Poligny (Jura) — Wikipédia

Poligny
Poligny (Jura)
Vue aérienne du centre-ville de Poligny.
Blason de Poligny
Blason
Poligny (Jura)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura
(siège)
Maire
Mandat
Dominique Bonnet
2020-2026
Code postal 39800
Code commune 39434
Démographie
Gentilé Polinois
Population
municipale
4 011 hab. (2021 en évolution de −2,27 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 12″ nord, 5° 42′ 31″ est
Altitude Min. 252 m
Max. 626 m
Superficie 50,22 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Poligny
(ville isolée)
Aire d'attraction Poligny
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Poligny
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Poligny
Liens
Site web ville-poligny.fr

Poligny Écouter est une commune française située dans le département du Jura, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Avec 4 011 habitants nommés Polinois et Polinoises en 2021, elle est la sixième commune la plus peuplée au niveau départemental. Située au cœur du vignoble du Jura et en partie sur le premier plateau du massif du Jura, elle est également la quatrième commune la plus vaste du département, les trois quarts de son territoire étant couverts de forêts.

La ville est un centre touristique et culturel local avec notamment quinze édifices protégés au titre des monuments historiques et la présence de la Maison du comté, un musée consacré au célèbre fromage.

Poligny est considérée comme la capitale du comté, notamment parce qu'elle regroupe de nombreuses caves d'affinage (JuraFlore, Monts et Terroirs, Fromageries Vagne...) qui totalisent environ 200 000 meules et une École nationale d'industrie laitière. La commune produit également des vins du Jura et fut, en 1997, la première à accueillir la Percée du vin jaune, devenue une des plus importantes fêtes viticoles françaises.

Géographie

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La commune de Poligny est située en Franche-Comté, au centre du département du Jura. Les grandes villes les plus proches sont Besançon, préfecture du département du Doubs, située à 51 km à vol d'oiseau au nord-nord-est, Dijon, préfecture de région, située à 75 km en direction du nord-ouest, et les villes suisses de Lausanne distante de 79 km à l'est-sud-est et de Genève à 78 km au sud-sud-est. Paris, la capitale, se trouve à 336 km au nord-ouest. Poligny se trouve à 21 km au nord-est de Lons-le-Saunier, préfecture du département du Jura, et à 33 km au sud-est de Dole, sous-préfecture et ville la plus peuplée du département.

Le territoire communal se répartit en deux blocs distincts à l'ouest et à l'est relié par une étroite bande de 500 mètres de long et de 10 à 50 mètres de large. Les communes de Chamole, Chaussenans, Vaux-sur-Poligny et Barretaine se trouvent ainsi prises en étau entre ces deux parties. La commune est bien donc d'un seul tenant[1], néanmoins sa configuration particulière fait qu'elle est bordée par pas moins de seize autres communes :

Géologie et relief

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La reculée de Poligny.

La superficie de la commune est de 5 022 hectares ; son altitude varie de 252 à 626 mètres. Le point le plus bas se situe sur la limite ouest du territoire communal à proximité du lieu-dit l'Essart (commune de Tourmont) et son point culminant au nord de la commune dans la forêt de Poligny. Le centre-ville, situé à une altitude comprise entre 300 et 340 mètres, est dominé au sud par la Croix du Dan (511 mètres) et à l'est par les Crêts de Chamole (585 mètres). La ville se situe à l'entrée de la reculée de Poligny, appelée également Culée de Vaux, vallée en cul-de-sac d'une profondeur de 150 à 200 mètres. La partie est de la commune, occupée exclusivement par la forêt, est située sur le premier plateau du massif du Jura et présente une topographie assez plane avec des altitudes comprises principalement entre 530 et 610 mètres.

La commune de Poligny s'inscrit dans la grande région naturelle du Jura externe, au bord du plateau de Lons-le-Saunier où des failles bordières compartimentent un graben[Note 1]. Ce relief est principalement composé de calcaires datant du Jurassique moyen (bajocien et bathonien), formant en bordure du plateau des corniches escarpées souvent boisées dont les abrupts dominent des pentes plus douces taillées dans des formations sous-jacentes plus tendres (marnes du trias et marno-calcaires du lias). L'affleurement d'une série riche en marnes et très fracturée, offre au vignoble du Jura des versants d’exposition sud/sud-ouest et sud/sud-est sur lesquels se sont implantés trois zones viticoles[2]. Au débouché de la reculée de Poligny, le village s'est établi sur un cône alluvial[Note 2] d'origine glaciaire et fluviatile composé de cailloutis calcaires situés dans une matrice argileuse. Le ruisseau de la Glantine, issu du fond de la reculée, contourne ce cône par le nord alors que l’Orain, prenant sa source au pied de la croix du Dan, le délimite au sud. De part et d'autre du cône, le piémont basal modelé dans les formations marno-calcaires, forme un relief doux qui constitue les lanières du faisceau lédonien, surmontées de bandes étroites de calcaires (buttes témoins du premier plateau qui primitivement s'étendait plus au nord). Ce piémont forme une région très tectonisée, découpée en bandes et lanières par des failles d'orientation subméridienne à WSW-ENE[3].

Hydrographie

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Poligny se trouve dans le bassin versant de l'Orain, cours d'eau principal de la commune dont la source se trouve dans le quartier de Mouthier-Vieillard, à proximité de la piscine municipale, et qui parcourt 39 km pour se jeter dans le Doubs à Chaussin. La Glantine, un affluent de l'Orain long de 7,8 km, prend sa source au fond de la reculée de Poligny sur le territoire de la commune de Vaux-sur-Poligny et traverse la commune de Poligny sur près de 4 km, ceinturant son centre-ville.

Plusieurs ruisseaux naissent l'ouest de la commune, dans la forêt domaniale de Vaivre, dont le ruisseau des Buats (4,4 km) et le ruisseau de Vaivres ou Bief d'Acle (6,2 km).

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 363 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Fied_sapc », sur la commune du Fied à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 434,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −28,4 °C, atteinte le [Note 3],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Poligny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poligny[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poligny, dont elle est la commune-centre[Note 5],[13]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,9 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), prairies (4,8 %), terres arables (4,5 %), zones urbanisées (3,6 %), cultures permanentes (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le quartier de Charcigny.
  • Charcigny
  • Bourgneuf
  • Boussières
  • En Boutasse
  • La Butte aux Archers
  • La Croix de Pierre
  • Les Perchées
  • Longeville
  • Mouthier-le-Vieillard
La place des Déportés.

Au recensement de 2020, la commune comptait 2 437 logements dont 2 060 étaient des résidences principales, 274 des logements vacants et 102 des résidences secondaires. Le nombre de logements situé dans des immeubles collectifs s'élève à 1 218 appartements, soit 50.0 % du total, et 1 207 maisons individuelles. Sur les 2 049 résidences principales construites avant 2018 que compte la commune, 667 (32.6 %) ont été achevées avant 1919, 1 127 (55.0 %) entre 1919 et 1990, et 255 (12.4 %) de 1991 à 2017. L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale montre que sur les 3 753 habitants des ménages de la commune au recensement de 2019, 1 699 ont emménagé depuis 10 ans ou plus, 1 299 depuis 2 à 9 ans et 755 depuis moins de 2 ans.

Évolution du nombre de logements à Poligny
1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014 2020
1 626 1 807 1 958 2 083 2 277 2 382 2 446 2 437

Transports et voies de communication

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Infrastructure routière

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La commune de Poligny est un carrefour routier important, au croisement des anciennes routes nationales Paris-Genève et Lyon-Strasbourg. Elle est traversée selon un axe nord-sud par la route nationale 83, d'une longueur de 57 km qui relie aujourd'hui Besançon à l'autoroute A39 en réalisant la jonction entre la route nationale 57 et l'autoroute A391. L'échangeur autoroutier le plus proche est donc situé à 11 kilomètres à l'ouest par la route, il s'agit de la sortie no 7 Bersaillin de l'A39 dite l'autoroute verte (Dijon-Bourg-en-Bresse). La route nationale 5 part de Poligny en direction du sud-est pour relier Champagnole, Les Rousses et la frontière franco-suisse vers Genève. La route départementale 905, tronçon déclassé de la route nationale 5, est le troisième axe routier important qui permet, depuis Poligny, d'atteindre Dole et Dijon au nord-ouest.

Enfin un réseau de routes secondaires permet de relier Poligny aux communes environnantes, la route départementale 259 au sud vers Miéry et la route départementale 68 au sud vers Plasne.

Transports en commun

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Des autocars du réseau interurbain de la Bourgogne-Franche-Comté Mobigo font une halte à Poligny sur la ligne LR316 Arbois-Champagnole et la ligne LR 320 Poligny-Dole[17].

Liaisons ferroviaires et aériennes

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La gare de Poligny.

La gare de Poligny, située sur la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse, est desservie quotidiennement par des trains du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté qui la relient directement aux gares de Belfort, Besançon-Viotte, Bourg-en-Bresse, Lons-le-Saunier, Lyon-Part-Dieu et Lyon-Perrache. Le temps de parcours le plus rapide est d'environ h 50 jusqu'à la gare de Besançon-Viotte et de h 20 jusqu'à la gare de Lons-le-Saunier. Par ailleurs, la gare de Mouchard située à 17 minutes de celle de Poligny et desservie par des TGV Lyria de Paris-Gare-de-Lyon à Lausanne via Dijon-Ville et des TER Bourgogne-Franche-Comté à destination de Dole-Ville, Pontarlier et Saint-Claude. Le trajet le plus court de Paris à Poligny, avec correspondance à Mouchard, est d'environ h 50.

L'aéroport français le plus proche est celui de Dole-Jura (37 km) tandis que les aéroports internationaux situés dans un rayon de 200 kilomètres sont l'aéroport de Genève (106 km par la route), l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry (166 km) et l'aéroport de Berne (173 km).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Polemniacum en 861 - 862[18] Polenniacum [in Comitatu Varasco suprà rivulum Onna] (Poligny en pays Varasque au bord du petit ruisseau) dans une charte de 922.

Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine en -acum[18],[19] suffixe localisant à l'origine, puis marquant la propriété. Le premier élément Polemni- représente le nom de personne latin Poleminius[18],[19], voire le substantif bas latin pullamen « jeune animal > poulain » (+ -iacum)[20].

Remarques : Michel Roblin et François Falc'hun, après Petar Skok, ont nuancé l'interprétation quasi-systématique du premier élément des toponymes en -(i)acum par un anthroponyme, donnée par certains toponymistes à la suite des travaux d'Henri d'Arbois de Jubainville, en proposant toute une série d'hypothèses fondées sur l'utilisation d’un appellatif toponymique (substantif ou autre)[21]. Pierre-Yves Lambert note cependant : « C'est l'emploi substantivé de l'adjectif topique, formé à partir du nom d'un propriétaire qui explique la plus grande partie des noms de lieux en -iacum »[22].

Préhistoire et Antiquité

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Vestige d'un temple gallo-romain découvert à Poligny.

C'est à Poligny qu'est trouvé en 1862 un des premiers Platéosaures de France, dont une patte est conservée aux archives du musée d'archéologie de Lons-le-Saunier. Identifié sous le nom Dimodosaurus poligniensis (« reptile terrifiant de Poligny »), il prend le nom de Platéosaurus (« lézard plat ») par droit d'antériorité, les premiers restes de l'espèce ayant été découverts en Allemagne en 1837.

Deux mosaïques gallo-romaines dites les Chambrettes du roi ont été découvertes en bordure de la nationale 5, à Tourmont tout près de la ville au XVIIIe siècle.

Au Moyen Âge, Poligny est la troisième ville de la Comté[23].

Poligny appartient à la Lotharingie en 843, et c'est en 870 que le nom de Poligny, Polenniacum, apparaît la première fois, lorsque la Lotharingie, par le traité de Meerssen, est partagée entre Louis II de Germanie et Charles II le Chauve. Poligny appartient aux règnes successifs de Charles V, des comtes de Bourgogne, la maison d'Autriche, la maison de Habsbourg en Espagne, et le royaume de France, après de nombreuses et sanglantes guerres de conquête, avec le traité de Nimègue.

Le château fort de Poligny (château de Grimont) est construit au IXe siècle à l'initiative de Girart de Roussillon (819 - 877), sur un ancien temple antique dédié à Apollon Gryneus qui se dressait sur un piton rocheux. Grimont viendrait de la contraction de Grynei Mons : le Mont de Gryneus.

La famille de Poligny exerça dans les temps les plus reculés la charge de prévôt et de capitaine de la ville[24].

Croquis de Poligny et son château fort au XVIe siècle.

Durant l’éphémère réunion au royaume de France, le roi Louis XI ayant résolu de faire de la ville de Poligny la principale place forte et le centre de son administration sur le pays, fait fortifier la ville et le château par de grands travaux en 1481.

Dans ce même château, les comtes de Bourgogne y mettent plus tard à l’abri leurs chartes, sceaux, bannières, trésors, confiés au trésorier des chartes (le trésor est transféré au château de Dole en 1561, à la suite d’un incendie).

Aujourd'hui restent de ces fortifications quelques vestiges de murs, la tour de la Sergenterie, le donjon Saint-Laurent et sa brique en forme de visage, et des meurtrières dans les murs des maisons de la Grande Rue, bien visible depuis les jardins de la rue de Longeville[25].

Époque moderne

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Époque contemporaine

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Poligny fut le chef-lieu du district de Poligny de 1790 à 1795 et de l’arrondissement de Poligny de 1800 à 1926.

Selon une légende, Napoléon serait passé par Poligny en rentrant de la campagne d'Italie, d'où le roc nommé « fauteuil Napoléon ».

La saline de Poligny est active de 1896 à 1932. Le gisement est encore utilisé par l'usine Solvay de Tavaux jusqu'en 2007[26].

Poligny a accueilli pour la première fois le président de la République française Nicolas Sarkozy, le à propos du plan d'urgence sur l'agriculture.

Politique et administration

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Hôtel de ville de Poligny.

Découpage territorial

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Sur le plan administratif, la commune est rattachée à l'arrondissement de Dole, au département du Jura et à la région Bourgogne-Franche-Comté[13].

Sur le plan électoral, la commune dépend du canton de Poligny conservé et agrandi lors du redécoupage cantonal de 2014 pour l'élection des conseillers départementaux et de la première circonscription du Jura pour les élections législatives.

La commune est membre de la communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2017, dont elle est le siège.

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[27]. Le maire est secondé par six adjoints et quatre conseillers délégués[M 1]. Le maire actuel de la commune est Dominique Bonnet, né en 1963, élu pour la première fois en 2008, réélu en 2014 puis le [28].

Composition du conseil municipal de Poligny (2020-2026) à la suite du 1er tour l'élection municipale du
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Élus
Voix % Voix % CM CC
Dominique Bonnet Poligny, ensemble 737 54,43 - - 21 10
Antoine Seigle-Ferrand Décidons Poligny, un projet d'avenir 370 27,32 - - 4 2
Roland Chaillon Poligny aujourd'hui 247 18,24 - - 2 1

Liste des maires de Poligny

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Liste des maires de Poligny depuis 1944
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1946 Georges Boisson    
1946 1947 Claude Faussurier    
1947 Georges Curasson   Docteur vétérinaire retraité
Jacques Pothier    
Noël Bourgeois-Pin    
Pierre Tinguely UDF-CDS Ingénieur
Jean-Claude Collin PCF Ingénieur agronome
Élu à la suite d'une élection municipale partielle
Yves-Marie Lehmann RPR puis
UMP
Avocat
Conseiller régional de Franche-Comté (1986 → 2010)
1er vice-président du conseil régional (1989 → 2004)
En cours Dominique Bonnet UMP-LR Professeur
Président de la CC Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura

Poligny est jumelée avec trois villes européennes[29] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 4 011 habitants[Note 6], en évolution de −2,27 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 1985 3885 4275 3446 0056 4925 9805 9115 718
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 3645 4015 3925 0245 0104 6694 6324 4334 321
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0904 0923 9213 5763 6873 7363 5804 0564 130
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 8694 0704 3124 6554 7144 5114 3774 3184 229
2014 2019 2021 - - - - - -
4 1464 0034 011------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs

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Équipements sportifs

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Parmi les équipements sportifs de la commune, Poligny dispose d'un complexe sportif, de la salle omnisports du Champ d'Orain, de la salle du COSEC Claude Jeanneret, d'une piscine intercommunale[M 2].

La ville dispose également de quatre terrains de tennis, d'un boulodrome pour la pratique de la boule lyonnaise, d'une piste de moto-cross et de terrains de pétanque[M 2].

Le principal club de la ville[réf. souhaitée] est le Poligny Jura Basket Comté, club de basket-ball évoluant en Nationale 3 (7e échelon national) pour la saison 2023-2024. Il joue ses matchs à domicile dans la salle omnisports du Champ d’Orain[M 2].

Un club de handball, le Handball Club Arbois Poligny (HBAP) est né en 2023 de la fusion du HBC Poligny et du HB Arbois[34].

Manifestations sportives

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Poligny est pour la première fois ville-étape du Tour de France en 2023 avec l'arrivée de la 19e étape en provenance de Moirans-en-Montagne.

Les principaux titres de la presse écrite couvrant les actualités de la commune sont les quotidiens Le Progrès (édition de Dole et Jura Nord), diffusé à 140 000 exemplaires et dont le siège est à Lyon[35], et La Voix du Jura, diffusé à 8 000 exemplaires et basé à Lons-le-Saunier[36], ainsi que l’hebdomadaire Hebdo 39[37]. La municipalité édite une revue annuelle intitulée Poligny Com[M 3].

La chaîne de télévision France 3 Franche-Comté dont le siège se trouve à Besançon couvre l'information locale de Poligny et ses environs.

Poligny dispose d'un lieu de culte catholique, la collégiale Saint-Hippolyte. Au sein du diocèse de Saint-Claude, le doyenné d'Arbois-Poligny regroupe cinq paroisses dont celle de la Croix du Dan[38] à laquelle appartient la commune.

Équipements et services publics

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Enseignement

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L'école élémentaire Jacques Brel.

La commune fait partie de l'académie de Besançon, dans la zone A du calendrier scolaire. Dans l'enseignement primaire, la ville compte une école maternelle publique, l'école Thomas Pesquet, une école élémentaire, l'école Jacques Brel qui compte 9 classes et 190 élèves et une école primaire privée, l'école privée Saint-Louis (127 élèves)[M 4]. Concernant l'enseignement secondaire, la ville compte le collège public Jules Grévy, le collège privé Notre-Dame et le lycée Hyacinthe Friant[M 4]. Elle accueille aussi l'École nationale d'industrie laitière et des biotechnologies (ENILBIO)[39].

Le Centre Hospitalier intercommunal du Pays du Revermont né de la fusion en 2017 des établissements d'Arbois, Poligny, Sellières et Salins-les Bains, dispose à Poligny d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de 153 places[40]. La ville dispose également de la maison de santé pluridisciplinaire André Bonnotte[41].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie nationale de proximité de Poligny[42] qui dépend de la communauté de brigades (COB) de Poligny et de la compagnie de Dole au sein du groupement de gendarmerie départementale du Jura[43].

En matière de justice, la commune dépend du tribunal judiciaire de Lons-le-Saunier, du conseil de prud'hommes de Dole, du tribunal pour enfants de Lons-le-Saunier, du tribunal de commerce de Lons-le-Saunier et du tribunal administratif de Besançon. Elle est rattachée à la cour d'appel de Besançon et à la cour administrative d'appel de Nancy[44].

Poligny est équipée d'un centre d'incendie et de secours (CIS) du service Départemental d'Incendie et de Secours du Jura, qui dépendait du centre de secours principal (CSP) de Champagnole[45],[46], mais qui aujourd'hui est placé sous la responsabilité du groupement Nord avec pour centre de secours principal (CSP) celui du Grand Dole. Le CIS compte une soixantaine de sapeurs-pompiers en 2024, tous volontaires à l'exception d'un professionnel, une section de Jeunes-Sapeurs-Pompiers (JSP)[47] et comprend 7 véhicules pour une moyenne de 850 interventions à l'année. Le CIS porte le nom de "Centre de Secours de Poligny et du pays Polinois".

La fromagerie Arnaud.

Poligny est implantée dans le vignoble du Jura qui participe à son économie. Le développement des acteurs traditionnels de la filière Comté (éleveurs de Montbéliardes associés en coopératives agricoles, fruitières, affineurs et négociants de ce fromage[48]) valent à la commune de s'être autoproclamée « capitale mondiale du comté »[49], bien que ce fromage ne soit produit qu'en Franche-Comté et dans l'est du département de l'Ain.

La ville jouit de la proximité d'Arbois (10 km) et de la renommée de ses vins, de l'exploitation du gypse de Grozon et des produits laitiers des villages alentour. Elle accueille l'ENILBIO, dérivée de l'ENIL, École nationale d'industrie laitière, présente aussi dans le Doubs à Mamirolle. La ville possède également une librairie fonctionnant sur le principe d'une coopérative. Cette situation a été permise grâce au travail de plusieurs associations et d'habitants de la région dont l'économiste Denis Clerc, fondateur d'Alternatives économiques[50].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2019, le revenu médian des ménages s'élevait à 20 540 euros par an, soit un classement de 21 540 sur 31 361 communes analysées[Insee 1],[Insee 2]. En 2019, 51 % des foyers fiscaux de la ville sont imposables et le taux de pauvreté s'élève à 14 %.

Entreprises

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Nom Effectif Activité
Bonnet Thirode Grande Cuisine 115 Fabrication d'équipements de cuisines professionnelles
Diager 110 Fabrication d'outillage et machines-outils
Monts et Terroirs 89 Fabrication de fromages
Diager Industrie 68 Fabrication d'outils et outillages
Intermarché 50 Supermarché
Sogebul 49 Négoce de fournitures et équipements pour fromageries
Brand & Company 41 Programmation informatique
Fromageries Arnaud 39 Fabrication de fromages

Principaux secteurs d'activité

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Agriculture

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Au recensement de la population de 2020, l'agriculture représentait 31 emplois, soit 1 % du total. Le recensement agricole de 2020 comptabilisait 19 exploitations pour une surface agricole utilisée de 338 ha. En 2010, la surface agricole utilisée se répartissait ainsi : 24,1 % de terres labourables, 62,3 % de surface toujours en herbe et 13,3 % de vignes.

Évolution de l’agriculture à Poligny entre 1970 et 2020[51],[52].
1970 1979 1988 2000 2010 2020
Nombre d’exploitations 54 44 31 28 28 19
Surface Agricole Utilisée (SAU) (ha) 550 545 575 501 574 338
Cheptel (nombre de têtes) 675 479 529
Terres labourables (ha) 227 212 139
Superficie toujours en herbe (ha) 276 228 358
Cultures permanentes (ha) 68 58 76

Poligny compte de nombreux commerces concentrés principalement au centre-ville (Grande rue, rue Travot et place des Déportés), dans la zone industrielle où le centre commercial Triangle d'Or regroupe 12 commerces locaux, et dans la zone commerciale Grimont sud.

Dans le domaine alimentaire, Poligny dispose de deux supermarchés (un de l'enseigne Intermarché qui compte 50 salariés et un de l'enseigne Colruyt qui emploie 20 personnes), deux supérettes (Netto et Petit Casino), un magasin d'alimentation bio, une épicerie portugaise, cinq boulangeries, trois boucheries, un primeur et sept magasins de spécialités régionales (fromages et vins).

La plus grosse entreprise de Poligny est Bonnet Thirode Grande Cuisine qui emploie 115 personnes et fabrique du matériel pour cuisines professionnelles. Une autre entreprise spécialisée dans la fabrication de machines pour l'industrie agro-alimentaires, Dadaux Gastrotech qui fabrique du matériel de boucherie, de charcuterie et de restauration.

La fabrication de fromages est un secteur industriel important à Poligny avec les entreprises Monts & Terroirs qui emploie 89 personnes, les Fromageries Arnaud (Juraflore) dont l'effectif est de 39 salariés, les Fromageries Vagne Constant & Cie qui dispose de deux établissements dans la ville de 28 et 13 salariés, les Fromageries Brun (7 salariés) et la coopérative Ermitage qui affine des comtés.

Au , Poligny dispose de trois hôtels proposant un total de 48 chambres (l'Hôtel de la Vallée Heureuse٭٭٭, l'Hôtel de Paris٭٭ et Les Charmilles٭٭) et d'un terrain de camping, le Camping La Tulipe de Vigne, disposant de 90 emplacements[53]. La ville dépend de l'office de tourisme Arbois Poligny Salins Cœur du Jura qui dispose d'un bureau au centre-ville sur la place des Déportés[54].

Un projet contesté de Center Parcs dans la forêt de Poligny, dévoilé en 2013[55] et qui devait rassembler, sur 150 hectares, 400 cottages et un espace aquatique tropical, a été définitivement abandonné en 2022 à la suite de la décision de la cour administrative d’appel de Nancy rejetant la modification du plan local d'urbanisme[56].

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Poligny possède un riche patrimoine tant naturel qu'architectural qui permet à la commune de bénéficier du label de Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté. Pas moins de quinze monuments sont répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et sept autres le sont à l'inventaire général du patrimoine culturel[57].

Patrimoine religieux

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Patrimoine militaire

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  • Vestiges de l'ancien château fort de Poligny / château de Grimont (IXe siècle)
  • Enceinte urbaine (XVIe s), inscrite le [65] ;
  • Tour de la Sergenterie (XVIe s), devenue habitation (XVIe-XIXe s), puis huilerie (1840) et battoir (1860), rue de la Tour, classée le [66] ;

Patrimoine civil

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  • Hôtel de Ville et école de musique (XVIIe s), initialement bailliage, salle de justice et prison, Grande Rue, classés depuis le [67] ;
  • Faïencerie (XVIIIe s), devenue brasserie puis fromagerie, avenue Foch[68] ;
  • Théâtre (XVIIIe s), inscrit le [69] ;
  • Plusieurs hôtels particuliers (XVIIIe s), sis Grande Rue et rue du Collège, dont l'hôtel Regnauldot, inscrit depuis le [70] ;
  • Abattoir municipal (XIXe s), rue Wladimir Gagneur, inscrit depuis le [71] ;
  • École nationale d'industrie laitière et des biotechnologies, abrégé en Enilbio (XIXe s)[72] ;
  • Ancienne Saline de Poligny (XIXe s), devenue cave d'affinage de la Maison Arnaud, au lieu-dit "à la Barre"[73] ;
  • Caves d'affinage Juragruyère-Reybier-Comté (XXe s), Rue Nicolas Appert[74] ;
  • Taillerie (XXe s), devenue cave d'affinage, sur la RN 5[75].
  • Maisons vigneronnes à cave enterrée dont l'accès se fait par un escalier de pierre fermé sur la rue par un trappon (descente de cave affleurant la chaussée ou oblique) pour permettre la libre circulation des passants (quartiers vignerons de Charcigny au nord et Mouthier-le-Vieillard au sud)[76].

Petit patrimoine

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  • Croix du Dan ;
  • Croix, place Notre-Dame ;
  • Croix, rue du Collège ;
  • Croix, rue Sainte Colette ;
  • Quinzaine de fontaines publiques dont celles dites des Morts (XVIe s), rue du Collège, classée le [77], de la Sirène (XVIIIe s), rue Hyacinthe-Friand, inscrite le [78], et du Cheval marin (XVIIIe s), Grande Rue, classée le [79], ainsi que celle de la Place des Déportés ;
  • Jardin-potager des sœurs hospitalières du Saint-Esprit, rue du Théâtre[80] ;
  • Kiosque à musique, Grande Rue ;
  • Lavoir (1922), rue de Longeville ;
  • Monument aux morts, avenue de la Résistance ;
  • Poids public, rue de Versailles ;
  • La statue du Vigneron, dédiée à Wladimir Gagneur, avenue Wladimir-Gagneur (1889)[81] ;
  • Statue de Jean-Pierre Travot, place des Déportés ;
  • Statue de la République (2000), avenue de la République.

Patrimoine naturel

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Équipements culturels

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  • Cinéma Ciné Comté qui comporte une salle de 212 fauteuils.
  • Médiathèque Bernard Clavel :
  • Musée municipal
  • Maison du Comté

La ville dispose d'une école de musique, qui dispense des cours de plusieurs types avec ses propres formations. L'harmonie de la Montaine se compose de deux formations : un chœur se composant d'une soixantaine de chanteurs et une harmonie d'environ quarante musiciens. Grâce aux différents jumelages organisés par la ville de Poligny, la Montaine a eu l'occasion de se produire en Allemagne et en Isère, et a participé à l'enregistrement de la pièce Nicolas De Flue de Arthur Honegger.

Manifestations culturelles et festivités

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C'est à l'initiative d'un vigneron de Poligny, Bernard Badoz, qu'a été créée la percée du vin jaune, une grande fête viticole annuelle devenue l'une des plus importantes de France, qui a lieu le premier week-end de février depuis 1996 dans une ou plusieurs communes du vignoble du Jura. Cet événement qui célèbre la mise en perce des premiers tonneaux de vin jaune après six ans et trois mois d'élevage accueille chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Poligny en a été la ville hôte en 1997, 2010 et 2019.

Personnalités liées à la commune

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Personnalités nées à Poligny

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Héraldique, logotype et devise

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Armes de Poligny
Armes de Poligny

Blasonnement : coupé, au premier d'azur semé de billettes d'or au lion issant du même brochant sur le tout, au second d'argent plain.

La devise « À Dieu playse Poligny » remonte au XVe siècle. Elle est attribuée à Colette de Corbie, religieuse réformatrice de l'Ordre des Clarisses ou Pauvres Dames, et dont le corps repose dans la chapelle des sœurs Clarisses.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Ouvrages
  • [Boissonnet 2004] Charles Boissonnet, Histoire de Poligny, Le Livre d'histoire, , 20 cm

Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Notes et références

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  1. « Le graben de Poligny est la marque d'une tectonique distensive, associée à l'effondrement de la Bresse à l'Oligocène et antérieure à la déformation compressive du Jura au Miocène. Le compartiment affaissé constitue un verrou de calcaire Bathonien compact et résistant à l'érosion à l'entrée de la reculée de Poligny. Il est probable que cette disposition ait limité l'érosion régressive et l'extension de cette reculée ». Cf Vincent Bichet (coordination), Inventaire Régional Patrimoine Géologique de Franche-Comté, septembre 2014, p. 114-115
  2. Plaine alluviale peu favorable à la vigne à cause de ses sols argilo-sableux, et des risques de gelée dus à la fréquence des brouillards de printemps.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Site de l'INSEE

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  1. « Structure et distribution des revenus, inégalité des niveaux de vie en 2019 : Dispositif Fichier localisé social et fiscal (Filosofi) », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. L'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié les données des revenus médians par habitant en 2015 et 2018. Les données n'ont pas été divulguées pour les communes de moins de 50 ménages et de moins de 100 personnes pour des raisons de confidentialité, c'est pourquoi seules 31 361 des 34 841 communes ont des données disponibles.

Site de la mairie

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  1. « Organigramme des élus » (consulté le ).
  2. a b et c « Sports » (consulté le ).
  3. « Poligny Com - Bulletin municipal », sur site de la commune de Poligny (consulté le ).
  4. a et b « Enseignement » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Contrairement à Orgelet, Chêne-Bernard et Chêne-Sec.
  2. Jura Tourisme, « collection de circuits « Balades entre les vignes » », sur jura-tourism.com, .
  3. Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura : Géologie et paysages, Néo Éditions, , 303 p..
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Poligny et Le Fied », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le Fied_sapc », sur la commune du Fied - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Le Fied_sapc », sur la commune du Fied - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Poligny », sur insee.fr (consulté le ).
  13. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de Poligny ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poligny », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  17. « Réseau régional Mobigo ferroviaire et routier - Département du Jura », sur viamobigo.fr (consulté le ).
  18. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 539a.
  19. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, formations celtiques, gallo-romaines et romanes, Librairie Droz, Genève, p. 579, n° 9416 (lire en ligne) [1]
  20. Michel Roblin, « Histoire du peuplement et de l'habitat en France aux époques anciennes » in Annuaires de l'École pratique des hautes études, 1977, p. 368 (lire en ligne sur Persée) [2]
  21. Charles Rostaing, Les noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je », (ISBN 2-13-038660-1), p. 50
  22. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise : description linguistique, commentaire d'inscriptions choisies, Paris, Errance, coll. des Hespérides, 1994, p. 39. prix Volney
  23. Jean Boichard, Le Jura, Privat, , p. 388.
  24. Roger de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Paul Jacquin, (lire en ligne), p. 631-632.
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  26. « Saline de Poligny », notice no IA39000111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  28. « Maire de Poligny (39) », sur mon-maire.fr (consulté le ).
  29. Jumelages dans le site de la commune de Poligny
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  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  47. « Poligny. Les jeunes sapeurs-pompiers ont reçu le drapeau de l’ordre national du Mérite », sur www.leprogres.fr, (consulté le )
  48. Notamment la Fromageries Arnaud Frères.
  49. Monique Clemens, « Sur les Routes du comté, le Jura dévoile ses contours », sur lesechos.fr, .
  50. Edward Cody, French town cannot let bookstore die, The Washington Post, 16 novembre 2009
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  59. « Collégiale Saint-Hippolyte », notice no PA00101998, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  61. « Collège », notice no PA00101994, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  63. « Monastère des Clarisses », notice no PA39000071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. « Jardin du monastère de Sainte-Claire », notice no IA39000816, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  66. « Tour de la Sergenterie », notice no PA00102001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Hôtel de ville », notice no PA00102077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « Faïencerie, fromagerie Brun », notice no IA39000112, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Théâtre », notice no PA39000060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. « Hôtel Rgnauldot », notice no PA001020004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Abattoir municipal », notice no PA00102074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. « École d'agriculture dite École nationale d'Industrie laitière et des Biotechnologies (Enilbio) », notice no IA39000116, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « saline, cave d'affinage Arnaud) », notice no IA39000111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. « fromagerie industrielle dite caves d'affinage Juragruyère-Reybier-Comté », notice no IA39000114, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. « Ancienne taillerie, cave d'affinage », notice no IA39000113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. Sylvaine Fassier, « L'identité renouvelée de l'ancien quartier vigneron de Charcigny (commune de Poligny, Jura) », Ruralia, no 6,‎ (lire en ligne).
  77. « Fontaine publique dite Fontaine des Morts », notice no PA00101999, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. « Fontaine de la Sirène », notice no PA00102076, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. « Fontaine du Cheval Marin », notice no PA00102075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. « Jardin potager des Sœurs hospitalières du Saint-Esprit », notice no IA39000817, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. Sculpture de bronze inaugurée en 1889, dédiée à cet homme politique et député de la région. C'est une œuvre réaliste signée Marguerite Syamour, qui valorise les valeurs progressistes du XIXe siècle : l’épanouissement par l’étude (le livre) et le travail (le cep de vigne et le bigot, outil utilisé pour dépierrer les vignes). Cf « Le monument à Wladimir Gagneur à Poligny (39) », sur petit-patrimoine.com, .
  82. « Quand John Steinbeck séjourna dans le Jura et provoqua une belle polémique », sur Franceinfo, (consulté le ).
  83. « Steinbeck et les résistants du Jura », sur leprogres.fr (consulté le ).
  84. « Poligny se souvient de la visite de Steinbeck, pardonne le scandale qu'elle provoqua », sur actu.fr (consulté le ).
  85. Monastère Sainte-Claire à Poligny