Sophie de Grèce (1938) — Wikipédia
Titre
–
(38 ans, 6 mois et 27 jours)
Prédécesseur | Victoire-Eugénie de Battenberg (indirectement) |
---|---|
Successeur | Letizia Ortiz |
Titulature | Princesse de Grèce et de Danemark (1938-1962) Princesse d'Espagne (1969-1975) Reine d'Espagne (1975-2014) |
---|---|
Dynastie | Maison de Glücksbourg |
Nom de naissance | Sophía Margaríta Viktoría Frideríki tis Elládas |
Naissance | Palais de Psychikó (Grèce) |
Père | Paul Ier de Grèce |
Mère | Frederika de Hanovre |
Fratrie | Constantin II de Grèce Irène de Grèce |
Conjoint | Juan Carlos Ier d'Espagne |
Enfants | Elena de Borbón y Grecia Cristina de Borbón y Grecia Felipe VI d'Espagne |
Résidence | Palais de la Zarzuela |
Religion | Orthodoxie grecque (1938-1962) Catholicisme (depuis 1962) |
Signature
Sophie de Grèce (en grec moderne : Σοφία της Ελλάδας / Sophía tis Elládas ; en espagnol : Sofía de Grecia), princesse de Grèce et de Danemark puis, par son mariage, reine d'Espagne, est née le au palais de Psychikó, en Grèce. Fille du roi Paul Ier de Grèce et de la princesse Frederika de Hanovre, elle est l'épouse du roi émérite Juan Carlos Ier et la mère de l'actuel roi d'Espagne Felipe VI.
Famille
[modifier | modifier le code]Sophie de Grèce est la fille aînée du roi Paul Ier de Grèce (1901-1964) et de son épouse Frederika de Hanovre (1917-1981), princesse de Hanovre et de Brunswick[1]. Par son père, elle est donc la petite-fille du roi Constantin Ier de Grèce (1868-1923) et de la princesse Sophie de Prusse (1870-1932) tandis que, par sa mère, elle descend du duc souverain Ernest-Auguste de Brunswick (1887-1953) et de la princesse Victoria-Louise de Prusse (1892-1980)[2]. Elle est également la sœur aînée du roi Constantin II de Grèce (1940-2023) et de la princesse Irène de Grèce (1942).
Le , Sophie épouse, à Athènes, l'infant Juan Carlos d'Espagne (1938), fils de l'infant Juan d'Espagne (1913-1993) et de la princesse María de las Mercedes des Deux-Siciles (1910-2000).
Sophie de Grèce et son époux ont donc la particularité généalogique d'être tous deux des descendants de la reine Victoria du Royaume-Uni (1819-1901), surnommée « la grand-mère de l'Europe ». Sophie présente en outre le premier cas de double hérédité par rapport à Victoria : elle est son arrière-arrière-petite-fille par son père et son arrière-arrière-arrière-petite-fille par sa mère. Arrière-petite-fille du dernier empereur allemand Guillaume II (1859-1941)[2], elle descend tant en ligne paternelle qu'en ligne maternelle de l'empereur Frédéric III et de la princesse royale Victoria du Royaume-Uni.
Du mariage de Sophie et Juan Carlos naissent trois enfants :
- Elena (1963), mariée en 1995 à Jaime de Marichalar (divorce en 2010), d'où deux enfants : Felipe et Victoria[3] ;
- Cristina (1965), mariée en 1997 à Iñaki Urdangarin (divorce en 2023), d'où quatre enfants : Juan, Pablo, Miguel et Irene ;
- Felipe VI (1968), titré prince des Asturies en 1977[4] et devenu roi d'Espagne en 2014, marié en 2004 à Letizia Ortiz, d'où deux enfants : Leonor et Sofía, appelée ainsi en hommage à sa grand-mère.
Biographie
[modifier | modifier le code]Premières années
[modifier | modifier le code]Sophie de Grèce naît le au palais de Psychikó, près d'Athènes, résidence de ses parents[5],[6]. Sa naissance, acclamée par la population[7], donne lieu à une fête nationale et à une amnistie générale. Sa mère désire l'appeler Olga, mais devant les scansions d'un prénom souhaité par les Grecs, il est choisi celui de Sophie[8], du nom de sa grand-mère paternelle Sophie de Prusse, épouse du roi Constantin Ier, selon la tradition grecque[6],[7].
Elle est baptisée le au palais royal d'Athènes par Chrysanthe Ier, archevêque d'Athènes et de toute la Grèce. À la cérémonie, simple, assiste sa famille la plus proche, dont le roi Georges II, les ducs de Brunswick, les parents de Frederika et les frères et oncles des princes. Les ambassadeurs du Royaume-Uni et d'Italie représentent les deux marraines de Sophie, la princesse Élisabeth[9] (future reine Élisabeth II) et la reine Hélène, qui n'ont pas pu être présentes[10]. Elle reçoit également pour parrains et marraines le roi Georges II, la reine Alexandrine de Danemark et la princesse Irène[9],[10]. Elle appartient à la maison de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksbourg, également appelée maison de Glücksbourg, une branche de la dynastie danoise d'Oldenbourg.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce est envahie par l'Italie puis par l'Allemagne nazie et la famille royale est contrainte de quitter le pays. Sophie, son frère Constantin (né en 1940) et leur mère Frederika fuient Athènes le , quelques jours avant l'entrée des Allemands dans la capitale, et s'installent successivement en Crète, en Égypte et en Afrique du Sud[6], où vient au monde, en 1942, sa sœur Irène[7],[11]. Leur père, lui, vit entre l'Angleterre[6] et l'Égypte.
Éducation et formation
[modifier | modifier le code]En exil à Alexandrie, elle fréquente le collège pour jeunes filles El-Nasr[12]. Le , la Grèce décide par plébiscite de restaurer son oncle, le roi Georges II, sur le trône. Paul (frère du roi Georges II et fils du roi Constantin Ier) et Frederika, parents de Sophie, deviennent alors princes héritiers. Quelques mois plus tard, le , le roi Georges II meurt et ses parents montent sur le trône[7],[11].
À l'âge de 14 ans, ses parents l'envoient poursuivre sa scolarité en Allemagne, à l'école de Salem, dirigée par le frère de Frederika, le prince Georges-Guillaume de Hanovre[7]. À son retour en Grèce, elle suit des études de puériculture, de musique et d'archéologie[7],[13], et effectue un stage dans une maternité d'Athènes[11]. Elle intègre ensuite le Fitzwilliam College de Cambridge[12].
En tant que fille de roi, elle assiste aux cérémonies officielles, s'investit dans des œuvres caritatives et remplace également ses parents dans une partie de leurs obligations[11]. Elle participe aux Jeux olympiques de Rome en 1960 comme suppléante dans l'équipe nationale grecque de voile[13],[14]. Passionnée de langues, Sophie parle allemand, anglais, italien, espagnol et grec[13].
Mariage avec l'infant Juan Carlos
[modifier | modifier le code]En 1954, elle participe à la croisière des rois organisée par sa mère en Méditerranée, au cours de laquelle elle fait la connaissance de l'infant Juan Carlos d'Espagne[10],[13]. Âgés de quinze ans, Juan Carlos et Sophie ne semblent cependant guère attirés l'un par l'autre : à l'époque, l'infant n'a d'yeux que pour sa cousine Marie-Gabrielle de Savoie, avec laquelle il flirte ouvertement, et la rumeur veut que Sophie ait plus d'atomes crochus avec le prince héritier Harald de Norvège qu'avec son futur époux[15].
La relation du jeune couple commence beaucoup plus tardivement, après le mariage du prince Antoine de Bourbon-Siciles et de la duchesse Élisabeth de Wurtemberg en 1958. Elle aboutit aux fiançailles des deux jeunes gens à Lausanne, en Suisse, le [16].
Le mariage est célébré le à Athènes. Quelque 143 princes et princesses issus de 27 familles souveraines ou anciennement souveraines européennes participent aux quatre cérémonies organisées : l'une catholique dans la cathédrale Saint-Denis, l'autre orthodoxe dans la cathédrale métropolitaine d'Athènes et les deux dernières civiles (espagnole et grecque) dans la salle du trône du palais royal.
Après leur mariage, le couple s'installe au palais de la Zarzuela, près de Madrid, où Sophie tâche de s'adapter aux us et coutumes de l'Espagne[7]. Elle se consacre essentiellement à l'éducation de ses trois enfants : Elena (née en 1963), Cristina (née en 1965) et Felipe (né en 1968). Elle choisit d'inscrire ses filles au collège Santa María del Camino et son fils au collège Santa María de los Rosales à Madrid, et veille personnellement à ce qu'ils ne bénéficient d'aucun traitement de faveur[7].
Reine consort d'Espagne
[modifier | modifier le code]Juan Carlos devient en 1969 prince d'Espagne, puis en 1975 le roi Juan Carlos Ier, à la suite du décès du général Franco, qui dirigeait le pays depuis 1939. Ils refusent d'habiter le palais d'Orient, désormais utilisé pour des fonctions protocolaires et dont une partie est ouverte aux visiteurs, au profit du plus modeste édifice de la Zarzuela. Rompant avec les traditions monarchiques, ils n'instaurent pas de cour et la reine Sophie n'a pas de dame d'honneur, ce qui la différencie des autres souveraines européennes[17]. Durant les premières années de son règne, Juan Carlos Ier contribue de façon décisive, avec l'aide discrète de son épouse[18], au retour de la démocratie en Espagne.
Sophie s'investit particulièrement dans le domaine social, ainsi que dans la recherche scientifique et la promotion d'initiatives. Elle préside depuis 1977 la fondation Reine-Sophie (es), au sein de laquelle elle développe des initiatives liées à l'immigration, à l'éducation, à l'action sociale et à l'environnement. Elle est également présidente d'honneur de la Fondation d'aide contre la toxicomanie (es) jusqu'en 2015, date à laquelle elle transmet cette fonction à la reine Letizia[19]. Pour son travail en faveur de l'harmonie, de la coexistence et de la promotion des valeurs démocratiques, la Fondation Professeur Manuel Broseta lui décerne, en 2013, le « prix Convivencia »[20].
À partir de 1992, la presse espagnole et internationale se fait régulièrement l'écho de difficultés conjugales que traverse le couple royal[21]. Au fil des années, plusieurs liaisons sont ainsi prêtées à Juan Carlos, qui jouit d'une réputation de séducteur[22] : d'abord avec la décoratrice catalane Marta Gayà[23] puis surtout avec la femme d'affaires allemande Corinna Larsen. Restée relativement réservée sur ces scandales, Sophie est à la fin du règne de son mari l'un des membres les plus populaires de la famille royale[24].
Liens avec la Grèce
[modifier | modifier le code]Sophie se trouve en Grèce lors du coup d'État militaire du , à la suite duquel son frère, le roi Constantin II, est dépouillé de son titre et de ses biens et contraint de quitter le pays avec sa famille[12].
À l'exception d'un bref séjour pour les funérailles de sa mère en 1981, Sophie ne se rend pas en Grèce républicaine avant 1998, lorsqu'elle et son époux y effectuent une visite officielle à l'invitation du président Konstantínos Stephanópoulos[25].
Pour des raisons diplomatiques évidentes, la reine d'Espagne choisit de rester en retrait du procès qui oppose, devant la Cour européenne des droits de l'homme, son frère, sa sœur Irène et leur tante Catherine à l'État grec pour la restitution des domaines royaux[26].
Ces dernières années, cependant, avec la permission pour Constantin de retourner en Grèce, Sophie se rend régulièrement dans son pays natal, étant présente chaque année aux célébrations de la Pâque orthodoxe[27],[28],[29].
Le , l'ex-roi Constantin II meurt à Athènes, entouré de toute sa famille[30]. Sophie passe alors plusieurs jours en Grèce aux côtés de ses neveux et nièces, et participe à l'organisation des funérailles de son frère. Peu avant les obsèques, elle se rend ainsi à Tatoï, nécropole de la dynastie grecque, où sont enterrés ses parents et où Constantin doit être inhumé[31]. Tous les membres de la famille royale d'Espagne, à l'exception de la princesse Leonor et de l'infante Sofía, assistent à la cérémonie[32].
Reine émérite
[modifier | modifier le code]Affaibli par de nombreux scandales, le roi Juan Carlos Ier abdique le en faveur de son fils Felipe[33],[34]. Sophie devient alors reine émérite et conserve le traitement de majesté[35]. Depuis l'abdication de son époux, Sophie se concentre sur ses activités de parrainage[36] et partage son temps entre le palais de la Zarzuela et, durant les mois d'été, celui de Marivent à Palma de Majorque[37],[38].
En , la vidéo d'une altercation entre Sophie et sa belle-fille, la reine Letizia, après la messe de Pâques à la cathédrale de Palma, suscite la polémique alors que des rumeurs d'inimitié entre elles circulent depuis 2008[39]. Enjointes de serrer les rangs dans un contexte de défiance vis-à-vis de la monarchie espagnole, les deux souveraines affichent par la suite des relations plus apaisées[40].
En , alors qu'il est soupçonné de corruption et se trouve sous le coup d'une enquête du Tribunal suprême, Juan Carlos s'exile aux Émirats arabes unis[41],[42]. Sophie continue, quant à elle, à résider en Espagne[43],[44].
Les années 2020 sont également marquées par de nouveaux problèmes familiaux et plusieurs disparitions dans l'entourage de la souveraine. Après la mort de son frère Constantin, la reine Sophie est particulièrement affectée par le divorce de sa fille Cristina et d'Iñaki Urdangarin en 2023[45], le décès de son cousin et confident Michel de Grèce en 2024[46], ainsi que par la santé déclinante de sa sœur Irène de Grèce[47],[48]. La souveraine émérite, âgée de 85 ans, est elle-même brièvement hospitalisée en [49].
Titulature
[modifier | modifier le code]Titulature officielle
[modifier | modifier le code]Indirecte | Sa Majesté |
---|---|
Directe | Votre Majesté |
Alternative | Madame[50] |
- – : Son Altesse Royale la princesse Sophie de Grèce et de Danemark ;
- – : Son Altesse Royale Sophie de Bourbon ;
- – : Son Altesse Royale la princesse d'Espagne ;
- – : Sa Majesté la reine d'Espagne ;
- depuis le : Sa Majesté la reine Sophie.
En tant que fille du diadoque Paul de Grèce (futur roi Paul Ier), héritier du roi Georges II, Sophie reçoit à la naissance le titre de princesse de Grèce et de Danemark avec le prédicat d'altesse royale jusqu'à son mariage en 1962 avec Juan Carlos de Borbón. Alors que Juan Carlos reçoit le titre de prince d'Espagne de la part du général Franco en 1969, Sophie adopte la version féminine du titre de son mari, en tant que consort. À la montée sur le trône espagnol de Juan Carlos en 1975, elle devient reine d'Espagne et utilise depuis cette date la qualification de majesté, conformément à la Constitution[51],[52].
Titulature de courtoisie
[modifier | modifier le code]- – : Son Altesse Royale la princesse des Asturies.
À son mariage en 1962 avec Juan Carlos de Borbón, qui porte le titre de courtoisie de prince des Asturies, elle prend le titre de son nouvel époux (non reconnu par l'État espagnol), à savoir celui de princesse des Asturies.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Décorations espagnoles
[modifier | modifier le code]- Grand-croix de l'ordre royal et distingué de Charles III ()[53] ;
- Dame de l'ordre royal des dames nobles de la Reine Marie-Louise ()[54] ;
- Collier de l'ordre royal et distingué de Charles III ()[55].
Principales décorations étrangères
[modifier | modifier le code]- Grande étoile de l'ordre du Mérite de la République d'Autriche (Autriche, 1978)[56] ;
- Chevalier de l'ordre de l'Éléphant (Danemark, 1980)[57] ;
- Grand-croix de l'ordre du Faucon (Islande, 1985)[58] ;
- Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne (Italie, 1996)[59] ;
- Médaille de la République orientale de l'Uruguay (Uruguay, 1996)[60] ;
- Grand-croix de l'ordre de Bonne Espérance (Afrique du Sud, 1999)[61] ;
- Grand cordon avec brillants de l'ordre suprême de la Renaissance (Jordanie, 1999)[62] ;
- Grand-croix à l'étoile d'or de l'ordre du mérite de Duarte, Sánchez et Mella (République dominicaine, 2000)[63] ;
- Grand-croix avec collier de l'ordre des Trois Étoiles (Lettonie, 2004)[64] ;
- Grand-croix de l'ordre de la Croix de Terra Mariana (Estonie, 2007)[65] ;
- Grand-croix de l'ordre de la Double Croix Blanche (Slovaquie, 2007)[66] ;
- Membre honoraire de l'ordre de Jamaïque (Jamaïque, 2009)[67].
Autres distinctions
[modifier | modifier le code]La reine Sophie est membre honoraire du Club de Rome[68].
Plusieurs universités espagnoles et étrangères ont décerné à Sophie un titre de docteur honoris causa :
- Université du Rosaire (Colombie, 1976)[69] ;
- Université de Valladolid (Espagne, 1986)[70] ;
- Université de Cambridge (Royaume-Uni, 1988)[71] ;
- Université d'Oxford (Royaume-Uni, 1989)[72] ;
- Université de Georgetown (États-Unis, 1995)[73] ;
- Université d'Évora (Portugal, 1996)[74] ;
- Université de New York (États-Unis, 2000)[75],[76] ;
- Université de Seisen (Japon, 2011)[77].
Dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Toponyme
[modifier | modifier le code]Le nom de Sophie est donné à plusieurs lieux en Espagne, notamment :
- le Musée national centre d'art Reina Sofía (Madrid) ;
- l'École supérieure de musique Reine-Sophie (Madrid) ;
- le Palais des Arts Reina-Sofía (Valence) ;
- l'hôpital Reina-Sofía (es) (Cordoue) ;
- l'hôpital général universitaire Reina-Sofía (es) (Murcie) ;
- le pont Reine-Sofía (Séville).
Cinéma et télévision
[modifier | modifier le code]Sophie est le personnage principal du téléfilm Sofía (2011). Son rôle est joué par l'actrice espagnole Nadia de Santiago[78].
En outre, différentes actrices ont incarné la reine dans plusieurs films et séries :
- Mónica López dans 23-F: el día más difícil del rey (es) (2009)[79] ;
- Marisa Paredes dans Felipe y Letizia (es) (2010)[80] ;
- Olga Lozano dans Tarancón, el quinto mandamiento (es)[81] (2010) et dans 23-F: la película (2011)[82] ;
- Cristina Brondo dans El Rey (es) (2014)[83],[84] ;
- Salomé Jiménez dans Cristo y Rey (es) (2023)[85].
Ascendance
[modifier | modifier le code]16. Christian IX de Danemark (= 26) | ||||||||||||||||
8. Georges Ier de Grèce | ||||||||||||||||
17. Louise de Hesse-Cassel (= 27) | ||||||||||||||||
4. Constantin Ier de Grèce | ||||||||||||||||
18. Constantin Nikolaïevitch de Russie | ||||||||||||||||
9. Olga Constantinovna de Russie | ||||||||||||||||
19. Alexandra de Saxe-Altenbourg | ||||||||||||||||
2. Paul Ier de Grèce | ||||||||||||||||
20. Guillaume Ier d'Allemagne | ||||||||||||||||
10. Frédéric III d'Allemagne (= 28) | ||||||||||||||||
21. Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach | ||||||||||||||||
5. Sophie de Prusse | ||||||||||||||||
22. Albert de Saxe-Cobourg-Gotha | ||||||||||||||||
11. Victoria du Royaume-Uni (= 29) | ||||||||||||||||
23. Victoria du Royaume-Uni | ||||||||||||||||
1. Sophie de Grèce | ||||||||||||||||
24. Georges V de Hanovre | ||||||||||||||||
12. Ernest-Auguste de Hanovre | ||||||||||||||||
25. Marie de Saxe-Altenbourg | ||||||||||||||||
6. Ernest-Auguste de Brunswick | ||||||||||||||||
26. Christian IX de Danemark (= 16) | ||||||||||||||||
13. Thyra de Danemark | ||||||||||||||||
27. Louise de Hesse-Cassel (= 17) | ||||||||||||||||
3. Frederika de Hanovre | ||||||||||||||||
28. Frédéric III d'Allemagne (= 10) | ||||||||||||||||
14. Guillaume II d'Allemagne | ||||||||||||||||
29. Victoria du Royaume-Uni (= 11) | ||||||||||||||||
7. Victoria-Louise de Prusse | ||||||||||||||||
30. Frédéric-Auguste de Schleswig-Holstein | ||||||||||||||||
15. Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein | ||||||||||||||||
31. Adélaïde de Hohenlohe-Langenbourg | ||||||||||||||||
Parentés avec les monarques d'Europe
[modifier | modifier le code]En 2021, après la mort du duc d'Édimbourg, Sophie devient la dernière consort d'une maison régnante européenne encore en vie à être née dans une famille royale[N 1],[86]. Tous les monarques actuels d'Europe sont apparentés à la reine Sophie, comme suit[86] :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Sophie partage cette caractéristique avec sa belle-sœur, la reine Anne-Marie de Grèce (née princesse de Danemark), mais la famille royale grecque n'est plus une dynastie régnante.
Références
[modifier | modifier le code]- Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 360.
- Varga 2015, p. 27.
- Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 422.
- Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 423.
- Meyer-Stabey 1992, p. 105-106.
- Meyer-Stabey 1992, p. 185.
- (es) « Todo sobre la Reina Sofía : su matrimonio con el emérito, sus hijos, sus nietos », sur lecturas.com (consulté le ).
- Varga 2015, p. 38.
- Varga 2015, p. 39.
- (es) « 70 cumpleaños de S.M. la Reina Doña Sofía : Su Grecia natal », sur abc.es (consulté le ).
- Meyer-Stabey 1992, p. 106.
- Christophe Vachaudez, « Sofia d'Espagne : never complain, never explain », sur eventail.be, (consulté le ).
- « La discrète reine Sofia, clé de voûte du règne de Juan Carlos », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- Christophe Vachaudez, « Quand les têtes couronnées remportent des médailles aux JO », sur madame.lefigaro.fr, (consulté le ).
- Esther Buitekant, « Juan Carlos et Sophie d’Espagne : un mariage arrangé », sur gala.fr, (consulté le ).
- Meyer-Stabley 1992, p. 106-107.
- Meyer-Stabley 1992, p. 217, 218 et 219.
- Meyer-Stabley 1992, p. 186-187.
- Dominique Bonnet, « Letizia et Sofia d'Espagne : un passage de relais tout en sourire », sur parismatch.com, (consulté le ).
- (es) « La Fundación Broseta entrega el Premio Convivencia a S.M. la Reina Doña Sofía », sur elperiodic.com, (consulté le ).
- Debray 2013, p. 360-361.
- Debray 2013, p. 365 et 385.
- Debray 2013, p. 361.
- AFP, « La discrète reine Sofia, clé de voûte du règne de Juan Carlos », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- (es) EFE, « Los reyes de España realizan su primera visita oficial a Grecia », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas Fontaine, « L’héritage familial auquel la reine Sofía a renoncé en Grèce », sur histoiresroyales.fr, (consulté le ).
- (en) Nicholas Gage et Joan Paulson Gage, « King Constantine II Moves Back to Greece », sur townandcountrymag.com, (consulté le ).
- (es) A. Rodríguez, « La reina Sofía se queda sin su cita favorita (y esta vez no es por culpa de Letizia) », sur vanitatis.elconfidencial.com, (consulté le ).
- (es) A. Rodríguez, « La reina Sofía y su reunión familiar más emotiva: en Grecia y en homenaje a su madre », sur vanitatis.elconfidencial.com, (consulté le ).
- Alexia Kefalas, « L'ancien roi de Grèce Constantin II est mort à 82 ans », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Dominique Bonnet, « L’ex-reine Sofia, bientôt rejointe en Grèce par Felipe VI, Letizia et Juan Carlos », Paris Match, (lire en ligne).
- Dominique Bonnet, « Juan Carlos aux côtés de la famille royale d’Espagne aux obsèques de Constantin II », Paris Match, (lire en ligne).
- « Le roi d'Espagne, Juan Carlos, abdique au nom du « renouveau » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Varga 2015, p. 394-395.
- (es) Mariano Calleja, « Don Juan Carlos y Doña Sofía se situarán detrás de los Reyes y sus hijas », sur abc.es, (consulté le ).
- (es) Antonio Paniagua, « Una reina que va a más », sur elcomercio.es, (consulté le ).
- (es) Consuelo Font, « Doña Sofía encuentra su refugio en Marivent », sur elmundo.es, (consulté le ).
- (es) Paloma Simón, « Doña Sofía, la solitaria reina de Palma », sur revistavanityfair.es, (consulté le ).
- (en) Hannah Strange, « Queens' clash at church goes viral to expose tensions in Spanish royal family », sur telegraph.co.uk, (consulté le ).
- (en) Emily Chan, « Queen Letizia and Queen Sofia appear together after exchange », sur dailymail.co.uk, (consulté le ).
- (es) Natalia Junquera, « Los errores que destruyeron el juancarlismo », sur elpais.com, (consulté le ).
- « Corruption, maîtresses, chasse à l'éléphant… Juan Carlos, ex-roi d'Espagne au passé sulfureux », sur estrepublicain.fr, (consulté le ).
- (es) « La reina Sofía seguirá viviendo en La Zarzuela tras la marcha de Juan Carlos I », sur elpais.com, (consulté le ).
- (es) D.P., « La decisión de Sofía: no acompañará a Juan Carlos al exilio y seguirá residiendo en Zarzuela », sur revistavanityfair.es, (consulté le ).
- (es) « La Reina Sofía, especialmente seria y pensativa en su reaparición tras el divorcio de la infanta Cristina », sur europapress.es, (consulté le ).
- (es) Carlos Pérez, « Doña Sofía, triste en Mallorca, llora la muerte del príncipe Miguel de Grecia: su relación en vida », sur trendencias.com, (consulté le ).
- (es) Rosa Ballarin, « La reina Sofía, preocupada por su hermana Irene, que está afectada de una enfermedad cognitiva », sur 20minutos.es, (consulté le ).
- (es) José Confuso, « Dos expertas en Casa Real revelan los motivos detrás de la preocupante soledad de la reina Sofía », sur lecturas.com, (consulté le ).
- Antoine Bouchet, « Le roi Felipe VI au chevet de sa mère, Sofia d’Espagne, hospitalisée », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- (es) María de la Serna Ramos, « Señor rey don Juan Carlos », sur huffingtonpost.es, (consulté le ).
- (es) Juan Balansó, Las perlas de la Corona, Barcelone, Debolsillo, coll. « Ensayo / Debolsillo » (no 113), , 303 p. (ISBN 978-84-9793-447-3), p. 245.
- Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 536.
- (es) « Decreto 1192/1962, de 10 de mayo, por el que se concede la Gran Cruz de la Real y Muy Distinguida Orden de Carlos III a Su Alteza Real la Princesa Sofía de Grecia », sur Boletín oficial del Estado, (consulté le ).
- (es) « Real Orden de Damas Nobles de María Luisa », sur blasoneshispanos.com (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- (es) « Real Decreto 2747/1983, de 31 de octubre, por el que se concede la Banda del Collar de la Real y Muy Distinguida Orden de Carlos III a S. M. la Reina Doña Sofía », sur Boletín oficial del Estado, (consulté le ).
- (de) « Bundeskanzler – Anfragebeantwortung » [PDF], sur parlament.gv.at, (consulté le ), p. 519.
- (da) « Ridder af Elefantordenen », sur borger.dk (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- (is) « Fálkaorðuhafar », sur falkadb.forseti.is (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- (it) « S.M. Sofia Regina di Spagna – Cavaliere di Gran Croce Ordine al Merito della Repubblica Italiana », sur quirinale.it (consulté le ).
- (es) « Resolución N° 957/996 : Entrega de Medallas de la República Oriental del Uruguay. Rey Juan Carlos I y Reina Sofía. España », sur impo.com.uy (consulté le ).
- (en) « 1999 National Orders awards », sur info.gov.za, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- (es) « Los reyes de Jordania realizan en España su primera visita de Estado a un país de la Unión Europea », El País, (lire en ligne).
- Décret 1174-00 du .
- (lv) « Precizējums Ordeņu kapitula paziņojumā - Latvijas Vēstnesis », sur vestnesis.lv, (consulté le ).
- (en + et) « Bearers of decorations », sur president.ee (consulté le ).
- (en) « State Honours », sur slovak-republic.org (consulté le ).
- (en) « Royals to award PM, wife today », sur jamaica-gleaner.com, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- (en) « List of Honorary Members », sur clubofrome.org (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- (es) Agencia Efe, « Viaje oficial de los Reyes de España; Bogotá (Colombia), 13-10-1976.- El rector del Colegio Mayor del Rosario, Carlos Holguin (iz), junto a la reina Sofía de España durante el acto de investidura y entrega del título de doctor "honoris causa" », sur efeservicios.com, (consulté le ).
- (es) « La reina Sofía, doctora 'honoris causa'. », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Ricardo Martínez de Rituerto, « Los Reyes serán investidos el día 7 doctores 'honoris causa' por Cambridge », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Ricardo Martínez de Rituerto, « La Reina, doctora 'honoris causa' de Oxford por su Contribución a las artes », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Agencia Efe, « Washington D.C., 27/05/1995.- La reina Sofía pronuncia un discurso de agradecimiento por el doctorado "Honoris Causa" en Humanidades por la Universidad de Georgetown, en Washington D.C., Estados Unidos », sur efeservicios.com, (consulté le ).
- (es) Javier García, « La Reina, investida 'honoris causa' por la Universidad de Évora », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Enric González, « La Reina, doctora 'honoris causa' por la Universidad de Nueva York », sur elpais.com, (consulté le ).
- (es) L.D. / EFE, « La Reina investida doctora 'honoris causa' por la Universidad de Nueva York », sur libertaddigital.com, (consulté le ).
- (es) « Doña Sofía recibe el doctorado honoris causa por la Universidad de Seisen », sur lainformacion.com, (consulté le ).
- (es) « Nadia de Santiago será la reina Sofía en su miniserie », sur diariodesevilla.es, (consulté le ).
- « 23-F: El día más difícil del Rey » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
- « Felipe y Letizia » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
- « Tarancón. El quinto mandamiento » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
- « 23-F: la película » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
- « El Rey » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
- (es) « Así son los personajes de 'El Rey', la nueva TV movie de Telecinco », sur formulatv.com, (consulté le ).
- « Indomptables » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
- (es) A. Rodríguez, « Doña Sofía, la 'prima' de Europa : su parentesco con todas las casas reales », sur vanitatis.elconfidencial.com, (consulté le ).
- (es) Monarquía Europea, Université ibéro-américaine (lire en ligne), p. 7 (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Laurence Debray, Juan Carlos d’Espagne, Paris, Perrin, , 410 p. (ISBN 978-2-262-03472-6).
- Françoise Laot, Juan Carlos et Sophie d’Espagne, Paris, Perrin, , 327 p. (ISBN 2-262-00443-9).
- Bertrand Meyer-Stabley, Juan Carlos, roi d'Espagne, Paris, Hachette, , 271 p. (ISBN 2-01-018578-1).
- Bertrand Meyer-Stabley, Juan Carlos et Sophie : portrait d’une famille royale, Paris, Éd. Payot & Rivages, , 269 p. (ISBN 2-228-89879-1).
- Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1).
- Fernando Rayón (trad. Anne Du Boucher), Sophie, reine d’Espagne, Étrépilly, C. de Bartillat, coll. « Gestes », , 254 p. (ISBN 2-84100-010-9).
- Suzanne Varga, Sophie d'Espagne : Une grande reine d'aujourd'hui, Paris, Pygmalion, , 446 p. (ISBN 978-2-7564-1430-0).
- Yves Bottineau, Les Bourbons d’Espagne, Paris, Fayard, , 451 p. (ISBN 2-213-59183-0).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Famille royale de Grèce
- Famille royale d'Espagne
- Liste des conjoints des souverains espagnols
- Prince et princesse de Grèce et de Danemark
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (es) La reine Sophie sur le site de la Maison du roi.
- (es) Site officiel de la fondation Reine-Sophie