René Pleven — Wikipédia

René Pleven
Illustration.
René Pleven en 1950.
Fonctions
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

(3 ans, 8 mois et 21 jours)
Président Georges Pompidou
Gouvernement Jacques Chaban-Delmas
Pierre Messmer I
Prédécesseur Jean-Marcel Jeanneney (intérim)
René Capitant
Successeur Pierre Messmer (intérim)
Jean Taittinger
Ministre des Affaires étrangères

(14 jours)
Président René Coty
Gouvernement Pierre Pflimlin
Prédécesseur Christian Pineau
Successeur Maurice Couve de Murville
Président du Conseil des ministres

(4 mois et 27 jours)
Président Vincent Auriol
Gouvernement René Pleven II
Législature IIe (Quatrième République)
Coalition Troisième Force (jusqu'au 21/09/1951)
Prédécesseur Henri Queuille
Successeur Edgar Faure

(7 mois et 16 jours)
Président Vincent Auriol
Gouvernement René Pleven I
Législature Ire (Quatrième République)
Coalition Troisième Force
Prédécesseur Henri Queuille
Successeur Henri Queuille
Vice-président du Conseil des ministres

(5 mois et 1 jour)
Président Vincent Auriol
Gouvernement Henri Queuille III
Député français

(23 ans, 8 mois et 16 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
30 novembre 1958
25 novembre 1962
12 mars 1967
30 juin 1968
Circonscription Côtes-du-Nord (1945-1958)
2e des Côtes-du-Nord (1958-1969)
Législature Ire, IIe (Assemblée constituante)
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Ire, IIe, IIIe et IVe (Cinquième République)
Groupe politique UDSR (1945-1958)
ED (1958-1962)
CD (1966-1968)
CDP (1968-1974)
Successeur Ernest Rouxel
Biographie
Nom de naissance René Jean Pleven
Date de naissance
Lieu de naissance Rennes (Ille-et-Vilaine)
Date de décès (à 91 ans)
Lieu de décès Paris 17e (France)
Nationalité Française
Parti politique UDSR (1945-1958)
MRP (1958-1966)
CD (1966-1969)
CDP (1969-1973)
Diplômé de Université de Rennes
École libre des sciences politiques
Chefs du gouvernement français

René Pleven, né le à Rennes (Ille-et-Vilaine) et mort le à Paris (Île-de-France), est un homme d'État français.

Personnalité importante de la France libre pendant la guerre, il sera ensuite élu des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) jusqu'en 1973. Il fut président du Conseil et ministre sous la IVe République puis Garde des Sceaux pendant la Ve République, sous la présidence de Georges Pompidou.

Jeunesse et études

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Pleven naît à Rennes au début du siècle. Son père est un officier de l'armée de terre, et avait été chargé d'accompagner le capitaine Dreyfus lors de la révision de son procès.

Bon élève, le jeune René est le condisciple de Raphaël Moreau au lycée de Laval. Une fois le baccalauréat obtenu, il s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Rennes. Il rejoint l'École libre des sciences politiques, et étudie le droit par correspondance, puis à la Sorbonne[1]. Il obtient une licence de droit et sort de Sciences Po classé dans les trois premiers de sa section (Finances publiques)[2]. Il fréquente la conférence Olivaint, dont il fut le président en 1920. Il y rencontre Georges Bidault futur président du Conseil national de la Résistance et Président du Conseil, ainsi qu'Henry du Moulin de Labarthète, le futur directeur de cabinet de Pétain à Vichy. Il échoue au concours de l'Inspection générale des finances[3].

Dès ses 18 ans (1919) il milite dans des milieux pacifistes favorables à la SDN, ce qui le rapproche des idées d'Aristide Briand. Il passe son service militaire en 1921 à dépouiller des documents en vue de la rédaction d'un ouvrage de Philippe Pétain, ce qui lui permet de rencontrer le capitaine de Gaulle, professeur à Saint Cyr, alors dans l'entourage de Pétain.

Pétain permet à Pleven de poursuivre, parallèlement à ces recherches, sa thèse de doctorat de droit sur la politique sociale pour les ouvriers agricoles de Lloyd Georges. Pleven se rend en Grande-Bretagne pendant cinq semaines pour mener sa recherche.

Une fois sa thèse obtenue en 1924, il épouse Anne Bompard, fille de Raoul Bompard, grand avocat et député dreyfusard[4].

Parcours professionnel

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Ne parvenant pas à entrer dans la haute fonction publique, il devient rédacteur en chef de la revue syndicale des industriels de la conserverie.

En 1925, il entre au service de Jean Monnet dans la filiale française de la Banque américaine Chase National Bank qui s'occupe de la reconstruction financière des États polonais puis roumain. Pleven établit aussi des prêts aux États allemand et italien.

En 1928, il est repéré par la compagnie de téléphone de Chicago (l'Automatic Telephone Company). Il est muté à Londres (1934) et dirige les opérations pour toute l'Europe (1939). Ce poste important lui donne une grande aisance financière et lui permet de multiplier les contacts aux États-Unis (où il se rend souvent) et en Pologne (où il travaille au développement du réseau téléphonique). Dans ce pays, sa connaissance des milieux bancaires facilite le financement de l'équipement téléphonique (en particulier grâce à une filiale de la Chase National Bank de Milan). Sa connaissance de l'Europe et ses convictions le conduisent à prendre position contre les accords de Munich et même pour une intervention en Espagne.

Début du parcours politique

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À la déclaration de guerre, Monnet le rappelle à ses côtés au Comité de coordination franco-britannique, un organisme chargé de dresser l'inventaire des commandes d'armement. Il est envoyé par Daladier et les Anglais acheter des avions américains. Reçu par Roosevelt, il réussit à effectuer l'achat, malgré le contexte électoral américain encore assez isolationniste. La seconde livraison arrive trop tard. En mai et juin 1940, Pleven assiste Monnet dans son projet de fusion franco-britannique en un seul État combattant. Pleven travaille directement avec Monnet et Churchill et le général de Gaulle qui représente alors le gouvernement de Reynaud à Londres le 16 juin. Mais Pétain prend le pouvoir le jour d'après.

Parcours politique actif

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René Pleven au sein du Comité national français à Londres.

Après l'arrivée de Gaulle à Londres, Pleven et Monnet se rendent à Bordeaux le 19 et le pour tenter d'obtenir du nouveau gouvernement le repli des troupes encore disponibles en Algérie ou en Grande-Bretagne et pensent évacuer une partie du personnel politique vers Londres, mais cette démarche est un échec auprès de ce nouveau gouvernement qui a d'ores et déjà abandonné toute idée de résistance. Il a quand même la chance de retrouver sa famille à Bordeaux et peut la ramener avec lui. Le général de Gaulle quant à lui a lancé un appel à la résistance. Monnet et la majorité du personnel diplomatique partent aux États-Unis. Mais Pleven hésite (« Personnellement, je m'interrogeais sur ce qu'était mon devoir. Je n'ai jamais pensé une minute qu'il fallait cesser le combat mais je me demandais si, étant donné la formation que j'avais reçue — fils d'officier rappelons-le — qui était comme celle de beaucoup de Français une formation de loyalisme au gouvernement, aux institutions, si vraiment je pouvais rompre avec tout cela »). Après avoir écouté de Gaulle dans une réunion, il croise les pêcheurs de l'île de Sein qui viennent de suivre l'appel, ce qui le convainc d'abandonner son confort pour la France libre (engagement en juillet) où il est rapidement chargé d'assister René Cassin dans les négociations avec Winston Churchill sur la création de la France Libre.

Félix Éboué ayant donné des signes positifs sur un éventuel ralliement de l'Afrique-Équatoriale française (AEF) à de Gaulle, le Général décide d'envoyer ses représentants sur place, où le gouverneur vichyste Boisson était confronté à une volonté de résistance d'une partie importante de la colonie. Avec De Boislambert et Leclerc, militaires, il est envoyé avec de faux papiers via Lisbonne pour rallier ces colonies. Depuis Lagos, ils combinent rapidement avec des gaullistes réfugiés (D'Ornano, Larminat) une opération rapide : Pleven atterrit au Tchad, à Fort Lamy, où Éboué fait rallier toute la colonie. Parallèlement, Leclerc a réussi un rapide et audacieux coup de main permettant le ralliement du Cameroun d'où il conquiert audacieusement le contrôle du Gabon. De Larminat ayant soumis Brazzaville, Pleven peut se rendre en Oubangui Chari et recevoir le ralliement de la dernière colonie de l'AEF, désormais tout entière ralliée à Londres. Il rétablit les finances de l'AEF en imprimant de la monnaie. De Gaulle le rappelle à Londres pour en faire le directeur des affaires extérieures et économiques (début 1941) et il prend un rôle important en particulier lors de l'absence de De Gaulle en 1941. « Au début 1942, il occupe le premier rang dans la hiérarchie des commissaires nationaux avec la responsabilité de coordonner les départements administratifs civils. René Pleven s'occupe donc d'administration, de diplomatie, d'économie, de finances, tout en suivant à Londres puis à Alger, les importants dossiers coloniaux ». Il est en effet successivement commissaire aux Colonies, puis aux Affaires étrangères dans le Comité français de la Libération nationale et enfin après le décès soudain d'Aimé Lepercq[5], aux Finances dans le Gouvernement provisoire de la République française, basé à Paris[6],[7]. Il préside également cette même année la Conférence de Brazzaville.

Après avoir institué l'Emprunt de la Libération engagé par son prédécesseur Aimé Lepercq[8], entretemps décédé à Harnes[9], celui-ci ayant eu le temps de publier l'ordonnance du sur la confiscation des profits illicites sous l'occupation allemande[10], René Pleven, nommé par de Gaulle le 16 novembre[11],[12], continua sa politique[13].

Ayant des différends entre autres avec Pierre Mendès France[14], lui même ayant démissionné le après avoir préconisé en vain la solution d'assainissement monétaire de Camille Gutt, il quitta également le gouvernement le pour se consacrer à sa députation bretonne.

Après-guerre : député

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Il est élu député des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) dès 1945 et ce jusqu'en 1969. Bien que de sensibilité démocrate-chrétienne, il ne rejoint pas le MRP et crée son propre parti, l'UDSR, dont il est président de 1946 à 1953. Il siège ensuite sous diverses étiquettes centristes.

Entretemps, le plan Marshall a aidé la France à partir de 1950 à retrouver une certaine croissance[15], celle-ci stagnant jusqu'en 1950 (voir plus haut)[16],[17],[18] juste après le retour de Pleven en politique.

Président du conseil

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Devenu maintenant président du Conseil en , il forme un gouvernement composé des alliés de la Troisième Force. En , il présente à l'Assemblée nationale son projet d'une armée européenne commune placée sous le contrôle de l'OTAN, projet connu sous le nom de Communauté européenne de défense.

En 1951, il cofonde le Comité d'étude et de liaisons des intérêts bretons (CELIB), dont il reste président jusqu'en 1972.

Début 1954, alors ministre de la Défense, il prend position en faveur d’une évolution du statut de l’Algérie, ce qui provoque de violentes manifestations des colonialistes à son encontre, qui le frappent au visage[19].

Ministre et soutien de Pompidou

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En 1957, il est également membre de la Fondation culturelle bretonne[20].

En 1958, il vote la réforme constitutionnelle aboutissant au retour au pouvoir du général de Gaulle[21].

En 1969, il soutient la candidature présidentielle de Georges Pompidou et devient garde des Sceaux (1969-1973) des gouvernements Chaban-Delmas et Messmer. Il laisse son nom à la loi Pleven de 1972 qui sanctionne le délit d'incitation à la haine. Le 12 décembre 1972, il inaugure le nouveau bâtiment de l'École nationale de la magistrature à Bordeaux, dont il a lancé et soutenu le projet[22].

Sa défaite aux législatives en met un terme à sa carrière politique.

Autres mandats et écriture d'un ouvrage

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Il fut élu :

  • président du Conseil général des Côtes-du-Nord de 1948 à 1976 ;
  • président de l'Établissement public régional (EPR) de Bretagne, élu en , réélu en février 1975 puis en  ;
  • président de la commission de développement économique régional (CODER).

René Pleven publie en 1961 l’Avenir de la Bretagne, et s’exprima régulièrement dans le Petit Bleu des Côtes-du-Nord, journal qu'il a créé et qu'il dirigea pendant trente ans.

Il n'est pas réélu député, pour la première fois depuis la fin de la Seconde guerre, en 1973, battu par 51 voix par le socialiste Charles Josselin.

Il meurt en 1993 dans le 17e arrondissement de Paris[23], et est inhumé dans le cimetière de Dinan (carré no 6).

Héritage politique

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René Pleven, démocrate-chrétien convaincu, a été un acteur politique constamment présent pendant 40 ans. Cependant au XXIe siècle, peu d'hommes politiques revendiquent son héritage, en raison de son manque d'engagement au sein d'une force politique dominante[24].

René Pleven a épousé Anne Bompard (fille de Raoul Bompard) et a eu deux enfants : Françoise Pleven, épouse de Louis Andlauer, et Nicole Pleven, épouse de Stanislas Mangin puis de l'éditeur Michel Worms de Romilly (descendant d'Olry Worms de Romilly)[25]. Il est le grand-père de David Mangin et l'arrière grand-père de la sociologue Jeanne Lazarus (par ailleurs compagne de l'historien et ancien ministre Pap Ndiaye).

Fonctions gouvernementales

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Décorations

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Publication

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  • Avenir de la Bretagne, Calmann-Lévy, coll. « Questions d'actualité », , 257 p.

Plusieurs villes de Bretagne ont donné son nom à une rue, notamment Dinan, Plancoët, Ploubalay, Rennes, Saint-Brieuc[26].

Le centre hospitalier de Dinan-Léhon porte son nom.

À Dinan, une plaque a été inaugurée en son honneur à Dinan le 18 juin 2023[27]. Une exposition lui est également consacrée jusqu'au 30 juin 2023[28].

Notes et références

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  1. Geoffrey Grandjean, Histoire de la construction européenne, Bruylant, (ISBN 978-2-8027-6895-1, lire en ligne)
  2. Christian Bougeard, « Chapitre II. L'étudiant en droit », dans René Pleven : Un Français libre en politique, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-2370-8, lire en ligne), p. 31–42
  3. François Bloch-Lainé et Françoise Carrière, Profession: fonctionnaire: entretiens avec Françoise Carrière, Ed. du Seuil, coll. « Traversée du siècle », (ISBN 978-2-02-004372-4)
  4. « Chapitre III. Une carrière dans les affaires (1925-1939) », sur books.openedition.org (Presses universitaires de Rennes), (consulté le ), p. 43-56
  5. « De Gaulle et Pierre Mendès France à la Libération : rien qu’un jeu de rôles ? », sur unefrancearefaire.com, (consulté le ).
  6. Daniel Angélis, « De_Gaulle », sur histoire-france-web.fr (consulté le ).
  7. « René Pleven », sur ordredelalibération.fr (consulté le )
  8. « M. Lepercq nous parle de l'emprunt / INA » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  9. « De Gaulle, la Résistance et l’économie du Nord - Pas-de-Calais (1940-1945) » [livre], sur openedition.org, Artois Presses Université, (consulté le ).
  10. « Aimé LEPERCQ », sur economie.gouv.fr (consulté le ).
  11. plutôt le '14' d'après la biographie de Christian Bougeard, Chapitre VII : Ministre des finances du gouvernement provisoire et engagement politique (septembre 1944-janvier 1946) à la suite de l'accident de son successeur mort le 9 novembre à 19h30 dans un accident et dont la voiture a été retrouvée le lendemain le 10 à 10 heures par les pompiers de Lens et de Licoin d'après Henri Amouroux : La grande histoire des français après l'occupation, Chapitre 13: De Gaulle choisit Pleven, Mendès s'en va page 527.
  12. Mioche, Philippe, « La planification comme «Réforme de structure» : l'action de Pierre Mendès-France, de 1943 à 1945 », Histoire, économie & société, Persée, vol. 1, no 3,‎ , p. 471-488 (DOI 10.3406/hes.1982.1303, lire en ligne, consulté le ).
  13. « Déclaration de René Pleven en faveur de l'emprunt de la Libération / INA » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  14. « René PLEVEN », sur economie.gouv.fr (consulté le ).
  15. Dominique Lejeune, La france des Trente Glorieuses : 1945-1974, History, 2015
  16. Claude Gétaz, Éléments destinés à éclairer les origines de la civilisation, Business & Economics
  17. Fernand Braudel, Ernest Labrousse, Histoire économique et sociale de la France (4), Business & Economics, 1980
  18. Parti radical, Le Parti radical-socialiste face aux périls politique, économique, social, History, 1951
  19. Gilles Manceron, « Pour une vraie reconnaissance du massacre de Thiaroye », Médiapart, blog, 28 novembre 2014.
  20. « 1991.6.4. Journée de la langue bretonne - 30 mai 1957 Musée départemental breton », sur musee-breton.finistere.fr (consulté le )
  21. Compte rendu intégral des débats de l'Assemblée nationale, Lundi 2 juin 1958, 2e séance, p. 2633 (p. 23 du PDF)
  22. Le discours qu'il prononce à cette occasion est reproduit dans la plaquette commémorative de l'évènement : « École nationale de la magistrature Inauguration 12 décembre 1972 ».
  23. Insee, « Extrait de l'acte de décès de René Jean Pleven », sur MatchID
  24. « René Pleven : un héritage politique considérable, mais difficile à revendiquer », sur enenvor.fr (consulté le )
  25. Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992
  26. Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne.
  27. Ewen MENUGE, « Dinan. En hommage à René Pleven, une plaque dévoilée à la mairie », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  28. « Exposition sur René Pleven », sur dinan.fr via archive.wikiwix.com, (consulté le )

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Bibliographie

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Articles et ouvrages complémentaires

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  • Opération Gutt sur http://www.cadtm.org/spip.php?page=imprimer&id_article=9844.
  • Michel-Pierre Chelini, L'emprunt de Libération nationale en France (Automne 1944), Solution budgétaire ou amnistie monétaire ? Revue historique, juillet-, n°583 (pages 157-179).
  • Eric Roussel, Pierre Mendès France, Gallimard, 2007.
  • Michel Margairaz, Études générales, L'État, les finances et l'économie: Histoire d'une reconversion 1932-1952. Volume II (https://books.openedition.org/igpde/2320), .
  • Fabrice Grenard et Kenneth J.Mouré, L'épuration économique en France à la Libération, sous la direction de Marc Bergère (https://books.openedition.org/pur/4770), .

Liens externes

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