Yolande d'Aragon (morte en 1442) — Wikipédia
Yolande d'Aragon | |
Yolande d'Aragon, vitrail du bras nord du transept de la cathédrale Saint-Julien du Mans[1]. | |
Titre | |
---|---|
Duchesse d'Anjou et comtesse du Maine et de Provence | |
– (16 ans, 4 mois et 27 jours) | |
Prédécesseur | Marie de Blois |
Successeur | Marguerite de Savoie |
Reine de Naples (titulaire) | |
– (16 ans, 4 mois et 27 jours) | |
Prédécesseur | Marguerite de Durazzo |
Successeur | Jacques II de Bourbon |
Dame de Guise | |
– (13 ans) | |
Prédécesseur | Marie de Blois |
Successeur | érigé en comté |
Reine de Jérusalem (titulaire) | |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Barcelone |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saragosse (Aragon) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Saumur (Anjou) |
Sépulture | Cathédrale Saint-Maurice d'Angers |
Père | Jean Ier, roi d'Aragon |
Mère | Yolande de Bar |
Conjoint | Louis II d'Anjou |
Enfants | Louis III d'Anjou Marie René Charles Yolande |
| |
modifier |
Yolande d’Aragon, duchesse d'Anjou, née en 1381 à Saragosse et morte le près de Saumur, fut duchesse d'Anjou, comtesse du Maine et de Provence, reine de Naples et de Jérusalem titulaire, et dame de Guise.
Famille
[modifier | modifier le code]Seconde fille de Jean Ier, roi d'Aragon et de Yolande de Bar, Yolande d'Aragon naît en 1381 à Saragosse[n 1]. Elle est promise à l'héritier d'Anjou, Louis (qui avait accédé au trône de Naples sous le nom de Louis II de Naples un an plus tôt, à la suite de la conquête de Naples) en 1390 pour résoudre les revendications contestées sur le royaume de Sicile et Naples entre les maisons d'Anjou et d'Aragon, et se maria avec lui le en la cathédrale Saint-Trophime d'Arles.
Ils eurent six enfants :
- Louis III (° 1403 † 1434) - duc d'Anjou, comte de Provence, roi titulaire de Naples
- Marie (° 1404 † 1463) - épouse de Charles VII, roi de France avec qui elle eut quatorze enfants , dont l'aîné devint Louis XI de France
- ? (1406), une fille, morte en enfance
- René (° 1409 † 1480) duc de Bar, duc de Lorraine, duc d'Anjou, comte de Provence, roi titulaire de Sicile, de Naples, de Jérusalem et d'Aragon; épouse Isabelle Ire, duchesse de Lorraine
- Yolande (° 1412 † 1440), épouse de François Ier, duc de Bretagne
- Charles (° 1414 † 1472), comte du Maine (ne fut jamais duc d'Anjou, mais son fils le fut) épouse Cambella Ruffo di Montalto puis Isabelle de Luxembourg-Saint-Pol.
Prétentions au trône d'Aragon
[modifier | modifier le code]Yolande d'Aragon joua un rôle important dans la politique de l'« Empire » angevin, de la France et de l'Aragon, pendant la première moitié du XVe siècle. Fille survivante du roi Jean Ier d'Aragon, qui n'avait pas de fils, elle réclama le trône d'Aragon après la mort de sa sœur aînée Jeanne, comtesse de Foix.
Yolande envoya Louis Ier de Bourbon-Vendôme comte de Vendôme vers Ferdinand d'Antequera en tant qu’ambassadeur pour faire reconnaître ses droits sur la couronne d’Aragon mais sans succès.
Et pour cause les lois de succession d'Aragon et de Barcelone n'étant pas claires, elles furent comprises en faveur des héritiers mâles : ainsi l'oncle de Yolande (frère cadet de Jean Ier), Martin Ier d'Aragon, hérita du trône d'Aragon. Martin mourut sans descendance en 1410, et après deux ans d'interrègne, les États d'Aragon élurent Ferdinand d'Antequera comme nouveau roi d'Aragon. Ferdinand était le second fils d'Éléonore d'Aragon, reine de Castille, sœur de Jean et de Martin.
Le candidat angevin était le fils aîné de Yolande, Louis III d'Anjou, duc de Calabre, dont la revendication reposait dans le Pacte de Caspe. Yolande et ses fils se considéraient comme héritiers prioritaires et commencèrent à utiliser le titre de « rois d'Aragon ». À cause de cet héritage, Yolande fut appelée « reine de quatre royaumes », ces royaumes étant probablement la Sicile, Jérusalem, Chypre et Aragon (une autre interprétation sépare Naples de la Sicile et exclut donc Chypre).
En réalité, Yolande d'Aragon et sa famille ne possédèrent des territoires dans ces royaumes qu'à de très courts intervalles. Jérusalem n'a d'ailleurs jamais été en leur possession. Leur véritable royaume se réduisait aux fiefs d'Anjou en France : ils possédèrent sans conteste la Provence et l'Anjou, le Maine, la Touraine et le Valois.
René d'Anjou, fils aîné de Yolande d'Aragon, fut choisi comme héritier par le cardinal-duc de Bar et devint par mariage duc de Lorraine.
La France et la maison d'Anjou
[modifier | modifier le code]Issue de Louis, fils du roi de France Jean le Bon, la seconde maison d'Anjou-Provence constitue donc un rameau de la dynastie royale des Valois.
Dans la seconde période de la guerre de Cent Ans, Yolande d'Aragon prit parti pour la dynastie de Valois représentée par le roi de France, Charles VI, défendue par le parti des Armagnacs, durant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.
La reine Isabeau de Bavière, épouse du roi Charles VI, influencée par le duc de Bourgogne Jean sans Peur, combattit l'accession au trône du royaume de France de son dernier fils, Charles de Ponthieu, futur Charles VII.
Il est dit que Yolande d'Aragon fut celle qui protégea l'adolescent de toutes sortes de machinations et tentatives d'empoisonnement et qu'elle joua un rôle de mère auprès de lui, et le fiança en 1413 à sa fille Marie d'Anjou. Pour éviter les menaces que faisaient peser les Bourguignons à Paris, elle emmena les jeunes fiancés âgés de dix ans, au début de 1414, dans ses duchés d'Anjou et de Provence.
Le , le dauphin Louis de Guyenne, frère aîné de Charles de Ponthieu meurt. Il est suivi dans la mort le par Jean duc de Touraine, son deuxième frère, devenu dauphin à son tour : ces deux frères aînés avaient été placés sous la protection de Jean sans Peur, ce dernier multipliant les intrigues pour accéder au pouvoir au conseil de régence, du fait de la carence du roi Charles VI, atteint de démence, et de la jeunesse des dauphins.
Le , Charles de Ponthieu devient le nouveau dauphin de France. Le , Louis II d'Anjou meurt de maladie, laissant Yolande, alors âgée de 36 ans, responsable de la maison d'Anjou. Elle tient également le sort de la maison royale des Valois dans ses mains. Son futur gendre, le dauphin Charles, est très vulnérable face aux desseins du roi d'Angleterre Henri V et de Jean sans Peur. Il ne peut compter que sur le support de la maison d'Anjou et du parti des Armagnacs .
Après l'assassinat de Jean sans Peur à Montereau en 1419, son fils Philippe le Bon devient duc de Bourgogne. Philippe le Bon et Henri V d'Angleterre imposent le traité de Troyes () au roi Charles VI. Le traité désigne le roi Henri d'Angleterre comme régent de France et héritier de la couronne de France. Le dauphin Charles de Ponthieu est donc déshérité par le biais de ce traité inique, mais il refuse de le ratifier et se déclare seul et unique héritier du trône de France.
Le , Marie d'Anjou, fille aînée de Yolande d'Aragon, se marie en la cathédrale de Bourges avec le dauphin Charles de Ponthieu[4].
Henri V et Charles VI meurent tous deux en 1422 (respectivement le 31 août et le 21 octobre). Charles, alors âgé de 19 ans, devient légitimement roi de France, sous le nom de Charles VII. Ce titre est contesté par les Anglais et leurs alliés bourguignons qui soutiennent la prétention au trône de France du jeune fils de feu Henri V, le roi Henri VI d'Angleterre, âgé de neuf mois.
Bien que princes du sang, les ducs d'Anjou n'apportent pas nécessairement un soutien inconditionnel au roi Charles VII. D'une part, le duc Louis III d'Anjou se consacre à sa guerre italienne afin d'acquérir le titre de roi de Naples et de Sicile ; en conséquence, il confie le gouvernement du duché d'Anjou à sa mère Yolande d'Aragon, duchesse douairière, par un acte daté du [5]. D'autre part, en dépit d'une tradition présentant la belle-mère du roi de France comme « l'ange gardien » de son beau-fils et de Jeanne d'Arc[6],[7], Philippe Contamine nuance la question en notant que la reine de Sicile « défendait prioritairement (...) ses intérêts et les intérêts de [l]a maison [d'Anjou] — des intérêts complexes et pas toujours convergents ; dans une large mesure, en raison des circonstances, ces intérêts, non sans nuance, recouvraient ceux de Charles VII[8]. ».
Conseillère du roi de France
[modifier | modifier le code]Yolande joue un rôle important dans cette lutte, entourant le jeune roi de conseillers et domestiques de la maison d'Anjou. Elle manœuvre pour que le duc de Bretagne rompe son alliance avec l'Angleterre et fait nommer Arthur de Richemont, futur Arthur III de Bretagne, membre de la famille ducale bretonne, connétable de France en 1425. Le duc de Bourgogne Philippe le Bon met comme condition formelle à l'admission de son beau-frère, le comte de Richemont, au connétablat de France : l'élimination de tous les conseillers du roi Charles VII ayant participé de près ou de loin à l'assassinat de Jean sans Peur sur le pont de Montereau en 1419. Avec l'aide du connétable de Richemont, Yolande applique donc le renvoi de plusieurs proches conseillers de Charles VII[9]. Cette éviction ne provient donc pas directement de la volonté de Yolande d'Aragon, mais des nécessités liées à la raison d'État. Les historiens rapportent que le roi se sépare de ses conseillers à grand regret et qu'il conserve toute sa confiance et toute son amitié à ceux qui l'avaient bien servi, détruisant ainsi la légende de l'éviction de conseillers incapables répandue par les chroniqueurs bourguignons[10]. Succédèrent comme favoris, Pierre II de Giac (ex-bourguignon, rallié à Charles VII), et Le Camus de Beaulieu (tous deux mourront en 1427, à l'instigation du connétable de Richemont).
Dans le cadre géopolitique d'une diplomatie de stabilisation de la frontière commune entre les duchés d'Anjou et de Bretagne, Yolande d'Aragon cherche à marier son fils, le duc Louis III d'Anjou, à Isabelle, fille du duc Jean V de Bretagne. Parallèlement, la reine de Sicile tente d'imposer le principe de cette alliance à son gendre Charles VII[6].
Un contrat, rédigé à Angers le , vise à entériner l'alliance entre les maisons de Bretagne et d'Anjou grâce à un projet d'union entre le duc Louis III d'Anjou, fils de Yolande d'Aragon, et Isabelle de Bretagne, fille du duc Jean V. Toutefois, les rapports diplomatiques se tendent lorsque l'engagement est finalement rompu par Louis III d'Anjou, désireux d'épouser Marguerite de Savoie pour affermir sa position dans le cadre de ses ambitions vis-à-vis du royaume de Naples[11]. Conséquemment, Jean V de Bretagne marie sa fille Isabelle à Guy XIV de Laval en 1430, d'où une grave tension entre les deux duchés voisins[12].
Yolande d'Aragon se présente comme le « lieutenant général » de son fils Louis III retenu en Italie mais le duc d'Anjou — essentiellement préoccupé par sa couronne napolitaine — n'approuve pas systématiquement les démarches politiques de sa mère[13]. Or la politique de Yolande d'Aragon finit par coïncider avec celle du grand chambellan Georges Ier de La Trémoille sur la question relative à la réconciliation entre le royaume de France et le duché de Bretagne[14]. Déjà associé à une précédente tractation matrimoniale entre les lignées angevine et bretonne en 1425[12], Jean de Craon permet au grand chambellan d'organiser une rencontre avec le duc Jean V au château de Champtocé du 22 au [15].
Lors de la rencontre au château de Champtocé le , le comte Guy XIV de Laval — futur gendre du duc Jean V — se voit remettre une certaine somme par son suzerain breton afin d'amener des gens d'armes et de trait à Charles VII. Jean V de Bretagne paye également Xaintrailles — allié du grand chambellan — pour qu'il accompagne le comte de Laval auprès du roi en vue de poursuivre la guerre. Le médiéviste Philippe Contamine observe que « par des moyens obliques, il s'agissait donc de ramener le duc de Bretagne dans la guerre française. Or, nous savons que telle avait été l'idée de Jeanne d'Arc, l'année précédente[16]. ».
En , dans l'île de Béhuard près d'Angers, le duc de Bretagne et Yolande d'Aragon assistent au serment prêté par leurs fils respectifs, le comte François de Montfort et Charles d'Anjou, de se comporter en « frères d'armes[17]. » Célébré en , le mariage entre Yolande († 1440), fille de Yolande d'Aragon, et François de Montfort, fils du duc Jean V de Bretagne, renforce les liens entre les deux lignages. Cette union est approuvée par Charles VII mais le souverain refuse toujours de voir Arthur de Richemont revenir aux affaires, bien qu'il consente à un compromis visant à aplanir les différends entre le grand chambellan et le connétable[18],[19],[13].
Le , l'arrestation et l'enlèvement du grand chambellan Georges de La Trémoille permet au « parti angevin » de retrouver son influence par le biais du jeune Charles IV du Maine, fils de Yolande d'Aragon et nouvel homme fort à la cour de Charles VII.
Le chroniqueur contemporain Jean Jouvenel des Ursins décrivit Yolande comme « la plus belle femme du royaume ». Charles de Bourdigné, chroniqueur de la maison d'Anjou, dit d'elle « Elle était considérée comme la plus sage et la plus belle princesse de la chrétienté ». Plus tard, le roi Louis XI affirma que sa grand-mère avait « un cœur d'homme dans un corps de femme ».
Yolande finit par se retirer à Angers puis à Saumur en l'hôtel du seigneur de Tucé, où elle meurt le [20],[21],[22]. Elle est inhumée dans le chœur de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers où elle rejoint son époux Louis II d'Anjou[23].
Une fameuse rose pourpre lui a été dédiée par Vibert en 1843, baptisée 'Yolande d'Aragon'.
Ascendance
[modifier | modifier le code]Descendance
[modifier | modifier le code]De Louis II d'Anjou, elle a :
- Louis III (1403-1434), duc d'Anjou, roi de Naples, qui succède à Louis II d'Anjou, sans postérité ;
- Marie (1404-1463), épouse du roi de France Charles VII, et postérité ;
- René (1408 ou 1409-1480), duc d'Anjou, duc de Bar, duc de Lorraine, et par alliance, roi titulaire de Sicile et de Naples, dont postérité ;
- Yolande (1412-1440), épouse de François Ier, duc de Bretagne, postérité ;
- Charles (1414-1472 ou 1473), comte du Maine, et postérité.
Les noms en son honneur
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Vibert a créé en 1843 une rose qu'il a nommée « Yolande d'Aragon » en son honneur.
- Collège Yolande d'Anjou à Saumur, près du château.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- L'historien médiéviste Philippe Contamine précise qu'« on la fait naître vers 1380, sans plus de précision »[2] tandis que Zita Rohr affirme que Yolande d'Aragon vient au monde à Saragosse le [3].
Références
[modifier | modifier le code]- Françoise Gatouillat, « Les vitraux du bras nord du transept de la cathédrale du Mans et les relations franco-anglaises à la fin de la guerre de Cent Ans », Bulletin Monumental, vol. 161, no 4, , p. 307-324 (lire en ligne).
- Contamine 2012, p. 11, n. 2.
- Rohr 2016, p. 13.
- Entrée Marie d'Anjou (1404-1463), reine de France, dans Contamine, Bouzy et Hélary 2012, p. 847-848.
- Arthur Bourdeaut (abbé), « Chantocé, Gilles de Rays et les ducs de Bretagne », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, Rennes, Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. V, Première partie, , p. 59, n. no 1, [lire en ligne].
- Bouzy 2007.
- Philippe Contamine, entrée Yolande d'Aragon (v. 1385-1442), reine de Sicile et duchesse d'Anjou, dans Contamine, Bouzy et Hélary 2012, p. 1051-1052.
- Contamine 2012, p. 29.
- Voir Arnaud des Roches de Chassay, Yolande d'Aragon ou l'unité de la France, éditions Charles Hérissey, Jarzé 2006.
- Georges Minois, Charles VII : un roi shakespearien, Paris, Perrin, , 850 p. (ISBN 2-262-02127-9), p. 207.
- Cassard 2011, p. 257.
- Arthur Bourdeaut (abbé), « Chantocé, Gilles de Rays et les ducs de Bretagne », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, Rennes, Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. V, Première partie, , p. 72-73, [lire en ligne].
- Contamine 2012, p. 28.
- Contamine 2012, p. 27-28.
- Arthur Bourdeaut (abbé), « Chantocé, Gilles de Rays et les ducs de Bretagne », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, Rennes, Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. V, Première partie, , p. 73, [lire en ligne].
- Contamine 2012, p. 27.
- Cassard 2011, p. 253.
- Du Fresne de Beaucourt 1882, p. 279.
- Cassard 2011, p. 256.
- Albert Lecoy de La Marche, Le roi René, sa vie, son administration, ses travaux artistiques et littéraires, d'après les documents inédits des archives de France et d'Italie, t. 1, Paris, Librairie de Firmin-Didot frères, fils et Cie, , XVI-559 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 226.
- Contamine 2012, p. 11.
- Rohr 2016, p. 195.
- Généalogie de Yolande sur le site Medieval Lands
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Patrice Boudet et Elsa Sené, « L’Avis à Yolande d'Aragon : un miroir au prince du temps de Charles VII », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, no 24 « En hommage à Robert Fossier et Henri Dubois », , p. 51-84 (lire en ligne).
- Marion Chaigne, « Comptes féminins, contes du quotidien ? : Les activités des duchesses de la seconde Maison d’Anjou à la lumière de leurs finances », Questes. Bulletin des jeunes chercheurs médiévistes, no 15 « Les activités quotidiennes au Moyen Âge », , p. 64-81 (lire en ligne).
- Marion Chaigne-Legouy, Femmes au « cœur d'homme » ou pouvoir au féminin ? Les duchesses de la seconde Maison d'Anjou (1360-1481), thèse de doctorat préparée sous la direction de Mme Élisabeth Crouzet-Pavan, soutenue le à l'université Paris IV-Sorbonne, [compte rendu], [compte rendu], [résumé].
- Marion Chaigne-Legouy, « Titres et insignes du pouvoir des duchesses de la seconde Maison d’Anjou. Une approche diplomatique, sigillaire et emblématique de la puissance féminine à la fin du Moyen Âge », Mélanges de l'École française de Rome, nos 129-2, (DOI 10.4000/mefrm.3790)
- Philippe Contamine, « Yolande d'Aragon et Jeanne d'Arc : l'improbable rencontre de deux parcours politiques », dans Éric Bousmar, Jonathan Dumont, Alain Marchandisse et Bertrand Schnerb (dir.), Femmes de pouvoir, femmes politiques durant les derniers siècles du Moyen Âge et au cours de la première Renaissance, Bruxelles, De Boeck, coll. « Bibliothèque du Moyen Âge », , 656 p. (ISBN 978-2-8041-6553-6, lire en ligne), p. 11-30.
- Philippe Contamine, « Yolande d'Aragon (v. 1385-1442), reine de Sicile et duchesse d'Anjou », dans Philippe Contamine, Olivier Bouzy et Xavier Hélary, Jeanne d'Arc. Histoire et dictionnaire, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1214 p. (ISBN 978-2-221-10929-8), p. 1051-1052.
- Christof Ohnesorge, « Les ambitions et l'échec de la seconde maison d'Anjou (vers 1380-vers 1480) », dans Noël-Yves Tonnerre et Élisabeth Verry (dir.), Les Princes angevins du XIIIe au XVe siècle : un destin européen, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 320 p. (ISBN 2-86847-735-6, présentation en ligne, lire en ligne), p. 265-276.
- Marcelle-Renée Reynaud (préf. Marcel Pacaut), Le Temps des Princes : Louis II & Louis III d'Anjou-Provence 1384-1434, Lyon, Centre interuniversitaire d'histoire et d'archéologie médiévales- Presses universitaires de Lyon, coll. « collection d'histoire et d'archéologie médiévales », , 208 p. (ISBN 978-2-7297-0657-9, lire en ligne).
- Marcelle-Renée Reynaud, « Deux princesses - et reines - de la deuxième Maison d'Anjou-Provence : Marie de Blois-Penthièvre et Yolande d'Aragon (ca 1360 - ca 1442) », dans Reines et princesses au Moyen Âge, Montpellier, Université Paul Valéry-Montpellier III, (Cahiers du CRISIMA), 2001, p. 277-290.
- (en) Zita Rohr, « Lifting the Tapestry : The Designs of Yolande of Aragon (1381-1442) », dans Anthony McElligott, Liam Chambers, Ciara Breathnach, Catherine Lawless (dir.), Power in History : From Medieval Ireland to the Post-Modern World, Dublin / Portland, Oregon, Irish Academic Press, coll. « Historical studies » (no 27), , XVI-314 p. (ISBN 978-0-71-653-108-1), p. 145-166.
- (en) Zita Rohr, « The Practice of Political Motherhood in Late Medieval France : Yolande of Aragon, Bonne-Mère of France », dans Sean McGlynn et Elena Woodacre (dir.), Image and Perception of Monarchy in Medieval and Early Modern Europe, Newcastle-upon-Tyne, Cambridge Scholars Publishing, , VII-331 p. (ISBN 978-1-4438-6206-6, présentation en ligne), p. 23-47.
- (en) Zita Rohr, « On the Road Again : The Semi-Nomadic Career of Yolande of Aragon (1400-1439) », dans Marianne O'Doherty et Felicitas Schmieder (dir.), Travels and Mobilities in the Middle Ages : From the Atlantic to the Black Sea, Brepols, coll. « International Medieval Research » (no 21), , XLIII-344 p. (ISBN 978-2-503-55449-5, présentation en ligne), p. 215-244, [présentation en ligne].
- (en) Zita Rohr, Yolande of Aragon (1381-1442) Family and Power : The Reverse of the Tapestry, Basingstoke / New York, Palgrave Macmillan, coll. « Queenship and Power », , XIX-284 p. (ISBN 978-1-137-49912-7 et 978-1-349-58129-0, présentation en ligne).
Sources secondaires additionnelles
[modifier | modifier le code]- Olivier Bouzy, « Les débuts du règne de Charles VII : 1418-1428 », Bulletin de l'association des amis du Centre Jeanne d'Arc, no 27, , p. 41-141 (lire en ligne).
- Jean-Christophe Cassard, « René d'Anjou et la Bretagne : un roi pour cinq ducs », dans Jean-Michel Matz et Noël-Yves Tonnerre (dir.), René d'Anjou (1409-1480). Pouvoirs et gouvernement : [actes du colloque international, Angers, 26-28 novembre 2009], Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 400 p. (ISBN 978-2-7535-1702-8), p. 249-267.
- Eugène Cosneau, Le connétable de Richemont (Arthur de Bretagne), 1393-1458, Paris, Librairie Hachette et Cie, , XV-712 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
- Gaston Du Fresne de Beaucourt, Histoire de Charles VII, t. II : Le roi de Bourges, 1422-1435, Paris, Librairie de la société bibliographique, , 667 p. (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :