Sonate K. 273 — Wikipédia
Sonate K. 273 si bémol majeur — / , Vivo-Moderato, 123 mes. ⋅ K.272 ← K.273 → K.274 ⋅ L.397 ← L.398 → L.399 ⋅ P.173 ← P.174 → P.175 ⋅ F.220 ← F.221 → F.222 — ⋅ V 7 ← Venise V 8 → V 9 ⋅ VI 25 ← Parme VI 26 → VI 27 |
La sonate K. 273 (F.221/L.398) en si bémol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]La sonate K. 273, en si bémol majeur, forme une paire avec la sonate précédente de même tonalité.
La seconde sonate est plus calme et contemplative. Des mélodies lentes y alternent avec de rapides gammes et de vifs arpèges. Elle est conçue sur un schéma exceptionnel : un mouvement rapide et brillant à
, notée Vivo, au caractère de danse (une découpe de huit mesures répétées cinq fois), précède une seconde section qui s'ouvre sur une courte pastorale à
, notée Moderato. Elle rompt la mesure précédente et se présente comme une sorte d’entracte au reste de la pièce qui revient au
. Les conclusions de chaque section sont virtuoses[1],[2]. Giorgio Pestelli considère le début comme une Arietta singulièrement proche des premières sonates modernes[3],[4].
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal est le numéro 8 du volume V (Ms. 9776) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme VI 26 (Ms. A. G. 31411)[5].
- Parme VI 26.
- Parme VI 26 (fin de la première section).
- Venise V 8.
- Venise V 8 (fin de la première section).
- Venise V 8 (début de la seconde section).
- Venise V 8 (fin de la sonate).
Interprètes
[modifier | modifier le code]La sonate K. 273 est défendue au piano notamment par Carlo Grante (2012, Music & Arts, vol. 3) et Alon Goldstein (2018, Naxos, vol. 24) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[6], Richard Lester (2002, Nimbus, vol. 2), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics) et Pierre Hantaï (2018, Mirare, vol. 6).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chambure 1985, p. 204.
- Grante 2013, p. 17.
- Pestelli 1969, p. 203.
- (en) Christopher Hail, « Catalogue » (version du sur Internet Archive), p. 239.
- Kirkpatrick 1982, p. 467.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (it) Giorgio Pestelli, Le sonate di Domenico Scarlatti : proposta di un ordinamento chronologica, Turin, Giappichelli, coll. « Archeologia e storia dell'arte » (no 2), , iv-294 (OCLC 313316263, BNF 43197837)
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti : Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato (2564-62092-2), 1985 (OCLC 891183737) .
- (en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 3) », Music & Arts (CD-1292), 2013 (OCLC 907929504) .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la musique :