Sonate K. 145 — Wikipédia
Sonate K. 145 ré majeur — , 92 mes. ⋅ K.144 ← K.145 → K.146 ⋅ L.368 ← L.369 → L.370 ⋅ P.104 ← P.105 → P.106 ⋅ F.511 ← F.512 → F.513 — ⋅ 4 ← Fitzwilliam 5 → 6 ⋅ 35 ← Lisbonne 36 → 37 |
La sonate K. 145 (L.369) en ré majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]La sonate en ré majeur K. 145 est sans indication de mouvement. Sheveloff la considérait comme douteuse[1] ainsi que Malcolm Boyd[2], alors que van der Meer[3], l'intégrait volontiers dans le catalogue. Cependant, la découverte dans les années 2010 de l'œuvre à Lisbonne (ms. FCR/194.1), parmi la copie de 60 sonates, a conforté l'attribution depuis[4].
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal, daté de 1772, est le numéro 5 du manuscrit Fitzwilliam (32 F 13)[5], parmi 24 sonates. Une copie figure également dans le manuscrit conservé à l'Instituto Portugués del Patrimonio Cultural de Lisbonne, ms. FCR/194.1 (no 36), qui contient soixante-et-une sonates[4].
Interprètes
[modifier | modifier le code]La sonate K. 145 est défendue au piano, notamment par Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) et Anne Queffélec (2014, Mirare) ; au clavecin par Luciano Sgrizzi (1962), Scott Ross (1985, Erato)[6], Pierre Hantaï (1992, Astrée et 2002, Mirare, vol. 1), John Gibbons (1995, Centaur Records), Sergio Vartolo (Bongiovanni), Richard Lester (2007, Nimbus, vol. 7) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 4). Alexander Matrosov la joue à l'accordéon (2014 GWK Records).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sheveloff 1985, p. 418–419.
- Boyd 1987, p. 266.
- van der Meer 1997, p. 137.
- Kirkpatrick 1982, p. 464.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Kathleen Dale, « Domenico Scarlatti: His Unique Contribution to Keyboard Literature », Proceedings of the Royal Musical Association, no 74, , p. 33–44 (ISSN 0080-4452, OCLC 865210389, lire en ligne)
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti : Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato (2564-62092-2), 1985 (OCLC 891183737) .
- (en) Joel Sheveloff, « Domenico Scarlatti: Tercentenary Frustrations », The Musical Quarterly, vol. 71, no 4, , p. 399–436 (ISSN 0027-4631, OCLC 5548497950, JSTOR 948094, lire en ligne)
- (en) Malcolm Boyd, Domenico Scarlatti : master of music, New York, Macmillan, , xi-302 (OCLC 470280952, BNF 42875007, lire en ligne)
- (en) John Henry van der Meer, « The Keyboard Instruments at the Disposal of Domenico Scarlatti », The Galpin Society Journal, no 50, , p. 136–160 (ISSN 0072-0127, OCLC 7586689064, DOI 10.2307/842568, JSTOR 842568, lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la musique :
- [vidéo] « Sonate K. 145 Violaine Cochard, clavecin (2020) », sur YouTube
- [vidéo] « Sonate K. 145 (Christoph Ullrich, piano — 2018) », sur YouTube