Terminator 2 : Le Jugement dernier — Wikipédia

Terminator 2 :
Le Jugement dernier
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Logo français du film.
Titre original Terminator 2: Judgment Day
Réalisation James Cameron
Scénario James Cameron
William Wisher Jr.
Musique Brad Fiedel
Acteurs principaux
Sociétés de production Carolco Pictures
Studiocanal
Lightstorm Entertainment
Pacific Western
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre science-fiction, action
Durée 137 minutes
Sortie 1991

Série Terminator

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Terminator 2 : Le Jugement dernier (Terminator 2: Judgment Day) est un film de science-fiction américain réalisé par James Cameron et sorti en 1991. Il met en scène Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton, Robert Patrick et Edward Furlong dans les rôles principaux.

Suite de Terminator sorti en 1984, ce film est un succès à la fois critique et commercial, ayant une influence notable dans la culture populaire, en particulier chez les amateurs de films d'action et de science-fiction[1].

À sa sortie, le film est salué, notamment par les amateurs d'effets spéciaux, car l'utilisation répétée des techniques du morphing et de l'animation 3D étaient à l’époque une véritable révolution (le morphing consiste en la transition fluide d’une forme à une autre et l'animation 3D est communément appelée en français « animation en images de synthèse »). Le film reçut plusieurs récompenses techniques, incluant quatre Oscars pour le maquillage, le mixage sonore, le son et les effets spéciaux.

Après de multiples problèmes en préproduction, notamment dans l'acquisition des droits de l'œuvre, Mario Kassar de Carolco Pictures parvient à obtenir les droits de la franchise au début des années 1990. Cela permet de terminer le scénario mis au point par l'équipe de production de James Cameron. Les coûts de production atteignent 102 millions de dollars, donnant à ce film le budget le plus élevé jamais alloué dans l'industrie cinématographique jusqu'alors.

Au lendemain de l'holocauste nucléaire du , les survivants humains entrent en résistance contre la dictature des « machines » (des robots intelligents), ce qui les mène à la victoire en 2029.

L'ordinateur qui contrôle les machines, Skynet, avait envoyé un Terminator (un cyborg tueur) en 1984, afin d'éliminer Sarah Connor avant qu'elle n'eût mis au monde son fils, John Connor, appelé dans le futur à devenir le chef de la résistance humaine contre les machines. Ce plan n'ayant pas fonctionné, Skynet envoie de nouveau un tueur cybernétique, cette fois-ci en 1995, quelque temps avant le début de la guerre atomique de 1997, pour cette fois-ci tenter d'éliminer directement John Connor, encore enfant à cette époque[a]. Mais, dans le même temps, la résistance humaine envoie elle aussi à cette époque un individu pour protéger John.

Résumé détaillé

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Après une scène pré-générique qui montre le monde ravagé de 2029 où les humains combattent les robots Terminator et leurs machines volantes et terrestres, le personnage de Sarah Connor résume en voix off ses mésaventures survenues en 1984 (lors du premier film) et présente l'intrigue concernant ce nouvel épisode.

Après le générique proprement dit, entre en scène un Terminator (un modèle identique à celui envoyé en 1984 dans le premier film) qui arrive entièrement nu à Los Angeles en 1995, à la suite d'un voyage dans le temps. Il est arrivé à proximité d'un bar d'autoroute fréquenté par des motards. Le T-800 parvient, après une violente bagarre, à se procurer des vêtements, des armes et une moto en dépouillant un client ayant sa carrure.

Parallèlement, arrive du futur un autre personnage, un voyageur à l'apparence humaine dont la conduite semble similaire à celle de Kyle Reese lors du premier film. Une voiture de patrouille de la police arrive peu après sur les lieux, le policier qui la conduit ayant été attiré par les éclairs émis lors du voyage dans le temps du voyageur. Ce dernier, après avoir neutralisé le policier, accède grâce à l'ordinateur de bord du véhicule à l'adresse de John Connor. Celui-ci vit en 1995 dans la banlieue de Los Angeles, sous la tutelle d'une famille d'accueil composée de Todd et Jannelle Voigt. Jeune garçon n'ayant pas connu son père (Kyle Reese), mort le lendemain même de sa conception ; John est critique envers sa mère Sarah qui est internée de force à l'hôpital psychiatrique de Pescadero pour avoir tenté de faire sauter une usine d'ordinateurs. Très autonome et en rébellion face à ses tuteurs légaux, John vit de petits larcins, piratant avec un appareil électronique[b] des distributeurs automatiques de billets pour se faire de l'argent de poche.

Le voyageur, ayant revêtu les habits du policier qu'il a neutralisé, se rend en voiture au domicile de la famille d'accueil de John et leur demande où il se trouve. Mais il apprend que celui-ci est sorti et qu'une autre personne (le T-800) le recherche de son côté. Par la suite, le voyageur parvient à repérer John dans une salle d'arcade d'un centre commercial. Alors qu'il parvient à le rattraper, le voyageur change subitement d'attitude et dégaine une arme pour l'abattre. Il est cependant stoppé net par l'arrivée in extremis du T-800 qui, étonnamment, protège John et attaque le voyageur. Celui-ci se révèle alors être un robot Terminator d'un modèle différent du T-800, un T-1000. John, ne connaissant aucun des deux protagonistes, s'enfuit à motocyclette durant leur affrontement.

Pont de l'intersection de la rue Plummer et de l'avenue Hayvenhurst dans la vallée de San Fernando, utilisé lors de la scène de la course-poursuite avec John Connor où le camion du T-1000 tombe dans le canal de contrôle des inondations, situé en contrebas.

Après s'être débarrassé du T-800, le T-1000 reprend en chasse John, poursuivant sa motocyclette au volant d'un tracteur de semi-remorque et tentant de l'écraser. Ils sont rejoint peu après par le T-800, au guidon de sa moto Harley-Davidson. Après une course-poursuite entre les trois véhicules, le T-800 parvient à rattraper John et le sauve à nouveau de justesse de l'assaut du T-1000, ce dernier voyant son camion exploser contre le pilier d'un pont qui barrait le passage.

Emmené en sûreté non loin, John, interloqué, se rend compte que ce Terminator (le reconnaissant comme tel) ne veut pas le tuer. Le T-800 lui explique que c'est lui-même, le John Connor de 2029 qui l'a envoyé ici en 1995, le reprogrammant dans le but de protéger le John Connor de 1995 contre le T-1000, un Terminator plus sophistiqué, envoyé par Skynet. Il lui précise aussi que le T-1000 est constitué d'un « poly-alliage mimétique » (un « métal liquide ») qui lui permet d'imiter toutes formes d’armes blanches, notamment les couteaux. À la question de John, qui lui demande pourquoi il ne s'est pas transformé en bombe pour le tuer, le T-800 lui explique que le T-1000 ne peut pas imiter des armes à feu ou les explosifs, leurs mécanismes étant trop complexes. John appelle ensuite au téléphone sa famille d'accueil, afin de les prévenir du danger qu'ils courent mais, durant l'appel, il est alerté par le ton étrange de Janelle, anormalement gentille. Après l'intervention du T-800 (qui change sa voix pour celle de John), le Terminator lui certifie que ses « parents adoptifs sont morts »[c], tués par le T-1000 qui tend un piège à John pour l'attirer chez lui. John ordonne alors au T-800 de l'aider à délivrer sa mère de l'hôpital psychiatrique où elle est internée. Mais le T-800 désapprouve cette initiative, le T-1000 ayant pu anticiper le parcours de John et lui tendre un nouveau piège ; il finit cependant par obéir[d]. En chemin, John lui fait jurer de ne plus tuer personne.

De son côté, Sarah Connor, internée en chambre fermée à Pescadero, tente depuis six mois de voir son fils, mais le docteur Silberman (le psychologue du premier film qui dirige l'établissement) juge son comportement trop dangereux. Il considère aussi qu'elle s'éloigne de plus en plus de la réalité, Sarah n'ayant pas réagi lorsque deux policiers sont venus l'interroger sur le T-800 nouvellement revu. Mais son attitude est un leurre : profitant d'une erreur d'un des surveillants de l’hôpital, Sarah parvient à sortir de sa chambre. Se saisissant de Silberman, elle l'utilise comme otage pour s'enfuir, le service de sécurité de l’hôpital la prenant ensuite en chasse. Arrivée à un ascenseur, Sarah se retrouve alors nez à nez avec le T-800 qui en sort à sa grande surprise. Prise de panique, elle s'enfuit en hurlant mais John la rattrape et la rassure sur les intentions du cyborg. Ce dernier, après avoir neutralisé (sans les tuer) les gardes de l’hôpital qui avaient attrapé Sarah, lui tend la main pour la relever en disant : « Viens avec moi si tu veux vivre », la phrase que Kyle Reese lui avait déclaré en 1984 dans la boîte de nuit Tech noir, lors de l'affrontement avec le tout premier Terminator. Sur ces entrefaites, le T-1000 surgit en face d'eux dans le couloir, traversant une porte de sécurité sous sa forme de métal liquide sous le regard effaré de Silberman, témoin de la scène. Les trois fugitifs s'enfuient par l’ascenseur, poursuivis par le T-1000 qui tente d'y pénétrer. Lui tirant dessus avec leurs armes pour le ralentir, les fugitifs arrivent finalement à s’enfuir en voiture, malgré le T-1000 qui manque de peu de tuer John.

Se réfugiant durant la nuit dans une station-service désaffectée, le trio repart le lendemain pour le Mexique voir un ami de Sarah, Enrique, qui pourra les réapprovisionner en armement. En chemin, Sarah questionne le T-800 sur les causes de la guerre de 1997 et sur l'entreprise Cyberdyne Systems, l'inventeur de la puce électronique qui équipe tous les robots Terminator et les ordinateurs du futur réseau de défense Skynet. Elle apprend alors que c'est Skynet qui, devenu autonome, déclenchera de lui-même en 1997 la guerre atomique contre la Russie car, comme le lui certifie le T-800 : « Skynet sait que la contre-attaque russe détruira tous ses ennemis dans ce pays [aux États-Unis] ». Sarah apprend également que la personne directement responsable du projet chez Cyberdyne Systems est un certain Miles Bennett Dyson.

Arrivés au Mexique, les fuyards s'équipent en armes et en munitions et font le point sur la situation. Sarah s'endort alors, et rêve du Jugement dernier. Faisant un cauchemar apocalyptique (explosion nucléaire à Los Angeles), elle se réveille en sursaut, terrifiée. Regardant avec intensité une inscription qu'elle avait gravée sur la table en bois sur laquelle elle s'était assoupie, qui dit : « NO FATE » (« PAS DE DESTIN »), elle se lève et, déterminée, part au volant de sa voiture, Enrique indiquant aux deux autres qu'ils la retrouveront plus tard à la frontière comme prévu. Regardant l'inscription sur la table, John et le T-800 comprennent rapidement qu'elle est partie à la recherche de Dyson pour l'éliminer, Sarah le croyant responsable du déclenchement de la guerre. Ils partent alors à sa poursuite afin de l'empêcher de tuer un innocent. Ils la retrouvent chez Dyson où Sarah, en pleurs, est devant l'homme qu'elle a tenté d'abattre, l'ayant blessé à l'épaule mais ne pouvant aller jusqu'au bout de son acte. John parvient à la calmer, lui promettant de trouver une solution. Le Terminator explique ensuite à Dyson ce pour quoi ils sont ici. En retour, Dyson les informe sur Cyberdyne et leur indique que tout son travail est basé sur les restes broyés du Terminator retrouvés en 1984 dans l'usine Cyberdyne, notamment une « micro plaquette » (le processeur du précédent T-800) et un bras métallique. Comprenant qu'il faut à tout prix détruire ces objets pour éviter la guerre, Dyson accepte d'emmener le groupe chez Cyberdyne, mais aussi de détruire tous les fichiers et les archives sur le projet qu’il conservait chez lui.

Tête de cire du T-800 au musée Madame Tussauds de Londres.

Usant d'un stratagème pour entrer chez Cyberdyne de nuit, le groupe neutralise le veilleur de nuit et s'introduit dans le laboratoire. Mais ils ne remarquent pas un second gardien de sécurité qui libère son collègue et donne l'alerte, l'homme ayant reconnu le T-800 qui a attaqué le commissariat en 1984 et Sarah Connor, l'évadée de hôpital psychiatrique. Très vite, le bâtiment se retrouve encerclé par une dizaine de voitures de police, et par une unité du SWAT de Los Angeles qui arrive en renfort. Ayant récupéré la micro-puce et le bras robotisé du Terminator de 1984, le groupe place des explosifs radiocommandés dans le laboratoire et se prépare à s'enfuir. Mais les évènements tournent mal : Dyson se fait tuer par l'équipe du SWAT qui a pris d'assaut le bâtiment ; avant de mourir, il parvient à déclencher les charges explosives qui détruisent le laboratoire. Les trois autres parviennent à s'échapper, le T-800 semant le chaos grâce à un minigun GE Mini-134[2], un lance-grenades M79[2] et un lance-grenades fumigène Hawk MM1 (en)[2], tout en ne faisant aucune perte humaine, bien qu'une partie de son visage soit endommagée durant le processus, à cause des tirs adverses. Ils s'emparent peu après du fourgon du SWAT et se sauvent sur l’autoroute, le T-1000 les poursuivant à bord d'un hélicoptère de la police volé.

Après une course-poursuite émaillée d'échanges de coups de feu (au cours desquels Sarah est blessée par un tir), les fuyards parviennent à détruire l'hélicoptère du T-1000, mais celui-ci en change pour un camion citerne transportant de l'azote liquide. En difficulté, et ayant dû changer eux aussi leur véhicule accidenté pour une camionnette poussive, le groupe mené par le T-800 se dirige vers une fonderie qui se trouve non loin. Le T-800 parvient ensuite à faire renverser le camion-citerne du T-1000 devant l’entrée de la fonderie, le T-1000 se retrouvant aspergé d'azote liquide ce qui le congèle quasi instantanément. Le T-800 en profite et lui tire dessus, pulvérisant son corps congelé en des centaines de fragments métalliques. Mais, les « éclats » du T-1000 réagissent à la chaleur d'une cuve de métal en fusion toute proche, fondent et se rassemblent bientôt en une flaque de métal liquide, qui commence à reconstituer le T-1000.

Costume porté par Robert Patrick, révélant les trucages utilisés pour figurer les impacts de balles reçues par le T-1000 sur son enveloppe en métal liquide.

Profitant de ce répit, les trois rescapés s'enfuient à travers la fonderie. Après une première intervention du T-800 qui se bat avec le T-1000, ce dernier neutralise son adversaire puis tend un piège à John en prenant l'apparence de Sarah. Attirant John sur une plate-forme proche d'une cuve de métal en fusion, le garçon est sauvé par l'arrivée de Sarah qui tire sur le T-1000 au fusil à pompe, mais qui échoue de peu à le projeter dans la cuve avec ses tirs. Cependant, grâce à l'intervention surprise du T-800 qui est parvenu à se réactiver, le T-1000 est projeté dans la cuve quand le cyborg lui tire dessus au lance-grenades. Le T-1000 est alors détruit. Par la suite, John y jette le bras et la microplaquette trouvés chez Cyberdyne. Pourtant, tout n'est pas terminé car, comme le leur dit le T-800, « Il reste une micro-plaquette de plus », la sienne. Celui-ci se sacrifie donc en se faisant descendre dans la cuve par Sarah, au grand désespoir de John qui ne veut pas le voir disparaître. Le Terminator, accroché à la chaîne qui le descend dans la cuve, regarde ses camarades tandis qu'il est progressivement dissous par le métal en fusion, finissant son existence en brandissant son poing, pouce levé, dans un geste héroïque.

Le film se termine peu après avec la vision d'une route qui défile dans la nuit devant les yeux des spectateurs, avec en fond sonore la voix de Sarah disant que, enfin, elle peut entrevoir un avenir possible car, dit-elle, « Si une machine, le Terminator, peut comprendre la valeur de la vie humaine, peut-être le pouvons-nous aussi… ».

Fiche technique

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Producteurs délégués : Gale Anne Hurd et Mario Kassar
Coproducteurs : Stephanie Austin et B.J. Rack

Distribution

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Arnold Schwarzenegger en 2003. Il a repris son rôle iconique du Terminator dans ce film.
Linda Hamilton en 2016. Elle a repris son rôle de Sarah Connor de Terminator.
Edward Furlong en 2009. Il a fait ses débuts d'acteur en tant que John Connor dans ce film.
Sources et légende : version française (VF) sur AlloDoublage[7]

Développement

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Après le succès commercial surprise de Terminator, Arnold Schwarzenegger est intéressé par une suite : « J'ai toujours pensé que nous devions continuer l'histoire... J'ai dit ça à James [Cameron] que juste après avoir terminé le premier film. » James Cameron déclare alors que l'acteur est bien plus enthousiaste que lui pour faire cette suite car il pense avoir déjà tout dit dans le premier film[8],[9],[10].

Le projet de suite à Terminator ne progresse pas jusqu'à 1989, notamment car James Cameron a été très occupé par Aliens, le retour (1986) et Abyss (1989). La suite est par ailleurs compliquée à développer car Arnold Schwarzenegger refuse de travailler à nouveau avec la société détenant les droits du premier film, Hemdale Film Corporation (en)[11],[12],[13]. L'acteur n'a pas aimé les tentatives de son cofondateur, le producteur John Daly pour modifier la fin de Terminator contre l'avis de James Cameron. Une suite ne peut être produite sans l'aval de Hemdale car James Cameron a cédé 50 % de ses droits à la compagnie pour faire le premier film et 50 % à sa productrice/coscénariste et ex-femme Gale Anne Hurd pour 1 dollar symbolique après leur divorce en 1989[12],[14],[15],[13]. En 1990, James Cameron, Arnold Schwarzenegger, Gale Anne Hurd et Stan Winston poursuivent en justice le studio pour des bénéfices impayés du premier film[13]. James Cameron et Arnold Schwarzenegger savent que Hemdale sera obligée de vendre les droits de Terminator[14]. Après avoir collaboré avec Carolco Pictures pour Total Recall (1990), Arnold Schwarzenegger parvient à convaincre Mario Kassar d'acquérir les droits[14],[15],[12]. Mario Kassar avouera que cela a été le contrat le plus difficile à conclure pour Carolco[15],[12],[16].

Après cela, Mario Kassar rencontre James Cameron et lui explique que le film se fera avec ou sans lui car il a besoin d'un retour sur investissement. Il lui propose 6 millions de dollars pour écrire et réaliser le film[12]. Carolco s'associe à d'autres sociétés comme Le Studio Canal+, la société de James Cameron Lightstorm Entertainment et celle de Gale Anne Hurd, Pacific Western Productions (en)[17],[18],[19]. Alors que le premier film bénéficiait d'un tout petit budget, celui de Terminator 2 est alors estimé à 60 millions, même si Mario Kassar sait par expérience que ce chiffre va être dépassé comme sur les précédentes réalisations de James Cameron[20],[15]. Les coûts de production pour ce film atteignent 102 millions de dollars[3], lui donnant le budget le plus élevé jamais alloué dans l'industrie cinématographique jusqu'alors. Pour l'époque, ce budget correspond à environ trois fois le budget moyen d'un film. Il a été pratiquement remboursé avant la sortie du film par les préventes, par la vente des droits de distribution dans le monde ou encore par les droits télévisuels[15],[21].

Alors que le budget a été fixé, la date de sortie est également bloquée. James Cameron n'a alors que six à sept semaines pour écrire le scénario. Il approche alors, en mars 1990, William Wisher Jr. qui l'avait épaulé sur Terminator[22],[12],[11]. Ils passent plusieurs semaines à développer une ébauche basée sur un concept imaginé par James Cameron : la relation entre John Connor et le T-800. William Wisher pensait initialement que cela était une blague[8],[22]. Ils imaginent alors une intrigue sur cette famille non-conventionnelle composée de John, Sarah et du T-800. James Cameron décrit cette relation comme « le cœur du film », comparant cela à l'Homme de fer-blanc donnant son cœur dans Le Magicien d'Oz (1939)[12].

L'idée initiale de James Cameron est que la résistance humaine et Skynet envoient chacun un T-800, tous deux joués par Arnold Schwarzenegger, l'un pour tuer John l'autre pour le protéger. William Wisher Jr. pense que cela ne sera pas très excitant[12],[23]. Ils décident alors d'utiliser une idée que James Cameron avait eu pour Terminator : un Terminator en métal liquide. Son aspect est imaginé plus proche d'un homme de corpulence normale, pour contraster avec Arnold Schwarzenegger[23]. Les deux scénaristes se divisent le travail et écrivent chacun une moitié, avant de mettre ensuite leur travail en commun[24],[25],[26],[22]. De nombreuses pages seront alors supprimées, souvent pour éviter de dépasser le budget. Une intrigue autour de Dyson est supprimée tout comme le massacre par le T-1000 d'un camp de survivalistes ayant aidé Sarah. Ne pensant pas au budget quand il écrit, James Cameron avait également envisagé une scène d'ouverture située en 2029 montrant la machine à voyager dans le temps[27],[26],[28],[29]. Par ailleurs, les deux scénaristes s'entretiennent régulièrement avec Industrial Light & Magic pour savoir si leurs idées sont réalisables[22].

Après avoir revu le premier film, James Cameron pense que Sarah Connor est devenue une femme isolée qui s'est longuement entrainée. Son personnage est alors écrit comme étant plus froid et distant, faisant d'elle presque l'équivalent d'un Terminator[12]. James Cameron veut que le Terminator soit ici un héros car il ne veut pas répéter le premier film[8].

Attribution des rôles

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Michael Biehn a joué des scènes pour ce film en interprétant son personnage, Kyle Reese, mais ses scènes ont été coupées au montage original par James Cameron. On retrouve cependant une scène où il apparaît dans la version longue du film[30].

Dans ce film, on retrouve aussi le personnage du docteur Silberman (interprété par Earl Boen), chargé dans le premier volet d'interroger Kyle Reese pendant sa garde à vue au commissariat, et qui dans T2 prend en charge Sarah Connor au sein de son hôpital psychiatrique de Pescadero. On retrouvera également ce personnage dans Terminator 3, faisant de Earl Boen l'un des seuls personnages récurrents de la trilogie Terminator, avec Arnold Schwarzenegger.[réf. souhaitée]

James Cameron fait une courte apparition (caméo) sonore dans le film (comme dans tous ses films)[31] ; il participe aux cris du T-1000 à la fin[31].

Le tournage du film a lieu du au [32].

James Cameron a voulu des effets spéciaux à la hauteur de son ambition : il a fait donc appel à trois sociétés différentes pour les réaliser : Fantasy II Films Effets[33] pour les séquences de guerre, 4-Ward pour l'explosion nucléaire et le métal fondu, et enfin Industrial Light and Magic (ILM), la compagnie de George Lucas, pour l'animation du T-1000 et les graphismes par ordinateur. Stan Winston exécutait les effets spéciaux pratiques sur le terrain[34].

Les effets spéciaux numériques ont coûté 6 millions de dollars, soit la totalité du budget du premier film[34]. Ils sont considérés comme une énorme avancée à l'époque, et mettent en place l'usage des images de synthèse (CGI) qui va progressivement devenir systématique à Hollywood[34]. Le tournage en extérieur pour la scène chez Cyberdyne Systems Corporation s'est déroulée dans des bureaux à l'angle de Gateway Boulevard et Bayside Parkway à Fremont en Californie.

Sur les quinze minutes totales où le T-1000 se transforme et montre ses capacités, seules six minutes furent accomplies à partir de programmation sur ordinateurs. Les neuf autres minutes furent réalisées à la caméra, avec des marionnettes perfectionnées et des effets de prosthétique créés par les studios de Stan Winston, qui avaient aussi la responsabilité des effets du squelette en métal du T-800[34].

Malgré les effets spéciaux novateurs du film, James Cameron eut recours à des effets spéciaux dits « naturels », en l'occurrence l'utilisation de jumeaux :

  • Don et Dan Stanton : l'un joua le rôle du gardien de l'hôpital psychiatrique (celui qui meurt près de la machine à café), l'autre celui du T-1000 prenant l'apparence du gardien ;
  • Leslie Hamilton, la propre sœur jumelle de Linda, apparaît à plusieurs reprises dans Terminator 2 (le seul film dans lequel elle jouera). Elle joue le rôle du T-1000 quand celui-ci se transforme en Sarah Connor pour tuer John Connor, et celui de Sarah plus jeune dans la fameuse scène du rêve (explosion atomique).
Leslie est également dans le reflet du miroir lorsque Sarah Connor accède au CPU du Terminator, dans la version longue du film. Les deux sœurs jumelles sont l'une en face de l'autre, séparées par un miroir fictif (en réalité, ne figure que le contour du miroir et non la glace) et répètent les mêmes gestes, ce qui permet à la caméra de se déplacer sans que son reflet ne soit visible dans la glace factice.

Le , a eu lieu le tournage de la scène d'ouverture dans un bar près du Foothill Boulevard. Non loin de là et au même moment Rodney King se faisait arrêter par la police. Son passage à tabac peut être furtivement aperçu dans la scène où Arnold Schwarzenegger récupère les lunettes du gérant du bar[35],[36].

Post production

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Le délai étant très serré, le montage du film se fait en un temps record. Pas moins de trois monteurs effectuent le travail. Le film atteint à l'origine une durée de 152 minutes. Épuisé par le tournage, James Cameron retire 13 minutes de scènes, réduisant la durée à 139 minutes. Après une dernière projection-test, Arnold Schwarzenegger juge que le film est encore trop long. Le cinéaste supprime finalement la scène ou le Terminator est déprogrammé pour être libre de ses actes[34]. Le film atteint finalement la durée de 136 minutes.

Par ailleurs la rapidité de montage se remarque par de nombreuses erreurs et incohérences :

  • dans la séquence pré-générique, les soldats armés sont tantôt droitiers, tantôt gauchers selon les plans (certains d'entre eux, tournés par Vic Armstrong, ont été inversés à la demande de Cameron afin d'être en harmonie avec les autres)[34] ;
  • dans la séquence d'arrivée du T-800 au présent, le camion au bord duquel le déplacement temporel s'effectue comporte une étiquette sur la porte arrière et ce jusqu'à ce que la boule d'énergie apparaisse. À partir du moment où celle-ci brille puis disparaît, faisant apparaître le cyborg, l'étiquette ne figure plus sur la porte du camion[37] ;
  • lorsqu'un des motards sort un couteau et frappe le T-800, il plante sa lame sous le pectoral gauche du cyborg. Peu après, la blessure se trouve sous le pectoral droit. De plus, le Terminator récupère le couteau en tordant le bras du motard avec sa main gauche alors que, au changement de plan, il frappe l'omoplate de ce dernier en tenant l'arme blanche de sa main droite[37] ;
  • lorsque le Dr Silberman longe un couloir en discutant du cas de Sarah Connor avec des confrères, un gardien fait son apparition juste devant le groupe avec une autre patiente qui tente de lui échapper. Au changement de plan, le psychiatre et ses confrères apparaissent bien plus éloignés derrière le gardien ;
  • lorsque John descend les étages du centre commercial pour échapper au T-1000, il passe au niveau de la porte du 2e étage. Deux plans plus tard, on le voit encore descendre les escaliers en passant à nouveau devant cette même porte[37] ;
  • lors de la course-poursuite dans le canal, John passe sous un premier pont qui disparaît aussitôt au changement de plan. Peu après, il passe sous un autre pont que le camion du T-1000 percute par la suite. De plus, au moment de la collision, John et le T-800 disparaissent de son point de vue puis réapparaissent sur le plan qui suit[34] ;
  • quand John observe les impacts de balles au dos du blouson du T-800, il commence à mettre son doigt dans un trou situé à l'extrême droite et à la hauteur de l'aisselle du cyborg alors que, sur le plan suivant, il le met dans un autre trou situé au milieu et à la hauteur de la nuque ;
  • la chronologie des scènes suivant l'assassinat des parents adoptifs de John par le T-1000 semble assez incohérente : les policiers ont découvert les corps puis sont allés interroger Sarah à l'hôpital, avant que le cyborg-tueur n'arrive à son tour, alors que John et le T-800 sont toujours à discuter sur le parking d'où ils ont téléphoné à Todd et Janelle[34] ;
  • au moment où le T-1000 longe un couloir sous l'apparence du gardien qu'il a supprimé peu avant, la caméra effectue une rotation vers le mur puis se recadre sur le cyborg qui, entre-temps, a repris son apparence initiale. Durant ce morphing, on peut observer sur le mur les ombres des deux acteurs qui se relayent ;
  • quand la gardienne au bras plâtré frappe le T-800, elle lui brise ses lunettes qui se retrouvent délogées de son oreille droite mais restent bien disposées à l'oreille gauche. Deux plans plus tard, ces mêmes lunettes se retrouvent soudainement délogées de l'oreille gauche et bien disposées à l'oreille droite ;
  • au moment où le T-1000 a la tête déchirée en deux par un tir du T-800, le Dr Silberman apparaît toujours en arrière plan, plaqué contre une fenêtre. Lorsque le cyborg fait recoller sa tête, le psychiatre disparaît subitement de l'image ;
  • lorsque le T-1000 détruit le pare-brise arrière de la voiture de Police avec son bras formant un crochet métallique, il racle les bris de verre tout autour alors que, sur certains plans de profil, les dégâts sont moins importants (il reste plus de verre sur le tour) ;
  • quand Sarah se réfugie dans le laboratoire pour esquiver les tirs de la Police, son coude gauche apparaît en sang. Plus tard, lorsqu'elle sort de l'ascenseur pour rejoindre la camionnette dérobée par le T-800, tout en partageant le masque à gaz avec John, son coude est soudainement intact sans égratignure ;
  • lors de la course-poursuite avec l'hélicoptère, un des plans montre le T-1000 recharger sa mitraillette, criblé d'impacts de balles. Il tient l'arme de sa main gauche et change de chargeur avec sa main droite. Pourtant, on peut apercevoir deux autres bras tenant la commande de l'engin. Les détracteurs du film suggèrent qu'un pilote était caché derrière Robert Patrick pour manœuvrer l'hélico, ce qui est pourtant impossible à réaliser dans la réalité. En fait, le plan est tourné en studio, et la fiction suggère alors que le cyborg a développé deux bras supplémentaires pour piloter l'hélicoptère tout en rechargeant son arme[34].
  • au moment où le T-800 s'arrache le bras pour se dégager de la grosse roue, on peut vaguement apercevoir la vraie main d'Arnold Schwarzenegger dissimulée dans un gant noir ;
  • lorsque Sarah vide le chargeur de son fusil sur le T-1000 au-dessus de la fonderie, on compte sept coups de feu alors qu'il ne lui restait que six cartouches (en comptant celle qu'elle a chargé juste avant que le cyborg ne lui transperce l'épaule avec son doigt en pointe). De plus, une fois les tirs terminés, on ne relève que cinq impacts sur le corps du T-1000 avant que celui-ci ne les fasse dissiper.

Le générique de fin est signé du groupe de hard rock américain Guns N' Roses avec You Could Be Mine, tiré de l'album Use Your Illusion II. À l'époque, le groupe est à son apogée aux États-Unis. You Could Be Mine devient en France l'un des tubes les plus importants de 1991[38]. Outre Guns N' Roses, on peut également entendre dans le film Guitars, Cadillacs de Dwight Yoakam et Bad to the Bone de George Thorogood & the Destroyers.

Bande originale

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Terminator 2: Judgment Day
Original Motion Picture Soundtrack

Bande originale de Brad Fiedel
Sortie
Durée 53:01
Genre musique de film
Producteur Brad Fiedel, Robert Townson
Label Varèse Sarabande
Critique

AllMusic 4,5/5 étoiles[39]
Filmtracks 4/5 étoiles (deluxe)

Bandes originales de Terminator

La musique du film est composée par Brad Fiedel, déjà à l'œuvre pour le premier Terminator.

Liste des titres
NoTitreDurée
1.Main Title (Terminator 2 Theme)1:56
2.Sarah on the Run2:31
3.Escape from the Hospital (And T1000)4:34
4.Desert Suite3:25
5.Sarah's Dream (Nuclear Nightmare)1:49
6.Attack on Dyson (Sarah's Solution)4:07
7.Our Gang Goes to Cyberdyne3:11
8."Trust Me"1:38
9.John & Dyson into Vault0:41
10.SWAT Team Attacks3:22
11."I'll Be Back"3:58
12.Helicopter Chase2:27
13.Tanker Chase1:42
14."Hasta La Vista, Baby" (T1000 Freezes)3:02
15.Into the Steel Mill1:25
16.Cameron's Inferno2:37
17.Terminator Impaled2:05
18.Terminator Revives2:14
19.T1000 Terminated1:41
20."It's Over" ("Good-bye")4:36
53:01

Terminator 2 : Le Jugement dernier reçoit un accueil critique globalement favorable.

Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film est crédité d'un score de 93 % d'avis positifs, sur la base de 83 critiques collectées et une note moyenne de 8,50/10 ; le consensus du site indique : « T2 propose des séquences d'action passionnantes et des effets visuels époustouflants, mais ce qui porte ce point de repère de la science-fiction/action au niveau supérieur est la profondeur des personnages humains (et cyborg) »[40]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne pondérée de 75 sur 100, sur la base de 22 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis généralement favorables »[41].

En France, l'accueil critique est également favorable, bien que la presse reproche à James Cameron sa démesure, l'usage des effets spéciaux (jugés trop nouveaux) et l'écriture réalisée sur ordinateur Mac, que ses détracteurs utilisent en argument pour dire que le film est sans âme[34]. Sur le site Allociné, le film obtient une note moyenne de 3,8 sur 5, sur la base de 5 critiques collectées[42].

Le film récolte 31 765 506 $ au cours de son premier week-end d'exploitation aux États-Unis, pour un total combiné de 52 306 548 $, diffusé dans 2 274 salles[43]. Il occupe la tête du box-office pendant quatre semaines en ayant engrangé 139 125 779 $ et n'a pas été distribué au-delà de 2 495 salles[44]. En définitive, Terminator 2 : Le Jugement dernier rapporte 204 843 345 $ au box-office américain[44].

À l'étranger, il obtient également un fort succès commercial, en rapportant 315 000 000 $, pour un total de 519 843 345 $[44], ce qui lui permet d'être le plus grand succès au box-office américain et mondial de l'année 1991, devant Robin des Bois, prince des voleurs[45],[46].

En 2017, lors de sa ressortie en 3D, le film engrange 1 037 809 $ sur le territoire américain et 2 893 302 $ à l'étranger[47].

Le film est également un succès en France, où il démarre avec 1 708 421 entrées en première semaine et prend la première place du box-office parisien durant quatre semaines[48], pour finir son exploitation avec 6 118 250 entrées, dont 1 210 175 sur Paris, ce qui en fait le meilleur film de Schwarzenegger sorti en France[48]. Lors de sa ressortie en 3D en 2017, Terminator 2 totalise 10 853 entrées[49].

Pays Box-office Nbre de semaines Classement TLT[e]
Box-office Drapeau des États-Unis États-Unis / Drapeau du Canada Canada[44],[48] 204 843 345 $ ? sem. 68e
Box-office Drapeau de la France France[48] 6 118 250 entrées ? sem. 2e[48]
Box-office Alt=Image de la Terre Mondial[44],[48] 519 843 345 $ - 41e

Distinctions

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Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb[50].

Entre 1991 et 2020, Terminator 2 : Le Jugement dernier est sélectionné 99 fois dans diverses catégories et remporte 36 récompenses.

Récompenses 1991

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Récompenses 1992

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Récompenses 1994

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Récompenses 1997

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Récompenses 2004

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Récompenses 2012

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Récompenses 2020

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  • Online Film & Television Association :
    • OFTA Film Hall of Fame pour l'image animée

Nominations 1991

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Nominations 1992

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Nominations 2001

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  • DVD Exclusive Awards :
    • nomination au Video Premiere Award du meilleur design de menu DVD pour Van Ling (Edition Ultimate)
  • Online Film Critics Society :
    • nomination au OFCS Award des meilleures fonctionnalités spéciales DVD pour l'édition Ultimate

Nominations 2003

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  • DVD Exclusive Awards :
    • nomination au DVDX Award du meilleur design de menu pour Van Ling (Edition extrême)
    • nomination au DVDX Award des meilleurs jeux et interactivités pour Chris Brown (Edition extrême)

Nominations 2010

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Nominations 2012

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  • 20/20 Awards :
    • Felix du meilleur maquillage

Autour du film

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Flipper décoré sur le thème de Terminator 2.
  • Lorsque le T-1000 consulte le fichier informatique de John Connor, l'ordinateur affirme que le jeune garçon est né le . Cette date correspond au jour où James Cameron a présenté le scénario d'Aliens, le retour à la Twentieth Century Fox[34].
  • Au début du film, le T-800 cache son fusil dans une boîte contenant des roses rouges pour entrer dans le centre commercial : il s'agit d'une référence au groupe de rock Guns N' Roses (dont la chanson You Could Be Mine figure sur la BO du film) et dont le symbole est un pistolet enlacé de roses rouges[53].
  • Lorsque Sarah rêve de l'explosion nucléaire, on peut la voir tenant John bébé dans ses bras. Il s'agit en fait du propre fils de Linda Hamilton (et donc le neveu de Leslie qui tient le rôle de Sarah plus jeune).
  • Si Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton et Edward Furlong ont sympathisé entre les prises, Robert Patrick, en revanche, n'a communiqué avec aucun des autres acteurs.
  • Durant le tournage, Robert Patrick a pris juste un week-end de congé, le temps de se marier à Las Vegas.
  • Arnold Schwarzenegger a été payé 15 millions de dollars pour ce film ; ne disant que 700 mots, il est donc payé 21 429 dollars par mot. Ainsi, « Hasta la vista, baby » coûte 85 716 dollars[54].
  • Au début on voit John Connor âgé de 45 ans dans le futur avec le visage balafré. La cause de cette balafre était restée inconnue jusqu'à Terminator Renaissance où on voit que c'est un T-800 qui l'a faite (et pas une autre machine).

Références au film Terminator

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Plusieurs plans ou scènes font référence au premier film Terminator :

  • lorsque le T-800 est éjecté à travers la vitre du magasin de vêtement par le T-1000, il se fait propulser de la même façon par Kyle Reese dans la boite de nuit Tech Noir ;
  • la phrase « Viens avec moi si tu veux vivre » adressée à Sarah Connor à l'hôpital psychiatrique fait écho à celle prononcée par Kyle Reese dans la boite de nuit lors de leur première rencontre. La phrase est traduite un peu différemment dans la version française du premier film : « Suis-moi si tu ne veux pas mourir. » ;
  • la phrase « Sors de là ! » adressée par le T-1000 (alors qu'il a sa vraie apparence d'homme de métal) au pilote de l'hélicoptère fait aussi écho au « descends ! » du T-800 du premier film (alors qu'on voit de plus en plus son squelette de métal) à l'attention du jeune chauffeur de camion ;
  • lorsque le T-1000 pointe Sarah avec son doigt d'acier pointu dans la fonderie, le jeu de regard et la mise en scène font penser à la scène finale de « T1 » lorsque le robot veut l'agripper avec son bras pour l'étrangler juste avant de se faire compresser ;
  • quand Sarah est filmée dans l'asile psychiatrique, elle a la même réaction que celle de Kyle Reese dans le commissariat du premier film ;
  • lorsque le T-1000 est sur le point d'achever le T-800, ce dernier rampe au sol avec un seul bras, de la même manière que dans la fin du premier film ;
  • la fonderie comporte le même genre de décor que l'usine dans laquelle se termine le premier film, des escaliers en fer, des plates-formes, etc ;
  • le T-800 a un accident avec le camion blindé juste après avoir neutralisé l'hélicoptère du T-1000 qui les poursuivait, de la même manière que Sarah, dans le premier film, a un accident avec le pick-up juste après avoir renversé le Terminator qui les poursuivait sur une moto ;
  • un camion-jouet en plastique est écrasé par la voiture du T-800 au début du premier film, en gros plan, juste avant qu'il ne tue la première Sarah Connor de la liste de l'annuaire. C'est ce même modèle de camion qui sera utilisé par le T-1000 dans le deuxième film lorsqu'il poursuit John Connor qui s'enfuit sur sa moto cross ;
  • quand les trois protagonistes descendent de l'ascenseur après l'explosion chez Cyberdyne, ils sont attaqués à coups de bombes lacrymogènes par la police. Le T-800 part alors seul mettre hors d'état de nuire les forces de l'ordre dans le hall de l'immeuble en prononçant sa phrase fétiche à l'attention de John et Sarah : « I'll be back » (« Je reviendrai »). Il revient comme promis, en faisant entrer un véhicule dans le hall de l'immeuble. Ceci fait écho à l'attaque du commissariat dans le premier volet de la trilogie (I'll be back étant la réplique culte d'Arnold Schwarzenegger, qu'il cite dans tous ses films, avec des variantes, depuis le premier Terminator) ;
  • comme dans le premier long-métrage, Sarah Connor mettra encore une fois un terme à un modèle T-800 à la fin du récit, à la différence que celui-ci ne voulait pas sa mort. Pour ce faire, celle-ci active à la demande du T-800 une commande pour le faire descendre dans le métal fondu : ce type de commande est très similaire à la commande qui actionne la presse hydraulique neutralisant le T-800 dans le premier film. Par ailleurs, la façon qu'a Sarah Connor d'appuyer non sans difficulté sur le bouton de commande pour initier la descente fait également écho à la façon dont elle effectue ce geste dans le premier film ;
  • les séquences des courses-poursuites sont assez similaires dans les deux films :
    • durant celle où le T-1000 s'accroche au capot arrière de la voiture, en sortant de l'hôpital de Pescadero, le T-800 dit à Sarah « Prends le volant ! », s'assied contre sa fenêtre de portière puis tire sur le T-1000. Dans le premier film, lors de la première poursuite au volant de la Cadillac, Kyle Reese dit à Sarah « Conduis ! », se positionne de la même façon puis tire sur le cyborg à travers son pare-brise, parvenant même à le toucher à l'œil gauche,
    • la dernière poursuite du film se fait en deux fois. D'abord avec les protagonistes à bord d'une camionnette de Police et le T-1000 aux commandes d'un hélicoptère, puis avec un pick-up et un camion-citerne. Dans le premier film, la séquence démarre avec Kyle et Sarah à bord d'un pick-up et le Terminator conduisant une moto, puis se termine avec le cyborg au volant d'un camion-citerne et Sarah... à pieds. On retrouve certains mêmes éléments comme le conducteur demandant au passager de prendre le volant (le T-800 à John ici, Kyle à Sarah dans le premier volet) pour contre-attaquer le cyborg-tueur. On relève enfin un détail frappant entre les deux films : Ici, le T-1000 baigne dans l'azote liquide puis se solidifie (une équivalence à une congélation). À l'inverse dans le premier film, le camion-citerne explose et le Terminator prend feu.

Références dans d'autres œuvres

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  • Le Terminator T-800 est parodié dans On s'est fait doubler !, un court-métrage sur l'univers du doublage. Un des personnages représente un cyborg (se déplaçant mécaniquement de façon plus grotesque) habillé tout en noir avec un blouson et des bottes. Le comédien Daniel Beretta, voix française d'Arnold Schwarzenegger depuis 1988, double la voix du personnage en reprenant quelques répliques du modèle original de manière plus comique.

Version longue

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En 1993, le film ressort en laserdisc et VHS dans une Special Edition avec 16 minutes de scènes supplémentaires. En France, cette version longue n'existe qu'en version sous-titrée[55],[56].

Dans les nombreuses modifications de cette édition spéciale, on peut relever :

  • une scène où le personnel médical de l'hôpital psychiatrique brutalise Sarah pour la forcer à avaler ses médicaments ;
  • une scène onirique où apparait Michael Biehn reprenant son rôle de Kyle Reese. Dans ce même rêve, Sarah s'échappe de l'hôpital et assiste impuissante à l'holocauste nucléaire du  ;
  • une scène où le T-1000 vole une voiture de police après avoir poursuivi John en camion dans le canal ;
  • une scène où le T-1000 tue le chien de John, baptisé « Max » et réalise qu'il a été dupé par le T-800 qui a pris la voix de John ;
  • la scène où le T-800 explique qu'il apprend des humains en les côtoyant, est nettement rallongée : le T-800 demande à John et Sarah de le réinitialiser en ôtant temporairement la puce électronique de son crâne. Sarah, n'ayant pas confiance en lui, décide de détruire la puce avec un marteau, mais John s'interpose et parvient à la faire changer d'avis ;
  • une scène où John demande au Terminator d'apprendre à sourire ;
  • une scène de dialogue entre Dyson et sa femme où il lui parle de ses recherches scientifiques, et comment il va changer l'humanité pour le mieux ;
  • davantage de dialogues entre le T-800 et John lorsqu'ils sont dans la cache d'armes d'Enrique dans le désert : John décrit davantage son enfance et ses sentiments au sujet des précédents amants de sa mère ;
  • un dialogue supplémentaire entre le T-800 et John lui expliquant pourquoi tuer est mal, ainsi que des plans rajoutés de Sarah en train d'assembler son arme avant qu'elle ne tente d'abattre Dyson ;
  • une scène à Cyberdyne, où Dyson détruit le modèle révolutionnaire de sa puce, ainsi qu'un changement de dialogue quand les policiers arrivent. La version cinéma mentionne la fusillade au poste de police en 1984, et l'édition spéciale se concentre davantage sur une répétition / correction de l'adresse Cyberdyne ;
  • plusieurs plans où le T-1000 est victime de curieux effets secondaires après avoir été congelé puis brisé par l'azote liquide.

Le film ressort en 2009 dans une Ultimate Edition en DVD et en Sky-net Edition en Blu-Ray. Cette édition met à disposition les deux précédentes versions du film, mais en offre une nouvelle de 156 minutes. En saisissant le code « 82997 » (), elle offre un extended cut incluant deux scènes supplémentaires :

  • une scène où le T-1000 est dans la chambre de John à la recherche d'indices pour le retrouver ;
  • une fin alternative montrant Sarah et John, 30 ans après le dans un square de jeux pour enfants situé près du Capitole (Washington-D.C.). John est désormais sénateur et père d'une petite fille. Sarah enregistre un message sur cassette audio et explique que John essaie désormais de changer le monde à sa manière.

Adaptation à la télévision

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Une série télévisée intitulée Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor, se déroulant chronologiquement après Terminator 2 mais ne tenant pas compte des événements de Terminator 3 (il s'agit d'un reboot), a été diffusée à partir de aux États-Unis et à partir de en France.

Éditions vidéo

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  • En , une première version française en Blu-ray sort chez Studiocanal, deux ans après la première édition Blu-ray américaine[57].
  • En 2009, sort la Skynet edition (Studiocanal), une réédition Blu-ray plus complète et agrémentée de nombreux bonus. C'est cette version que l'on retrouve dans le coffret Blu-ray collector qui prend la forme du crâne du T-800.
  • En 2017, une version Blu-ray 4K Ultra HD sort chez Studiocanal[58], à l'occasion de la sortie en salles de Terminator 2 3D[59]. Elle est également comprise dans le coffret collector « Endoskeleton arm special edition »[60].
  • Toujours en 2017, sort une version dans un boîtier métal (SteelBook) avec deux Blu-rays (3D + 2D)[61].

Notes et références

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  1. John Connor est né le , comme cela est affiché sur l'ordinateur de bord de la voiture du policier assassiné par le T-1000 au début du film, et il est donc un enfant âgé de 10 ans, le film se déroulant une décennie après les évènements du premier opus. Pourtant, John Connor a le physique et le comportement d'un adolescent de 13 ans, d'ailleurs Edward Furlong, l'acteur qui joue le rôle de John Connor a 13 ans au début du tournage de T2.[1]
  2. On reconnaîtra un Atari Portfolio.
  3. Adaptation du dialogue dans le doublage en français (pour des raisons de synchronisation labiale), puisque dans la version originale américaine, le T-800 dit à John Connor : « Your foster parents are dead. », ce qui peut notamment se traduire par « Tes parents nourriciers sont morts. »
  4. Un des paramètres de la mission du T-800 (comme il le dit lui-même dans le film) est d'obéir aux ordres de John, même s'il les désapprouve.
  5. « Tous les temps » - All Time

Références

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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