Sonate K. 54 — Wikipédia
Sonate K. 54 la mineur — , Allegro, 58 mes. ⋅ K.53 ← K.54 → K.55 ⋅ L.240 ← L.241 → L.242 ⋅ P.146 ← P.147 → P.148 ⋅ F.11 ← F.12 → F.13 — ⋅ XIV 11 ← Venise XIV 12 → XIV 13 ⋅ III 19 ← Parme III 20 → III 21 ⋅ V 56 ← Münster V 57 → V 58 ⋅ F.22 ← Fitzwilliam 23 → F.24 |
La sonate K. 54 (F.12/L.241) en la mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]Considérée comme l'une des sonates les plus musicales par Guy Sacre, la K. 54 fait se succéder, dans un mouvement de tarentelle à
, de souples arpèges et de longs croisements de mains[1], où « les doublures en octaves ou en tierces donnent une dynamique inhabituelle au clavecin »[2].
Ces caractéristiques de facture font regrouper les volumes de Venise XIV et XV (et cette sonate) dans ce que Kirkpatrick nomme « la période flamboyante »[3], qui comprend notamment les sonates K. 43 à 57, 96, 115 et 116, à la forme très dynamique et d'une « richesse intérieure » sans commune mesure avec les Essercizi, dont la forme est relativement simple et la richesse plutôt « extérieure »[4].
Le début de la seconde partie, chantante et lyrique :
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal est le numéro 12 du volume XIV de Venise (1742), copié pour Maria Barbara ; l'autre étant Parme III 20. Les autres sources sont Münster V 57 et Vienne G 4[5].
Interprètes
[modifier | modifier le code]
Fichier audio | |
Domenico Scarlatti, Sonate K. 54 | |
interprétée au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1954) | |
modifier |
Les grands interprètes de la sonate K. 54 au piano sont Vladimir Horowitz (1964, Sony), Anne Queffélec (2014, Mirare) et Lorenzo Materazzo (2018, Austrian Gramophone) ; au clavecin — outre Scott Ross (Erato, 1985)[6] — Rafael Puyana (1984) sur le superbe clavecin trois claviers Albrecht Haas de 1740, Ottavio Dantone et Pierre Hantaï (Mirare, 2002) la défendent. Tedi Papavrami en a donné une transcription violon seul, qu'il a enregistrée en 2006 pour le label Æon et Stefano Grondona à la guitare (2017, Stradivarius).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sacre 1998, p. 2425.
- Chambure 1985, p. 177.
- Kirkpatrick 1982, p. 187–188.
- Kirkpatrick 1982, p. 191.
- Kirkpatrick 1982, p. 461.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti : Intégrale des sonates — Scott Ross », p. 177, Erato (2564-62092-2), 1985 (OCLC 891183737) .
- Guy Sacre, La musique pour piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1495 p. (ISBN 978-2-221-08566-0).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la musique :
- [vidéo] Sonate K. 54 (Katia Braunschweiler, piano) sur YouTube
- [vidéo] Sonate K. 54 (Barbara Cadranel, clavecin) sur YouTube