Psaume 15 (14) — Wikipédia
Le psaume 15 (14 selon la numérotation grecque) est attribué à David.
Texte
[modifier | modifier le code]verset | original hébreu[1] | traduction française de Louis Segond[2] | Vulgate[3] latine |
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1 | מִזְמוֹר, לְדָוִד: יְהוָה, מִי-יָגוּר בְּאָהֳלֶךָ; מִי-יִשְׁכֹּן, בְּהַר קָדְשֶׁךָ | [Psaume de David.] Ô Éternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? | [Psalmus David] Domine quis habitabit in tabernaculo tuo aut quis requiescet in monte sancto tuo |
2 | הוֹלֵךְ תָּמִים, וּפֹעֵל צֶדֶק; וְדֹבֵר אֱמֶת, בִּלְבָבוֹ | Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur. | Qui ingreditur sine macula et operatur iustitiam |
3 | לֹא-רָגַל, עַל-לְשֹׁנוֹ--לֹא-עָשָׂה לְרֵעֵהוּ רָעָה; וְחֶרְפָּה, לֹא-נָשָׂא עַל-קְרֹבוֹ | Il ne calomnie point avec sa langue, il ne fait point de mal à son semblable, et il ne jette point l’opprobre sur son prochain. | Qui loquitur veritatem in corde suo qui non egit dolum in lingua sua nec fecit proximo suo malum et obprobrium non accepit adversus proximos suos |
4 | נִבְזֶה, בְּעֵינָיו נִמְאָס-- וְאֶת-יִרְאֵי יְהוָה יְכַבֵּד;נִשְׁבַּע לְהָרַע, וְלֹא יָמִר | Il regarde avec dédain celui qui est méprisable, mais il honore ceux qui craignent l’Éternel ; il ne se rétracte point, s’il fait un serment à son préjudice. | Ad nihilum deductus est in conspectu eius malignus timentes autem Dominum glorificat qui iurat proximo suo et non decipit |
5 | כַּסְפּוֹ, לֹא-נָתַן בְּנֶשֶׁךְ-- וְשֹׁחַד עַל-נָקִי, לֹא לָקָח:עֹשֵׂה-אֵלֶּה-- לֹא יִמּוֹט לְעוֹלָם | Il n’exige point d’intérêt de son argent, et il n’accepte point de don contre l’innocent. Celui qui se conduit ainsi ne chancelle jamais. | Qui pecuniam suam non dedit ad usuram et munera super innocentes non accepit qui facit haec non movebitur in aeternum |
Usages liturgiques
[modifier | modifier le code]Dans le judaïsme
[modifier | modifier le code]Le verset 4 du psaume 15 se trouve dans la amidah de Rosh Hashanah[4].
Dans le christianisme
[modifier | modifier le code]Chez les catholiques
[modifier | modifier le code]Selon la règle de saint Benoît fixée vers 530, la plupart des premiers psaumes jusqu'au psaume 20 (19) étaient réservés au début de journée. Donc, ce psaume était récité ou chanté lors de l'office de prime du jeudi[5].
Dans la liturgie des Heures actuelle, le psaume 15 est récité ou chanté aux vêpres du lundi de la première semaine[6].
Mise en musique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Nombreux sont les auteurs qui ont commenté les psaumes. Voici quelques ouvrages parmi les plus connus, classés par ordre chronologique :
- Commentaires sur les psaumes, d’Hilaire de Poitiers, IVe siècle, Paris, Éditions du Cerf, 2008, collection sources chrétiennes n°515,
- Commentaires sur les psaumes, de saint Jean Chrysostome, IVe siècle,
- Discours sur les psaumes, de saint Augustin, IVe siècle, 2 vol., collection « Sagesses chrétiennes », Éditions du Cerf,
- Séfer Tehilim, de Rachi, XIe siècle,
- Commentaire sur les psaumes (jusqu’au psaume 54), de saint Thomas d’Aquin, 1273, Éditions du Cerf, 1996,
- Commentaire des psaumes, de Jean Calvin, 1557,
- Commentaire juif des psaumes, d’Emmanuel, Éditions Payot, 1963.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- La lecture du psaume 15 avec vidéo et habillage sonore par KTOTV
- Le commentaire du psaume sur le site BibleEnLigne
Notes et références
[modifier | modifier le code]- L’original hébreu provient du site Sefarim, du grand rabbinat de France.
- La traduction de Louis Segond est disponible sur Wikisource, de même que d'autres traductions de la Bible en français.
- La traduction de la Vulgate est disponible sur le Wikisource latin.
- D’après le Complete ArtScroll Siddur, compilation des prières juives.
- Règle de saint Benoît, traduction par Prosper Guéranger, p. 46, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, réimpression 2007
- Le cycle principal des prières liturgiques se déroule sur quatre semaines.