Henri de La Rochelambert — Wikipédia

Henri de La Rochelambert
Fonctions
Sénateur du Second Empire

(5 ans, 8 mois et 2 jours)
Biographie
Nom de naissance Henri-Michel-Scipion de La Rochelambert
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Chémeré-le-Roi
Profession Officier de cavalerie
Résidence Château de Thévalles
Liste des sénateurs du Second Empire

Henri-Michel-Scipion, marquis de La Rochelambert (Paris, Château de Thévalles (Mayenne)[1] près de Chémeré-le-Roi (arrondissement de Laval)[2], ), est un militaire, homme politique et industriel français des XVIIIe et XIXe siècles.

Henri-Michel-Scipion de La Rochelambert est d’une ancienne famille d'Auvergne[3], établie plus tard dans le comté de Laval[1].

Capitaine de la garde urbaine à cheval de la ville de Lyon (), puis au 1er régiment de grenadiers à cheval de la Garde royale commandé par le comte de la Rochejacquelein[4], puis chef d'escadrons au 6e cuirassiers-Condé[1], La Rochelambert fait partie, sous la Restauration, des gentilshommes honoraires de la chambre. Il avait reçu, le , de Monsieur, frère du Roi , l'autorisation de porter la décoration du Lys[5].

À l'instigation de Jacques Triger, Pierre-Adolphe Pelletreau, négociant demeurant à Vilette dans la Nièvre, et Henri de La Rochelambert, constituent le , devant Me Delamotte, notaire à Paris, une société pour la création et l'exploitation d'une papeterie dite de Sainte-Appolonie, sur le barrage de la Porte-Neuve, du nom de Mme de La Rochelambert.

La chute de Charles X le rend à la vie privée ; il se retire complètement de la vie publique en 1830. Il est élu aux Élections cantonales de 1842 dans la Mayenne pour le Canton de Meslay-du-Maine, il conserve son siège jusqu'en 1848. Il échoue aux Élections législatives de 1848 dans la Mayenne et aux Élections cantonales de 1848 dans la Mayenne.

« Afin d'utiliser ses loisirs, et de venir en aide aux populations de son canton[1] », il entreprit l'exploitation des mines de La Bazouge-de-Chemeré, et réussit à la mener à bien[1].

Une épidémie de malaria à La Bazouge-de-Chemeré en 1853, touche 300 habitants sur une population de 400. Pierre Crié permet de faire assécher un étang qui était la cause principale de l'épidémie aux dépens d'Henri de La Rochelambert qui le poursuit jusqu'au Conseil d'État. Dans un rapport relatif à l'insalubrité de l'étang de la Bazouge-de-Chemeré, Pierre Crié « considérait le miasme paludéen comme la cause unique indiscutable de toutes ces fièvres intermittentes » ;

C'est au milieu de ces honorables occupations qu'il apprend qu'un décret impérial du l'élève à la dignité de sénateur. Il est alors retraité de l'armée, comme officier, avec le grade de chef d'escadron[6].

Le Dictionnaire des contemporains de Vapereau (édition de 1858) signale le marquis de La Roche-Lambert comme « le seul membre du Sénat qui n'eût point reçu de décoration[7] ». Mais en 1859, il est nommé chevalier et, en 1861, promu officier de la Légion d'honneur[6].

Décorations

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Grand-croix de la Légion d'Honneur Chevalier de Saint-Louis
Image Armoiries

Armes de la famille de La Rochelambert

D'argent au chevron d'azur, au chef de gueules[8],[9]

  1. « Amour ou guerre »[9] ;
  2. « Ny crainte, ny envie »[9].

Ascendance & postérité

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Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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