Dite de plaine, cette étape s'oriente vers l'est à travers les Landes, dans la première moitié du parcours, et le Gers, dans la seconde. Le sprint intermédiaire se situe devant la chapelle Notre-Dame-des-Cyclistes de Labastide-d'Armagnac (km 93,6), devenu un sanctuaire incontournable pour les amoureux de la petite reine[2]. Une seule ascension est répertoriée au grand prix de la montagne : la côte de Dému (4e catégorie, km 154,5, 2 km à 3,5 %).
À la suite de la révélation du parcours le , il est annoncé que le circuit Paul Armagnac, souvent appelé circuit de Nogaro, devrait recevoir l'arrivée. Poussé par la volonté de ses équipes, de la ville d'accueillir l'épreuve depuis 2017 et par le souhait des organisateurs de saluer la mémoire de Luis Ocaña, à l'occasion des cinquante ans de sa victoire en 1973, le circuit est appelé à recevoir le Tour de France 2023. La ligne d'arrivée est précisément située sur le territoire de Caupenne-d'Armagnac, où Luis Ocaña avait installé son exploitation agricole[3],[4],[5]. Les trois derniers kilomètres sont alors parcourus sur ce circuit, aux routes et aux courbes larges[6].
Aucun coureur n'est intéressé pour former une échappée, tant l'issue de cette étape semble destinée aux sprinteurs. Le rythme du peloton est monotone jusqu'à Labastide-d'Armagnac, en préparation du sprint intermédiaire de chapelle Notre-Dame-des-Cyclistes.
↑Cathy Lafon, « Notre-Dame-des-Cyclistes et le Tour de France 2023 : d’où vient le sanctuaire de la petite reine dans les Landes ? », Sud-Ouest, (ISSN1760-6454, lire en ligne, consulté le )