68e régiment d'infanterie (France) — Wikipédia

68e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 68e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 68e régiment d'infanterie de forteresse (1939).

Création 1673
Dissolution 1945
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Devise Valeur et discipline
Inscriptions
sur l’emblème
Valmy 1792
Jemmapes 1792
Nimègue 1794 (en)
Le Wahal 1795
Kabylie 1857
Ypres 1914
Verdun 1916
Soissonnais 1918
Guerres Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Conquête de l'Algérie
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
une étoile de vermeil

Le 68e régiment d'infanterie (68e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Beauce, un régiment français d'Ancien Régime.

Création et différentes dénominations

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  • 1673 : Création : Régiment d'Huxelles.
  • 1675 : Régiment de Plessis-Bellières.
  • 1692 : Régiment de Montsoreau.
  • 1705 : Régiment de Vaudreuil.
  • 1706 : Régiment de Sourches.
  • 1718 : Régiment de Saint-Simon.
  • 1734 : Régiment de Puyguyon.
  • 1742 : Régiment de Revel.
  • 1745 : Régiment de Talaru.
  • 1749 : Renforcé par incorporation du Régiment de Beauce.
  • 1758 : Régiment d'Aumont-Mazarin.
  • 1763 : Régiment de Beauce.
  • 1791 : 68e régiment d'infanterie de ligne
  • 1793 : 68e demi-brigade de bataille
  • 1796 : 68e demi-brigade d'infanterie de ligne
  • 1803 : dissolution
  • 1840 : nouvelle formation du 68e régiment d'infanterie de ligne
  • 1887 : renommé 68e régiment d'infanterie
  • 1914 : Donne naissance au 268e régiment d'infanterie.
  • 1920 : Dissolution du régiment.
  • 1939 : 68e régiment d'infanterie de forteresse.
  • 1940 : dissolution
  • 1840 - 1847 : colonel Aimé-Léonard Lapeyre
  • 1847 - 1852 : colonel Alexis-Joseph-Ambroise de Leyritz
  • 1852 - 1855 : colonel Marie-Théodore Perigot
  • 14 mars - 7 novembre 1855 : colonel Ernest-Adrien Liebert
  • 1855 - 1865 : colonel comte Adolphe-Gustave de Chanaleilles
  • 1865 - 1870 : colonel François-Justin Paturel (promu général de brigade le )
  • août 1870 : lieutenant-colonel François-Eugène-Désiré Paillier (tué le 30 août 1870 à la bataille de Beaumont)
  • ...
  • 20 décembre 1870 - 13 décembre 1871 : colonel François Pittié
  • 1871 - 1879 : colonel Pierre-Antoine-Jules Dardier
  • 1879 - 1883 : colonel Jean-Athanase Boyer
  • 1883 - 1889 : colonel Claude-Louis-Eugène-Hippolyte Michel
  • 1889 - 1894 : colonel Jean Guillomet
  • 1894 - 1897 : colonel Jules Lebourg
  • 1897 - 1906 : colonel Marcel-Henry de Morineau
  • 1906 - 1908 : colonel Jean-Louis Thomas
  • 1908 - 1912 : colonel Eugène-Charles-Louis Cauchois
  • 24 septembre 1912 - 06 septembre 1914 : colonel Nicolas-Pierre-Alphonse Génot
  • 1914 : lieutenant-colonel Goureau
  • 1914 : chef de bataillon Bardollet
  • 1914 : lieutenant-colonel Payerne
  • 1914 : lieutenant-colonel Lapierre
  • 1915 : lieutenant-colonel Somon
  • 1915 : lieutenant-colonel Douce
  • 1916 : lieutenant-colonel Odent
  • 1916 : lieutenant-colonel Douce
  • 1916 : chef de bataillon Labbé
  • 1916 : lieutenant-colonel Douce
  • 1917 : colonel Havard
  • 1918 : chef de bataillon Ménard
  • 1918 : Capitaine Troupeau
  • 1918 : lieutenant-colonel Rosset
  • 1918 : lieutenant-colonel Laqueux
  • 1918 : lieutenant-colonel Rosset
  • 1918 : lieutenant-colonel Burtschell
  • ...

Historique des garnisons, combats et batailles du 68e RI

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Uniforme du régiment par décret d'application de 15 janvier 1792

Guerres de la Révolution et de l'Empire

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En , le 2e bataillon du 68e embarqua à Brest pour aller en Louisiane. Il se révolta à bord et se fit conduire à la Martinique. Le gouverneur refusa de le recevoir, le renvoya en France où il arriva le à Cherbourg[1].

1792
1794
1796
1799-1800
1801
1803
  • Les deux bataillons restants de la 68e demi-brigade sont versés dans les rangs du 56e régiment d'infanterie de ligne lors du rétablissement des régiments. Aucun régiment portant le numéro 68 n'est reformé.

1815 à 1852

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Le 68e régiment d'infanterie de ligne est recréé par une ordonnance royale du 29 septembre 1840.

  • Il est en garnison à la (Caserne de Perrache) à Lyon en 1848.

En 1849, il fait partie du corps expéditionnaire de la Méditerranée envoyé combattre la République romaine et participe au siège de Rome.

Second Empire

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Le , le 68e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'armée du Rhin puis, à partir du 17, de l'armée de Châlons. Avec le 30e régiment d'infanterie de ligne du colonel Wirbel, ils forment la 2e brigade du général de Fontanges.

Cette 2e brigade, associée à celle du général Abatucci, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses ainsi qu'une compagnie du génie constituent la 3e division d'infanterie (général Guyot de Lerspart) du 5e corps d'armée des généraux de Failly et Wimpfen.

Durant la guerre franco-allemande de 1870, le 68e de ligne participe notamment :

Le 17 novembre 1870 eut lieu le combat de Torçayfut engagée une compagnie de marche du 68e de ligne qui composait le 36e régiment de marche[réf. nécessaire]. Le , la compagnie de marche du 68e de ligne qui composait le 36e régiment de marche est engagé dans l'affaire du Gué-du-Loir[réf. nécessaire].

1871 à 1914

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Formé à l'armée du Nord pendant la guerre puis engagé à Paris contre les Communards, le 68e régiment de marche fusionne le dans le 68e régiment d'infanterie de ligne[2]. Le nouveau 68e de ligne est ensuite engagé dans les combats de la Semaine sanglante.

Le 68e RI casernement: Le Blanc ; Issoudun ; 33e Brigade d'Infanterie; 17e Division d'Infanterie ; 9e Corps d'Armée.(constitution trois Bataillons)
Portion centrale et 3e Bataillon : Le Blanc.
Portion principale: Issoudun.

- Houdremont, Berthoncourt,

- Loos, Fosse Calonne, Neuville-St-Vaast, Vailly, Loos.

- Bois-en-Hâche, Cote 140, Verdun : Cote 304, Champagne: Bois F., Somme : Sailly-Saillisel, Mesnil-en-Arrouaise.

- Offensive du , ferme d'Hurtebise, Moulin-Roge, caverne du Dragon, Lorraine.

- Picardie, Ferme Anchin, Cote 104, Chauvoncourt, Les Paroches, La Vesle, Montécouvé, L'Ailette, La Souche, La Serre, La Brune, Le Thon.

Entre-deux-guerres

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Dissolution en 1920.
« Par la circulaire ministérielle no 14707 1/11 du , le 68e régiment d'infanterie est dissout. Le 90e régiment d'infanterie de Châteauroux est chargé de supporter l'apurement des dettes et des créances du 68e » Sources Instruction ministérielle du .

Seconde Guerre mondiale

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Le 68e RI est formé le sous le nom de 68e régiment d'Infanterie de Forteresse. Il appartient au secteur fortifié de Haguenau. De réserve A, RIF type Metz-Lauter ; il est mis sur pied par le CMI 202.

unité combattante du au

Le 68e RI est recréé le au sein des forces françaises de l'intérieur de l'Indre[3]. Ses trois bataillons sont formés par les bataillons Dubreuil, Dupleix et Dupas du groupe Indre-Est, du Corps-franc de Châteauroux et du bataillon Raymond (commandant Riouallon) d’Argenton-sur-Creuse[réf. souhaitée]. Ce numéro n'est que provisoire et l'unité est régularisée comme 5e BCP[4], mis sur pied le à Châteauroux et au Blanc, aux ordres du commandant Stabler[réf. souhaitée].

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

Décorations décernées au régiment

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Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'Armée puis à l'ordre du Corps d'Armée.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs au ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

Personnages célèbres ayant servi au 68e RI

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Traditions et uniformes

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Valeur et discipline

Sources et bibliographie

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Notes et références

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Notes
  1. à cette même date il est colonel du 34e régiment d'infanterie et du 68e régiment d'infanterie, c'est bizarre et pourtant les sources l'indiquent.
Références

Articles connexes

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Liens externes

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Indre 1418, les 68, 90, 268 et 290e RI Blog personnel