6e régiment d'infanterie légère — Wikipédia

Chasseurs Bretons
6e régiment d'infanterie légère
Création 1791
Dissolution 1854
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie légère
Rôle Infanterie légère
Ancienne dénomination Régiment de Chasseurs à cheval des Alpes
Chasseurs Bretons
6e bataillon de chasseurs
6e demi-brigade légère
6e régiment d'infanterie légère
Régiment léger de Berri
Légion de la Creuse
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Premier Empire

Le 6e régiment d'infanterie légère (6e léger) est un régiment d'infanterie légère de l'armée française créé sous la Révolution à partir du bataillon de chasseurs Bretons, un régiment français d'Ancien Régime lui-même issu des compagnies d'infanterie du régiment de Chasseurs à cheval des Alpes.
En 1854, il est transformé et prend le nom de 81e régiment d'infanterie.

Création et différentes dénominations

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Colonels et chefs de corps

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  •  : lieutenant-colonel Jean Baptiste Marie Joseph Florimond de Cappy
  • 1791 : lieutenant-colonel d'Aymont de Contre-Église
  •  : lieutenant-colonel Thomas O'Méara
  •  : Joseph Gillot
  • 1792 : chef de bataillon de La Marle
  • 1795 : chef de brigade Chatagnier
  • 1795 : chef de brigade Dubot
  • 1796 : chef de brigade Guerret
  • 1799 : chef de brigade Pierre Macon (*)
  • 1803 : colonel de Laplane
  • 1817 : colonel Amy, tué à la bataille de Bussaco[1].
  • 1810 : colonel Molard, tué à la bataille des Arapiles[2].
  • 1813 : colonel Zoepffel
  • 1815 : colonel Villars
  • 1815 : colonel Ferru
  • 1816 : colonel Lamotte
  • 1820 : colonel Hurel
  • 1823 : colonel Joseph Nicolas Ritter.
  • 1829 : colonel Sillègue
  • 1838 : colonel Thiery
  • 1843 : colonel Renault
  • 1846 : colonel Christophe O'Keeffe (° 1794-† 1852)
  • 1852 : colonel Sutton de Clonard
  • Il devient le 81e régiment d'infanterie

Historique des garnisons, combats et batailles

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Chasseurs bretons

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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Les chasseurs bretons sont constitués à Lorient, le , avec les compagnies d'infanterie attachées au régiment de chasseurs des Alpes[3].

Aussitôt après sa formation, le bataillon passe à Belle-Île-en-Mer, d'où il se rend la même année à Rochefort.

En 1789, il occupe l'île d'Oléron.

En , une compagnie est détachée à Saint-Jean-d'Angely, où des troubles assez graves avaient éclaté. Le bataillon se trouve bientôt tout entier dans cette ville où il passe l'année 1791. La même année lors de la réorganisation des corps d'infanterie français les « chasseurs bretons » deviennent le 6e bataillon de chasseurs à pied.

6e bataillon de chasseurs à pied

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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Au commencement de 1792, il est dirigé sur Strasbourg, et quand la guerre éclate, le bataillon marche à l'avant-garde de l'armée du Rhin.

Le « 6e bataillon de chasseurs à pied » se distingue particulièrement, le , à l'attaque des retranchements des Prussiens sur les hauteurs de la Chapelle Sainte-Anne. Il emporte plusieurs postes à la baïonnette malgré le feu des redoutes ennemies. Le général Beauharnais ne trouva qu'un reproche à leur adresser : C'était d'avoir montré trop d'ardeur.

Le 25 juin 1795, le « 6e bataillon de chasseurs à pied » est amalgamé à Belfort avec les :

pour former la 6e demi-brigade légère de première formation.

6e demi-brigade légère de première formation

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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La 6e demi-brigade légère de première formation fait la campagne de l'an III à l'armée des Alpes et celle de l'an IV à l'armée d'Italie

6e demi-brigade légère de deuxième formation

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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La 6e demi-brigade légère de deuxième formation est formée le 1er ventôse an IV () avec les :

6e régiment d'infanterie légère

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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Le 1er vendémiaire an XII () le 6e régiment d'infanterie légère est formé avec la « 6e demi-brigade légère de deuxième formation ».

Le , pendant la Première Restauration, le régiment prend la dénomination de régiment léger de Berri.

Le , pendant les Cent-Jours, il reprend le nom de 6e régiment d'infanterie légère.

Le , après la Seconde abdication de Napoléon Ier, comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.

1815 à 1848

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Par ordonnance du , Louis XVIII crée les légions départementales. La 21e Légion de la Creuse, qui deviendra le 6e régiment d'infanterie légère en 1820. En 1820 une ordonnance royale de Louis XVIII réorganise les corps de l'armée française en transformant les légions départementales en régiments d'infanterie. Ainsi, le 6e régiment d'infanterie légère est formé avec les 3 bataillons de la légion de la Creuse.

Le 6e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 à l'armée d'Espagne ou il se distingue le 24 mai au combat de Mataro et l'affaire sous Barcelone, le 30 juillet 1825.

Une ordonnance du créé le 3e bataillon du 6e léger[5] Le régiment participe aux campagnes de 1841 à 1847 à l'armée d'Afrique et s'illustre lors de l'expédition de Tagdempt du 18 mai au 3 juin 1841, de l'expédition de Mascara du 27 novembre 1841 au 29 janvier 1842, durant l'expédition dans l'Ouarensenis d'avril à juillet 1843 et à la défense du camp de l'Oued-el-Hamman le 21 juillet 1843. En 1844 il s'illustre à la bataille d'Isly, le 11 août 1844, durant l'expédition contre le Maroc, puis les 13 et 15 octobre 1845 contre les Traras.

  • Attaque du camp de l'Oued el Hammam par Abd-el-Kader : Le , Abd-el-Kader, avec 600 cavaliers et 200 hommes d'infanterie, tombe sur un détachement de 250 hommes de diverses armes (6e léger, 1er bataillon d'Afrique et sapeurs conducteurs), campés sur l'Oued-el-Hamman, derrière une enceinte en pierres sèches. L'attaque commence dès l'aube du jour. Les assaillants arrivent plusieurs fois jusqu'à toucher la frêle muraille; mais toujours ils sont repoussés en laissant plusieurs des leurs au pied du retranchement. Après vingt minutes de combat, le chef de bataillon Leblond, du 6e léger, qui a communiqué à tout le monde sa résolution, tombe percé d'une balle. Alors, MM. Faure, lieutenant de sapeurs conducteurs, Dubos, lieutenant au 6e léger, et Boeteau, sous-lieutenant au 1er bataillon d'Afrique, deviennent l'âme de la défense. Ils parcourent sans cesse les rangs pour animer leurs jeunes soldats presque tous arrivés récemment de France. Après une heure de combat, l'ennemi se retire avec des pertes beaucoup plus considérables que celle des troupes françaises, qui ne sont que de deux hommes tués et dix blessés[6].

En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

Second Empire

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En 1855, l'infanterie légère est transformée, et ses régiments sont convertis en unités d'infanterie de ligne, prenant les numéros de 76 à 100. Le 6e prend le nom de 81e régiment d’infanterie de ligne.

Articles connexes

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Notes et références

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Références

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  1. Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 638
  2. Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 615
  3. 6e bataillon de chasseurs Bretons
  4. Mahaut Tyrelle, Un camp napoléonien à Étaples-sur-Mer : l’apport de l’archéologie à l’histoire, INRAP, 1er août 2005, en ligne inrap.f, consulté le 27 octobre 2008
  5. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 150
  6. Léon Galibert, Histoire de l'Algérie ancienne et moderne, Furne et Cie, (lire en ligne), p. 605

Sources et bibliographie

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  • Histoire de l'armée et de tous les régiments volume 4 par Adrien Pascal
  • Nos 144 Régiments de Ligne par Émile Ferdinand Mugnot de Lyden
  • Les liens externes cités ci-dessous

Liens externes

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