Division de Cochinchine-Cambodge — Wikipédia
Division de Cochinchine-Cambodge | |
Chars légers Renault FT et automitrailleuses de la division à Saïgon le . | |
Création | 1929 |
---|---|
Dissolution | 1945 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division des troupes coloniales |
Rôle | Défense de l'Indochine française |
Garnison | Saïgon |
Ancienne dénomination | 2e division (1904-1908) 3e brigade (1908-1929) |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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La division de Cochinchine-Cambodge est une division d'infanterie coloniale de l'Armée de terre française, stationnée en Cochinchine française et protégeant également le protectorat français du Cambodge.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1904 : création de la 2e division (Cochinchine-Cambodge)
- 1908 : dissolution
- 1929 : nouvelle formation, sous le nom de division de Cochinchine-Cambodge
- 1945 : disparation
Historique des garnisons, campagnes et batailles
[modifier | modifier le code]Création
[modifier | modifier le code]Elle est fondée en mai 1904 en Indochine française et numérotée 2e division, elle a son quartier général à Saïgon et possède l'organisation suivante[1] :
- 3e brigade (Saïgon)
- 4e brigade (Mỹ Tho)
- Compagnie indigène du génie de Cochinchine (créée en novembre 1904).
En mai 1907, la 4e brigade est dissoute, en même temps que les unités qui la constituent[1]. Les divisions stationnées en Indochine sont dissoutes en 1908 par mesure d'économie et la 3e brigade (11e régiment d'infanterie coloniale, régiment de tirailleurs annamites et 5e régiment d'artillerie coloniale) devient indépendante[2].
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]La division de Cochinchine-Cambodge est recréée le à partir de la 3e brigade d'Indochine . Elle a une organisation ternaire (infanterie divisionnaire à trois régiments) :
- Infanterie divisionnaire :
- Artillerie divisionnaire :
- 5e régiment d'artillerie coloniale,
- Peloton d'automitrailleuses,
- Section de chars.
- Direction d'artillerie de Cochinchine-Cambodge :
- Compagnie du génie,
- Compagnie d'ouvriers d'artillerie,
- Détachement de transport.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]À l'entrée de la Seconde Guerre mondiale, les forces de l'armée française en Indochine sont de moins de 40 000 hommes. Outre la division de Cochinchine-Cambodge, elles déploient la division du Tonkin et la brigade d'Annam[3].
L'ordre de bataille de la division de Cochinchine-Cambodge, ainsi que du point d'appui de la flotte du Cap-Saint-Jacques, est alors le suivant[3] :
- Détachement motorisé de Cochinchine
- 11e régiment d'infanterie colonial,
- Régiment de tirailleurs annamites,
- Régiment de tirailleurs cambodgiens,
- 5e régiment d'artillerie coloniale,
- Compagnie indigène du génie.
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- 1929 : général Paulet
- 1929 : général Franceries
- 1938-1940 : général Derendinger
- 1940 : général Aymé
- 1944 : général Delsuc
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État-major des troupes 1930, p. 185.
- État-major des troupes 1930, p. 186.
- Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- État-major des troupes d'Indochine, Histoire militaire de l'Indochine française des débuts à nos jours (juillet 1930), t. 2, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne).