Léon Goldberg — Wikipédia

Léon Goldberg
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Léon (Lejb) Goldberg dit Julien ( à Łódź (Pologne) - fusillé au fort du Mont-Valérien le ) est un Juif polonais, combattant du mouvement français de résistance intérieure FTP-MOI au sein du Groupe Manouchian-Boczov-Rayman des FTP-MOI de la région parisienne, dont une dizaine avaient leur portrait sur l'Affiche rouge.

Léon Goldberg est né le à Łódź en Pologne[1]. Il est le fils de Jacob Goldberg et de Rywka Goldberg. Jacob Goldberg est né le 15 avril 1901 à Radomsk (Radomsko) en Pologne[2]. Rywka Goldberg (née Jellen) est née le à Zwoleń en Pologne[2]. En 1928, Jacob Goldberg s’expatrie en France, et fait venir sa femme, Rywka et son fils, Léon Goldberg, en 1929. Ils demeurent à Paris où naissent deux autres garçons, Henri Goldberg, né le 27 mars 1931 dans le 10e arrondissement de Paris et Max Goldberg, né le 25 août 1934 dans le 4e arrondissement de Paris[2].

Seconde Guerre mondiale

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Lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver le , les parents de Léon l’envoient se cacher chez une voisine, tandis qu'ils restent chez eux avec ses deux jeunes frères. Ils sont arrêtés et déportés à Auschwitz, dont aucun d'eux ne reviendra[1]. Jacob Goldberg est déporté par le Convoi No. 13, en date du 31 juillet 1942, de Pithiviers à Auschwitz et Rywka Goldberg, Henri Goldberg et Max Goldberg sont déportés par le Convoi No. 21, en date du 19 août 1942, de Drancy à Auschwitz[2]. Leur dernière adresse est au 32 rue de Meaux dans le 19e arrondissement de Paris[2].

Léon Goldberg rejoint alors les FTP-MOI, intégrant le 2e détachement (juif), puis le 4e détachement dit des dérailleurs. Il prend le pseudonyme de Julien[1].

Le , Léon Goldberg, Joseph Boczov et deux autres combattants de la MOI se rendent par le train à Brie-Comte-Robert. De là, ils vont à Coubert où ils effectuent un sabotage sur la voie ferrée. Le lendemain ils reprennent le train à Lieusaint pour rentrer à Paris.

Le , Léon Goldberg, Joseph Boczov, Maurice Fingercwajg, Jonas Geduldig dit Martiniuk, Thomas Elek et un sixième résistant, tous de la MOI, partent en mission pour faire stopper un convoi allemand sur la ligne Paris - Troyes, à Grandpuits près de Mormant.

Dans la nuit du 24 au , ils attaquent un train se composant de 51 wagons dont 27 seront détruits et obstrueront les deux voies en occasionnant la destruction de blé, de bois, de divers colis et de moteurs d’avions. Deux convoyeurs militaires allemands sont tués et le chef de train est légèrement blessé.

Mais ils n'ont pas repéré qu'ils étaient filés par la BS2. Trois résistants sont faits prisonniers et les trois autres s'enfuient mais sont repérés.

Léon Goldberg est arrêté à Mormant, jugé le et condamné à mort[3],[4],[5].

Tombe au cimetière parisien d'Ivry.

Léon Goldberg est fusillé au fort du Mont-Valérien le avec 21 autres membres du groupe Manouchian[6],[7].

Son corps repose dans le carré des fusillés au cimetière parisien d'Ivry.

La mention Mort pour la France est attribuée à Léon Goldberg par le ministère des Anciens Combattants en date du [8].

Le , il est cité « Mort pour la France », ainsi que ses 23 autres camarades, avec l'entrée de Missak et de Mélinée Manouchian lors de la cérémonie de panthéonisation en présence d'Emmanuel Macron, président de la République française. Une plaque portant son nom et ceux des 23 résistants du groupe Manouchian est apposée au Panthéon[9]. Son portrait figure avec les autres camarades du groupe des FTP-MOI de l'Ile-de-France.

Liste des membres du groupe Manouchian exécutés

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Mémorial de l'Affiche rouge à Valence.

La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Allemands ont fait figurer sur l'Affiche rouge :

Note et référence

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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