Sonate K. 462 — Wikipédia
Sonate K. 462 fa mineur — , Andante, 86 mes. ⋅ K.461 ← K.462 → K.463 ⋅ L.437 ← L.438 → L.439 ⋅ P.473 ← P.474 → P.475 ⋅ F.405 ← F.406 → F.407 — ⋅ XI 8 ← Venise XI 9 → XI 10 ⋅ XIII 8 ← Parme XIII 9 → XIII 10 ⋅ II 56 ← Münster II 57 → II 58 |
La sonate K. 462 (F.406/L.438) en fa mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]La sonate K. 462, en fa mineur, notée Andante, forme une paire avec la sonate suivante. Elles ont pour points communs, d'une part leurs ouvertures inhabituelles : ici, Scarlatti y abandonne l'imitation ; et d'autre part les motifs réguliers de croches, en tierces, sixtes ou octaves parallèles[1]. La K. 462 fait partie des trois andantes « mélancoliques » en fa mineur présents dans le volume XIII de Parme — les autres étant K. 466 et 481). Toutes partagent une intense sensation de douleur et de nostalgie[2] que Wanda Landowska résume ainsi : « raconte sereinement un doux et sérieux récit ».
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal est le numéro 9 du volume XI de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIII 9, Münster II 57 et Vienne G 19[3] et Q 15118 (no 2)[4].
- Parme XIII 9.
- Parme XIII 9 (fin de la première section).
- Venise XI 9.
- Venise XI 9 (fin de la première section).
- Venise XI 9 (début de la seconde section).
- Venise XI 9 (fin de la sonate).
Interprètes
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Fichier audio | |
Domenico Scarlatti, Sonate K. 462 | |
interprétée au clavecin par Wanda Landowska (1934) | |
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La sonate K. 462 est défendue au piano notamment par Soyeon Lee (2006, Naxos, vol. 8), Racha Arodaky (2007, Zig-Zag Territoires), Gottlieb Wallisch (2007, Naxos, vol. 11), Michelangelo Carbonara (2009, Brilliant Classics), Véronique Bonnecaze (2015, Polymnie), Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) et Lucas Debargue (2019, Sony) ; au clavecin, elle est jouée par Wanda Landowska (1934), Luciano Sgrizzi (1979, Erato), Scott Ross (1985, Erato)[5], Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 4), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 10), Skip Sempé (2007, Paradizio), Bertrand Cuiller (2009, Alpha) et Frédérick Haas (2016, Hitasura).
Emilia Fadini (2001, Stradivarius 33618, vol. 5) l'interprète au piano-forte, ainsi que Charles Metz, sur un piano-forte carré, fabriqué en 1806 par Clementi (2023, Navona).
Fábio Zanon (2006, Musical Heritage) l'interprète à la guitare et le duo Sommer et Dybro (2002, Scandinavian-Tim) à deux guitares.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chambure 1985, p. 225 (155).
- Grante 2017, p. 14.
- Kirkpatrick 1982, p. 472.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Kathleen Dale, « Domenico Scarlatti: His Unique Contribution to Keyboard Literature », Proceedings of the Royal Musical Association, no 74, , p. 33–44 (ISSN 0080-4452, OCLC 865210389, lire en ligne)
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti, Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato/Éditions Costallat (2564-62092-2 (livret : 2292-45309-2)), 1985 (OCLC 891183737) .
- (en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 5) », Music & Arts (CD-1294), 2017 (OCLC 1079366528) .
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la musique :
- [vidéo] Sonate K. 462 (Marco Farolfi, clavecin) sur YouTube