1836 en France — Wikipédia
Chronologies
Érection de l'obélisque de Louqsor sur la place de la Concorde, le 25 octobre 1836, par François Dubois.
1833 1834 1835 1836 1837 1838 1839 Décennies : 1800 1810 1820 1830 1840 1850 1860 Siècles : XVIIe XVIIIe XIXe XXe XXIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Lithographie, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Populaire et Classique), Photographie et Théâtre |
Cette page concerne l'année 1836 du calendrier grégorien.
Événements
[modifier | modifier le code]Sommaire : | Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre |
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Janvier
[modifier | modifier le code]- 9 janvier : exécution de l’assassin Lacenaire barrière Saint-Jacques[1].
- 13 janvier, Algérie : l’armée du maréchal Clauzel réalise une opération punitive sur Tlemcen[2].
- 18 janvier : démission du ministre des Finances, Georges Humann, qui, lors d’un débat parlementaire, a proposé sans en avertir ses collègues de procéder à une conversion de la rente française 5 % afin d’alléger la charge de la dette publique[3].
- 30 janvier-15 février : procès devant la Chambre des pairs des auteurs de l’attentat du , Fieschi, Morey et Pépin. Ils sont condamnés pour régicide et exécutés barrière Saint-Jacques le 19 février[4].
Février
[modifier | modifier le code]- 1er février : François Guizot dépose un projet de loi sur la liberté de l'enseignement secondaire qui ne sera pas adopté[5].
- 5 février : démission du gouvernement du duc de Broglie, mis en minorité sur le problème de la conversion des rentes[3].
- 18 février : élection à l’Académie française pour pourvoir au fauteuil de Lainé. Dupaty est élu. Victor Hugo avait obtenu successivement 9, 6, 3, 2 et 2 voix[6].
- 22 février-6 septembre : premier ministère Thiers[3]. Il marque la volonté de stimuler l’activité économique par une politique de travaux publics.
Mars
[modifier | modifier le code]- 8 mars : la « Conspiration des poudres » est découverte[7]. Barbès et Blanqui sont arrêtés le 10 mars, suivit par environ 200 républicains impliqués dans la fabrication de munitions[8].
- 23-28 mars : une tempête ravage tout le littoral atlantique puis touche tout le pays. Le naufrage de sept chaloupes au large de La Teste tue 78 marins pêcheurs le 23 mars[9].
Avril
[modifier | modifier le code]- 21 avril : discours de Thiers devant la chambre, qui salue la révolution de la vapeur : « le grand avantage des chemins de fer, comme on l'a dit, c’est d'avoir des lignes de terrain presque toujours de niveau, sans frottement, et sur lequel on peut appliquer la puissance incommensurable de la vapeur. Or, nier que, pour l'avenir de l'humanité, ce soit une découverte immense, et à placer à côté des plus grandes découvertes, serait nier l'évidence. Il est incontestable que, dans l'avenir, les chemins de fer sont appelés à un développement immense. »[10]
- 24 avril : première édition de la course hippique du Prix du Jockey Club, à Chantilly[11].
- 25 avril : combat de Sidi Yacoub. Abd el-Kader organise une contre-offensive et bat les troupes du général d'Arlanges sur la Tafna. Un corps expéditionnaire commandé par le général Bugeaud est envoyé de France pour dégager le camp français établi à l’embouchure de la Tafna[12].
- 28 avril : François Guizot est élu à l'Académie française[13]. 28 voix sur 29 votants.
Mai
[modifier | modifier le code]- 5-10 mai : crue de la Seine qui monte presque à 8 mètres au pont de la Concorde ; le quai de Grève est inondé[14].
- 21 mai :
- loi interdisant les loteries particulières et les maisons de jeu, à l’exception des tombolas de bienfaisance et des contrats d’assurance[15].
- loi organique sur la construction et l'administration des chemins vicinaux, qui met à la charge des communes l’entretien des chemins vicinaux et leur attribue en contrepartie des recettes fiscales[16] ; les départements peuvent subventionner les chemins vicinaux de grande communication, reliant plusieurs communes (ancêtres des routes départementales).
Juin
[modifier | modifier le code]- 2 juin : saisie d'un dépôt de poudre rue Dauphine et arrestation de plusieurs membres républicains de la Société des Familles qui y étaient occupés à fabriquer des cartouches[17].
- 15 juin : parution du premier numéro du journal La Presse, premier quotidien à bas prix financé par la publicité, fondé par Émile de Girardin[18].
- 23 juin : ordonnance sur l'instruction primaire des filles rendue sur le rapport de Joseph Pelet de la Lozère, incitant les communes à avoir au moins une école primaire pour les filles[19].
- 25 juin : attentat de Louis Alibaud contre Louis-Philippe Ier[20],[21].
- 27 juin : Gustave de Beaumont épouse Clémentine de La Fayette, l'une des petites-filles du général[22].
Juillet
[modifier | modifier le code]- 1er juillet : premier numéro du Siècle, quotidien d'opposition à quarante francs créé par Armand Dutacq pour concurrencer La Presse d'Émile de Girardin lancé simultanément[23].
- 2 juillet : abaissement des tarifs douaniers[24].
- 6 juillet : Bugeaud bat les troupes de l’émir à la Sikkak, mais rembarque aussitôt pour la France[12].
- 9 juillet :
- loi autorisant l’établissement de deux lignes de chemin de fer de Paris à Versailles, par la rive droite et par la rive gauche de la Seine[24].
- loi d'établissement du chemin de fer de Montpellier à Cette[24].
- 11 juillet : Louis Alibaud condamné à mort pour parricide par arrêt de la Chambre des pairs du 9 juillet, est guillotiné barrière Saint-Jacques[25].
- 18 juillet : l'ambassadeur de France à Berne Montebello exige des autorités suisses, par une note comminatoire, d’expulser les opposants réfugiés sur son territoire sous la menace d'une intervention militaire[26]. Cette demande vise en particulier le prince Louis-Napoléon Bonaparte.
- 22 juillet : au cours d’un duel, Émile de Girardin blesse gravement Armand Carrel, directeur du journal Le National[23]. Ce dernier décède trois jours après. Ses obsèques, le 25 juillet, sont l’occasion d’un grand rassemblement de l’opposition républicaine et légitimiste[27].
- 29 juillet : inauguration officielle de l’Arc de triomphe de l'Étoile. Sa construction avait débuté en 1806[28].
Août
[modifier | modifier le code]- 2 août - 11 août : procès des Poudres. Quarante-trois personnes sont accusées de fabrication de poudre, de délit de société secrète et de voies de fait envers les policiers. Barbès et Blanqui sont condamnés à des peines de prison[8].
- 10 août : affaire Conseil. Un espion français, Conseil, infiltré dans les milieux de réfugiés politiques en Suisse, est arrêté à Nidau grâce à des réfugiés italiens, porteur de trois faux passeports. Il avoue être au service de la police française. Thiers nie toute appartenance de Conseil à la police, mais la Diète fédérale diligente une enquête dont les conclusions lues le 9 septembre accusent la France d’espionnage. Molé, alors au pouvoir, annonce que « l'outrage ne doit pas être impuni » et suspend les relations diplomatiques avec la Suisse par une note de Montebello du 27 septembre[29]. Le Conseil fédéral suisse, par le conclusum du 5 novembre, déplore le malentendu avec la France et renonce à produire les pièces de l'affaire[23].
- 11 août : Alexis de Tocqueville reçoit le prix Montyon, avec un montant exceptionnel de huit mille francs, pour De la démocratie en Amérique[30].
- 12 août : en Espagne, le pronunciamiento de La Granja contraint la reine régente Marie-Christine à rétablir la Constitution libérale de 1812 et à nommer un ministère radical[31]. Thiers voudrait se saisir de ce prétexte pour intervenir militairement en Espagne.
- 24 août : apprenant que le colonel Lebeau est à Pampelune pour prendre la direction de la Légion étrangère, Louis-Philippe Ier désavoue dans le Moniteur universel la politique de Thiers et demande la dissolution de la légion des volontaires cantonnée à Pau[32].
- 25 août : démission de Thiers à la suite d’un désaccord avec Louis-Philippe, hostile à toute intervention militaire en Espagne[3].
- 29 août : démission du ministère[32]. Le roi demande aux ministres de rester en poste jusqu'à ce qu'un nouveau ministère ait été formé.
Septembre
[modifier | modifier le code]- 6 septembre : premier ministère Molé (fin le )[32].
- 10 septembre : Gabriel Delessert est nommé préfet de police[33].
- 16 septembre : enseveli depuis le 2 septembre dans du gravier lors du creusement d'un puits dans un champ de Champvert, près de Lyon, l'ouvrier Jean-Louis Dufavet, 30 ans, est ramené à la surface par les soldats du génie[26].
Octobre
[modifier | modifier le code]- 17 octobre : libération de deux des anciens ministres de Charles X, Peyronnet et Chantelauze. La mesure est étendue le 23 novembre à Guernon-Ranville, tandis que la peine de Polignac est commuée en 20 années de bannissement[29].
- 18 octobre : une commission pour lutter contre les contrefaçons de librairie à l'étranger est créée[34].
- 25 octobre : érection de l’obélisque de Louxor sur la place de la Concorde par l’ingénieur Apollinaire Lebas, en présence de Louis-Philippe et de 200 000 parisiens[35].
- 30 octobre :
- tentative de soulèvement de la garnison de Strasbourg par le prince Louis-Napoléon Bonaparte. Il échoue et est banni aux États-Unis[36].
- insurrection républicaine dans un régiment de hussards stationné à Vendôme, en vue de proclamer la république, dirigée par lr brigadier Bruyant et quatorze hommes[36].
Novembre
[modifier | modifier le code]- 6 novembre : mort de Charles X à Goritz (Gorizia, en Styrie) des suites du choléra[37]. Le roi déchu se retire d'abord au palais de Holyrood, en Écosse, puis à celui de Hradschin près de Prague, et enfin à Gorizia. En exil Charles X porte le titre de courtoisie de « comte de Ponthieu ». Son fils aîné, le dauphin Louis Antoine, lui succède comme aîné des Capétiens et « chef de la maison de France », sous le nom de « Louis XIX » et avec le titre de courtoisie de « comte de Marnes ».
- 9 novembre : mesure d'expulsion à l'encontre de Louis Bonaparte[38].
- 14 novembre : Barante est envoyé en ambassade auprès du tsar Nicolas Ier de Russie[39]. Il reste titulaire de l’ambassade jusqu’à la chute de Louis-Philippe en 1848, même s’il n’est plus présent à Saint-Pétersbourg après 1841[40].
- 21 novembre : le gouvernement fait discrètement embarquer Louis-Napoléon Bonaparte sur l’Andromède à destination des États-Unis pour éviter d'avoir à le faire juger pour sa tentative de coup d'État[36].
- 24 - 29 novembre : expédition de Constantine de 1836 : Une expédition française commandée par le maréchal Clauzel et à laquelle participe le duc de Nemours échoue à s’emparer de Constantine et subit de lourdes pertes[12].
Décembre
[modifier | modifier le code]- 15 décembre : consécration de l'église Notre-Dame-de-Lorette à Paris[41].
- 16-25 décembre : nouvelle crue de la Seine qui atteint 7,20 mètres au pont de la Tournelle[14].
- 22 décembre : François Guizot est reçu à l'Académie française par le comte de Ségur. Il succède à Destutt de Tracy[13]. Adolphe Thiers s'abstient d'y assister car il ne veut pas être témoin de Guizot conspué, ce qui ne se produit pas.
- 27 décembre :
- attentat du républicain Meunier contre Louis-Philippe à l'entrée du Pont Royal. Il échoue[20].
- ouverture de la session parlementaire de 1837[32].
- 29 décembre : élection à l'Académie française pour le remplacement de Raynouard. Victor Hugo s'étant présenté, il recueille successivement 6, 6, 6, 5 et 4 voix. Mignet est élu (qui obtient : 7, 8, 10, 13, et 16 voix). Il y avait 31 votants[6].
- 14 janvier : Henri Fantin-Latour, peintre et lithographe français.
- 21 février : Léo Delibes, compositeur.
- 14 mars : Jules Joseph Lefebvre, peintre français († ).
- 28 mars :
- Emmanuel Benner, peintre français († ).
- Jean Benner, peintre français († ).
- 19 avril : Ferdinand Cheval, à Charmes-sur-l'Herbasse dans la Drôme, architecte singulier du Palais Idéal.
- 1er juin : Jules Chéret, peintre et lithographe français († ).
- 14 juin : Léon Simon, peintre et dessinateur français († ).
- 17 juillet : Joseph Michon, médecin et homme politique français.
- 20 juillet : Ignace Hoff, héros du siège de Paris († ).
- 15 octobre : Jacques-Joseph Tissot (James Tissot), peintre et graveur français († ).
- 7 janvier : Thomas Henry, peintre et mécène français (° ).
- 21 janvier : André Étienne Justin Pascal Joseph François d'Audebert de Férussac naturaliste et militaire français (° 1786).
- 10 février : Marie-Anne Pierrette Paulze, peintre et illustratrice française (° ).
- 10 juin : André-Marie Ampère (° 1775).
- 20 juin : Emmanuel-Joseph Sieyès, homme politique, académicien français (fauteuil 31) (° 1748).
- 26 juin : Rouget de Lisle, le père de la Marseillaise.
- 19 juillet : Jean Lefebvre de Cheverus, cardinal français, archevêque de Bordeaux (° ).
- 23 septembre : La Malibran, née Marie Garcia, chanteuse d'opéra (° 1808).
- 6 novembre : Charles X (° 1757) (79 ans), ex-roi de France, comte de Ponthieu, aîné des Capétiens et chef de la maison de France, à Gorizia.
- 7 novembre : l'amiral de Rigny après une courte maladie.
- 5 décembre, Charles Motte, lithographe parisien (° 1785).
- Achille Allier, historien français (° 1807).
- 7 mars 1836 : Alexandre Jean-Baptiste Parent du Châtelet décède
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alain Bauer et Christophe Soullez, Une histoire criminelle de la France, Odile Jacob, , 368 p. (ISBN 978-2-7381-8008-7, présentation en ligne).
- Jean Blottière, L'Algérie, Éditions Maritimes et Coloniales, (présentation en ligne).
- Ernest Boulanger et Léon Muel, Gouvernements, ministères et constitutions de la France de 1789 à 1895 : Précis historique des révolutions, des crises ministérielles et gouvernementales et des changements de constitutions, vol. Collection XIX, (ISBN 978-2-346-08286-5, présentation en ligne).
- Luc Mary, Ils ont échappé à la mort. Les tentatives d'assassinat qui ont changé l'histoire de France, Tallandier, , 240 p. (ISBN 979-10-210-0627-0, présentation en ligne).
- Journal général de l'instruction publique et des cultes, vol. 13, (présentation en ligne).
- Paul Guth, Discours de déception à l'Académie française, Plon, , 132 p. (ISBN 978-2-259-23429-0, présentation en ligne).
- C. M. Lesaulnier, Biographie des neuf cents députés à l'Assemblée nationale, Bureaux de la rédaction, (présentation en ligne).
- Claude Latta, Un républicain méconnu, Martin-Bernard : 1808-1883, Université de Saint-Étienne, (présentation en ligne).
- « Tempête du 23 mars 1836 », sur tempetes.meteo.fr.
- Procès-verbaux de la chambre des députés, vol. 4, Paris, A. Henry, (présentation en ligne).
- « Chronique du Jockey-Club: l'ère des pionniers », sur france-sire, .
- Claude Rozet, Algérie, Firmin-Didot frères, (présentation en ligne).
- « François GUIZOT », sur academie-francaise.fr.
- Albert Radoux et Auguste Pawlowski, Les Crues de la Seine : VIe – XXe siècle, Collection XIX, , 178 p. (ISBN 978-2-346-12843-3, présentation en ligne).
- Adolphe de Grattier, Commentaire des lois de la presse et de tous les autres moyens de publicité,́ indiquant la jurisprudence jusqu'en 1845, vol. 2, A. Delhomme, (présentation en ligne).
- Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens, avis du Conseil d'État, vol. 35, Sirey, (présentation en ligne).
- Henri Joseph Gisquet, Mémoires de m. Gisquet, écrits par lui-même, vol. 3, Paris, Marchant, (présentation en ligne).
- Nicolas Hubé, Ivan Chupin et Nicolas Kaciaf, Histoire politique et économique des médias en France, La Découverte, , 128 p. (ISBN 978-2-7071-6590-9, présentation en ligne).
- Pierre Chevallier, Bernard Grosperrin et Jean Maillet, L'Enseignement français de la Révolution à nos jours, vol. 1, La Haye, Mouton, , 244 p. (ISBN 978-3-11-155768-7, présentation en ligne).
- Thierry Vareilles, Histoire d'attentats politiques, de l'an 44 av. Jésus-Christ à nos jours, Éditions L'Harmattan, , 232 p. (ISBN 978-2-7475-9685-5, présentation en ligne).
- Rémusat (Mémoires T3, p 165) : « L'été ne se passa pas sans donner aussi quelques signes de la permanence des dangers que s'efforçait de méconnaître une partie du ministère. Le 25 juin, Alibaud tira sur le roi qui sortait des Tuileries en voiture. Jamais la mort ne passa plus près de sa tête. Cette tentative d'assassinat fut des plus sérieuses et troubla le public. Alibaud est de tous ceux qui ont voulu attenter à sa vie le seul à qui l'on ait prêté quelquesuns des sentiments de l'assassin sérieux. Du moins les écrivains démocratiques, y compris Mme Sand, essayèrent-ils de lui donner des traits de force et de détermination. Je crois qu'ils l'ont flatté. Il y a certainement des assassins célèbres dont l'attitude historique a une sorte de dignité: l'assassin du prince d'Orange, celui du duc de Buckingham, peut-être celui du duc de Berri. Les coupe-jarrets, ou plutôt les gamins dépravés, qui ont menacé les jours du roi Louis-Philippe ont avili l'assassinat. »
- Arnaud Chaffanjon, La Fayette et sa descendance, Berger-Levrault, , 326 p. (ISBN 978-2-7013-0094-8, présentation en ligne).
- Marie-Êve Therenty et Alain Vaillant, 1836, l'An 1 de l'ère médiatique=, Nouveau Monde éditions, , 361 p. (ISBN 978-2-36943-045-2, présentation en ligne).
- Recueil des lois et ordonnances d'un intérêt général depuis le 7 aout 1830, vol. 6, Journal des notaires et des avocats, (présentation en ligne).
- Gabriel Peignot, Philibert Milsand, Edmond Hédouin, Opuscules de Gabriel Peignot extraits de divers journaux, revues, recueils littéraires, etc., J. Techener, (présentation en ligne).
- Ulysse Tencé, Annuaire historique universel pour 1836, Thoisnier-Delplaces, (présentation en ligne).
- Rémusat (Mémoires T 3, p 165) : « À la même époque, Carrel fut tué en duel par Émile de Girardin, blessé assez grièvement (22 juillet). Ils y gagnèrent tous les deux ; l'un y acquit de l'importance à défaut de considération. Une mort prématurée rehaussa la mémoire de l'autre, et cette perte très réelle pour son parti fut grandie de tout ce dont on put parer par hypothèse l'avenir qui lui échappait. »
- Rémusat (Mémoires T 3, p 165) : "D'autres complots menacèrent encore sa vie. Le plus grave paraît avoir été celui qui devait éclater le 28 juillet. Ce jour, le roi devait assister à la grande fête militaire de l'inauguration de l'Arc de triomphe de l'Étoile. On eut des craintes sérieuses. Le roi se taisait, mais ne se montrait nullement résolu de braver le danger. Sa famille demandait qu'on cessât de l'exposer. Le ministère fort troublé décida qu'il ne sortirait pas. Les incertitudes du ministère et sa décision finale occupèrent le public. L'approbation ne fut pas générale. Le gouvernement eut probablement raison ; mais ses ennemis se plurent à remarquer que des ministres qui avaient tant parlé de conciliation et du désarmement des partis, furent les premiers qui crurent indispensable de séquestrer le roi et de le présenter au monde comme obligé d'éviter ses sujets."
- Louis Blanc, Révolution française : Histoire de dix ans : 1830-1840, vol. 4, Velhagen & Klasing, (présentation en ligne).
- Charles-François Bailly de Merlieux, Memorial revue encyclopédique des connaissances humaines, vol. 6, Paris, Memorial encyclopédique, (présentation en ligne).
- Marie-France Schmidt, Isabelle II, Reine d'Espagne, Éditions Flammarion, , 312 p. (ISBN 978-2-7564-0550-6, présentation en ligne).
- (es) Jean-René Aymes, Francia en España, España en Francia : la historia en la relación cultural hispano-francesa (siglos XIX-XX), université de Salamanque, , 280 p. (ISBN 978-84-7800-678-6, présentation en ligne).
- Journal des économistes, vol. 12, Alcan, (présentation en ligne).
- Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens, avis du Conseil d'État, vol. 45, Sirey, (présentation en ligne).
- Christian Benoit, 250 réponses aux questions d'un flâneur parisien : en hommage à Léon-Paul Fargue, 1878-1947, poète et "piéton de Paris", Aix-en-Provence, Le gerfaut, , 260 p. (ISBN 978-2-914622-82-0, présentation en ligne).
- Guy Antonetti, Louis-Philippe, Fayard, , 1010 p. (ISBN 978-2-213-65288-7, présentation en ligne).
- Marie-Êve Therenty, op. cit, p. 119.
- Louis Blanc, Révolution française : Histoire de dix ans : 1830-1840, vol. 5, Pagnerre, (présentation en ligne).
- Revue d'histoire diplomatique, vol. 51, Éditions A. Pedone, (présentation en ligne).
- Alexandre B. Bezborodov, La France et la Russie : Regards diplomatiques (XVIIe – XXIe siècle), Presses universitaires de Rennes, , 119 p. (ISBN 978-2-7535-4935-7, présentation en ligne).
- Églises de Paris, sous le patronage et avec l'approbation de l’archevêque de Paris, Martinet et Mathieu, (présentation en ligne).