19e régiment mixte d'infanterie coloniale — Wikipédia

19e régiment mixte d'infanterie coloniale
Création 1933
Dissolution 1956
Pays Drapeau de la France France
Origine Français et Viêt
Branche Armée de terre
Type Régiment mixte
Rôle Infanterie
Garnison Haïphong
Guerres Seconde Guerre mondiale

Le 19e régiment mixte d'infanterie coloniale (19e RMIC) est une unité militaire des troupes coloniales de l'Armée de terre française, active en Indochine française.

Le régiment est formé en mai 1933[1]. Il s'agit d'un régiment mixte, chaque compagnie de marsouins est jumelée avec deux compagnies de soldats locaux[2]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régiment, rattaché à la 1re brigade de la division du Tonkin, compte quatre bataillons, à Haïphong, Quảng Yên, Sept Pagodes et Móng Cái[3],[4].

Il disparaît lors du coup de force japonais de 1945 en Indochine, les et [1].

L'unité est brièvement recréée du au , comme bataillon formant corps du 19e régiment d'infanterie coloniale[1], avec des rescapés du 19e RMIC[5].

Recréé le , il est dissous le . Devenus indépendants, le IIIe bataillon est dissous le et le IIe bataillon le [1].

Description héraldique officielle : « ancre coloniale d’or cerclée d’un dragon du même et flanquée du chiffre 19 de part et d’autre de la stangue »[6]. Le dragon symbolise l'Asie du Sud-Est où opère le régiment[1].

L'insigne du régiment est homologué G 1163 le , époque où le régiment a été réduit à deux bataillons indépendants[1].

Le régiment reçoit le drapeau du 2e régiment de tirailleurs tonkinois dissous[7].

Personnalités ayant servi au régiment

[modifier | modifier le code]
  • Raoul Salan, général d'armée, au régiment de 1934 à 1937
  • Pierre Delsol, compagnon de la Libération, au régiment de 1934 à 1938 et de 1954 à 1956
  • Joseph Domenget, compagnon de la Libération, au régiment de 1934 à 1938
  • Angel Villerot, compagnon de la Libération, au régiment de 1934 à 1937

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 65
  2. Maurice Rives et Eric Deroo, Les Lính tập: histoire des militaires indochinois au service de la France, 1859-1960, Lavauzelle, (ISBN 978-2-7025-0436-9, lire en ligne), p. 71
  3. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  4. Rives et Deroo 1999, p. 134.
  5. Anthony Clayton, France, Soldiers and Africa, Brassey's Defence Publishers, , 444 p. (ISBN 0-08-034748-7), p. 319 & 324
  6. « Description héraldique des insignes homologués de la Coloniale et des Troupes de marine ou comportant une ancre de la Coloniale ou des Troupes de marine », sur troupesdemarine-ancredor.org
  7. Antoine Champeaux, « Le patrimoine de tradition des troupes indigènes », Revue historique des armées, no 271,‎ , p. 89–106 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )