Nontron — Wikipédia
Nontron est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Chef-lieu du canton de Nontron de 1790 à 2015 et de l'arrondissement de Nontron, c'est l'une des trois sous-préfectures du département qui compte quatre arrondissements. Depuis 2015, la commune est devenue le bureau centralisateur du canton du Périgord vert nontronnais.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]Dans le nord du département de la Dordogne, à l'intérieur du parc naturel régional Périgord-Limousin, la commune de Nontron se trouve dans le Nontronnais. Chef-lieu (sous-préfecture) de l'arrondissement de Nontron, c'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'unité urbaine de Nontron[2] et son aire d'attraction[3], zonage d’étude défini par l'Insee, qui a remplacé en 2020 l'aire urbaine de Nontron dont la commune faisait partie. Elle est arrosée par le Bandiat et bordée par son affluent le ruisseau des Vergnes.
Traversé par les routes départementales 87, 94, (RD) 675 et 707, la ville est arrosée par le Bandiat. Il se situe, en distances orthodromiques,dix-huit kilomètres au nord de Brantôme et vingt kilomètres au sud-est de Montbron.
La commune est également desservie par les RD 3, 75 et 708.
Avec ses paysages variés et une nature préservée, elle se situe presque à équidistance de Périgueux, Limoges et Angoulême. Elle fut pendant très longtemps très enclavée, aucun axe routier important n'y passant, ce qui constitua un frein considérable au développement économique local.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Nontron est limitrophe de sept autres communes. À l'est, son territoire est éloigné d'une vingtaine de mètres de celui de Champs-Romain et au nord, d'environ 380 mètres de celui de Saint-Estèphe.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Nontron est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[4]. Elle est construite sur le rebord du socle hercynien (paragneiss, granodiorites du Massif de Piégut-Pluviers et quelques lambeaux liasiques), juste au sud-ouest commence le terrain calcaire jurassique du Bassin aquitain.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. On y trouve comme matières premières des affleurements de grès (arkoses du Lias), des roches granitiques (granodiorites) et, dans la partie calcaire, de la pierre blanche à bâtir, castine et pierres à chaux. La nontronite, un minéral riche en fer et appartenant aux phyllosilicates, fut nommée ainsi d'après l'arrondissement de Nontron. Le sous-sol recèle également des minéraux riches en baryum (baryte), manganèse, plomb argentifère (galène), et cuivre.
La formation la plus ancienne, notée ζ1-2I, se compose de gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 710 - Montbron » et « no 711 - Châlus » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[5],[6] et leurs notices associées[7],[8].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) | Quaternaire (0 - 2.58) | Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) | non présent | ||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) | Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | ||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) | Crétacé (66.0 - ≃145.0) | Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) | Supérieur |
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Moyen |
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Jurassique inférieur |
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Trias (201.4 - 251.902) | non présent | ||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) | Permien (251.902 - 298.9) | non présent | |||||||||||||||
Carbonifère (298.9 - 358.9) | Pennsylvanien |
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Mississippien | non présent | ||||||||||||||||
Dévonien (358.9 - 419.2) | non présent | ||||||||||||||||
Silurien (419.2 - 443.8) | non présent | ||||||||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) | non présent | ||||||||||||||||
Cambrien (485.4 - 538.8) |
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Relief et paysages
[modifier | modifier le code]Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 152 mètres et 308 mètres[9],[10].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [11]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[12]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[13],[14].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 24,67 km2[9],[15],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,6 km2[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[18]. Elle est drainée par le Bandiat, le ruisseau des Vergnes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[19],[Carte 1].
Le Bandiat, d'une longueur totale de 91,35 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix et se jette dans la Tardoire en rive gauche en Charente à Agris[20]. Sortant du Massif central, il traverse la commune d'est en ouest sur six kilomètres.
Son affluent de rive droite le ruisseau des Vergnes sert de limite naturelle à l'ouest sur près de deux kilomètres et demi face à Saint-Martin-le-Pin.
- Réseaux hydrographique et routier de Nontron[Note 3].
- Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Nontron.
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente », dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[21]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
Au nord, les quatre cinquièmes du territoire communal correspondent au bassin versant du Bandiat et dépendent du SAGE Charente. Au sud, les petits cours d'eau alimentent le bassin de l'Isle et sont rattachés au SAGE Isle - Dronne.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et limousin[24]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[25].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 087 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 25 km à vol d'oiseau[27], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Nontron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nontron, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est la commune-centre[Note 4],[33]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,6 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), prairies (19 %), zones urbanisées (10 %), terres arables (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Nontron est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Nontron est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 46,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[44].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1991, 1993, 1995 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2003, 2011, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom français est une transcription de l'occitan Nontronh, prononcé [nũnˈtrũm]. Il provient probablement du nom gallo-romain Nantironius, une référence au nom du fondateur de la localité[45]. L’historien Ribault de Laugardière a proposé une étymologie fantaisiste : Nontron viendrait de la langue de Tyr, se composant de Nata : « vallée » et Dun : « montagne ».
Attestations historiques : Natadum, Nattun, Nantrun, Nountroun[46].
En occitan, la commune porte le nom de Nontronh[47].
Sur la planète Mars, en , la cible d'analyses poussées et d'un forage local effectués sur un important affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[48]. Le nom de Nontron sert aussi depuis le début de cette mission sur Mars à désigner l'ensemble de l'un des quelques grands quadrants d'investigation géologique dévolus à l'astromobile[49]. Le choix de ce nom est dû au fait que la nontronite, minéral nommé d'après la commune de Nontron, fut en effet le premier minéral identifié formellement sur la planète Mars depuis l'orbite.
Histoire
[modifier | modifier le code]La ville existait probablement déjà 1 100 ans avant notre ère et fut plusieurs fois ravagée par des envahisseurs, les Sarrasins au VIIe siècle, les Normands au IXe siècle.
Au VIIIe siècle, le castrum gallo-romain est donné par les vicomtes de Limoges à l’abbaye poitevine de Charroux, les vicomtes y conservant des droits importants. Puis, au cours des siècles la ville change plusieurs fois d'appartenance car la vicomté de Limoges, par les successions féminines, appartient ensuite aux familles de Bretagne-Penthièvre (le duc Arthur II épouse en 1275 Marie de Limoges, fille héritière du vicomte Guy VI, et leur fils puîné Guy VII, 1287-1331, est vicomte de Limoges et comte de Penthièvre), de Châtillon-Blois-Penthièvre (Jeanne la Boiteuse de Bretagne-Penthièvre, duchesse de Bretagne, comtesse de Penthièvre et vicomtesse de Limoges, fille de Guy VII, épouse Charles de Châtillon-Blois en 1337), d'Albret (Françoise de Châtillon-Blois, dame d'Avesnes, vicomtesse de Limoges et comtesse de Périgord, arrière-petite-fille de Jeanne et Charles de Blois, épouse en 1470 Alain d'Albret), enfin de Bourbon avec le roi Henri IV, fils de Jeanne d'Albret.
Nontron devient en 1800 sous-préfecture du département de la Dordogne.
La gare ferroviaire fonctionnait entre 1891 et 1946 pour les voyageurs, et jusqu'en 1970 pour les marchandises.
Une prison militaire fut ouverte de 1940 à 1946 dans les locaux de l'ancienne prison civile. Elle fut le lieu de détention de suspects et de condamnés politiques, principalement communistes ou trotskystes, dont Michel Bloch, le frère de France Bloch-Sérazin qui fut décapitée par les nazis à Hambourg. Sous le régime de Vichy, des résistants y furent également incarcérés[50]. De mars à octobre 1943, le groupement 38 "Mermoz" des Chantiers de la jeunesse, auparavant implanté à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées), s'installe dans la commune et dans le Nontronnais[51].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Dès 1790, la commune de Nontron est le chef-lieu du canton de Nontron qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron dont Nontron est la sous-préfecture[9].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord vert nontronnais, dont elle devient le bureau centralisateur, et dépend de la 3e circonscription législative[53].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Fin 2002, Nontron intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais dont elle est le siège. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais, dont Nontron est à nouveau le siège.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Actuellement, la commune ne participe plus aux jumelages entre villes. Mais le lycée coopère avec des lycées allemands à Berlin et Hildesheim. Au début des années 1980, il existait un jumelage actif avec Thame dans le comté d'Oxfordshire en Angleterre, des dons de livres à la bibliothèque municipale en témoignent.
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Alcide-Dusolier est considéré comme « performant » en 2021 au bac professionnel avec 96 % et presente un taux de réussite de 97 % au bac général et technologique[61].
Santé
[modifier | modifier le code]La commune est dotée d'une maison de santé pluridisciplinaire[62],[63].
Justice
[modifier | modifier le code]Dans le domaine judiciaire, Nontron relève[64] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]Les habitants de Nontron sont appelés les Nontronnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[66].
En 2021, la commune comptait 3 041 habitants[Note 6], en évolution de −2,56 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,6 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 419 hommes pour 1 649 femmes, soit un taux de 53,75 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
L'agglomération et l'aire urbaine
[modifier | modifier le code]L'unité urbaine de Nontron (l'agglomération) regroupe deux communes : Nontron et Saint-Martial-de-Valette[70], soit 3 839 habitants en 2017[71].
L'aire urbaine s'étend sur trois communes supplémentaires : Saint-Front-sur-Nizonne, Saint-Martin-le-Pin et Savignac-de-Nontron[72] ; elle comprend 4 458 habitants en 2017[73].
Sports
[modifier | modifier le code]En rugby à XV, le Club sportif nontronnais est engagé en Régional 1 pour la saison 2023-2024.
En football, l'Association sportive Nontron Saint-Pardoux[74] est également engagée en Régional 1 pour la saison 2023-2024[75]. Par le passé, l'AS Nontron connu le niveau national lors de la saison 1999-2000 avec sa participation à la CFA 2.
Dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024, la flamme olympique passe par six communes du département de la Dordogne le , notamment à Nontron[76].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- La mascarade des Soufflaculs, carnaval dont les origines seraient médiévales[77], se déroule dans les rues de la ville le premier dimanche du mois d'avril depuis 1979[78],[79], attirant des milliers de spectateurs. Les « baboys » sont deux statues monumentales en l'honneur des Soufflaculs. Exceptionnellement en 2012, la mascarade n'a pas eu lieu, pour cause de premier tour d'élection présidentielle[80] et en 2013, faute d'organisateurs[77]. Une nouvelle équipe d'organisateurs a pris le relais et la mascarade a pu avoir lieu en 2014 et est prévue en 2016[79].
- La Fête du couteau a lieu chaque année début août. C'est la troisième manifestation d'ampleur nationale après les salons de Paris et de Thiers[81]. La 27e édition s'est tenue les 5 et avec la présence de 106 couteliers[82] et a attiré 7 400 visiteurs[83]. En 2024, l'édition a drainé 6 000 visiteurs[84].
- Au mois d'octobre, la « Rue des métiers d'art » (14e édition en 2024[85]) rassemble en centre-ville plusieurs dizaines d'artisans d'art dans différents domaines : bijouterie, céramique, coutellerie, cuir, émail, gravure, maroquinerie, mosaïque, plumasserie, poterie, reliure, sculpture, serrurerie, tissage, vannerie, verrerie[86].
- Le Salon des antiquaires a lieu chaque année en novembre (34e édition en 2023[87]).
Économie
[modifier | modifier le code]Depuis l’époque gallo-romaine et jusqu’au milieu du XIXe siècle, on extrayait du minerai de fer dans le Nontronnais où fonctionnaient beaucoup de forges et de hauts-fourneaux.
Au XXe siècle, on y produisait beaucoup d’articles chaussants (Adidas[88]). Mais actuellement il ne reste plus que quelques petites usines.
Aujourd'hui, on y trouve des entreprises diverses, allant du luxe (Hermès[88] qui, en 2015, emploie 400 personnes sur place[89] dont 300 dans la maroquinerie[90]) à l'artisanat, en passant par l'agro-alimentaire. Les commerces se trouvent notamment en centre-ville, autour de la place Alfred-Agard (place de l'Hôtel de ville).
Coutellerie
[modifier | modifier le code]La ville est connue pour ses coutelleries[91]. Cette activité existe probablement depuis le Moyen Âge, bien qu'on ne la trouve mentionnée dans un acte qu'en 1653. Depuis 1996, la « Fête du Couteau » a lieu chaque année un week-end au mois d'août. En 2015, une centaine d'exposants sont attendus pour la 20e édition[92].
Le couteau Nontron le plus célèbre est un couteau artisanal de poche fermant (no 25). Son manche est en buis pyrogravé avec une virole en laiton. C'est le plus ancien couteau fermant en France[92].
Emploi
[modifier | modifier le code]L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Nontron ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
[modifier | modifier le code]En 2018[93], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 214 personnes, soit 39,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (176) a légèrement augmenté par rapport à 2013 (169) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,5 %.
L'emploi sur la commune
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune offre 2 548 emplois pour une population de 3 068 habitants[94]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 35,8 % des emplois mais l'industrie avec 30,6 % et le secteur tertiaire avec 26,1 % sont également très présents.
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture, sylviculture ou pêche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'emplois | 25 | 780 | 165 | 665 | 912 | |
Pourcentage | 1,0 % | 30,6 % | 6,5 % | 26,1 % | 35,8 % | |
Source des données[94]. |
Établissements
[modifier | modifier le code]Fin 2018, la commune compte 189 établissements actifs employeurs[95], dont 103 au niveau des commerces, transports ou services, 29 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 28 dans la construction, 27 dans l'industrie, et 2 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[96].
Entreprises
[modifier | modifier le code]Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Nontron se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[97] :
- la Compagnie des arts de la table et de l'émail (fabrication d'articles céramiques à usage domestique ou ornemental) : 13e avec 43 996 k€ ;
- Lim France (fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie) : 22e avec 35 017 k€.
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, sept sociétés implantées à Nontron se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :
- dans l'industrie[98] :
- la Compagnie des arts de la table et de l'émail se classe 4e ;
- Lim France se classe 7e ;
- La Maroquinerie nontronnaise (fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie) est 19e avec 13 537 k€ ;
- Barconnière (fabrication de structures métalliques et de parties de structures) est 23e avec 10 065 k€ ;
- dans le secteur agroalimentaire, Volagrain Périgord (transformation et conservation de la viande de volaille) se classe 16e avec 8 071 k€[99] ;
- dans le commerce, Nocadis (hypermarché) se classe 30e avec 20 407 k€[100] ;
- dans le BTP, la SARL Mathis & Danède (travaux de charpente) se classe 35e avec 3 405 k€[101].
En ce qui concerne le chiffre d'affaires à l'exportation, tous secteurs confondus, deux de ces entreprises figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne[102] :
- Lim France se classe 4e avec 20 792 k€ ;
- Volagrain Périgord est 42e avec 1 004 k€.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Nontron, XVIIIe et XIXe siècles, inscrit au titre des monuments historiques en 1984[103],[104]. Seul bâtiment de la Dordogne retenu par le loto du patrimoine de la Française des jeux en 2020, il va en outre bénéficier pour sa rénovation de fonds privés à hauteur de 100 000 euros de la part du groupe d'assurances Axa[105].
- Demeure d'Azat.
- Château de la Francherie du XVIIe siècle.
- Château de la Mothe du XVe siècle, beaucoup remanié par la suite[106].
- Le Pôle expérimental des métiers d'art regroupe les artisans d'art et les artistes du Nontronnais. Une salle d'exposition, au château, permet aux visiteurs d'admirer les œuvres réalisées.
- Le jardin des Arts.
- Église Notre-Dame-des-Ronces construite au-dessus d'une fontaine miraculeuse, de 1872 à 1873 sur les plans de l'architecte Jules Mandin de Périgueux[107]. La paroisse a acheté l'ancien orgue de la cathédrale Saint-Front de Périgueux. L'instrument de 1842 a été entièrement restauré en 2006[108]
-
Le château de Nontron. -
Le jardin des Arts, en contrebas du château.
Patrimoine urbain
[modifier | modifier le code]Depuis 1944, les immeubles situés le long de l'avenue du Général-Leclerc, de la rue Carnot, de la rue André-Picaud et la partie de la rue de la Croisette proche de l'église font l'objet d'une protection par décret. Site inscrit, ces « Immeubles de Nontron » s'étendent sur deux hectares[109].
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[110] depuis la création de celui-ci en 1998[111], adhésion renouvelée en 2011[112].
La vallée du Bandiat est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes : l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[113],[114].
Nontron a donné son nom à la nontronite, un minéral de la famille des phyllosilicates dont la localité-type est Saint-Pardoux-la-Rivière, à proximité.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Geoffroy Boyer (1746-1811), homme politique, premier sous-préfet de Nontron.
- Pierre-François Chabaneau (1754-1842), chimiste, né à Nontron.
- Pierre Michel Grolier-Desbrousses (1796-1857), homme politique, né et décédé à Nontron.
- Thomas Dusolier (1799-1877), homme politique, né et décédé à Nontron, et père d'Alcide Dusolier.
- Jean-Jacques Jollivet (1801-1854), homme politique, né et décédé à Nontron.
- Le chanoine Clavel de Saint-Geniez (1808-1857) y fut ordonné prêtre catholique romain en 1830.
- Joseph-Louis-Camille de Beaupoil de Saint-Aulaire (1810-1896), propriétaire à Nontron, homme politique, fils de Louis de Sainte-Aulaire.
- Louis François Mazerat (1817-1881), homme politique, né à Nontron.
- Camille Chabaneau (1831-1908), philologue romaniste et membre correspondant de l'Institut.
- Alcide Dusolier (1836-1918), journaliste et homme politique, né à Nontron, fils de Thomas Dusolier.
- Alpinien Pabot du Chatelard (1837-1929), sous-préfet de Nontron de 1877 à 1883, puis préfet.
- Henri Pastoureau (1840-1900), maire de Toulon de 1897 à 1900, né à Nontron[115].
- Antonin Debidour (1847-1917), agrégé d'histoire et de géographie, ancien élève de l'École Normale Supérieure, professeur à la faculté de Lettres de Paris et inspecteur général de l'Instruction Publique, né à Nontron.
- Raymond Picaud (3 avril 1882- Sallanches 9 septembre 1950), médecin, maire de Cannes de 1945 à 1947, né à Nontron[116].
- Gabriel Roucaute, (1904-1960), homme politique, résistant communiste, qui fut emprisonné à la prison de Nontron sous le régime de Vichy.
- Henri Laforest (1904-1989), homme politique qui fut trois fois secrétaire d'État, maire de Nontron de 1953 à 1977, né et décédé à Nontron.
- Frédéric de Saint-Sernin, homme politique, né le 14 février 1958 à Reims (Marne). De 1995 à 2001, il fut 1er adjoint au maire de Nontron. Il fut aussi président du Stade rennais football club de 2006 à 2010, et de 2012 à 2014.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Galerie de photos
[modifier | modifier le code]-
Pont vers le centre ville. -
Vue d'ensemble à partir
de la rue Gambetta. -
Rue Antonin Debidour
La ville basse. -
La place du Canton. -
La tour ronde ; au fond à droite la place Paul Bert.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ribault de Laugardière, Monographie de la ville et du canton de Nontron, 1888, reprint 1979.
- Franck Delage, « Les églises de Nontron », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1942, tome 69, p. 61-71 (lire en ligne)
- Gabrielle de Monneron, Nontron dans l'histoire, Les Éditions périgourdines, 1963.
- Hervé Lapouge, Les Maires de Nontron ou Deux Siècles de vie municipale aux éditions Deltaconcept (Directeur : Jean Jacques Duvoisin [2]) (préface de Frédéric de Saint-Sernin). – Nontron : 2005. [4]-278 p., 21 cm. – (ISBN 2-9520843-7-8). – En appendice, choix de documents.
- Sous la direction de Richard et Dominique Beaudry, Cahiers de doléances du Nontronnais, Lycée de Nontron, 1989.
- Sous la coordination de Jacques Lagrange, Nontron & le Pays Nontronnais - Éditions Pilote 24 - 1996 - en 2 tomes ("Quinze enfants du pays, parmi les plus titrés, ont livré leurs dernières études sur les différents aspects de leur terre")
- Jean-Jacques Gillot, « La prison militaire de Nontron en 1944 », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2009, tome 136, 2e livraison, p. 235-252 (lire en ligne)
- Irène Massévy, « L'hospice de Nontron reçoit des militaires (1802-1835) », dans Chroniques no 17 du G.R.H.I.N. (groupe de Recherches Historiques du Nontronnais), 2017, p. 51-66 (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
- Parc naturel régional Périgord-Limousin
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[16],[17]
- La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Charente et est représentée par une ligne verte en tirets-points.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Nontron » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- [PDF] Arrêté fixant la liste des communes rurales 2023, Recueil des actes administratifs normal no 4, Préfecture de la Dordogne, , p. 126-140.
- Unité urbaine 2020 de Nontron, Insee, consulté le .
- Aire d'attraction des villes 2020 de Nontron, Insee, consulté le .
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- « Carte géologique de Nontron » sur Géoportail (consulté le 11 juillet 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Nontron », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 710 - Montbron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 711 - Châlus de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
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- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
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- Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 [Texte imprimé] : de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342 p. (ISBN 978-2-916265-18-6), p. 202-218..
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- Émilie Delpeyrat, « Pourquoi cette maison respire la santé », Sud Ouest édition Dordogne, 1er février 2018, p. 12-13.
- Maisons de santé pluridisciplinaires, Communauté de communes du Périgord Nontronnais.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- Sud Ouest, édition Périgueux, 17 avril 2009.
- Hervé Chassain, « Un nouveau souffle », Sud Ouest, édition Dordogne, 28 mars 2016, p. 11.
- Jacques Hesault, « Pas de mascarade des Souflaculs », Sud Ouest, édition Périgueux, 1er mars 2012.
- Hervé Chassain, « Encore plus affûtée », Sud Ouest édition Dordogne, 27 juin 2012.
- Boris Rebeyrotte, « Nontron, l'incontournable rendez-vous des fines lames », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 16d-16e.
- Hélène Rietsch, « La Fête du couteau a fait le plein », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 8.
- Honorine Morel-Jean, « Un bilan en demi-teinte pour la 28e édition », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 10.
- Chantal Gibert, « Tout ce qu(il faut savoir pour bien profiter du salon », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 16f.
- Agathe Salat, « Une cité dédiée à l'art », Sud Ouest édition Dordogne, 23 octobre 2019, p. 22.
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- Nicolas César, « Hermès fait revivre l’industrie du luxe à Nontron », La Croix, (lire en ligne).
- Hervé Chassain, « La maison Hermès essaime en Charente », Sud Ouest édition Dordogne, 12 juin 2015, p. 10-11.
- Hervé Chassain, « Pas de crocodile pour les sacs Birkin qui sortent des ateliers Hermès de Dordogne ? », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Coutellerie nontronnaise - Visites en Aquitaine
- Hervé Chassain, « 20 ans de couteaux », Sud Ouest édition Dordogne, 8 juillet 2015, p. 11.
- Dossier complet - Commune de Nontron (24311) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 11 janvier 2022.
- Dossier complet - Commune de Nontron (24311) - Emploi - Population active - tableaux POP T0 et EMP T8 sur le site de l'Insee, consulté le 11 janvier 2022.
- « Établissement / Siret - Définition », sur Insee (consulté le ).
- Dossier complet - Commune de Nontron (24311) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau RES T1P sur le site de l'Insee, consulté le 11 janvier 2022.
- « Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 28.
- « Industrie », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 32.
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- « Château de Nontron », notice no PA00082714, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2011.
- Alain Poinet, « De la naissance de l'assurance à l'incendie du château de Nontron (1878) », dans Chroniques no 17 du G.R.H.I.N. (groupe de Recherches Historiques du Nontronnais), 2017, p. 67-79 (lire en ligne)
- Benoît Martin, « Un gros chèque pour la rénovation du château », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 17.
- Hervé Lapouge, Châteaux du Nontronnais, dans Nontron & le Pays Nontronnais, vol.1, sous la coordination de Jacques Lagrange, Pilote 24, 1996, (ISBN 2-9509149-1-8), p. 179-191.
- R. de Laugardière, « Essais topographiques, historiques et biographiques sur l'arrondissement de Nontron », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 13, (lire en ligne)
- Orgues en France et dans le monde
- [PDF] Immeubles de Nontron, DREAL Aquitaine, consulté le 29 avril 2019.
- Parc Naturel Régional Périgord - Limousin, DREAL Aquitaine, consultée le 4 mai 2019.
- Décret 98-150 du 9 mars 1998 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
- Décret 2011-998 du 24 août 2011 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
- [PDF] Vallées du réseau hydrographique du Bandiat, INPN, consulté le 28 avril 2019.
- Carte de localisation de la ZNIEFF 720012830, INPN, consulté le 28 avril 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche « Métropole : ZNIEFF1 » à 0 et augmenter l'opacité de la couche « Cartes IGN » à 1.
- [PDF] Les maires de Toulon de 1870 à 1914 : Mise en place d'une politique démocratique et sociale, article par Evelyne Maushart, consulté le 22 octobre 2015.
- Le Docteur Picaud, article par Andrée Bachemont, consulté le 22 octobre 2015.
- « Explication des armoiries », Le Chroniqueur du Périgord et du Limousin, t. 1, , p. 24 (lire en ligne)