes, Rupert Friend, F. Murray Abraham et Mandy Patinkin sont entourés des acteurs allemands Sebastian Koch et Alexander Fehling, mais aussi de l'Australienne Miranda Otto et de l'Américaine Sarah Sokolovic dans les autres rôles principaux.
Tournage
[modifier | modifier le code]La série est tournée à Charlotte, en Caroline du Nord, aux États-Unis[35] puis en Virginie et à Washington[36] pour les trois premières saisons.
À noter qu'une grande partie de la troisième saison a été tournée au Maroc plutôt qu'en Iran pour des raisons de sécurité dues au conflit en Syrie en 2013. Et une grande partie de la quatrième saison est tournée au Cap en Afrique du Sud.
La saison 5, quant à elle, a été tournée en Allemagne[37].
La saison 6 a été tournée à New York.
La saison 7 a été tournée en Virginie[38].
Comme une partie de la saison 3, la huitième saison a été tournée au Maroc[39].
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre original et français : Homeland
- Création : Howard Gordon et Alex Gansa, d'après la série télévisée israélienne Hatufim (titre en anglais Kidnapped), créée par Gideon Raff
- Réalisation : Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
- Scénario : Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff, Chip Johannessen, Alexander Cary, Henry Bromell (saisons 1 et 2) et Meredith Stiehm
- Direction artistique : Geoffrey S. Grimsman
- Décors : John D. Kretschmer
- Costumes : Katina Le Kerr et Marina Draghici
- Photographie : Nelson Cragg
- Montage : Jordan Goldman, Terry Kelley et Joe Hobeck
- Musique : Sean Callery
- Casting : Judy Henderson
- Production : Michael Klick ; Katie O'Hara (coproductrice) ; Henry Bromell et Meredith Stiehm (consultant)
- Production exécutive : Michael Cuesta, Howard Gordon, Alex Gansa, Avi Nir (en), Gideon Raff, Ran Telem ; Chip Johannessen et Alexander Cary (coproducteur exécutif)
- Société de production : Teakwood Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Showtime Originals, Fox 21 (S1-4) et Fox 21 Television Studios (S5-8)
- Société de distribution : Showtime (télévision)
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur - 1,78:1 - son Dolby Digital
- Budget : 3 millions de dollars par épisode[40]
- Genre : dramatique, thriller psychologique
- Durée : entre 50 et 60 minutes
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Générique
[modifier | modifier le code]Le générique des trois premières saisons en noir et blanc est composé :
- d'interventions télévisées de quatre présidents des États-Unis : Ronald Reagan, George H. W. Bush, Bill Clinton et Barack Obama de 1980 à 2009 qui retracent les grands moments de la politique étrangère américaine concernant la lutte contre le terrorisme. Seul George W. Bush est absent mais est remplacé par l'intervention du chef d'état-major des armées et secrétaire d'État des États-Unis, Colin Powell, présentant devant le conseil de sécurité en 2003 les prétendues preuves de la possession par l'Irak d'armes de destruction massive ;
- d'images de scènes de panique du à New York ;
- d'images de Carrie Mathison enfant jusqu'à l'âge adulte, qui est le symbole de cette politique anti-terroriste, traumatisée par le et prête à tout pour qu'un nouvel attentat soit empêché ;
- d'images de Carrie Mathison et du sergent Brody perdus tous deux dans un labyrinthe, deux victimes du [41].
Pour les saisons suivantes, le thème musical reste le même, mais les images et extraits de dialogue utilisés comme illustration sont tirés des épisodes de la saison.
Épisodes
[modifier | modifier le code]Première saison (2011)
[modifier | modifier le code]La première saison, composée de douze épisodes en version originale[42] et treize en version française[43], a été diffusée du au sur Showtime, aux États-Unis.
- Le Retour (Pilot)
- Étroite surveillance (Grace)
- Dans le rang (Clean Skin)
- Toujours fidèle (Semper fi)
- Angle mort (Blind Spot)
- Aveux (The Good Soldier)
- Le Week-end (The Weekend)
- Le Talon d’Achille (Achilles Heel)
- Tirs croisés (Crossfire)
- L'Appât (Representative Brody)
- Obsessions (The Vest)
- Électrochocs, première partie (Marine One [1/2])
- Électrochocs, deuxième partie (Marine One [2/2])
Note : Le dernier épisode de la première saison, d'une durée exceptionnelle de 90 minutes en version originale[44], a été diffusé en deux parties lors de sa diffusion francophone[43],[45].
Deuxième saison (2012)
[modifier | modifier le code]Le , Showtime a renouvelé la série pour une deuxième saison[17] de douze épisodes, diffusée entre le [46] et le sur Showtime, aux États-Unis.
- Fin de convalescence (The Smile)
- Retour sur le terrain (Beirut Is Back)
- Sale Journée (State of Independence)
- Nouvelle Collaboration (New Car Smell)
- Vérités et Mensonges (Q&A)
- Exécution sur mesure (A Gettysburg Address)
- Une partie de campagne (The Clearing)
- Double Jeu (I'll Fly Away)
- Agent double (Two Hats)
- En plein cœur (Broken Hearts)
- La Traque (In Memoriam)
- Le Choix (The Choice)
Troisième saison (2013)
[modifier | modifier le code]Le , la série a été reconduite pour une troisième saison de douze épisodes[18]. Le tournage a débuté au printemps 2013[47] pour une diffusion à partir du [48].
- En ligne de mire (Tin Man Is Down)
- Haute Trahison (Uh… Oo… Aw…)
- La Tour de David (Tower of David)
- Les dés sont lancés (Game On)
- Double Jeu (The Yoga Play)
- Ça passe ou ça casse (Still Positive)
- Passe d’armes (Gerontion)
- En quête de réponses (A Red Wheelbarrow)
- Pour l'honneur (One Last Thing)
- Demande d'asile (Good Night)
- Opération Téhéran (Big Man in Tehran)
- Héros malgré lui (The Star)
Quatrième saison (2014)
[modifier | modifier le code]Le , la série a été reconduite pour une quatrième saison de douze épisodes[19]. Le tournage a commencé mi-juin en Afrique du Sud au Cap[49]. Elle est diffusée à partir du [50] avec un épisode double durée.
- Dommages collatéraux (The Drone Queen)
- Instinct maternel (Trylon and Perisphere)
- Frictions (Shalwar Kameez)
- Rapprochements (Iron in the Fire)
- Recrutement (About a Boy)
- L'Appât (From A to B and Back Again)
- Provocations (Redux)
- Déséquilibres et Pouvoir (Halfway to a Donut)
- L'Échange (There's Something Else Going On)
- Assaut meurtrier (13 Hours in Islamabad)
- Loup solitaire (Krieg Nicht Lieb)
- Retour aux sources (Long Time Coming)
Cinquième saison (2015)
[modifier | modifier le code]Le , la série a été reconduite pour une cinquième saison de douze épisodes[20],[51]. Le tournage a commencé le à Berlin en Allemagne[52]. Elle est diffusée à partir du [53]. David Nevins, le président de la chaîne, a annoncé que la saison cinq se passera deux ans et demi après la quatrième saison[54].
- Exil (Separation Anxiety)
- Hospitalité monnayée (The Tradition of Hospitality)
- Esprit éclairé (Super Powers)
- Infiltration (Why Is This Night Different?)
- Trahison (Better Call Saul)
- Entre chien et loup (Parabiosis)
- Un revenant (Oriole)
- Souvenirs de Bagdad (All About Allison)
- Surveillance rapprochée (The Litvinov Ruse)
- Nouvelle donne (New Normal)
- État d'urgence (Our Man in Damascus)
- Fausse Lueur (A False Glimmer)
Sixième saison (2017)
[modifier | modifier le code]Le , la série est reconduite pour une sixième saison[21], diffusée à partir du [55]. Avant sa diffusion télévisée, la chaîne Showtime met en ligne le premier épisode à disposition de ses abonnés[56].
- Un coupable idéal (Fair Game)
- Douloureux passé (The Man in the Basement)
- Jeux d'alliances (The Covenant)
- Convictions profondes (A Flash of Light)
- État d'urgence (Casus Belli)
- Réseaux parallèles (The Return)
- Conflit d'intérêts (Imminent Risk)
- Confrontation (Alt.Truth)
- Faux-nez (Sock Puppets)
- Lutte intérieure (The Flag House)
- Avis de tempête (R is for Romeo)
- Le Grand Nettoyage (America First)
Septième saison (2018)
[modifier | modifier le code]Elle est diffusée à partir du [57].
- Mission clandestine (Enemy of the State)
- La Résistance (Rebel Rebel)
- Traitement de choc (Standoff)
- Visions troubles (Like Bad at Things)
- Mesures actives (Active Measures)
- La Mutation (Species Jump)
- Andante (Andante)
- Signature russe (Lies, Amplifiers, F**king Twitter)
- Utile idiot (Useful Idiot)
- Une évidence (Clarity)
- L'Échange (All In)
- Sacrifice (Paean to the People)
Huitième saison (2020)
[modifier | modifier le code]Cette huitième et dernière saison, initialement prévue pour [58] est reportée au [59].
- Tromperie détectée (Deception Indicated)
- Donnant donnant (Catch and Release)
- Faux amis (False Friends)
- Journée mémorable (Chalk One Up)
- Étape déterminante (Chalk Two Down)
- Deux minutes décisives (Two Minutes)
- Pour la paix (Fucker Shot Me)
- Ode funèbre (Threnody(s))
- En plein vol (In Full Flight)
- Mission suicide (Designated Driver)
- Le professeur d'anglais (The English Teacher)
- Prisonniers de guerre (Prisoners of War)
Univers de la série
[modifier | modifier le code]Personnages
[modifier | modifier le code]- Carrie Mathison
- Agent de la CIA, elle souffre de troubles bipolaires comme son père, qu'elle contient grâce aux médicaments que lui fournit sa sœur. Avant la libération du sergent Brody par les forces américaines, un proche du terroriste Abu Nazir lui apprend avant de mourir qu'un prisonnier de guerre américain s'est converti à leur cause et qu'un nouvel attentat se prépare sur le sol américain. Carrie, traumatisée par les attentats du dont elle demeure persuadée qu'elle aurait pu les empêcher, soupçonne le sergent Brody d'être un agent de liaison d'Abu Nazir et le met sous surveillance contre l'avis de ses supérieurs.
- Peter Quinn
- Agent de terrain expérimenté de la CIA.
- Sergent Nicholas Brody
- Sergent des Marines, il a été un prisonnier de guerre d'Al-Qaida de 2003 à 2011. Il est marié et a deux enfants : Dana, 16 ans et Chris, 12 ans. Il revit à travers des flashbacks les conditions de sa détention : tortures, humiliations, mort de son coéquipier. Pendant sa détention, il s'est converti à l'islam. Il souffre de graves troubles post-traumatiques et porte encore de nombreuses cicatrices.
- Saul Berenson
- Ancien agent haut placé de la CIA, il est le mentor de Carrie dont il est très proche. Il était le supérieur de David Estes, avant que ce dernier ne soit promu par le vice-président Walden.
- David Estes
- Directeur-adjoint de la CIA. Supérieur de Saul Berenson et de Carrie Mathison. Il coordonne la plupart des opérations.
- Jessica Brody
- Épouse du sergent Nicholas Brody et croyant son mari décédé, elle s'est rapprochée du capitaine Mike Faber, meilleur ami et compagnon d'arme de son mari. Ils ont eu une liaison. Elle envisageait de refaire sa vie avec lui avant que Brody ne soit ramené chez lui.
- Capitaine Mike Faber
- Capitaine des Marines, c'est un ami du sergent Brody et l'amant de sa femme.
- Abu Nazir
- Après la mort d'Oussama ben Laden en , il prend une place importante dans la hiérarchie d'Al-Qaïda. Il est activement recherché par la CIA qui le soupçonne de préparer un nouvel attentat sur le territoire américain. Son fils Aïssa a été abattu au nord de l'Irak par une frappe de drone américaine, en présence de Nicholas.
Accueil
[modifier | modifier le code]Audiences
[modifier | modifier le code]Aux États-Unis
[modifier | modifier le code]Diffusé le , l'épisode pilote de la série a rassemblé 1,08 million de téléspectateurs[60], ce qui constitue une audience plus que moyenne pour Showtime, mais plus les semaines passent, et plus la série est regardée. Le dernier épisode de la première saison, d'une durée exceptionnelle de 90 minutes (soit 84 minutes d'épisode effectif) a été suivi par 1,7 million de téléspectateurs, soit une hausse de 400 000 téléspectateurs par rapport à l'épisode précédent[61].
Après de longs mois de promotion de la part de Showtime, notamment grâce au succès critique de la série, le , le premier épisode de la deuxième saison rassemble 1,73 million de téléspectateurs, un record pour une nouvelle série sur la chaîne. Homeland est donc, à ce moment, la deuxième série la plus populaire de la chaîne, tout juste derrière Dexter[62]. Tout comme pour la première saison, plus les semaines passent, et plus la série convainc de téléspectateurs. Ainsi, le cinquième épisode de la saison réalise un nouveau record d'audience en franchissant la barre des 2 millions de téléspectateurs[63].
Dans les pays francophones
[modifier | modifier le code]En France, la série a réuni 1,3 million des abonnés de Canal+ lors de la diffusion des trois premiers épisodes, ce qui constitue pour la chaîne l'un de ses trois meilleurs lancements[64].
Atteignant 1,4 million des abonnés lors de la diffusion du dernier épisode de la première saison, la série réalise la meilleure part d’audience des séries américaines diffusées en exclusivité sur Canal+ devant Desperate Housewives et Terra Nova[65].
Réception critique
[modifier | modifier le code]La presse française salue la force de l'intrigue, la complexité des personnages et l'interprétation des acteurs[66],[67]. Barack Obama a déclaré que Homeland était sa série favorite[68] et l'acteur Damian Lewis, qui joue le rôle principal, a été invité à la Maison-Blanche[69]. La série a été à l'origine favorablement accueillie comme un « antidote » à 24 Heures chrono[70]. Arrêt sur images salue dans une émission le parallèle pris par la série entre les événements post puis, à partir de la saison 5, les attentats en Europe revendiqués par Daech[71].
Représentation du monde arabe
[modifier | modifier le code]La série est souvent critiquée pour sa présumée « propagande islamophobe »[71],[72]. Dans The Progressive (en), Meher Amad note qu'en dépit de l'intention affichée des auteurs d'inciter le spectateur à distinguer la religion du terrorisme[73], la série présente une vision biaisée des musulmans[74]. Dans une chronique publiée par Al Jazeera, Joseph Massad considère la série comme représentative de « fantasmes américains sur la race et le sexe »[75],[76]. Dans un article publié par le Guardian, Peter Beaumont (en) trouve la représentation des Arabes et des musulmans « non seulement grossière et enfantine mais offensante »[77]. Dans une chronique publiée sur le site « Le cinéma est politique »[78], l'auteure A.D. propose « d'analyser la fabrication des camps dans la série : celui d’une humanité incarnée par les États-Unis et Israël, obligée de se défendre contre la « sous-humanité » d’un camp musulman arabo-perse incarnée par l’Iran, la Palestine, l’Irak, le Pakistan ». Et la manière dont cette perspective habite et sous-tend les représentations de leur usage de la violence. En revanche, dans un article du Guardian, Yair Rosenberg considère que la série est plutôt mal informée qu'islamophobe[79].
De nombreuses erreurs factuelles entachent néanmoins le réalisme de la série. Ainsi, dans la saison 2, la coopération entre Al-Qaïda, groupe extrémiste sunnite, et le Hezbollah, groupe islamo-nationaliste chiite, est absolument fausse. Les deux mouvements n'ont ni le même statut, ni les mêmes objectifs, ni le même mode opératoire. Par ailleurs, la rue Hamra à Beyrouth, qui sert de théâtre d'opération au second épisode de la saison et qui est soi-disant une zone contrôlée par le Hezbollah, est en réalité une grande rue commerciale en plein cœur de la ville, pourvue de magasins de luxe, d'hôtels et de cafés branchés où sortent les jeunes le soir. D'autre part, le gouvernement libanais avait envisagé une action judiciaire contre les producteurs de la série à propos de ce qu'il estimait être une représentation fallacieuse du terrorisme à Beyrouth[80],[81].
La diffusion de la quatrième saison suscite des critiques de même nature. Dans un article publié par The Washington Post, Laura Durkey considère Homeland comme « la plus fanatique des séries télévisées », dont « la structure est construite sur le mélange de toutes les expressions politiques de l'islam, des Arabes, des musulmans et du Moyen-Orient en général en une sorte de menace terroriste globale, de monstre à la Frankenstein qui n'existe tout simplement pas »[82],[83]. Dans un article publié par The New York Times, Bina Shah critique les exagérations et les inexactitudes de la représentation du Pakistan dans la série[84],[85].
Graffitis détournés
[modifier | modifier le code]Des photographies de graffitis prises dans des camps de réfugiés sont montrées à une équipe de trois décorateurs, Heba Amin, Caram Kapp et Stone[85], chargés d'en appliquer sur les murs. Ils sont généralement pro-Bachar el-Assad, ce qui semble naturel dans des camps de réfugiés[86],[87],[88]. Il est cependant demandé aux artistes de répondre à trois contraintes : être apolitiques ; les images ne doivent pas être copiées pour des raisons de copyright; ils doivent contenir le message « Mohamed est le plus grand »;
Les artistes responsables de ces graffitis ont profité de l'ignorance de l'équipe de tournage dans cette écriture et langue pour transformer les graffitis en « Homeland est raciste », « Homeland n’est pas une série » et « Homeland est une blague, et elle ne nous fait pas rire »[86].
Réflexion sur la guerre menée contre le terrorisme
[modifier | modifier le code]La série donne des éléments qui permettent une réflexion critique sur la guerre menée contre le terrorisme. Le scénario inclut notamment une séquence sur les résultats d'une attaque par un drone américain qui a tué des enfants arabes, dont Aïssa, le fils du chef terroriste Abu Nazir. Face à cette barbarie, Abu Nazir pose la question : « Qui sont les terroristes ? ».
Les Américains ayant pris la décision de cette attaque en toute connaissance des risques qu'ils faisaient encourir à la population civile, cette tuerie peut être perçue comme criminelle, mais aussi contre-productive, puisqu'elle entraîne un désir de vengeance, donc renforce le terrorisme[89],[90],[91].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- 2011
- American Film Institute Awards
- Classement des dix meilleures séries télévisées diffusées
- Writers Guild of America
- Meilleure nouvelle série
- Meilleur épisode : épisode 6 Aveux
- 16e cérémonie des Satellite Awards
- Meilleure actrice dans une série dramatique pour Claire Danes
- American Film Institute Awards
- 2012
- 69e cérémonie des Golden Globes
- 64e cérémonie des Primetime Emmy Awards
- Primetime Emmy Awards de la meilleure série télévisée dramatique
- Primetime Emmy Awards du meilleur scénario pour une série télévisée dramatique pour Alex Gansa, Howard Gordon et Gideon Raff
- Primetime Emmy Awards de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique pour Claire Danes
- Primetime Emmy Awards du meilleur acteur dans une série télévisée dramatique pour Damian Lewis
- 2e cérémonie des Critics' Choice Television Awards
- Meilleure série dramatique
- Meilleure actrice dans une série dramatique pour Claire Danes
- 5e cérémonie des Crime Thriller Awards
- Meilleure actrice pour Claire Danes
- 17e cérémonie des Satellite Awards
- Meilleure série dramatique
- Meilleure actrice dans une série dramatique pour Claire Danes
- Meilleur acteur dans une série dramatique pour Damian Lewis
- 59e cérémonie des Motion Picture Sound Editors Awards
- Meilleur montage son pour les dialogues
- 28e cérémonie des Casting Society of America Awards
- Meilleur casting pour un pilote de série dramatique
- Meilleur casting pour une série télévisée dramatique
- 2013
- 70e cérémonie des Golden Globes
- 24e cérémonie des Producers Guild of America Awards
- Meilleur producteur pour une série télévisée dramatique pour Henry Bromell, Alexander Cary, Michael Cuesta, Alex Gansa, Howard Gordon, Chip Johannessen, Michael Klick et Meredith Stiehm
- 19e cérémonie des Screen Actors Guild Awards
- Meilleure actrice dans une série dramatique pour Claire Danes
- 65e cérémonie des Primetime Emmy Awards
- Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique pour Claire Danes
- Primetime Emmy Award du meilleur scénario pour une série télévisée dramatique pour Henry Bromell et l'épisode Q&A
- 29e cérémonie des Casting Society of America Awards
- Meilleur casting pour une série télévisée dramatique
- 2014
- 40e cérémonie des People's Choice Awards
- Série dramatique du câble préférée
- 64e cérémonie des American Cinema Editors Awards
- Meilleur montage d'une série de télévision de 60 minutes sur le réseau câblé (Épisode : Big Man in Tehran)
- 40e cérémonie des People's Choice Awards
Nominations
[modifier | modifier le code]- 2011
- Writers Guild of America Awards
- Meilleur scénario pour une série dramatique
- Meilleur scénario pour une nouvelle série
- Meilleur scénario pour un épisode dramatique
- 69e cérémonie des Golden Globes
- Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée dramatique pour Damian Lewis
- Writers Guild of America Awards
- 2012
- 64e cérémonie des Primetime Emmy Awards
- 2e cérémonie des Critics' Choice Television Awards
- Meilleur acteur dans une série dramatique pour Damian Lewis
- 2013 :
- 70e cérémonie des Golden Globes
- 19e cérémonie des Screen Actors Guild Awards
- 65e Directors Guild of America Awards
- Meilleur réalisateur de série télévisée dramatique pour Michael Cuesta et Lesli Linka Glatter
- 65e cérémonie des Primetime Emmy Awards
- Primetime Emmy Award de la meilleure réalisation pour une série télévisée dramatique
- Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une série télévisée dramatique pour Damian Lewis
- Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une série télévisée dramatique pour Mandy Patinkin
- Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans un second rôle dans une série télévisée dramatique pour Morena Baccarin
- Primetime Emmy Award du meilleur acteur invité dans une série télévisée dramatique pour Rupert Friend
- Primetime Emmy Award de la meilleure réalisation pour une série télévisée dramatique pour Michael Cuesta pour Lesli Linka Glatter et l'épisode Q&A
- British Academy Television Awards 2013
- Meilleure série internationale
- Radio Times Audience Award
Produits dérivés
[modifier | modifier le code]Romans
[modifier | modifier le code]Un premier roman, intitulé Homeland: Carrie's Run et écrit par Andrew Kaplan (en), est paru aux États-Unis en 2013. Il a été traduit en français par Marc Saint-Upéry pour les Éditions du Seuil sous le titre Homeland : La Traque. Il se déroule en 2006, soit six ans avant le début de la série, et raconte une enquête de Carrie à Beyrouth.
En 2014, Andrew Kaplan écrit un deuxième roman, intitulé Homeland: Saul's Game. Il raconte la traque d'Abu Nazir en Syrie, en 2009.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Traduit littéralement « Patrie » ; le titre fait aussi référence au United States Department of Homeland Security (ou département de la Sécurité intérieure des États-Unis).
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- « Homeland acquis par Canal+ » sur Allociné, consulté le .
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- François, « Après D8, au tour de D17 de diffuser Homeland », sur Leblogtvnews.com, .
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- Nathan Skweres, « La rentrée RTL du talent : un plaza, une céline et quelques nouvelles séries », sur Nostalgie.be, (version du sur Internet Archive).
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- (en) Laura Durkey, « Islamophobia TV », Socialist Worker, (lire en ligne).
- (en) Bina Shah, « A Homeland We Pakistanis Don’t Recognize », New York Times, (lire en ligne).
- « Télévision. Un graff « Homeland est raciste » se glisse dans la série », sur Courrier international, .
- « « Homeland est raciste » : la série piégée par ses décorateurs », sur rue89.nouvelobs.com, .
- (en) Gianluca Mezzofiore, « Homeland graffiti: Artists scrawl 'Homeland is racist' in Arabic on TV show set », sur International Business Time, .
- (en) Claire Phipps, « 'Homeland is racist': artists sneak subversive graffiti on to TV show », .
- (en) Robert Arp, Homeland and Philosophy (lire en ligne) — « Issa, le fils de Nazir, est l'un des 83 enfants qui ont été considérés comme étant des dommages collatéraux acceptables par les autorités américaines ayant autorisé la frappe ».
- (en) « How Homeland Finds Humanity in Terrorism », sur theatlantic.com, — « Nous avons appris que le président Obama regardait la série et que c'était sa série favorite. Je peux seulement imaginer ce qu'il peut penser quand il regarde une série comme celle-ci, qui traite explicitement des dommages collatéraux des frappes de drones. »
- « Homeland Open Thread: The Cure That Kills »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) : « Dick Cheney est clairement le modèle pour le vice-président Walden. « Mon action est dirigée contre les ennemis domestiques » dit Brody, une accusation contre Cheney et le président Bush. ».
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Hatufim, série israélienne à l'origine de Homeland
- Un crime dans la tête, film de 1962 dans lequel un soldat est seul persuadé qu'un héros de guerre américain libéré au terme d'une captivité chez l'ennemi est radicalisé et représente un risque pour la sécurité nationale américaine
Liens externes
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- (en) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
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