Lufthansa — Wikipédia
Say yes to the world
IATA | OACI | Indicatif d'appel |
---|---|---|
LH | DLH | LUFTHANSA |
Date de création |
---|
Basée à | Aéroport de Francfort Rhein-Main |
---|---|
Autres bases | Aéroport international Franz-Josef-Strauss de Munich |
Programme de fidélité | Miles & More |
Alliance | Star Alliance (1997) |
Taille de la flotte | 327 (avec Lufthansa CityLine) |
Nombre de destinations | 205 (2017)[1] |
Siège social | Cologne |
Société mère | Deutsche Lufthansa AG |
Filiales | Air Dolomiti |
Effectif | 96 677 ()[2] |
Dirigeants | Carsten Spohr (PDG) |
Site web | www.lufthansa.com/fr/fr/homepage |
Chiffre d'affaires | 35,422 milliards € (2023)[2] |
---|---|
Résultat net | 1,673 milliard € (2023)[3] |
Lufthansa (Deutsche Lufthansa AG) (code IATA : LH ; code OACI : DLH) (FWB : LHA) est la compagnie aérienne nationale allemande ainsi que la première compagnie aérienne européenne en nombre de passagers transportés devant Ryanair et avant Air France-KLM[4].
Elle est cofondatrice et pilier européen de Star Alliance. Lufthansa détient Lufthansa Cargo et depuis 2005 Swiss International Air Lines. Sa filiale Lufthansa Regional contrôle notamment Lufthansa CityLine, ou encore Air Dolomiti.
Histoire
[modifier | modifier le code]La compagnie fut fondée en 1926 à Berlin à la suite de la fusion de deux compagnies allemandes : la Deutsche Aero Lloyd et la Junkers Luftverkehr le de cette même année ; cette fusion fut engagée par Erhard Milch qui en devint le premier directeur.
Le nom initial de la compagnie en 1926 Deutsche Luft Hansa (Aktiengesellschaft), Luft signifiant en allemand air/aérien et Hansa une Guilde commerciale, par référence à l'ancienne Ligue hanséatique qui était aux temps médiévaux une organisation marchande de l'Europe du Nord. Le nom de Deutsche Luft Hansa perdura jusqu'en 1951, date de la liquidation de la société. Entre 1926 et 1951, les carlingues des avions portaient le nom de "Luft Hansa". Une autre compagnie aérienne allemande, la Luftag, créée en 1953, acheta les droits du nom et du logo de l'ex-Luft Hansa et se rebaptisa elle-même en Lufthansa[5].
En , la jeune compagnie aérienne allemande inaugure la liaison quotidienne Marseille - Barcelone avec deux hydravions Rohrbach, qui donnera naissance à terme à une ligne reliant Madrid et Budapest[6].
Lufthansa se développe, à partir de 1933, en étroite collaboration avec le Ministère de l'Air du Reich et la Luftwaffe ; son directeur est « Generalfeldmarschall » de la Luftwaffe, ministre de la R.L.M, et l'entreprise fait plus de bénéfices avec les réparations des avions militaires qu'avec l'exploitation de lignes aériennes. En , le Fw 200V-1, transformé en Fw 200S-1 Condor "Brandenburg" (D-ACON), long courrier, fut le premier avion commercial à effectuer un vol transatlantique en reliant Berlin à New York, soit 6 550 km sans escale, en 24 h 55 min à l'aller puis 19 h 47 min au retour, à une vitesse moyenne de 264 et 330 km/h respectivement[7].
Pendant la période de la Seconde Guerre mondiale, elle utilisa de nombreux travailleurs forcés[8]. Elle fut classée par les Alliés comme entreprise nazie. En effet, Hitler a utilisé un avion de cette compagnie pour sa campagne présidentielle, une première en Europe.
Dans les années 1950, la RFA et la RDA se disputèrent le nom de la compagnie afin de l'intégrer à la leur. C'est finalement la RFA qui rétablira Lufthansa après la Seconde Guerre mondiale en rachetant les droits et fondant ainsi une nouvelle entreprise (en droit), la RDA fondant la sienne sous le nom de Interflug (qui cessa ses opérations en 1991 après la réunification allemande).
La compagnie fut la première compagnie non-américaine à lancer un nouveau modèle de Boeing. Ce fut ainsi le cas avec le Boeing 737 dont Lufthansa fut le client de lancement en 1967 avec la version 737-100. Le , elle fut aussi la première utilisatrice du tout nouveau système de connexion en vol de Boeing.
La compagnie profita fortement de la réunification allemande, qui lui permit de reprendre gratuitement les droits d’exploitation et installations de sa concurrente est-allemande Interflug[9].
Dès 1992, l'État allemand commença la privatisation de la compagnie qui s'acheva en 1997 lorsqu'elle devint totalement privée. Son hub principal est l'aéroport international de Francfort, mais celui-ci doit se désengorger notamment grâce au nouveau terminal de l'aéroport international de Munich Franz Josef Strauß. Son siège social se trouve aujourd'hui à Cologne. Le , Lufthansa acquit Swiss International Air Lines, faisant de l'aéroport de Zurich son troisième hub, le premier à l'extérieur de l'Allemagne.
Le , Lufthansa annonce le rachat d'une partie du capital de Brussels Airlines. En , la Commission européenne approuve un partenariat stratégique entre Brussels Airlines et Lufthansa. Cette décision ouvre la voie au rachat par Lufthansa de 45 % de SN Airholding SA/NV, la société-mère de Brussels Airlines. Lufthansa détient également une option pour acheter les 55 % restants de participation dans Brussels Airlines jusqu'en 2014[10].
Le , elle crée une filiale italienne, Lufthansa Italia, pour s'implanter sur le marché italien, en profitant des déboires de la compagnie italienne Alitalia. Le premier vol a eu lieu le . Pour des raisons commerciales, la Lufthansa a décidé de la fermeture de Lufthansa Italia le . Cet arrêt définitif des opérations a eu lieu fin .
En , Lufthansa rachète Austrian Airlines avec l'approbation de la Commission européenne[11].
Le , elle reçoit son premier Airbus A380. Baptisé Frankfurt am Main, l'Airbus A380 de 526 sièges sera inauguré le sur la route Francfort-Tokyo[12].
Le , Lufthansa reçoit son deuxième Airbus A380, baptisé Munich[13].
Le , Lufthansa est reconnue coupable par la Commission européenne d'entente illicite avec onze autres compagnies aériennes. Ces entreprises s'étaient secrètement entendues pour exiger des surtaxes sur le transport de fret à partir de ou vers l'Union européenne. Lufthansa évite cependant l'amende, car elle a dénoncé l'entente et ses aveux ont permis à l'enquête d'aboutir, ce qui lui permet d'acquérir une position dominante sur le marché de fret aérien en Europe aux dépens de son principal concurrent, Air France[14].
Le , la Lufthansa connait sa première tragédie aérienne avec l'accident de l'A320, avion de la compagnie Germanwings, une filiale low cost, dans les Alpes-de-Haute-Provence avec 150 personnes à bord. Personne n'a survécu.
Le , Lufthansa annonce la prochaine disparition de sa filiale Germanwings (dans les trois prochaines années) et lance une nouvelle compagnie low cost baptisée Eurowings, basée à l'aéroport de Cologne[15].
En , Lufthansa annonce acquérir les 55 % restants de SN Air Holding, société mère de Brussels Airlines[16].
Portée par la solidité de l'économie allemande et de très bons chiffres de réservation pour l'été 2017 (en particulier vers l'Amérique du Nord), Lufthansa annonce le un relèvement de son objectif de bénéfice pour l'année 2017[17].
Le , 9 jours après le dépôt de bilan de la compagnie Air Berlin, Lufthansa rend public un projet de rachat de la compagnie autrichienne Niki (filiale à 100 % d'Air Berlin) et la reprise de 90 appareils d'Air Berlin (comprenant les 38 appareils qu'Air Berlin lui loue déjà)[18]. En , Lufthansa annonce la reprise d'une partie de l'activité d'Air Berlin, comprenant ses filiales Niki et LG Walter, ainsi que certains de ses avions (81 au total sur 144 qu'avaient Air Berlin & ses filiales) ainsi que 3 000 salariés (sur 8 000 en comprenant les filiales & Air Berlin elle-même), pour 210 millions d'euros, accord qui doit encore obtenir l'aval des autorités de la concurrence. En , ils décidèrent finalement de ne pas donner suite à la demande de reprise de Niki[19].
Plusieurs jours de grève sont observés en novembre et décembre 2019 personnel de cabine de Lufthansa pour de meilleurs salaires et conditions de travail[20].
À la suite de l’effondrement de son activité provoquée par la pandémie de Covid-19 en 2020, la compagnie réclame l'aide de l’État. Pourtant, les conditions imposées par les pouvoirs publics en échange d'un prêt de 9 milliards d'euros insupportent la direction, qui envisage une faillite auto-administrée de la compagnie aérienne[21]. En , Lufthansa annonce la suppression de 22 000 postes sur ses 135 000 employés à la suite de la crise économique[22].
En , Lufthansa adapte sa communication pour être plus inclusive et neutre et abandonne les messages d'accueil tels que « Mesdames et Messieurs »[23],[24].
En , la compagnie lance une nouvelle cabine baptisée « AirSpace » sur ses avions court-courrier et moyen-courrier. Cette cabine promet plus de confort, une augmentation et optimisation des espaces de rangement. Inaugurée lors d'un vol de Francfort à Fuerteventura à bord d'un Airbus A321neo de la Lufthansa, elle sera également déployée sur les compagnies membres du groupe Lufthansa comme Swiss, Brussels Airlines, et Eurowings[25].
En , le PDG annonce que la compagnie va effectuer 18 000 vols à vide pour pouvoir conserver ses créneaux aéroportuaires européens[26].
En , l'état italien - voulant privatiser sa compagnie nationale - annonce qu'il va vendre 41% de ITA Airways au groupe Lufthansa[27].
Lufthansa cède sa filiale AirPlus, gestionnaire de voyage d'affaires, le 21 juin 2023, à la banque suédoise SEB Kort Bank. D'une valeur de 450 millions d'euros, l'opération doit permettre à Lufthansa de se recentrer sur son cœur de métier[28].
La compagnie est visée par une plainte pour pratiques commerciales trompeuses de greenwashing en compagnie de 16 autres compagnies par 22 associations européennes de consommateurs en juin 2023[29].
Principaux actionnaires
[modifier | modifier le code]Au [30] :
Sarah Carter | 4,91 % |
Janus Capital Management | 4,01 % |
DWS Investment | 3,66 % |
Amundi Asset Management (Investment Management) | 3,09 % |
DWS Investments | 3,02 % |
Norges Bank Investment Management | 3,00 % |
Lyxor International Asset Management | 2,43 % |
Templeton Global Advisors | 2,19 % |
BlackRock Investment Management | 2,12 % |
Commerrzbank (Investment Management) | 2,07 % |
Chiffres clés
[modifier | modifier le code]- Nombre de passagers : 122,6 millions (2023) pour le groupe entier[2].
- Taux d'occupation des avions : 82,9 % (2022)[2].
- Fret : 1 924 millions de tonnes (2014).
- Nombre d'employés : 96 677 (fin 2022)[2].
- Chiffre d'affaires : 35,422 milliards € (2022)[2].
- 361 liaisons directes par semaine avec l'Allemagne.
Flotte
[modifier | modifier le code]Flotte actuelle
[modifier | modifier le code]En décembre 2024, les appareils suivants sont en service au sein de la flotte de Lufthansa[31] :
Appareils | En service | Commandes | Passagers | Notes |
---|---|---|---|---|
Airbus A319-100 | 38 | — | 138 | Dont 3 exploités par Lufthansa City et 12 par Lufthansa CityLine |
Airbus A320-200 | 50 | — | 168/180 | En cours de retrait |
Airbus A320neo | 35 | 50 | 180 | Dont 5 exploités par Lufthansa CityLine |
Airbus A321-100 | 17 | — | 205 | |
Airbus A321-200 | 37 | — | 205 | |
Airbus A321neo | 17 | 22 | 215 | Dans la configuration Airbus Cabin Flex (ACF). |
Airbus A330-300 | 10 | — | 255 | |
Airbus A340-300 | 17 | — | 279 | Plus grand opérateur de la famille A340. Tous seront remplacés par des Airbus A350-900 et Boeing 787-9. |
Airbus A340-600 | 10 | — | 281 | |
Airbus A350-900 | 25 | 25 | 293 | Livraisons jusqu'en 2027. |
Airbus A350-1000 | – | 15 | Livraisons prévu à partir de 2028 à 2030. | |
Airbus A380-800 | 8 | — | 517 | Six appareils ont été retirés de la flotte en 2020 |
Boeing 747-400 | 8 | — | 371 | 5 appareils retirés le 7 avril 2020. Les autres seront retirés d'ici 2025 et remplacés par des Boeing 777-9 |
Boeing 747-8i | 19 | — | 364 | Le plus grand opérateur du 747-8I. Comprend le 1500e Boeing 747 construit. D-ABYT en livrée « retro ». |
Boeing 777-9X | — | 20 | NC | Destinés à remplacer les Boeing 747-400. |
Boeing 787-9 | 5 | 29 | 294 | En cours de livraison depuis 2022 pour remplacer l'Airbus A340-300. |
Bombardier CRJ900 | 28 | — | 90 | Exploités par Lufthansa CityLine |
Embraer 190 | 4 | — | 100 | Exploités par Lufthansa CityLine |
Total | 328 | 161 |
Flotte historique
[modifier | modifier le code]Flotte historique après 1945[32],[33] :
- Airbus A300
- Airbus A310
- Airbus A330-200
- Airbus A340-200
- Airbus A380
- Boeing 707-300
- Boeing 707-400
- Boeing 720
- Boeing 727-100
- Boeing 727-200
- Boeing 737-100
- Boeing 737-200
- Boeing 737-300
- Boeing 737-400
- Boeing 737-500
- Boeing 747-100
- Boeing 747-200
- Boeing 767-300ER
- Convair 340
- Convair 440
- Curtiss C-46
- Douglas DC-3
- Fokker F27
- Lockheed L-1049G Constellation
- Lockheed L-1649 Starliner
- McDonnell Douglas DC-10
- Vickers VC.1 Viking
- Vickers Viscount
Services
[modifier | modifier le code]Programme de fidélité
[modifier | modifier le code]Le programme de fidélisation de Lufthansa s'appelle Miles & More et est partagé entre plusieurs compagnies aériennes européennes, y compris toutes les filiales de Lufthansa (à l'exception des coentreprises SunExpress )[34]. Les membres Miles & More peuvent cumuler des miles sur les vols Lufthansa et les vols des partenaires Star Alliance, ainsi que via les cartes de crédit Lufthansa et les achats effectués dans les boutiques Lufthansa. Le statut au sein de Miles & More est déterminé par les miles parcourus au cours d'une année civile avec des partenaires spécifiques. Les niveaux d'adhésion incluent : membre Miles & More (pas de seuil minimal), Frequent Traveller (Argent, 35 000 milles (56 327,04 km) ou 30 vols individuels), Senator (Or, 100 000 milles (160 934,4 km) seuil) et HON Circle (noir, 600 000 milles (965 606,4 km) seuil sur deux années civiles). Tous les niveaux de statut Miles & More supérieurs à ceux des membres Miles & More offrent un accès au salon et des miles bonus exécutifs, les niveaux supérieurs offrant des avantages plus exclusifs[35].
Cabines
[modifier | modifier le code]Première classe
[modifier | modifier le code]La première classe est proposée sur la plupart des avions long-courriers (tous les A340-600, la partie avant du pont supérieur de tous les Airbus A380 et la partie avant du pont principal de tous les Boeing 747-8I). Chaque siège se transforme en lit, comprend des prises de courant pour ordinateur portable, ainsi que des installations de divertissement. Les repas sont disponibles sur demande. Lufthansa propose des comptoirs d'enregistrement dédiés à la première classe dans la plupart des aéroports et propose des salons dédiés à la première classe à Francfort et à Munich, ainsi qu'un terminal dédié à la première classe à Francfort. Les passagers à l'arrivée ont la possibilité d'utiliser les installations d'arrivée de première classe de Lufthansa, ainsi que le nouveau Welcome Lounge. Lufthansa a introduit un nouveau produit First Class à bord de l'Airbus A380 et prévoit de l'introduire progressivement sur tous ses avions long-courriers[36]. Avec le nouveau programme SCORE, introduit pour augmenter les bénéfices de 1,5 milliard d'euros au cours des années suivantes, LH arrêtera l'expansion des routes et réduira considérablement ses offres de première classe sur la plupart des routes[37],[38]. Cependant, la première classe ne sera pas complètement éliminée, car la compagnie prévoit d'introduire une nouvelle cabine de première classe sur l'Airbus A350-900 ou le Boeing 777-9, en mettant l'accent sur la confidentialité. Cependant, la nouvelle première classe ne sera pas sur les premiers 777-9, car ceux-ci n'auront pas de cabine de première classe.
Classe Affaires
[modifier | modifier le code]La classe affaires est proposée sur tous les avions long-courriers. Les sièges se convertissent en lits inclinables et comprennent des prises de courant pour ordinateur portable et des installations de divertissement[39]. Lufthansa propose des comptoirs d'enregistrement dédiés à la classe affaires dans tous les aéroports, ainsi que des salons dédiés à la classe affaires dans la plupart des aéroports, ou des salons contractuels dans d'autres aéroports, ainsi que le salon d'accueil Lufthansa à l'arrivée à Francfort. À partir de 2014, la classe affaires sur tous les avions à fuselage large est dotée de sièges inclinables[40]. Lufthansa a publié des plans pour une nouvelle classe affaires qui devrait être lancée en 2022 sur le Boeing 787-9 ou l'Airbus A350-900, et modernisera le reste de la flotte dans les années à venir[41].
Classe Premium Economy
[modifier | modifier le code]Introduite en 2014[42]. La Premium Economy long-courrier de Lufthansa est déployée sur tous les avions long-courriers, à commencer par certains Boeing 747-8I. De conception similaire à celle des cabines Premium Economy d'Air Canada ou World Traveller Plus de British Airways, la Premium Economy propose des cabines de 970 mm allant jusqu'à 76 mm plus large que la classe économique, selon l'avion. Les sièges disposent également d'un écran de divertissement personnel au dossier large de 280 mm ou 300 mm et un accoudoir plus grand séparant les sièges. Parallèlement à l'introduction prévue du Boeing 777-9X, la compagnie aérienne prévoit d'ajouter une nouvelle cabine Premium Economy avec un design « coque ». Ces sièges seront également installés sur les Boeing 777-300ER et Airbus A340-300 de SWISS à partir du premier et du deuxième trimestre 2021, respectivement[43].
Classe économique
[modifier | modifier le code]La classe économique long-courrier de Lufthansa est proposée sur tous les avions long-courriers. Tous ont une assise de 790 mm à l'exception des Airbus A380, qui ont un pas d'assise de 840 mm. Les passagers reçoivent des repas, ainsi que des boissons gratuites. L'ensemble de la flotte propose des écrans Audio-Vidéo-à-la-Demande (AVOD) en Classe Économique.
Sur les vols courts et moyen-courrier, la classe économique de la Lufthansa ne propose pas d'écrans individuels.
Salons et terminaux d'aéroport
[modifier | modifier le code]Lufthansa exploite quatre types de salons au sein de son réseau de destinations : First Class, Senator, Business et Welcome Lounges. Chaque salle d'embarquement est accessible via la classe de voyage ou le statut Miles and More/Star Alliance ; le Welcome Lounge est réservé aux passagers premium arrivant du groupe Lufthansa et United Airlines uniquement[44].
Lufthansa exploite également un terminal dédié de première classe à l'aéroport de Francfort. Premier terminal de ce type, l'accès est limité uniquement aux membres Lufthansa First Class au départ, le même jour Lufthansa Group first class et HON Circle. Environ 200 employés s'occupent d'environ 300 passagers par jour dans le terminal, qui comprend un restaurant à service complet, un bar complet, un salon à cigares, des salles de relaxation et des bureaux, ainsi que des salles de bains. Les passagers sont conduits directement à leur vol de départ en Mercedes-Benz Classe S, Porsche Cayenne, Porsche Panamera ou Mercedes-Benz Classe V.
Partenariats
[modifier | modifier le code]Commerciale
[modifier | modifier le code]Partage de codes
Outre ses partenaires Star Alliance ; Lufthansa offre des programmes de fidélités avec les compagnies aériennes suivantes :
Technologie
[modifier | modifier le code]Depuis 2009 Lufthansa a externalisé son système de gestion des réservations et de l'inventaire et utilise depuis cette date le système Altéa de Amadeus.
Critiques
[modifier | modifier le code]Relations salariales
[modifier | modifier le code]Les relations entre Lufthansa et leurs pilotes ont été très tendues depuis 2012, avec pour conséquences de nombreuses grèves, ce qui causa l'annulation de centaines de vols[47]. Le , les pilotes de la compagnie déclenchent une grève, entraînant, deux jours plus tard, l'annulation de plus de 830 vols, affectant ainsi 100 000 passagers[48].
Gestion de crise de l'accident de Germanwings
[modifier | modifier le code]Germanwings est une filiale de Lufthansa. Carsten Spohr, le PDG de Lufthansa a qualifié la catastrophe du Vol Germanwings 9525, de « plus sombre jour de l'histoire de Lufthansa »[49].
Écoblanchiment
[modifier | modifier le code]En [50], Lufthansa a été nommée pour le Vautour d'or (Goldener geier), de l'association Deutsche Umwelthifle, prix négatif récompensant l'écoblanchiment des entreprises pour la pollution qu'elles engendrent tout en s'offrant une image écoresponsable. Le documentaire Citizen facts montre en 2023 que l'effet de la compensation carbone proposée par l'entreprise pour protéger de la déforestation en Tanzanie déculpabiliserait sa clientèle de prendre l'avion tout en étant invérifiable et aurait donc un effet encore plus faible que la plantation d'arbres, elle-même très faible[51].
Accidents mortels
[modifier | modifier le code]Lieu | Appareil | Numéro de série Immatriculation | Numéro de vol | Nombre de victimes | Causes | |
---|---|---|---|---|---|---|
Letzlingen | Junkers G.31fi Rheinland | 3005 (D-1473) | - | 3/4 | Tempête de neige. | |
Godstone | Junkers G.24bi Oberschlesien | 911 (D-903) | - | 7/9 | Percute des arbres au sommet d'une colline par brouillard. | |
Hallgarten | Junkers Ju 52 3mho E. Schäfer | J4045 (D-AJYR) | - | 3/3 | Percute une montagne par temps de pluie. | |
Orvin | Junkers Ju 52 3m | 5044 (D-ASOR) | - | 3/5 | Percute une montagne. | |
Tabarz/Thüringer Wald | Junkers Ju 52 3mge Heinrich Kroll | 5506 (D-APOO) | - | 11/15 | Percute une montagne. | |
Lauf an der Pegnitz | Junkers Ju 52 3mge Hans Berr | 5498 (D-ASUI) | - | 4/16 | Percute une montagne par fortes chutes de neige. | |
Le Grand-Bornand | Junkers Ju 52 3m Rudolf Windisch | 5078 (D-ASIH) | - | 6/6 | Percute une montagne par fort vent. | |
Aéroport de Londres-Croydon | Junkers Ju 52 3mfe Emil Schäfer | 4023 (D-AGAV) | - | 3/3 | S'écrase sur un hangar lors d'un décollage par brouillard. | |
Francfort-sur-le-Main | Junkers Ju 52 3mte Charles Haar | 5777 (D-ABUR) | - | 6/6 | S'écrase lors de son approche par tempête de neige à cause de gel sur les ailes. | |
Pontoise | Junkers Ju 52 3mge | 4040 (D-APAR) | - | 3/3 | S'écrase lors de son approche par brouillard. | |
Chilligua | Junkers Ju 52 3mge Misti | 5043 (OA-HHB) | - | 7/7 | ||
Canton des Grisons | Junkers Ju 52 3mte | 5928 (D-AVPB) | - | 13/13 | S'écrase contre une montagne. | |
Banjul | Junkers Ju 90V2 Preussen | 4914 (D-AIVI) | Vol d'essai | 12/15 | Perte de deux moteurs sur le même côté lors du décollage et percute un palmier. | |
Tivissa | Junkers Ju 52 3mte Hans Wende | 5942 (D-AUJG) | - | 7/7 | S'écrase dans les montagnes. | |
Hanovre | Junkers Ju 52 3mte Karl Hochmuth | 5800 (D-AFOP) | - | 7/7 | S'écrase après le décollage. | |
Lammershagen | Douglas DC-2-115E | 1366/F26 (D-AIAV) | - | 2/13 | Erreur de pilotage. | |
Aéroport de Berlin-Tempelhof | Douglas DC-3-220 Prag | 1973 (D-AAIH) | - | 2/15 | Mauvais temps. | |
Schönteichen | Junkers Ju 90A Brandenburg | 900010 (D-AVMF) | - | 29/29 | Gel sur la queue. | |
Baie d'Hommelvik | Junkers Ju 52 3mte | 5751 (D-AQUB) | - | 3/9 | L'hydravion tente d'atterrir sur l'eau, touche le sommet d'une dune. L'appareil est projeté en l'air puis s'écrase violemment sur l'eau. | |
Gabrene (en) | Junkers Ju 52 3m Otto v. Beaulieau-Marconay | 7172 (D-AUXZ) | - | 13/13 | ||
Bukovac | Junkers Ju 52 3m Johannes Höroldt | 4208 (D-AYGX) | - | 17/17 | Le pilote veut descendre sous le plafond nuageux mais s'écrase dans un bois. | |
Belgrade | Junkers Ju 52 3m Harry Rother | 640610 (D-ADQW) | - | 5/5 | S'écrase pendant la descente par bas plafond nuageux. | |
Eubée | Junkers Ju 52 3m Joachim Blankenburg | 6561 (D-AWAS) | - | 16/16 | Le pilote lance un appel radio pour une panne moteur puis l'avion disparaît. | |
Belgrade | Junkers Ju 52 3m | 640996 (D-AOCA) | - | 5/7 | Abattu par la DCA alliée. | |
Fredrikstad | Douglas DC-3-220B | 2095 (D-AAIG) | - | 9/20 | Atterrissage d'urgence sur un fjord. | |
Ivanca | Junkers Ju 52 3m Gerhard Amann | 641039 (D-AUAW) | - | 5/5 | Abattu par des avions de chasse. | |
Saint-Nicolas-lès-Cîteaux | Focke-Wulf Fw 200D-2 | 0021 (D-AMHL) | - | 9/9 | Abattu par un Bristol Beaufighter de la Royal Air Force. | |
Hestnutan | Junkers Ju 52 3mg8e Hermann Stache | 640608 (A-ADQV) | - | 15/15 | S'écrase contre une montagne par mauvais temps. | |
Komárom | Junkers Ju 52 3m Friedrich Dahmen | 640601 (D-ASHE) | - | 1/9 | Atterrissage forcé à cause d'une attaque d'avions britanniques. | |
Målkläppen | Focke-Wulf Fw 200 | 2994 (D-ARHW) | - | 10/10 | Abattu par erreur par un navire allemand. | |
Prnjavor | Junkers Ju 52 3m Joseph Langheld | 641382 (D-AUSS) | - | 7/7 | ||
Steinreich | Junkers Ju 52 3m | (D-ANAJ) | - | 18/20 | Abattu par l'armée rouge. | |
Piesenkofen | Focke-Wulf Fw 200KB-1 | 0009 (D-ASHH) | - | 21/21 | ||
Aéroport international de Rio de Janeiro-Galeão | Lockheed L-1049G Super Constellation | 4602 (D-ALAK) | LH502 | 36/39 | S'écrase au cours de son approche. L'enquête n'arrivera pas à en déterminer les causes. | |
Ebertsheim | Boeing 720-030B | 18058/202 (D-ABOK) | Vol d'entraînement | 3/3 | Après avoir été autorisé à augmenter son altitude, l'appareil s'écrase. L'enquête n'a rien révélé de probant. | |
Ansbach | Boeing 720-030B | 18249/262 (D-ABOP) | Vol d'entraînement | 3/3 | Après avoir effectué une première vrille, l'équipage en tente une seconde ce qui a pour conséquences la perte de contrôle de l'appareil et une désintégration de celui-ci. | |
Aéroport de Brême | Convair CV-440-0 | 464 (D-ACAT) | LH005 | 46/46 | Après avoir abandonné son approche, l'avion remonte puis décroche. L'enquête incrimine une probable mauvaise activation d'instruments par l'équipage. | |
Aéroport international Jomo-Kenyatta | Boeing 747-130 | 19747/29 (D-ABYB) | LH540 | 59/157 | L'avion s'écrase au décollage. L'enquête a révélé que l'équipage avait oublié de configurer correctement la pression hydraulique permettant de sortir les becs de bord d'attaque. Malgré la manette placée en position correcte, l'avion s'est élancé avec des becs non sortis ce qui a empêché le décollage de l'avion. | |
Aéroport international de Mogadiscio | Boeing 737-230C | 20254/230 (D-ABCE) | LH181 | 4/91 | Les passagers et l'équipage sont pris en otage par des membres du Front de libération palestinien après son décollage de Palma de Majorque. Après diverses escales, le commandant de bord sera assassiné et les 3 terroristes abattus par le GSG9 et les autorités somaliennes. | |
Rio de Janeiro | Boeing 707-330C | 20395/848 (D-ABUY) | LH527 | 3/3 | Au cours du vol, le contrôleur était distrait par le trafic. S'occupant à nouveau du vol Lufthansa, il ordonna à l'appareil d'augmenter son altitude immédiatement mais c'était trop tard et l'avion s'écrasa dans les montagnes. | |
Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle | De Havilland Canada DHC-8-311 | 210 (D-BEAT) | LH5634 | 4/23 | S'écrase pendant son approche. | |
Aéroport de Varsovie-Chopin | Airbus A320-211 | 105 (D-AIPN) | LH2904 | 2/70 | L'avion sort de la piste à l'atterrissage. | |
Katmandou | Boeing 727-243F | 22168/1770 (VT-LCI) | LH8533 (Hinduja Airlines) | 5/5 | Enchaînement d'erreurs de l'équipage dans la procédure de décollage. |
Références
[modifier | modifier le code]- (de) « Geschäftsbericht 2017 » [« Rapport Annuel 2017 »] [PDF], sur investor-relations.lufthansagroup.com (consulté le ).
- (en) Lufthansa, « Annual Report 2023 » [« Rapport annuel 2023 »] [PDF] (Rapport) (consulté le )
- « Lufthansa double son bénéfice grâce à la demande et aux prix », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Lufthansa a transporté davantage de passagers l'an dernier », sur tdg.ch/, La Tribune de Genève, (consulté le ).
- [1]
- « Le 5 janvier 1928 dans le ciel : Lufthansa inaugure la liaison Marseille – Barcelone », sur Air Journal, (consulté le ).
- Focke-Wulf Fw 200S-1 Condor "Brandenburg" (D-ACON)
- Histoire secrète de la Lufthansa, film documentaire de Christoph Weber, Allermagne, 2009, 50 min
- Rachel Knaebel & Pierre Rimbert, « Allemagne de l’Est, histoire d’une annexion », sur Le Monde diplomatique, .
- « histoire de Brussels Airlines » (consulté le ).
- « Green Light for Merger of Austrian Airlines and Lufthansa | News », Breaking Travel News (consulté le ).
- businesstravel.fr 19 mai 2010.
- businesstravel.fr 22 juillet 2010
- Communiqué de presse de la Commission européenne, 9 novembre 2010
- Lufthansa fera disparaître sa filiale low cost Germanwings au profit d’Eurowings, Le Monde, 22 septembre 2015
- Lufthansa reaches deal for Brussels Airlines, Reuters, 14 décembre 2016
- Reuters, « Lufthansa relève son objectif 2017, fortes réservations d'été », (consulté le ).
- Wilfrid Exbrayat, « Lufthansa propose de racheter Niki et des avions à Air Berlin », Reuters, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Lufthansa's swoop on Air Berlin stirs competition concerns », sur Reuters, .
- « Les salariés allemands de Lufthansa se préparent à une nouvelle grève », sur www.20minutes.fr.
- « Le PDG de Lufthansa préfère la faillite à la tutelle de l'Etat », sur BFM BUSINESS, .
- « Coronavirus : Lufthansa veut supprimer 22 000 emplois à travers le monde », sur Le Monde, .
- (en-US) « Lufthansa Adopts Gender-Neutral Greetings », sur Newsndip, (consulté le ).
- (de) Christian Mayer 19 Jun 2021, « Warum die Lufthansa jetzt gendert », sur Business Insider, (consulté le ).
- (en-US) « Lufthansa's New Airspace Cabin Will Launch Tomorrow », sur Simple Flying, (consulté le ).
- Paul Louis, « Pourquoi Lufthansa est contrainte d'effectuer des milliers de vols "inutiles" », sur BFM BUSINESS, (consulté le )
- « ITA Airways bascule dans la galaxie Lufthansa », sur La Tribune, (consulté le )
- Belga -, « Lufthansa vend son gestionnaire de voyages d'affaires pour 450 millions d'euros », sur La Libre.be, (consulté le )
- « Vols «écoresponsables» : 17 compagnies, dont Air France, visées par une plainte pour greenwashing », sur Libération (consulté le )
- Zone Bourse, « LUFTHANSA GROUP AG : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le ).
- (en) Lufthansa Group, « Lufthansa and Regional Partners », sur Lufthansa Group (consulté le )
- Ulrich Klee, Frank Bucher et al.: jp airline-fleets international. Zürich-Airport 1967–2007.
- Ulrich Klee, Frank Bucher et al.: jp airline-fleets international. Sutton, UK, 2008–2013.
- « All partners at a glance Miles & More », Miles-and-more.com (consulté le ).
- « Benefits for frequent flyers compared - Miles & More », Miles-and-more.com (consulté le ).
- « Lufthansa First Class » [archive du ], a380.lufthansa.com (consulté le ).
- (en) Richard Weiss, « Lufthansa to Shrink First-Class Fleet Below British Airways », sur bloomberg.com, (consulté le ).
- « Lufthansa To Reduce First Class Capacity » [archive du ], LufthansaFlyer (Blog), (consulté le ).
- Snyder, « Photos: Inside Lufthansa's New Business Class », Conde Nast Traveler (consulté le ).
- (en) « "Lufthansa unveils new fully-flat business class seat". Business Traveler », Business Traveler, (www.businesstraveller.com/news/lufthansa-unveils-new-fully-flat-business-class, consulté le ).
- Kheel, « Lufthansa's New Business Class Seats Look Incredibly Spacious » (consulté le ).
- COMKOM° GmbH, Germany, « World premiere: Lufthansa presents Premium Economy Class » [archive du ].
- Schlappig, « Revealed: Lufthansa's New Premium Economy Seat », One Mile at a Time (consulté le ).
- Lounge types and access Lufthansa.
- « Air Astana signe avec Lufthansa », Air Journal, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le groupe Lufthansa partage ses codes avec Cathay Pacific », Air Journal, (lire en ligne, consulté le ).
- « No sign of take off as Lufthansa pilots extend strike to three days », sur DW.COM (consulté le ).
- « Troisième jour de grève des pilotes de la Lufthansa, plus de 800 vols annulés ».
- « Lufthansa boss says past hours 'darkest in 60-year history' », sur ITV News (consulté le ).
- (de) Deutsche Umwelthilfe, « Goldener Geier 2022 », sur duh.de (consulté le ) : « Shell hat sich in der Abstimmung gegen fünf weitere nominierte durchgesetzt und lag mit 32 Prozent deutlich vor Lufthansa (17 Prozent), McDonald’s (15 Prozent), HelloFresh (14 Prozent), Edeka (12 Prozent) und Danone (10 Prozent) [Shell s'est imposée lors du vote face à cinq autres nommés, devançant nettement Lufthansa (17 %), McDonald's (15 %), HelloFresh (14 %), Edeka (12 %) et Danone (10 %).] »
- Aude Favre (réalisatrice et autrice) et Sylvain Louvet (auteur), « Citizen Facts (2/5) - Vols écolos, des promesses en l'air ? » (documentaire télévisuel), sur Arte (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Deutsche Lufthansa 1926-1936, H. Schneider, Berlin, 1936 (2e éd.), 96 p.
- (de) Karl-Heinz Eyermann, Der grosse Bluff : aus Geheimarchiven der deutschen Luftfahrt, Transpress, Berlin, 1963, 376 p.
- (de) Albert Fischer, Luftverkehr zwischen Markt und Macht (1919-1937) : Lufthansa, Verkehrsflug und der Kampf ums Monopol, F. Steiner, Stuttgart, 2003, 366 p. (ISBN 3-515-08277-8) (texte remanié d'une thèse soutenue à l'Université de Iéna en 2002)
- (de + en) Volker Fischer, Die Schwingen des Kranichs : 50 Jahre Lufthansa-Design ; The wings of the Crane : : 50 years of Lufthansa Design, Axel Menges, Stuttgart, 2007, 224 p. (ISBN 978-3-932565-53-3) (publié à l'occasion de l'exposition du même nom au Museum für angewandte Kunst, Francfort sur-le-Main, du au )
- (en) Lufthansa: the quiet fight against noise, Lufthansa German Airlines, 1975, 32 p. (brochure)
- (en) R. E. G. Davies (ill. Mike Machat), Lufthansa : an airline and its aircraft, Rockville, MD, Paladwr Press, , 90 p. (ISBN 978-0-9626483-3-5, OCLC 30463976)
- (en) P. Schulz et al., Customer Relationship Management : Lufthansa, Munich, GRIN Verlag GmbH, , 96 p. (ISBN 978-3-640-14328-3, OCLC 725002937, lire en ligne) (brochure)
- (en) Martin Albers, Lufthansa in its competitive environment, Munich, GRIN Verlag GmbH, , 76 p. (ISBN 978-3-638-94889-0, OCLC 724936665, lire en ligne) (brochure)
- (en) Michael A. Hitt, R. Duane Ireland et Robert E. Hoskisson, Strategic management : competitiveness and globalization : cases, Mason, OH, South-Western Cengage Learning, , 8e éd., 408 p. (ISBN 978-0-324-58113-3, OCLC 243782858, lire en ligne), p. 233 et suiv.
- (fr) Chronologie de la Lufthansa, Lufthansa, Hong Kong, 1969, 28 p.
- (fr) Sabine Brunel, Les facteurs de compétitivité des compagnies aériennes : cas de British Airways, KLM et Lufthansa, Université Aix-Marseille 3, 1995, 194 p. (mémoire DESS de Transport aérien)
- (fr) Olivier Gouze Chery, Stratégies de coopération d'Air France et de Lufthansa dans la perspective 1993, Université Aix-Marseille 3, 1990, 108 p. (mémoire DESS de Transport aérien)
Filmographie
[modifier | modifier le code]- Histoire secrète de Lufthansa, film documentaire de Christoph Weber, Allemagne, 2009, 50 min