21e bataillon de tirailleurs indochinois — Wikipédia

21e bataillon de tirailleurs indochinois
Image illustrative de l’article 21e bataillon de tirailleurs indochinois
Tirailleurs indochinois en tenue de combat, 1918.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Origine Indochinois
Branche Armée de terre
Type Bataillon de tirailleurs indochinois
Rôle Infanterie
Effectif 1 462
Guerres Première Guerre mondiale

Le 21e bataillon de tirailleurs indochinois est une unité d'infanterie des troupes coloniales françaises pendant la Première Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations

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  •  : création du 21e bataillon de tirailleurs indochinois
  •  : renommé 21e bataillon de marche indochinois
  • ou  : dissous
Tirailleurs indochinois en gare de Saint-Raphaël, juillet 1916.

Le 21e BTI est créé le au camp de Saint-Raphaël à Fréjus. Il compte 1 462 hommes, dont 1 200 Indochinois[1].

Le 21e BTI rejoint le front de l'Aisne le . Rattaché au 1er corps d'armée colonial, il effectue d'abord des travaux sur les routes, des gardes sur les aéroports, puis des travaux de dégagement sur le champ de bataille[1].

Le 23, il est détaché auprès du 171e régiment d'infanterie (166e division d'infanterie), dont il creuse ou répare les tranchées. Les premiers morts du bataillon sont causés par les bombardements allemands, notamment de gaz. Du au , le 21e BTI occupe un secteur de tranchée, et continue de subir les bombardements de l'artillerie allemande[1].

Le bataillon hiverne en retrait du front mais effectue des travaux dans la zone arrière des armées. Il est renommé 21e bataillon de marche indochinois le , pour le distinguer des bataillons d'étapes[1].

Le 21e BMI revient sur le front dans les Vosges, débarquant à Gérardmer le . Dans la zone du 33e corps d'armée, le bataillon rejoint les tranchées (secteurs du Sattel, de la Lude et de la Tête des Faux) pour y relever le VIe bataillon du 290e régiment d'infanterie[1]. Jusqu'à sa relève en juillet, il repousse divers coups de mains allemands[1],[2].

Du au , le bataillon rejoint Reims par camions et prend des positions défensives à La Neuvillette et Pont-Saint-Thierry. Le 21, en particulier, la 1re compagnie repousse un « violent coup de main » à La Neuvillette[3].

Revenu dans les Vosges dès le , il relève dans les tranchées de Montigny deux bataillons du 14e régiment d'infanterie du 21 au [3].

Après avoir participé à l'entrée des forces françaises dans Strasbourg le [4], le bataillon part le pour Marseille[3].

Le bataillon est dissous le [5] ou le [2],[3], jour de son embarquement pour le Tonkin[3].

Chefs de corps

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  • décembre 1916 - octobre 1917 : chef de bataillon Jenot[1]
  • octobre 1917 - avril 1919 : capitaine (puis chef de bataillon) Bochot[1]

Décorations

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Le 21e BTI n'a pas été cité comme unité constituée mais sa 4e compagnie a été citée à l'ordre de la 21e division d'infanterie[3]. Les hommes du 21e BTI, en 18 mois de présence au front, ont reçu une citation à l'ordre de l'armée, deux à l'ordre du corps d'armée, quatre à celui de la division et 136 à l'ordre de la brigade ou du régiment, taux de citations honorable pour une unité combattante[6].

Références

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  1. a b c d e f g et h Histoire militaire de l'Indochine 1930, p. 248.
  2. a et b Éric Deroo et Antoine Champeaux, « Panorama des troupes coloniales françaises dans les deux guerres mondiales », Revue historique des armées, no 271,‎ , p. 72–88 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e et f Histoire militaire de l'Indochine 1930, p. 249.
  4. Rives et Deroo 1999, p. 58.
  5. Rives et Deroo 1999, p. 133.
  6. Rives et Deroo 1999, p. 60.

Bibliographie

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  • Maurice Rives et Éric Deroo, Les Lính tập: histoire des militaires indochinois au service de la France, 1859-1960, Lavauzelle, (ISBN 978-2-7025-0436-9, lire en ligne).
  • État-major des troupes d'Indochine, Histoire militaire de l'Indochine française des débuts à nos jours (juillet 1930), t. 2, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne), « Contribution de l'Indochine à la Grande Guerre ».

Articles connexes

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