Régiments d'infanterie français d'Ancien Régime — Wikipédia

La bannière de Saint Michel, utilisée comme drapeau militaire de la France à partir du XIVe siècle. La croix blanche fut ensuite reprise sur presque tous les étendards des régiments français.

Les régiments français sous l’Ancien Régime constituaient la composante principale de ce que l'on appelait déjà à l'époque l'Armée française ou les « Armées du Roi de France ». Ils portaient les noms de leur propriétaire puis par la suite les noms de leur province ou ville de recrutement.

Comme les brigades aujourd'hui, chaque régiment avait sa spécialité (infanterie, cavalerie, etc.) et était appelé à servir sur les champs de bataille selon les exigences militaires. Comme pour la Marine, tout Français avait le droit de s'y engager, mais les offices de commandement des régiments et les hauts grades étaient réservés à la noblesse militaire (noblesse d'épée) et inaccessible au tiers état.

Dans l'organisation territoriale de l'Ancien Régime, chaque régiment avait également le rôle d'assurer la sécurité de sa province. Il était alors placé sous l'autorité d'un gouvernement militaire.

Aujourd'hui, certains régiments existent toujours et ont conservé leur emblème et leur spécialité d'origine. Le 8e régiment d'infanterie par exemple est l'héritier de l'ancien régiment d'Austrasie, formé lui-même à partir du vieux régiment de Champagne. Les régiments font partie des plus anciennes institutions françaises qui ont persisté jusqu'à nos jours.

Les premières troupes

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En 1448, par Charles VII crée le corps des francs-archers.

En 1479, Louis XI réunit en Picardie 10 000 aventuriers et 2 500 pionniers, destinés à remplacer la milice des francs-archers et à être entretenus d'une manière permanente en créant les Bandes françaises copiées sur les Bandes suisses. Ces bandes formeront les noyaux des futurs régiments français d'Ancien Régime.

Lorsque Henri IV de France monte sur le trône, il n'y a que quatre régiments d'infanterie[1] connus sous le nom de Vieux corps et célèbres par leurs divers exploits. ce sont les

En 1616, le nombre de régiments était porté à dix. Outre les quatre vieux corps initiaux un cinquième avait pris rang, le

Cinq autres régiments avaient reçu le nom de Petits Vieux[1]

Cinq nouveaux régiments sont ensuite créés, puis d'autres successivement si bien qu'à la mort de Louis XIII (de France), en 1643, on compte 33 régiments.
En 1670, les corps d'infanterie sont réorganisés.
En 1701, il y a 138 régiments d'infanterie, en 1702 il y en a 176 puis 235 en 1705, 259 en 1706 et 260 en 1712 dont deux régiments de la Garde[1].
Toutefois à l'exception des vieux corps, des petits vieux et de quelques autres régiments qui comptaient quatre bataillons, la grande majorité n'en avait que deux et certains ne comportaient qu'un seul bataillon.
En 1715 après le traité de Rastatt le nombre de régiments d'infanterie est réduit à 117.
Toutefois après de nouvelles guerres, plusieurs corps sont créés et l'on compte 137 régiments en 1747.
À l'avènement de Louis XVI, il n'y a plus que 91 régiments dont le régiment des Grenadiers de France formé des compagnies d'élites des régiments supprimés en 1749.
En 1762 les corps d'infanterie sont réorganisés puis d'autres réorganisations ont lieu en 1771, en 1775, et en 1776 ou il y a alors 103 régiments[1].
En 1791 avec une nouvelle réorganisation, ils changèrent tous de dénomination, avec leur numéro d’ordre dans leur arme (selon la classification d’Ancien Régime) et leur arme spécifique.

Liste des régiments d'infanterie et d'artillerie

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Cette liste comprend un court résumé historique de chaque unité.

NB : Sous l'Ancien Régime, le corps de l'artillerie, a toujours fait partie de l'infanterie. Ce sont les régiments Royal-Artillerie, de La Fère, de Metz, de Besançon, de Grenoble, de Strasbourg, d'Auxonne, de Toul et des Colonies.
Pour plus de détails, se reporter au lien de ladite unité[2],[3].

Sommaire :
  • Régiment d'Abbeville
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Abbeville et de Gisors sous le commandement du colonel le vicomte Le Veneur. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Ablois de La Vieuville
Voir régiment de La Vieuville

  • Régiment d'Acier Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , en Provence, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par N. de Crussol, vicomte d'Acier. En 1568, il participe au siège de Chartres. En 1569 ce régiment devient colonel-général de l'infanterie protestante et participe à la bataille de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment des Adrets
Le régiment est formé, par ordre du dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, en Dauphiné, par François de Beaumont, baron des Adrets. Après le siège de Mâcon, en 1567, il passe en Champagne en et poursuit les reîtres et les lansquenets jusqu'en Alsace. Revenu en Dauphiné il est licencié le après la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment d'Affry (1630-1637) Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par François d'Affry, de Fribourg. Affecté à l'armée de Piémont, il est décimé par la peste et congédié le . Rappelé le , il est envoyé à l'armée de Picardie et congédié en 1637.

C'est l'ancien régiment de Gréder (1673-1714), qui est renommé « régiment d'Affry » en 1714 et qui prend le nom de régiment de Wittmer en 1734.

  • Bataillon d'Afrique
Cette unité coloniale est créé sous ce titre, le , pour le service des comptoirs du Sénégal et de la côte de Guinée, et formé avec l'excédant des régiments de l'Ile France, du Port-Louis et de l'Ile-Bourbon, fondus à cette date en un seul corps pour former ce régiment. Le décret du réunit les bataillons de l'Île-de-Bourbon, d'Afrique et de la Guyane pour composer le 111e régiment d'infanterie, qui ne pût être formé que le 15 mai 1793, après la rentrée en France des divers débris des troupes coloniales qui lui étaient destinés.

Ce régiment est créé sous ce titre, , et donné à Antoine Clériadus, comte de Choiseul-Beaupré. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve à l'armée d'Allemagne jusqu'en 1694, puis il fait les campagnes de 1695, 1696 et1697 en Flandre et participe au siège d'Ath (1697). Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée de Flandre en 1701 avec laquelle il assiste au siège de Nimègue en 1702], puis il passe à l'armée du Rhin, et participe à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kelh, à la campagne de Bavière et à la bataille d'Höchstädt en 1703 durant laquelle le 1er bataillon y est pris. Il est donné le à Henri Louis de Choiseul, marquis de Meuse. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée de Flandre et participe à la bataille de Ramillies en 1706, à la bataille d'Audenarde en 1708, à la bataille de Malplaquet en 1709, et à la bataille de Denain en 1712 durant laquelle le colonel y est très-grièvement blessé. Il est donné le à N. chevalier de Bloglie et achève la guerre en Flandre. Il est donné le à Gilles de Carné, marquis de Trécesson, puis le à Louis-Auguste, comte de Bourbon-Malauze, et à Armand, comte de Bourbon-Malauze, frère du précédent. Dans la guerre de Succession de Pologne, il rejoint l'armée du Rhin, et se trouve au siège de Philippsbourg en 1734, à la bataille de Clausen en 1735 puis il fait les campagnes de 1739 et 1740 en Corse. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il se trouve à l'armée de Bavière en 1742, et est envoyé au secours de Braunau, et à la défense de Deggendorf en 1742. Il est mis en garnison à Bitche en 1743, puis rejoint l'armée des Alpes en 1744 et participe au siège de Montalban (1744) durant lequel le colonel est tué à l'attaque des retranchements. Il est donné le à Louis-François, marquis de Monteynard et continu de servir sur les Alpes jusqu'à la paix. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Berry (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance d'Agénois étaient jaune et violet dans chaque carré, ces couleurs séparées par une diagonale festonnée. Habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon d'argent.

Le « régiment d'Agénois » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Béarn. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Agénois » est devenu depuis la Révolution le 16e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment d'Aguilar Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé le par Joseph de Marguerit de Bièvres, marquis d'Aguilar dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Lérida en 1647 et à la prise de Tortose en 1648. Réformé en 1649, il est rétabli le et il participe à défense de Barcelone, au siège de Gérone en 1653 et à la prise de Puycerda en 1654. Il est licencié le .

  • Régiment d'Aiguebonne
Ce régiment est levé par Rostain Antoine d'Urre, marquis d'Aiguebonne. Il sert en Savoie et est réformé le . Rétabli , il sert en Languedoc contre les troupes de Montbrun et est une nouvelle fois réformé en . Rétabli une nouvelle fois le , dans le cadre des rébellions huguenotes, il sert en Piémont puis, en 1629, il participe aux prises de Privas et d'Alès et en 1630 à la conquête de la Savoie, puis dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue au combat de Veillane. En 1632, il est affecté à l'armée de Languedoc puis en 1633 à l'armée de Lorraine avec laquelle il se trouve, en 1634, au siège d'Haguenau et reste en Alsace jusqu'en 1640. Passé en Piémont en 1641 il est mis en garnison à Turin et il est cédé le par le marquis d'Aiguebonne à son fils, qui est tué en 1646 au combat de Vigevano. Le il reçoit le renfort d'une partie des régiments de Roqueservières (1641-1643) et de Le Ferron. Repris le par Rostain Antoine d'Urre, marquis d'Aiguebonne, le régiment reste en Piémont jusqu'en 1654. Il est licencié à la mort de son mestre de camp le .

  • Régiment d'Aix
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du 1er bataillon et du 2e bataillon d'Aix, sous le commandement d'Alphonse Toussaint Joseph Fortia comte de Piles[4]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Alart
C'est l'ancien régiment de Châtillon, qui, après avoir été donné au colonel Alart est renommé « régiment d'Alart » en 1648. Il est licencié en 1650.

  • Régiment d'Albany Régiment écossais
Le régiment est levé le par N., comte d'Albany et formé avec les débris des corps écrasés à Culloden. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert dans l'armée de Flandre. Il est incorporé le dans le régiment Royal-écossais.

  • Régiment d'Albaret
Ce régiment est levé le par N. chevalier d'Albaret. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin puis à l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.

  • Régiment d'Albemarle Régiment irlandais
Le régiment est formé le par John Monck, duc d'Albemarle, avec les régiments irlandais de La Marin et de Dublin. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin en 1701 puis il passe en Italie et se trouve à la défense de Crémone et à la bataille de Luzzara en 1702. Il prend le nom de régiment de Fitzgerald après avoir été donné le à Nicolas Fitzgerald.

  • Régiment d'Albergotti Régiment italien
Ce régiment italien passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. d'Albergotti, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Letterio après avoir été donné en 1711 à N. de Letterio.

  • Régiment d'Albi
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Albi et de Castelnaudary sous le commandement du chevalier Albert-Paul de Mesmes. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Albigeois (1625-1626)
Le régiment est levé le , sous ce titre, par la ville d'Albi et envoyé pour la défense de Réalmont[5] et est licencié en .

Le régiment est levé le , sous ce titre, avec des compagnies du régiment de Navarre. Donné à Jérôme-François Lécuyer, comte de Muret[6], il participe à la guerre de la Ligue d'Augsbourg et il est affecté à l'armée d'Italie en 1693, avec laquelle il assiste à la bataille de La Marsaille puis il rejoint l'armée de Catalogne en 1695 et retourne à l'armée d'Italie et assiste au siège de Valenza[7] en 1696 puis il est mis cette même année en garnison à Strasbourg. On sait que le régiment est donné en 1699 à un autre colonel dont le nom a été oublié, puis il est donné le à Paul Covet, comte de Marignane et participe à la guerre de Succession d'Espagne. Il rejoint l'armée d'Italie, et se trouve au siège et bataille de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707, puis sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Il est donné le à N. du Deffand de La Lande et est licencié le .

  • Régiment d'Albret (1639-1648)
C'est l'ancien régiment de Miossens, qui, réformé le est rétabli le , sous le nom de régiment d'Albret. En 1646, le régiment concoure au siège de Dunkerque puis prend en 1648 le nom de régiment de Dunois.

  • Régiment d'Albret (1652-1654)
C'est l'ancien régiment de Saintonge, qui, après avoir été rétabli en 1652 est renommé « régiment d'Albret ». Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié en 1654.

  • Régiment d'Albret (1652-1654)
Le régiment est levé le par Amanjeu, chevalier d'Albret. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié en 1654.

Le régiment est levé le par César Phébus d'Albret comte de Miossens. Il prend le nom de régiment de Gandelus le .

  • Régiment d'Alençon
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Alençon et de Mortagne sous le commandement du marquis Louis Elisabeth de Pardieu[8]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Aletz
Le régiment est levé le N. d'Aletz. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié la même année.

  • Régiment d'Alias
Ce régiment est levé en 1588, en Guyenne, par N. d'Alias, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Aligny
Le régiment est formé des milices de Dijon, par Pierre Quarré d'Aligny. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Villeroy, qui est renommé « régiment d'Alincourt » en 1631 et qui prend le titre de régiment de Lyonnais en 1635.

  • Régiment d'Alincourt (1639-1639)
Ce régiment est levé le par N. de Neufville de Villeroy, marquis d'Alincourt. Il est envoyé au secours de Casal, et se trouve au combat de Castello della Rotta (it) (1639)[9], en Piémont, près de Carmagnole en 1639. Il est incorporé la même année dans le régiment de Lyonnais.

  • Bandes Allemandes
Voir à Bandes

  • Régiment d'Alluye
Ce régiment est levé le , par N. d'Escoubleau de Sourdis, marquis d'Alluye dans le cadre la guerre franco-espagnole. En 1638, il se trouve au siège de Renty durant lequel le mestre de camp est tué. Il est remplacé par N. de Vibraye, comte d'Onzain et prend le nom de régiment d'Onzain.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux d'Ally
Voir à Grenadiers.

  • Régiment d'Almeric également appelé régiment Prince Almeric Régiment italien
Voir à Prince Almeric.

  • Régiment d'Alot
Le régiment est levé le par N. d'Alot dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et est licencié en 1637.

  • Bataillon de Chasseurs des Alpes également appelé Chasseurs des Alpes
Voir à Chasseurs.

  • Régiment d'Alphonse également appelé régiment Prince Alphonse Régiment italien
Voir à Prince Alphonse.

Le régiment est levé sous ce titre, en , par Guillaume, comte de Nassau-Saarbrück. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Broglio. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bernold. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bergh. Le « régiment d'Alsace » est devenu depuis la Révolution le 53e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment des Volontaires d'Alsace également appelé Volontaires d'Alsace Régiment allemand
Voir à Volontaires

Ce régiment est levé sous ce titre le , par Gaston-Jean-Baptiste, duc d'Orléans, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est incorporé le dans le régiment Royal.

C'est l'ancien régiment de Touraine, qui est renommé « régiment d'Amboise » en lorsqu'il reprend sous la Fronde le nom de son mestre de camp. Il prend le nom de régiment de Kercado en 1653 du nom de son mestre de camp N. Le Sénéchal, comte de Kercado.

  • Régiment d'Ambres (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Galiot de Crussol, chevalier d'Ambres. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment d'Ambres (1627-1632)
Le régiment est levé le par Hector de Gelas de Voisins, marquis d'Ambres[10] dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe en 1629 aux sièges de Privas et d'Alès. Réformé après la paix d'Alès, il est rétabli le , participe à la bataille de Castelnaudary[11] et est licencié après cette affaire.

  • Régiment d'Ambres (1710-1712)
C'est l'ancien régiment d'Urban (1706-1710), qui, prend le nom de « régiment d'Ambres » après avoir été donné en 1710 à Daniel François de Gelas de Voisins, chevalier d'Ambres. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment Guignonville après avoir été donné en 1712 à N. Lenain de Guignonville.

  • Régiment d'Amilly
Ce régiment est levé le par Jean, marquis d'Amilly. Il participe au blocus de Paris puis il est licencié au mois de , après la paix de Rueil.

Ce régiment levé sous ce titre le , pour Louis de Bourbon comte de Vermandois. En 1671, il prend le titre de régiment de Vermandois du nom de la province de Vermandois.

  • Régiment d'Am-Rhyn Régiment suisseRégiment grison
Ce régiment grison est levé le par N. Am-Rhyn. Il sert dans la Valteline il est congédié le .

  • Régiment d'Anconne Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. d'Anconne. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment d'Ancre Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est appelé le , par le colonel Concino Concini, maréchal d'Ancre sous le commandement du mestre de camp N. Vanèz. Affecté à l'armée de Picardie, il est congédié le à la paix de Loudun. Rappelé le , il est licencié en

Voir à Maréchal

  • Régiment d'Andelot (1585-1587) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Charles de Coligny, marquis d'Andelot. Il sert en Languedoc et est licencié en 1587.

  • Régiment d'Andelot (1640-1641)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Coligny d'Andelot. Il participe au siège d'Arras et est licencié en 1641.

  • Régiment d'Andonville
C'est l'ancien régiment de Bougy, qui, après avoir été donné le à Louis-François de Chasteignier d'Andonville est renommé « régiment d'Andonville ». Le régiment passe en Flandre et est licencié le .

  • Régiment d'Anduze (1644-1652)
Le régiment est levé en par N. d'Anduze dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il participe au siège de Roses en 1645. Il est licencié en 1652.

  • Régiment d'Anduze (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Anduze et de Privas sous le commandement du comte Jean Antoine d’Hilaire de Tholon de Sainte-Jaille, comte, puis marquis de Jovyac[12]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Angennes
C'est l'ancien régiment de Voluire, qui est renommé « régiment d'Angennes » après avoir été donné le à N. d'Angennes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Varennes-Kergoson après avoir été donné le à François, chevalier de Varennes-Kergoson.

  • Régiment d'Angoulême (1644-1650)
C'est l'ancien régiment du Comte de d'Auvergne, qui prend le nom de « régiment d'Angoulême » le lorsque son mestre de camp, Charles de Valois, prend le titre de duc d'Angoulême. Il participe aux sièges de Gravelines, de Cassel, et de Mardyk en 1645 puis il sert en Provence en 1646. Il devient frondeur en 1649 et occupe Toulon pour les rebelles. Il est licencié le , à la mort du duc.

C'est l'ancien régiment de Savoie-Carignan, qui prend le nom de « régiment d'Angoulême » le . Il est devenu depuis la Révolution le 34e régiment d'infanterie de ligne.

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C'est l'ancien régiment de Montausier, qui est renommé « régiment d'Angoumois » en 1635 et qui reprend le nom de régiment de Montausier en 1637.

Le régiment est créé sous ce titre, le . Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Forez. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment d'Angoumois » est devenu depuis la Révolution le 80e régiment d'infanterie de ligne.

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C'est l'ancien régiment de Beintheim, qui est renommé « régiment d'Anhalt » en 1759. Le il reçoit l'incorporation du 1er bataillon du régiment de Lowendal. Le « régiment d'Anhalt » prend le nom de régiment de Salm-Salm en 1783.

  • Régiments du Duc d'Anjou
Voir à Duc

  • Régiment d'Anjou (1636-1636)
Ce régiment est levé le sous ce nom pour le secours de Corbie, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, puis il est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment du Duc d'Anjou, qui est renommé « régiment d'Anjou » en 1670. Le le bataillon de Lecomte du « régiment d'Anjou » forme le Régiment d'Hautefort (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Choisinet (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation d'une partie du régiment de Noé. Le « régiment d'Anjou » prend le titre de régiment d'Aquitaine en 1753.

Le « régiment d'Anjou » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment d'Aquitaine. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment d'Anjou » est devenu depuis la Révolution le 36e régiment d'infanterie de ligne.

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C'est l'ancien régiment de Mazarin-Italien, qui est renommé « régiment d'Anjou-Étranger » en 1651 et qui prend le titre de régiment d'Orléans en 1660.

Le régiment est levé le par Adrien du Drac, baron d'Annevoux pour participer à la répression de la rébellion des Huguenots. En 1622, il se trouve au siège de Montpellier et est réformé . Rétabli le , il est réformé en après quelques semaines d'existence. Rétabli dans le cadre de la guerre de Trente Ans, le , il sert en Champagne et participe aux prises de Vic et de Moyenvic en 1631. En1636 il se trouve au siège de Dôle et en 1637 aux prises d'Ivoy et de Damvillers ou il est mis en garnison après la prise de la ville. Il est donné le à Armand de Bourbon-Condé, prince de Conti le régiment prend alors le nom de régiment de Conti.

  • Régiment d'Annonay
Le régiment est levé le , sous ce titre, par la ville d'Annonay. Il sert en Languedoc et est réformé en . Rétabli en 1629, il se trouve au siège de Privas et est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Ansignan
Le régiment est levé le par N. d'Ansignan dans le cadre de la répression de la deuxième rébellion huguenote. Il sert en Languedoc et est licencié en après la signature du traité de Paris.

  • Régiment d'Antemari Régiment corse
Ce régiment corse est levé le par N. Antemari pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il est mis en garnison à Bagnols-sur-Cèze puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

C'est l'ancien régiment de Crussol, qui, engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, est renommé « régiment d'Antin » le et qui prend le nom de régiment de Gondrin le . Après avoir pris le nom de régiment de La Gervasais le , est renommé « régiment d'Antin » le , pour reprendre le nom de régiment de Gondrin le .

  • Régiment d'Antragues
C'est l'ancien régiment de Varennes (1702-1703), qui prend le nom de « régiment d'Antragues » le après avoir été donné à Victor de Montvalat, marquis d'Antragues[13]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de la Moselle, puis il passe en Flandre en 1706, participe à la bataille de Ramilies en 1706 et reste toujours dans les garnisons de Flandre jusqu'à la paix. Il est incorporé le dans le régiment de Boufflers-Rémiancourt (1713-1718)

  • Régiment d'Aoste Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est admis le au service de France. Le , après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée, le régiment est cassé et incorporé dans le régiment de Montroux.

C'est l'ancien régiment de Lenck, est renommé « régiment d'Appelgrehn » le après avoir été donné à Pierre Appelgrehn, et qui prend le titre de régiment Royal-Suédois le après avoir été donné à Josef Magnus Sparre, comte de Kronoberg.

C'est l'ancien régiment d'Anjou (1671-1753), qui est renommé « régiment d'Aquitaine » en 1670. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Berry (1684-1762). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment d'Anjou. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Aquitaine » est devenu depuis la Révolution le 35e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Planta, qui est renommé « régiment d'Arbonnier » le et qui prend le nom de régiment de Jenner (1763-1774) en 1763.

  • Régiment d'Arcy
C'est l'ancien régiment de Duchay, qui prend le nom de « régiment d'Arcy » en 1709 après avoir été donné à N. d'Arcy. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Espagne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié en après les traités d'Utrecht.

  • Régiment d'Ardelay
C'est l'ancien régiment de Montluc, qui est cédé en 1567 à Jean de Bourdeilles, seigneur d'Ardelay, frère de Brantôme et renommé régiment d'Ardelay. Jean de Bourdeilles d'Ardelay, tué à la défense de Chartres en 1568, il est remplacé par Fabian de Montluc et redevenant régiment de Montluc.

  • Régiment d'Ardenne Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé le par Joseph d'Ardenne d'Aragon, comte d'Illes dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Lérida en 1647. Réformé en 1650, il est rétabli le sous le nom de régiment d'Illes. Il prend le nom de régiment de Moustaros après avoir été donné en 1649 à N. de Moustaros.

  • Bataillon de Chasseurs des Ardennes également appelé Chasseurs des Ardennes
Voir à Chasseurs.

  • Régiment d'Argelos également appelé régiment d'Arros d'Argelos[14]
Voir à Arros d'Argelos]

  • Régiment d'Argenson
C'est l'ancien régiment du Guast (1689-1695), qui est renommé « régiment d'Argenson » en 1695 après avoir été donné N. d'Argenson. Il est licencié le .

  • Régiment d'Argentan
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Argentan et de Falaise sous le commandement du vicomte Charles-François Hurault de Vibraye. Le régiment est supprimé en 1774.

  • Régiment d'Arginy (1692-1698) également appelé régiment de Limoges
C'est l'ancien régiment de Desmoulins, qui est renommé « régiment d'Arginy » en 1692 après avoir été donné à Antoine Camus, comte d'Arginy. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert en Flandre. Il est licencié le .

  • Régiment d'Arginy (1702-1706)
Ce régiment est levé le par Antoine-Camus, comte d'Arginy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment d'Aubusson après avoir été donné en 1706 à N. d'Aubusson.

Le « régiment d'Armagnac » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Navarre. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Armagnac » est devenu depuis la Révolution le 6e régiment d'infanterie de ligne.

.


  • Régiment d'Arnaud
Le régiment est levé le par Isaac Arnaud de Corbeville. Il participe à la bataille de Castelnaudary puis il rejoint l'armée d'Allemagne en 1633 avec laquelle il se trouve à la prise de Philisbourg, où il est mis en garnison en 1634. Il est augmenté à la même époque de six compagnies allemandes mais il est fait prisonnier dans Philisbourg le , il est conduit à Heilbronn et licencié.

  • Régiment d'Arpajon (1621-1626)
Le régiment est levé le par Louis, duc d'Arpajon, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il participe au siège de Montauban et il est réformé après le siège. Rétabli le dans le cadre de la deuxième rébellion huguenotes, il est licencié le .

  • Régiment d'Arpajon (1652-1652)
Ce régiment est levé en , sur le pied de dix compagnies par Louis, duc d'Arpajon. Il est licencié la même année.

Cette unité est formée le à Verdun par Simon-Claude de Glatigny de Grassin, capitaine du régiment de Picardie, et constitué le sur le pied de 1 500 hommes, dont 546 à cheval. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il participe aux sièges de Menin et d'Ypres en 1744, à la bataille de Fontenoy au siège de Tournai, à la bataille de Melle, où il fait des merveilles, à la prise de Gand en 1745, à la prise de Louvain en 1746, à la bataille de Rocoux durant laquelle il y culbute la cavalerie hollandaise, à la bataille de Lauffeld et au siège de Berg-op-Zoom en 1747] Il est incorporé le dans le régiment des Volontaires de Flandre. Le « régiment d'Arquebusiers de Grassin » portait l'habit bleu de roi bordé de peau blanche; parements de panne noire bordés de même, boutons de cuivre, collet et veste garance, culotte bleue, guêtres de toile grise, bonnet rouge bordé de bleu avec plaque de cuivre sur le devant, plume blanche, cocarde bleue et rouge. L'armement consistait en fusil à baïonnette et sabre d'abordage.

  • Régiment d'Arquebusiers de Roussillon également appelé Arquebusiers de Roussillon[15]
C'est l'ancien régiment des Fusiliers de Montagnes, qui après avoir été réformé le , est rétabli le par le colonel Bonaventure d'Ortaffa de Villeplana[16], qui a la charge d'Inspecteur de cette nouvelle espèce de troupes légères, sous le titre de « régiment d'Arquebusiers de Roussillon ». Engagé dans la guerre de la Quadruple-Alliance, il sert à l'armée des Pyrénées puis de cordon sanitaire de Marseille en 1720 et 1721 et il est réformé le . Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il est rétabli à quatre bataillons le et affecté à l'armée d'Italie en 1735 et de nouveau réformé en . Rétabli à deux bataillons dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il reprend le le titre de régiment des Fusiliers de Montagnes.

  • Régiment d'Arras
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du 1er bataillon et du 2e bataillon d'Arras, sous le commandement du comte François Ferdinand de Lannoy[17]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Arreger Régiment suisse
Ce régiment suisse est appelé le et commandé par Laurent Arreger, de Soleure, pour la huitième guerre de Religion. Le régiment sert d'abord en Savoie et arrive, le devant Paris puis est engagé à la bataille d'Arques. En 1590, il participe à la bataille d'Ivry et est congédié en 1591 à l'exception d'une compagnie qui entre dans la [garde du Roi. Ce régiment et les [régiments de Hartmanis, de Fischer et de Grissach faisaient partie de la capitulation négociée par Nicolas de Harlay de Sancy, à Ivry, qui y engagea le fameux diamant acquis par lui du roi de Portugal, et qui est resté connu sous le nom de Sancy.

  • Régiment d'Arros également appelé régiment d'Argelos et régiment d'Arros d'Argelos
C'est l'ancien régiment de Grandlieu, qui est renommé « régiment d'Arros » après avoir été donné le à Jean-Armand, comte d'Arros d'Argelos. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Deshayes après avoir été donné le à N. Deshayes.

  • Régiment d'Artagnan (1697-1698) également écrit régiment d'Artaignan
Ce régiment est formé le de treize compagnies franches en garnison à Arras, par Pierre de Montesquiou, comte d'Artagnan. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Flandre. Il est réformé le .

  • Régiment d'Artagnan (1709-1714) également écrit régiment d'Artaignan
C'est l'ancien régiment de La Motte, qui prend le nom de « régiment d'Artagnan » après avoir été donné le à Louis de Montesquiou, chevalier d'Artagnan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la défense de Béthune en 1710, à la siège de Bouchain en 1711, à la défense de Landrecies, et aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est licencié le .

  • Régiment d'Artagnan-Montesquiou (1702-1714) également écrit régiment d'Artaignan
Ce régiment est levé le par Pierre de Montesquiou, comte d'Artaignan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Flandre et est donné le à Pierre-Paul de Montesquiou, comte d'Artaignan[18]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à la défense de Namur et au siège d'Huy en 1705, à la bataille de Ramillies en 1706 durant laquelle il y est fait prisonnier. Echangé en 1707, il est envoyé en Espagne et revient en Flandre en 1709, participe à la défense de Tournai en 1709, à la défense de Béthune en 1710, à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, et aux sièges de Marchiennes, de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est incorporé le dans le régiment de Tallard.

Régiments d'Artillerie
Voir au nom du régiment.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de l'Artois
Voir à Grenadiers

C'est l'ancien régiment de La Reine-Mère, qui prend le titre de « régiment d'Artois » en 1667 puis celui de régiment de La Couronne en 1673.

C'est l'ancien régiment de Châteauneuf, qui est renommé « régiment d'Artois » en 1673. Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments Royal-Comtois, régiments de Clare et de Normandie pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Le « régiment d'Artois » est devenu depuis la Révolution le 48e régiment d'infanterie de ligne. En 1671, le colonel du « régiment d'Artois », Pierre Félix de La Croix de Chevrières, comte de Saint-Vallier, vendit au roi le rang de son régiment (et par conséquent sa part de gloire, que récupéra le régiment du Roi), pour une somme d'argent et un brevet de capitaine des Gardes de la Porte. Voilà pourquoi le « régiment d'Artois », un des plus anciens corps de l'infanterie française, se trouvait en 1791 relégué au 48e rang.

  • Régiment d'Arville
C'est l'ancien régiment de Montfort (1702-1706), qui est renommé « régiment d'Arville » après avoir été donné le à Jérôme-Augustin de Boisset, marquis d'Arville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre en 1706 et se trouve à la défense d'Ostende en 1706. Il prend le nom de régiment de Duprat après avoir été donné en 1708 à N. de Duprat.

  • Régiment d'Asnières Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. d'Asnières. Il sert en Saintonge et participe, en 1569, au siège de Cognac puis l'année suivante au siège de Pons. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye. Agrippa d'Aubigné, qui était enseigne dans ce régiment, y commande les enfants perdus.

  • Régiment d'Assigny
Ce régiment passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. de Cossé marquis d'Assigny, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Scépeaux après avoir été donné en 1708 à N. de Beaupréau, marquis de Scépeaux.

  • Régiment d'Astour
C'est l'ancien régiment de Conflans-Ménars (1702-1708), qui est renommé « régiment d'Astour » après avoir été donné le à N. d'Astour. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Arleux en durant laquelle le colonel y est dangereusement blessé. Il prend le nom de régiment d'Hernoton en après avoir été donné à N. d'Hernoton.

  • Régiment d'Atlhone Régiment irlandais
Le régiment d'Atlhone, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée d'Italie en 1693 puis il est mis en garnison à Pignerol. Il prend le nom de régiment de Bourke en 1694 après avoir été donné à Walter, comte Bourke.

  • Régiment d'Attichy Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est levé le , par N. d'Attichy dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Affecté à l'armée de Piémont, il est licencié en 1630.

  • Régiment d'Aubeterre (1588-1588)
Ce régiment est levé en 1588, en Guyenne, par David Bouchard, vicomte d'Aubeterre, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Aubeterre (1635-1644)
Le régiment est levé le par François d'Esparbès de Lussan, comte d'Aubeterre dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1635], il participe à la prise de Saint-Mihiel puis à la reprise de Corbie en 1636, ai siège de Saint-Omer en 1638, au siège et à la bataille de Thionville en 1639, au siège d'Arras en 1640, aux sièges d'Aire, de la Bassée et de Bapaume en 1641, à la bataille de Honnecourt en 1642, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643 et à la bataille de Fribourg en 1644 durant laquelle il est détruit. Il est rétabli par Louis d'Esparbès de Lussan de La Serre-Aubeterre le sous le nom de régiment de La Serre-Aubeterre

C'est l'ancien régiment de Rochechouart (1734-1743), qui est renommé « régiment d'Aubeterre » le et qui prend le nom de régiment de Rohan-Montbazon le .

  • Régiment d'Aubigné (1585-1587) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Théodore Agrippa d'Aubigné. En 1585, il participe au siège de Brouage et est mis en garnison à l'île d'Oléron en 1586. Il est licencié en 1587.

  • Régiment d'Aubigné (1615-1615)
Ce régiment est levé en , pour le prince de Condé, par Constant d'Aubigné. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Aubigné (1702-1705)
Ce régiment est levé le , par Louis-François, comte d'Aubigné de Tigny[19]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Nogaret (1705-1714) après avoir été donné le à François Louet de Calvisson, marquis de Nogaret.

  • Régiment d'Aubusson
C'est l'ancien régiment d'Arginy (1702-1706), qui est renommé « régiment d'Aubusson » après avoir été donné en 1706 à N. d'Aubusson. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Varennes-Gournay après avoir été donné le à Jean-Baptiste de Varennes-Gournay.

  • Régiment d'Auch
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Auch, de Saint-Gaudens et de Saint-Sever sous le commandement du marquis Bernard de Faudoas[20],[21]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiments des Grenadiers-Royaux d'Aulan
Voir à Grenadiers

C'est l'ancien régiment de Jenner (1763-1774), qui est renommé « régiment d'Aulbonne » en 1774 et qui prend le nom de régiment de Châteauvieux en 1783.

  • Régiment d'Aumont (1639-1650)
Ce régiment est levé le par Antoine, duc d'Aumont. Il reste dans les garnisons de la Picardie. Il est licencié après la bataille de Rethel, en .

  • Régiment d'Aunay Régiment wallon
C'est l'ancien régiment Croÿ-Solre, qui est renommé « régiment d'Aunay » le après avoir été donné le , à Jean-Charles de Mesgriguy, comte d'Aunay. Il participe, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne à la défense des lignes de la Lauter en1710 puis rejoint l'armée de Flandre, attaque d'Arleux en 1711, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est incorporé le dans le régiment du duc de Maine également appelé régiment de Maine (1675-1736).

  • Régiment d'Aunis (1650-1651)
C'est l'ancien régiment du Daugnon, qui prend le titre de « régiment d'Aunis » en 1650. Il participe à la « défense des tours de La Rochelle » en 1651[22] puis il est licencié en .

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Armand-Scipion-Sidoine-Apollinaire-Gaspard, vicomte de Polignac. Mis au nombre des régiments de campagne par ordonnance du , il est affecté, durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, à l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve au siège de Namur, et à la bataille de Steinkerque en 1692, il sert sur les côtes en 1693, et rejoint l'armée des Alpes en 1694, l'armée de Catalogne en 1695, l'armée d'Italie, avec laquelle il participe au siège de Valenza[7] en 1696 et à l'armée de la Meuse en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est envoyé à l'armée du Rhin en 1702, participe à la bataille de Friedlingen, où le colonel est blessé, aux sièges de Brisach et de Landau, à la bataille du Speyerbach en 1703. Donné à Charles Hugues, comte de Lyonne il rejoint l'armée de Bavière, et se trouve à la bataille d'Höchstädt et se trouve parmi les sept régiments faits prisonniers dans le village de Bleinheim. Le régiment est échangé en 1706, et sert sur le Rhin jusqu'en 1710. Il est donné le à Henri-Antoine-Thomas, chevalier de Brancas-Courbon avec lequel il rejoint l'armée de Flandre, et participe à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, et aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Donné en au comte de Chatellux, il participe aux campagnes de 1739 et 1740 en Corse puis dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche il rallie l'armée de Flandre en 1742 avant d'être donné en 1743 à César-François de Beauvoir, marquis de Chatellux. Il gagne l'armée du Bas-Rhin en 1745 et est donné le à François-Emery de Durfort, comte de Civrac avec lequel il rejoint l'armée de Flandre, et il aux sièges de Mons, de Charleroi, de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746 puis il passe en Provence, et est envoyé au secours d'Antibes[23] et à la bataille d'Assietta en 1747 durant lequel le colonel y est très grièvement blessé. Donné le à Michel-Armand, marquis de Broc, il sert sur les Alpes jusqu'à la paix puis il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Languedoc. Les deux drapeaux d'ordonnance du régiment d'Aunis avaient, dans chaque carré, un triangle rouge et un triangle vert séparés par une traverse isabelle. Ce régiment portait habit complet gris-blanc, avec parements rouges, boutons et galon de chapeau d'or.

C'est l'ancien régiment de Vaubécourt, qui est renommé « régiment d'Aunis » le . Le il reçoit l'incorporation du Régiment de Lorraine. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Bassigny. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Aunis » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment d'Auriac (1594-1598)
Ce régiment est levé en dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Étienne de Bonne de Tallard, comte d'Auriac. Il sert d'abord en Dauphiné puis participe en 1597 au siège d'Amiens. Il est licencié le après la paix de Vervins.

  • Régiment d'Auriac (1628-1629)
Le régiment est levé le par Étienne de Bonne de Tallard, comte d'Auriac. Il sert en Languedoc puis il participe, en 1629 dans le cadre de la guerre de succession de Mantoue, à l'attaque du Pas de Suse et il est licencié le .

  • Régiment des Volontaires d'Austrasie également appelé Volontaires d'Austrasie
Voir à Volontaires

C'est l'ancien régiment de Ponthieu, qui prend le titre de « régiment d'Austrasie » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment d'Austrasie » est devenu depuis la Révolution le 8e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment d'Autun
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Autun, de Chalon et de Bourg sous le commandement du chevalier de Montchat. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

C'est l'ancien régiment de Maugiron, qui est renommé « régiment d'Auvergne » en 1635. Le , il reçoit l'incorporation du Régiment de Talende (1695-1698). Le , il reçoit l'incorporation du Régiment de Blacons (1702-1714). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Gâtinais. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais. Le « régiment d'Auvergne » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment du Comté d'Auvergne
Voir à Comté

  • Bataillon de Chasseurs d'Auvergne également appelé Chasseurs d'Auvergne
Voir à Chasseurs

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à N., comte de Vaussieux. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes françaises et en Allemagne jusqu'à la paix de Ryswick. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1702 et donné à N. d'Amfreville, avec lequel il participe au sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703, puis il passe à l'armée de Bavière, et assiste à la bataille d'Höchstädt en 1704, rejoint l'armée du Rhin de 1705 à 1708, passe en Flandre en 1708 et participe à l'expédition d'Écosse. Donné en 1709 à Louis-Henri d'Harcourt, comte de Beuvron[25], il est employé dans les lignes de la Lauter jusqu'en 1712, puis il participe aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est donné le à François Perron de Bellisle, puis en mars 1718 à N., comte d'Oisy, en 1733 à N., marquis de Conflans, le à Louis-Charles de Lorraine, comte de Brionne, et le à Louis-Joseph de Saint-Véran, marquis de Montcalm. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée des Alpes en 1744, et effectue le passage des Alpes par la vallée de Spino, et participe à la soumission des places du Piémont, au combat de Rivaronne en 1745, aux batailles de Plaisance et du Tidone en 1746, au camp de Briançon, à la bataille d'Assietta, et au camp de Tournoux en 1747. Il, et passe l'hiver et la campagne suivante dans le comté de Nice. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Flandre (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance d'Auxerrois étaient jaunes, avec une traverse à double courbure, moitié rouge et moitié bleue, dans chaque carré. Habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon d'argent

Le « régiment d'Auxerrois » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de La Marine et qui est devenu depuis la Révolution le 12e régiment d'infanterie de ligne.

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Le « régiment d'artillerie d'Auxonne » est formé le de la brigade d'Invilliers du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment d'Auxonne » est devenu depuis la Révolution le 6e régiment d'artillerie.

  • Régiment provincial d'artillerie d'Auxonne
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Chalon et Autun sous le commandement des colonels, comte d'Ailly en 1778, comte d'Erhard en 1788. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais et une autre forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789).

  • Régiment d'Aveny Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Aveny de Soleure. Il sert dans la Valteline il est congédié le .

  • Régiment d'Avernes
Le régiment est levé le par N. d'Avernes pour tenir garnison à Bapaume. Il prend le nom de régiment de Tilladet après avoir été donné, le à Gabriel de Cassagnet, marquis de Tilladet.
Sommaire :
  • Régiment de Bacher Régiment wallon
C'est l'ancien régiment d'Evoly, qui est renommé « régiment de Bacher » après avoir été donné en 1709 à N. de Bacher. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Coupigny après avoir été donné en 1710 à N. de Coupigny.

C'est l'ancien régiment de Louvigny (1705-1711), qui est renommé « régiment de Bacqueville » le et qui prend le nom de régiment de La Trémouille (1728-1731) le .

  • Régiment de Bains
Ce régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par N. de Bains. Il participe à la conquête de la Lorraine puis au siège de La Mothe en 1634. Il est licencié en 1635.

  • Régiment de Balagny (1585-1594)
Le régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par Jean de Montluc de Balagny. Devenu ligueur en 1587, il forme la garnison de Cambrai et se soumet au roi, Henri III, en 1593. En 1594, il est réduit en compagnies de garnison.

Ce régiment est formé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Jean de Montluc de Balagny. Admis à la solde du roi le il prend le nom de régiment de Rambures en 1612.

  • Régiment de Baligny
Le régiment est levé le par N. de Baligny . Il sert dans la Valteline et il est licencié en .

  • Régiment de Balthazard (1650-1655) Régiment allemand
C'est l'ancien régiment d'Erlach-Allemand, qui est renommé « régiment de Balthazard » après avoir été donné le à Jean de Balthazard. De 1651 à 1653 c'est un régiment frondeur. Il sert en 1654 en Dauphiné et en Piémont puis à l'armée de Catalogne en 1655 avec laquelle il se trouve au siège de Puycerda. Il est licencié après cette campagne.

Ce régiment allemand appartenant à Jean de Balthazard, s'embarque à La Rochelle pour passer au Canada et prend le nom de régiment de Carignan-Balthazard en .

C'est l'ancien régiment de Grand-Villard, qui est renommé « régiment de Balthazard » le et qui prend le nom de régiment de Planta le .

  • Régiment de Balzac
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par César de Balzac de Gié. En 1587, le régiment participe aux batailles de Vimory et d'Auneau et est licencié en 1588.

Soudoyé Charles VIII les premières bandes de lansquenets arrivent en France en 1486. Ses bandes, appelées au service de la France, sont organisés en régiments à partir de 1535.

D'origine française, ces bandes sont commandée par François de Châtillon, seigneur d'Andelot, colonel général en titre d'office, .

D'origine italiennes, ces bandes de 8 000 hommes sont amenées par Malatesta Baglione en 1526.

Voir Bandes françaises

Voir Bandes françaises

Voir Bandes françaises

D'origine italiennes, ces bandes sont amenées par Castellano de Lodi en 1529.

D'origine italiennes, ces bandes de 4 000 hommes sont amenées par Renzio de Cère en 1523.

Voir Bandes françaises

D'origine allemande, ces bandes sont commandée par François de Clèves, duc de Nevers, qui devient colonel-général par commission le .

D'origine française, ces bandes sont commandée par Gaspard de Châtillon, comte de Coligny, premier colonel général en titre d'offîce le .

C'est en 1524, que Sampieru de Bastelica conduit à l'armée d'Italie une bande de 1 000 Corses.

Voir Bandes françaises

Les bandes en deçà des monts qui sont également appelées également « bandes Françaises », « bandes de Picardie » ou encore « bandes picardes », sont, en France, les premières unités militaires permanentes et soldées de fantassins créées en 1479 par Louis XI, copiées sur le modèle des bandes suisses.


En 1553, durant la dixième guerre d'Italie, quatre enseignes[26] écossaises et deux enseignes anglaises, sous les ordres d'un officier du nom de Glaney, font partie de l'armée de Picardie. Après la paix du Cateau-Cambrésis, deux compagnies d'Écossais furent conservées et firent partie de la garde du roi. Ces compagnies sont versées en 1561 dans le régiment de Richelieu.

D'origine française, ces bandes sont commandée par Jean-Louis de Nogaret, duc d'Epernon, colonel général le puis par Bernard de Nogaret de La Valette, duc d'Épernon, colonel général en survivance de son père, le , en titre d'office en 1641.

D'origine française, ces bandes sont commandée par Louis-Gaston de Nogaret d'Epernon, duc de Foix-Candalle, en survivance de son père, Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon, le , jusqu'au , jour où la charge de colonel général de l'infanterie française est abolie.

Au printemps de 1480, Louis XI réunit en Picardie, 10 000 aventuriers et 2 500 pionniers, destinés à remplacer la milice des Francs-Archers.

D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par César Frégos en 1540.

D'origine italiennes, ces bandes sont amenées par Jean Giordano Orsini en 1529.

D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par Gaguino de Gonzague en 1540.

Voir bandes suisses

D'origine italiennes, ces bandes de 1 000 hommes sont amenées par Christophe del Guasto en 1540.

Voir bandes suisses

Voir Bandes françaises

D'origine allemandes, ces bandes sont commandée par Jean, baron de Heidesch, qui devient colonel-général par commission le .

D'origine allemande, ces bandes sont commandée par Maurice, landgrave de Hesse-Cassel, qui devient colonel-général par commission le .

C'est au combat de Garigliano, le , que le condottiere milanais, Gian Giacomo Trivulzio, se joignit ouvertement aux troupes françaises de Charles VIII. Toutes les bandes italiennes s'incorporent successivement avec les bandes françaises de Piémont à partir de 1507.

Voir Bandes françaises

D'origine française, ces bandes sont commandée par Sébastien de Luxembourg-Penthièvre, baron de Martigues, colonel général intérimaire du au .

D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par Marc-Antoine de Cusano en 1529.

D'origine française, ces bandes sont commandée par Charles de La Rochefoucauld, comte de Randan, colonel général intérimaire du jusqu'au , jour où il fut tué devant Rouen.

Voir bandes italiennes

D'origine française, ces bandes sont commandée par Blaise de Lasseran-Massencôme, seigneur de Montluc, colonel général intérimaire du au .

  • Bandes Noires
Ces bandes, d'origine allemande, sont levées par Jean de Tuvannes. Elles arrivent à l'armée d'Italie en 1512 pour participer à la quatrième guerre d'Italie.

Voir bandes françaises

D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par Jean Giordano Orsini en 1528.

Voir bandes françaises

Les bandes de Piémont sont formées par Louis XII, en , pour composer le fond des armées d'Italie jusqu'à la paix de 1559. Les dix enseignes[26], restées les dernières en Piémont rentrent en France en 1562 et forment le régiment de Brissac souche du régiment de Piémont.

Voir bandes françaises

D'origine française, ces bandes sont commandée par Charles de La Rochefoucauld, comte de Randan, colonel général intérimaire du jusqu'au , jour où il fut tué devant Rouen.

  • Bandes de Rangone
D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par Guy de Rangone en 1540.

D'origine française, ces bandes sont commandée par François de Bourbon, comte de Saint-Pol, capitaine-général par commission en 1521.

Voir bandes suisses

D'origine française, ces bandes sont commandée par Philippe Strozzi, colonel général intérimaire le , et en titre d'office pour toute l'infanterie française, le .

D'origine allemandes, ces bandes, de 6 000 lansquenets sont levées par le comte de Suffolk, et appelées, en 1512, à l'armée de Picardie dans le cadre de la guerre de la Ligue de Cambrai.

La première capitulation de troupes suisses remonte au mois de . 6 000 hommes sous le commandement de Guillaume de Diesbach passent en France au mois d'août suivant, et sont réunis aux bandes Françaises au camp du Pont-de-l'Arche. Elles sont congédiés en 1481.

D'origine française, ces bandes sont commandée par Jean de Thais, capitaine et colonel général par commission le .

D'origine allemandes, ces bandes, de 6 000 lansquenets sont levées, en 1527, par le comte de Vaudémont, pour l'armée d'Italie dans le cadre de la septième guerre d'Italie.

C'est l'ancien régiment d'Espagny, qui est renommé « régiment de Bandeville » en 1669 et qui prend le nom de régiment de Vaubécourt en 1677.

  • Régiment de Bandeville (1702-1704)
Ce régiment est levé le par N. de marquis de Bandeville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin et participe au siège de Brisach en 1703 et il y est mis en garnison après la prise de la ville puis il rejoint l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.

  • Régiment de Bar
Ce régiment est levé le par Guy de Bar, sur le pied de six compagnies de 100 hommes, pour garder les princes à Vincennes, puis à Marcoussis et au Havre. Il est envoyé en 1651 à Doullens, après la mise en liberté des princes. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Bar-le-Duc
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Bar-le-Duc et d'Étain sous le commandement de Louis Joseph comte du Hautoy de Gussainville[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Baradat
Ce régiment est levé le par N. de Baradat dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Cette même année, il participe à la prise de Bingen, au secours de Mayence et au combat de Vaudrevange. Il est licencié le .

  • Régiment de Barbançon
C'est l'ancien régiment de Girardin, qui prend le nom de « régiment de Barbançon » le après avoir été donné à François du Prat de Nantouillet, comte de Barbançon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste toujours dans les garnisons de Flandre et est incorporé le dans le régiment de Boufflers-Rémiancourt (1713-1718)

  • Régiment de Barestat
Le régiment est levé le par N. de Barestat, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Franche-Comté et est licencié la même année

  • Régiment de Barraut
Le régiment est levé le par N. de Barraut, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il participe au siège de Nérac et est licencié le .

Ce régiment est formés sous ce titre, le avec le bataillon de La Robinière, du régiment de Champagne. Il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg et la guerre de Succession d'Espagne. Le , il prend le nom de régiment de Conti (1713-1776) après avoir été donné à Louis-Armand de Bourbon, prince de Conti. Par ordre du il quitte le nom de régiment de Conti (1713-1776), pour reprendre son ancien nom, le « régiment de Barrois ». Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment de Barrois » est devenu sous la Révolution le 91e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Berry (1712-1714), prend le titre de « régiment de Barrois » en 1714 et puis le nom de régiment de Vendôme en 1717.

  • Régiment de Barville (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Saint-Victor du régiment du Roi, pour André-Jules, comte de Barville[28]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre. Il est réformé le .

  • Régiment de Barville (1704-1710)
C'est l'ancien [régiment de Richebourg (1702-1704), qui prend le nom de « régiment de Barville » en 1704 après avoir été donné à N. de Barville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre, se rend sur les Alpes en 1706 et participe à la défense de Toulon en 1707. Il prend le nom de régiment de Ribérac (1710-1714) en 1710 après avoir été donné à N. de Ribérac.

  • Régiment de Basse-Normandie
Ce régiment est levé sous ce titre, le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Valteline, puis en Italie, et il est licencié en 1637.

  • Régiment de Bassigny (1644-1648)
C'est l'autre nom du régiment de Francières.

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Louis, comte de Mailly. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il participe à la conquête du Palatinat en 1688. Il est donné le à Jules-Auguste Potier, marquis de Gesvres avec lequel il sert sur le Rhin jusqu'en 1693 et passe cette année sur les Alpes en assistant à la bataille de la Marsaglia. Il revient sur le Rhin, en 1696, et y sert jusqu'à la paix. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Italie en 1701 et participe à la bataille de Chiari, en 1701 et à la défense de Crémone, en 1702. Donné le à Anne-Jacques, chevalier de Bullion, il participe à l'expédition du Tyrol, en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue, en 1704. Donné le à Jean-François, marquis de Creil-Nancré, il se trouve au siège de Chivasso, à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Calcinato, au siège de Turin, et à la bataille de Castiglione, en 1706, à la défense de Toulon, en 1707, rejoint l'armée du Dauphiné de 1708 à 1714, participe à l'expédition de Majorque en 1715 et rejoint l'armée des Pyrénées, en 1719. Il est donné le , à Jean-Baptiste-François de Riotor, marquis de Villemur. Engagé dans la guerre de Succession de Pologne, il se trouve à l'armée d'Italie, de 1733 à 1736 et passe en Corse en et rentre en France en . Il est donné le à Emmanuel-Louis-Auguste, chevalier de Pons-Saint-Maurice[29]. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre, en 1742, l'armée du Bas-Rhin, et il se trouve à la bataille de Dettingen en 1743, à la défense de l'Alsace, en 1744 et 1745, au siège de Mons, de Saint-Ghislain et de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld, et au siège de Berg-op-Zoom en 1747, et au siège de Maastricht en 1748 et il est donné à N. de La Luzerne, marquis de Briqueville. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment Royal-Comtois. Le « régiment de Bassigny » avait six drapeaux : ceux d'ordonnance avaient, dans chaque carré, deux triangles assemblés base à base sur la diagonale, avec un feston sur la ligne de réunion; le premier triangle était rouge et aurore changeant; le deuxième vert et aurore changeant. L'uniforme de ce corps était habit complet gris-blanc; parements bleus; boutons et galon de chapeau d'or.

Le régiment de Bassigny est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment d'Aunis. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment de Bassigny » est devenu depuis la Révolution le 32e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Batilly Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Antoine de Bey de Batilly dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Cette même année, il participe à la prise de Bingen, au secours de Mayence et au combat de Vaudrevange. En 1636, il contribue aux prises de Saverne, de Blamont et de Rambervillers, en 1637 aux prises d'Ivoy et de Damvilliers et en 1638, aux prises de Lunéville et de Brisach. Il sert en Bourgogne en 1639, puis en Piémont et se trouve au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole. En 1640, il est au siège de Turin et rejoint l'armée de Roussillon en 1641 avec lequel il coopère, en 1642, aux sièges de Collioure et de Perpignan avant de passer en Lorraine, où il participe, en 1643, aux sièges de Dieuze et de Thionville, en 1644 au siège de Gravelines et au siège de La Mothe en 1645. En 1646 il prend le nom de régiment de Watrouville après avoir été donné à N. de Watrouville.

  • Régiment de BaudartRégiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par le colonel Baudart. Il prend le nom de régiment de Créqui après avoir été donné le à François de Blanchefort, marquis de Créqui.

C'est l'ancien régiment de Ligny, qui donné le , au prince de Bauffremont est renommé « régiment de Bauffremont ». Il fait les campagnes de 1739 à 1741 en Corse. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Bavière en 1742, et se trouve à la défense et retraite de Prague en 1742 puis il passe à l'armée de Flandre en 1743. Il prend le nom de régiment de Fleury après avoir été donné le à Jean-André-Hercule de Rosset, commandeur de Fleury.

Le régiment est levé le par N. de Baumelay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Espagne. Il prend le nom de régiment de Mouchan après avoir été donné le à Jean de Castillon, comte de Mouchan[30].

  • Régiment de Bayonne
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Toulon, de Rochefort (1772-1774), de Marseille, de Brest, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, noir.

  • Régiment de Béarn (1636-1644)
Ce régiment est levé, sous ce titre, le , par Henri de Gramont, comte de Toulongeon, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Guyenne, il prend part au combat de la Bidassoa, à la prise du Passage et de Fontarabie et à la bataille de Gattari en 1638 à la prise et combat de Salses en 1639, au siège d'Arras en 1640, au siège d'Aire en 1641, aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. Mis en garnison à Bayonne, il est réformé le et rétabli le même jour sous le nom de régiment de Toulongeon.

Ce régiment est levé, sous ce titre, le , et formé du bataillon de Garanné du régiment de Picardie. Il est donné à Henri-Charles de Mornay, marquis de Montchevreuil qui, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg le mène à la conquête du Palatinat en 1688 et à la prise de Manheim durant laquelle le colonel tué. Il est remplacé le par son frère Léonor, comte de Mornay, auquel succède le François Bouton, chevalier de Chamilly. Affecté à l'armée de Flandre en 1690 il participe à la bataille de Fleurus en 1690, il rejoint l'armée du Rhin en 1691, l'armée d'Italie en 1692 avec laquelle il se trouve à la bataille de La Marsaille en 1693 puis fait les campagnes de 1694 et 1695 sur les Alpes et les campagnes de 1696 et 1697 sur le Rhin. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1701 et s'empare de Neubourg par surprise puis il assiste à la bataille de Friedlingen en 1702 durant laquelle le colonel y est tué. Il est remplacé en par Jean-Baptiste de Rochechouart, comte de Maure et affecté à l'armée de Bavière en 1703, il participe au combat de Schellenberg en 1703. Il est donné le à Paul-Auguste Gaston de La Rochefoucauld, comte de Montendre et de Jarnac qui mène le régiment à la bataille de Höchstädt puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1705, l'armée du Rhin en 1706, l'armée de Flandre en 1707, participe à l'expédition en Écosse et à la bataille d'Audenarde en 1708 et à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille de Denain, prise de Douai et du Quesnoy en 1712. Il est donné le à Jean de Layser, marquis de Siougeat, puis le à François-Emmanuel, marquis de Crussol et enfin le à Louis-Charles de La Châtre, comte de Nançay. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[31]. Durant la guerre de Succession de Pologne il est envoyé à l'armée d'Italie de 1733 à 1736et se trouve à la bataille de Parme en 1734 durant laquelle le colonel est tué. Il est donné le à Henri-Bernard-Emmanuel de Thimbrune, marquis de Valence avec lequel il est engagé dans les campagnes de Corse de 1739 à 1741 puis, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre en 1742 puis l'armée d'Allemagne avec laquelle il assiste à la bataille de Dettingen en 1743, et au siège de Fribourg (de) en 1744. Il est donné le à Vincent-Sylvestre de Thimbrune, comte de Valence, frère du précédent. Le régiment est affecté à l'armée de Flandre en 1746, et il participe à la bataille de Rocoux et à la défense de la Provence, en 1746, à la bataille d'Assietta en 1747. Le régiment est repris le par Henri-Bernard-Emmanuel de Thimbrune, marquis de Valence, qui le cède le à son second frère Claude-Sylvestre de Thimbrune, chevalier de Valence. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Santerre. Le 1er bataillon sert sur les côtes françaises pendant la guerre de Sept-Ans et le 2e bataillon passe au Canada en , et y combat jusqu'à la perte de la colonie. Le régiment est licencié le . Le « régiment de Béarn » avait six drapeaux : ceux d'ordonnance présentaient dans chaque carré cinq bandes perpendiculaires à la hampe, deux rouges et trois isabelles. Il avait pour uniforme : habit et culotte blancs ; veste, collet et parements rouges ; boutons jaunes; doubles poches en long ; chapeau bordé d'or ; trois boutons sur chaque poche et sur chaque manche.

C'est l'ancien régiment de Boisgélin, qui est renommé « régiment de Béarn » en 1762. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment d'Agénois. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Béarn » est devenu depuis la Révolution le 15e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Béarnon
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Béarnon. Il sert en Savoie et sert sous le commandement du connétable et maréchal de Lesdiguières jusqu'à son licenciement en 1597.

  • Régiment de Beauce (1635-1641)
Ce régiment est levé sous ce titre le , par N. de Vibraye, comte d'Onzain dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège de Corbie en 1636, aux sièges d'lvoy et de Damvilliers en 1637, aux sièges de Saint-Omer et de Renty en 1638, au siège et bataille de Thionville en 1639 durant lequel le mestre de camp y est tué. Il est alors donné le à Gaspard de Coligny, marquis d'Andelot avec lequel il se trouve au siège d'Arras en 1640 et à la bataille de la Marfée en 1641. Il est incorporé dans le régiment de Piémont le .

Ce régiment est créé sous ce titre, le et donné à N. de Pompadour, marquis de Laurière. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes de 1689 à 1697. Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie, et se trouve au blocus de Mantoue en 1701 puis il est mis en garnison dans cette ville. Il rejoint l'armée de Flandre en 1707 et est donné le à Joseph-Pierre Dejean de Manville et participe à la bataille d'Audenarde en 1708, puis il rejoint l'armée du Rhin en 1709 et l'armée de Flandre en 1710. François de Chevert entre dans ce régiment le en qualité de sous-lieutenant et il en devient lieutenant-colonel le et obtient les grades de brigadier le , maréchal de camp le et lieutenant-général le . Le régiment se trouve à la bataille d'Arleux en 1711, aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Engagé dans la guerre de Succession de Pologne il est affecté à l'armée du Rhin, et assiste au siège de Kehl en 1733, au siège de Philippsbourg en 1734. Il est donné le au duc de Caumont La Force, avec lequel il se trouve à la bataille de Clausen en 1735. Il est donné en 1741 au marquis de La Force, frère du précédent et se trouve engagé durant la guerre de Succession d'Autriche dans l'armée de Bohême, à la prise puis à la défense de Prague en 1742 et y reste après le départ de l'armée; il obtient une capitulation honorable le et est conduit à Egra avec deux canons, aux frais de la reine de Hongrie Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel. Il rejoint l'armée des Alpes en 1743 et se trouve à la bataille de la Madonne de l'Olmo, en 1744, ou le colonel est tué. Le régiment est alors donné au chevalier de Rochechouart, qui est remplacé le par Louis-Marie-François-Gaston de Mirepoix, comte de Lévis-Léran qui le mène aux batailles de Plaisance et du Tidone en 1746, à la conquête du comté de Nice et au combat d'Exilles en 1747. Il reste en Italie jusqu'à la paix et est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Talaru. Les deux drapeaux d'ordonnance de ce régiment de Beauce étaient noir et bleu dans chaque carré; la séparation de ces couleurs avait la forme d'une accolade dirigée suivant la diagonale. Le costume se composait d'un habit complet gris-blanc, avec les parements rouges, les boutons et le galon de chapeau d'or.

C'est l'ancien régiment de Mazarin, qui est renommé « régiment de Beauce » le . Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Beauce » est devenu depuis la Révolution le 68e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Beaudisné Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par François de Crussol de Beaudisné. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la bataille de Jarnac, à la défense de Cognac puis aux batailles de Laroche-l'Abeille et de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Noailles (1691-1704), qui est renommé « régiment de Beaufermés » en 1704 après avoir été donné à N. de Beaufermés. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Höchstädt, et à la défense de Landau où le colonel est tué. Le régiment est alors donné à son frère et affecté à l'armée du Rhin en 1705 et 1706 puis à l'armée de Flandre en 1706 et 1707 et il revient sur le Rhin en 1708. Il prend le nom de régiment de Brichambaut après avoir été donné le à Joseph Perrin de Brichambaut.

  • Régiment de Beauficel
C'est l'ancien régiment de Rochefort (1709-1712), qui prend le nom de « régiment de Beauficel » après avoir été donné en 1712 à N. de Beauficel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est toujours resté dans les places. Il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Beaufort (1624-1626)
Le régiment est levé le par N. de Beaufort dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

  • Régiment de Beaufort (1644-1648)
Le régiment est levé en par François de Vendôme, duc de Beaufort dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il participe au siège de Roses en 1645. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Solre, qui est renommé « régiment de Beaufort » le après avoir été donné à Albert-François de Croÿ, comte de Beaufort qui mène le régiment, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne à l'attaque d'Arleux en 1711, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, et aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il prend le nom de régiment de Boufflers (1721-1727) donné le à Joseph Marie, duc de Boufflers.

  • Régiment de Beaujeu
C'est l'ancien régiment Gassion (1702-1709), qui est renommé « régiment de Beaujeu » après avoir été donné le à N. comte de Beaujeu. Il est licencié en 1714.

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Jean-Thomas, marquis de Bérulle qui le mène, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, à l'armée des Alpes en 1690, à la conquête de la Savoie et du comté de Nice en 1691, à la bataille de la Marsaglia en 1693 et à l'armée du Rhin en 1696. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée d'Allemagne en 1701 puis il passe en Italie ou il se trouve aux batailles de Chiari et de Santa-Vittoria, et aux prises de Luzzara et de Borgoforte en 1702. Il est donné le à N. Le Ménestrel de Hauguel de Lutteaux avec qui il participe à l'expédition du Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Yvrée et de Verrue en 1704 durant lequel le colonel est tué. Il est remplacé le par son frère Étienne Le Ménestrel de Hauguel de Lutteaux. Il assiste à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Castiglione en 1706 puis rejoint l'armée du Dauphiné de 1707 à 1711, l'armée du Rhin en 1712, participant aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il se trouve à l'armée des Pyrénées en 1719 durant la guerre de la Quadruple-Alliance. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il participe à l'occupation de la Lorraine en 1733 et est donné le à Jacques-Étienne Bazin, chevalier de Bezons. Il est donné le à Jacques-Gabriel Bazin, marquis de Bezons qui, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, mène le régiment à l'armée de Flandre en 1742, puis à l'armée du Bas-Rhin, et il se trouve à la bataille de Dettingen en 1743, à la défense de l'Alsace en 1744 et 1745, au siège de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746, puis il passe en Provence et participe à la reprise des îles Sainte-Marguerite, à la conquête de Nice et à la bataille d'Assietta, en 1747, où le colonel est grièvement blessé, aux campagnes de 1748 dans la rivière de Gênes. Le régiment est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Traisnel (1742-1757). Ce régiment de Beaujolais avait les carrés de ses deux drapeaux d'ordonnance partagés en huit triangles, quatre rouges et quatre verts. Son costume se composait d'un habit complet gris-blanc, avec parements rouges, boutons et galon de chapeau d'or.

C'est l'ancien régiment de Lastic, qui prend le titre « régiment de Beaujolais » le et qui prend le nom de régiment de Lamballe le avant de reprendre le titre de « régiment de Beaujolais » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le régiment de Beaujolais est devenu depuis la Révolution le 74e régiment d'infanterie de ligne.

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Ce régiment levé le , dans le cadre de la Guerre de Succession de Juliers, par N. Le Normand, comte de Beaumont est renommé régiment de Chastellier-Barlot en 1628.

  • Régiment de Beaumont
Ce régiment est levé le par Nicolas Le Normand, comte de Beaumont. Il participe au blocus de Paris puis il est licencié au mois de , après la paix de Rueil.

  • Régiment de Beaune
Le régiment est levé le par Christophe de La Mothe, vicomte de Beaune[32] pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il sert en Auvergne puis il est licencié le .

  • Régiment de Beaurepaire[33]
Ce régiment est levé le par N. Beaurepaire. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin. Il est réformé le [34].

  • Régiment de Beauvau
Le régiment est levé le par Jacques de Beauvau du Rivau, marquis de Beauvau dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il se trouve à la prise de Rethel et de Mouzon en 1653, à l'attaque des lignes d'Arras en 1654, puis il est mis en garnison au Quesnoy. Il prend le nom de régiment de Nancré après avoir été donné à Claude-Antoine de Dreux, comte de Nancré le .

  • Régiment de Beauvois
Ce régiment est levé en 1577, dans le cadre de la sixième guerre de Religion, par N. de Beauvois, pour le siège de Brouage et est licencié la même année, après la prise de la ville.

C'est l'ancien régiment de Sainte-Maure, qui est renommé « régiment de Sainte-Maure » en 1685 et qui est devenu depuis la Révolution le 57e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Saxe (1720-1750), qui est renommé « régiment de Beintheim » en 1750 et qui prend le nom de régiment d'Anhalt en 1759.

  • Régiment de Bellaffaire (1695-1699) également appelé régiment de Duguast
Ce régiment est levé le par Joseph Duguast de Bellaffaire. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée du Rhin. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Bellaffaire (1702-1705)
Ce régiment est levé le par Joseph Duguast de Bellaffaire. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il fait la campagne de 1703 dans le Languedoc, puis il rejoint l'armée de Portugal en 1704 et participe au siège de Gibraltar en 1705. Il prend le nom de régiment de Tessé (1705-1707) après avoir été donné le à René-François de Froulay, chevalier de Tessé.

  • Régiment de Bellaffaire (1707-1715)
C'est l'ancien régiment de Grignan (1706-1707), qui est renommé « régiment de Bellaffaire » après avoir été donné le à Joseph Duguast de Bellaffaire. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Almansa et au siège de Lérida, en 1707, il sert en 1708 dans le comté de Nice, à l'armée de Dauphiné de 1709 à 1712, à l'armée de Catalogne en 1713 et se trouve au siège de Barcelone en 1714. Il est incorporé le dans le régiment de La Marine.

  • Régiment de Bellangreville
Ce régiment est levé en 1588 par Joachim de Bellangreville de Neuville, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il tient garnison à Meulan et est licencié en 1589.

  • Régiment du Bellay
Ce régiment est levé en 1619, pour la Reine-Mère, Marie de Médicis, par N. du Bellay. En 1620, il participe à la défense des Ponts-de-Cé et est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de Bellebrune
Le régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Antoine Blondel de Joigny, marquis de Bellebrune. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein en 1635 puis il sert en Hollande en 1636. Il participe aux sièges d'Ivoy et de Damvilliers en 1637 puis au siège de Saint-Omer en 1638 puis il est mis en garnison à Hesdin de 1639 à 1658. Donné le à Antoine du Bec-Crespin, comte de Moret il prend alors le nom de régiment de Moret.

  • Régiment de Bellefonds
Le régiment est levé le par Charles Gigault de Bellefonds. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe au siège de Corbie en 1636, au siège d'Ivoy et de Damvilliers en 1637, aux prises de Poligny, de Lunéville et de Brisach en 1638, au siège d'Hesdin en 1639 et au siège d'Arras en 1640. Il est affecté à l'armée de Guyenne en 1641, à l'armée de Picardie en 1642 et à l'armée d'Allemagne en 1643 avec laquelle il se trouve au siège de Rothweil et à la bataille de Tuttlingen puis en 1644 à la bataille de Fribourg durant laquelle il y est détruit. Il est rétabli sous le nom de régiment de Noirmoutiers le par Louis de La Trémouille, duc de Noirmoutiers.

  • Régiment de Bellefourrière
Ce régiment est levé le par N. de Soyecourt, marquis de Bellefourrière. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée d'Allemagne. Il est réformé le .

  • Régiment de Bellegarde Régiment italien
Ce régiment italien est levé, par ordre du , par Roger de Saint-Lary de Bellegarde, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion. Ce régiment a existé jusqu'en 1580.

  • Régiment de Belleisle (1689-1698)
Le régiment est formé des milices de Bretagne, par François Perron de Bellisle. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes et sur la Meuse. Il est incorporé le dans le régiment du Dauphin.

C'est l'ancien régiment de Chastellier-Barlot, qui est renommé « régiment de Bellenave » en 1634 et qui prend le nom de régiment de Villandry en 1638.

  • Régiment de Bellenave (1644-1646)
Ce régiment est levé le , par Claude Le Loup de Beauvoir, marquis de Bellenave, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe aux sièges de Philippsbourg et de Landau en 1644, à la bataille de Nördlingen en 1645 durant lequel le mestre de camp y est tué. Il prend alors le nom de régiment de Chouppes après avoir été donné le à Aymard, marquis de Chouppes.

  • Régiment de Bellesuvée
C'est l'ancien régiment de Canillac (1707-1708), qui est renommé « régiment de Bellesuvée » après avoir été donné en 1708 à N. de Bellesuvée. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Feuquières (1710-1712) après avoir été donné en 1710 à N. de Pas, chevalier de Feuquières.

  • Régiment de Bellisle (1695-1698)
Le régiment est levé le par François Perron de Bellisle. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Bellisle (1710-1714)
C'est l'ancien régiment de Marcilly (1702-1710), qui est renommé « régiment de Bellisle » après avoir été donné le à François Perron de Bellisle. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille de Denain, et à la prise du Quesnoy en 1712. Il est incorporé le dans le régiment de Touraine.

  • Régiment de Belmont
Ce régiment est levé le par N. de Belmont dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve au siège du Catelet et est licencié en 1638.

  • Régiment de Beltrampi Régiment italien
Ce régiment italien est levé le , par N. Beltrampi. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié le

  • Régiment de Belzunce (1587-1587) également écrit régiment de Belsunce Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Belzunce. Le régiment participe à la bataille de Coutras et est licencié la même année.

  • Régiment de Belzunce (1654-1659) également écrit régiment de Belsunce
Le régiment est levé le par N. de Belzunce dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il se trouve à la prise de Puycerda en 1654, puis il rejoint l'armée de Flandre en 1657, et l'armée d'Italie en 1658. Il est licencié le .

  • Régiment de Belzunce (1704-1712) également écrit régiment de Belsunce
C'est l'ancien régiment de Livry (1703-1704), qui est renommé « régiment de Belzunce » après avoir été donné le à Charles-Gabriel de Castelmoron, chevalier de Belzunce[35]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Flandre en 1705 et assiste à la bataille de Denain en 1712. Il prend le nom de régiment de La Planche après avoir été donné en à N. Desmortiers de La Planche.

C'est l'ancien régiment de Monaco, qui est renommé « régiment de Belzunce » en 1749 et qui prend le nom de régiment de Rougé en 1761.

  • Régiment de Bérard
C'est l'ancien régiment de Boisset de Geaix, qui prend le nom de « régiment de Bérard » après avoir été donné le à N. de Bérard. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il termine la guerre dans les lignes de la Lauter. Il est licencié en 1714 après la paix.

Ce régiment allemand est levé le dans le pays de Juliers par Charles, baron de Bergh. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert dans l'armée de Flandre jusqu'à la paix. Donné le au baron de Bergh fils du premier colonel, il est engagé dand la guerre de Sept Ans et rejoint l'armée d'Allemagne, et participe à la bataille de Hastenbeck. Il est incorporé le dans le régiment d'Alsace. Le régiment de Bergh avait dix huit drapeaux. Il portait habit bleu, revers et parements rouges uoverts, boutons jaunes, doubles poches garnies de trois boutons, autant sur la manche, six sur chaque revers de deux en deux, un septième en haut, trois au-dessous du côté droit, veste et culotte blanches, chapeau bordé d'or.

  • Régiment de Bernold Régiment allemand
Ce régiment allemand est formé le avec les milices d'Alsace par Sigefroi de Bernold. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il fait les campagnes de 1693 à 1695 sur le Rhin et les campagnes de 1696 à 1697 sur la Meuse. Il est incorporé le dans le régiment d'Alsace.

  • Régiment de Berry (1620-1622)
C'est l'autre nom du régiment de Condé (1620-1622) qui est quelquefois désigné sous le titre de la province de Berry, notamment au siège de Montpellier.

  • Régiment de Berry (1650-1653)
Le régiment est levé sous ce titre le par N. de Saint-Aignan. Il sert en Berry puis devient un régiment frondeur, et participe à la défense de Sainte-Ménéhould en 1653. Il est licencié après la prise de la place.

Ce régiment est créé, sous ce titre, le , et formé avec des compagnies de garnison. Il est donné à Louis-Vincent de Budes, marquis de Guébriand qui le mène, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, à la conquête du Palatinat en 1688 et 1689 puis à la défense des côtes en 1690 et 1691. Il rejoint l'armée des Alpes en 1692 et participe à la défense de Pignerol en 1692 et à la bataille de la Marsaglia en 1693. Mis en garnison à Suse en 1694, il passe à l'armée de la Meuse en 1696 puis à l'armée de Flandre en 1697. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à l'occupation du royaume de Naples pour le roi d'Espagne, Philippe V de 1702 à 1704. Le colonel, ayant été grièvement blessé à la bataille de Castelnuovo de Bormia où il combattait comme volontaire, est remplacé en par Auguste-Nicolas Magon, marquis de La Gervasais, il est affecté à l'armée d'Italie, et se trouve à bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706 puis il passe à l'armée de Dauphiné de 1707 à 1710 et à l'armée du Rhin en 1711. Il est donné le à N. Magon de La Gervasais, comte de La Giclaye, frère du précédent colonel avec lequel, il assiste aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[31]. Durant la guerre de Succession de Pologne il rejoint l'armée du Rhin, avec laquelle il participe au siège de Kehl en 1733 et au siège de Philippsbourg en 1734. Il est donné en au marquis de Carcado-Molac avec lequel, il rejoint, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, l'armée de Bohême en 1741 et se trouve à la bataille de Sahay et à la défense de Prague en 1742 durant lequel le colonel est tué. Le régiment est alors donné, le à Louis de Biran, comte de Gohas et mis en garnison à Thionville en 1743 avant de rejoindre l'armée du Rhin de 1744 à 1746. Il est donné le à Gaspard, marquis de Contades qui amène le régiment à l'armée de Flandre, et participe à la conquête de la Flandre hollandaise, à la bataille de Lauffeld en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Le il reçoit l'incorporation du Régiment d'Agénois (1692-1749). Après la paix, on retrouve le régiment au camp de Sarrelouis en 1753. Pendant la guerre de Sept-Ans, le 1er bataillon sert sur les côtes de France, et le 2e bataillon au Canada. Le régiment donné en au marquis d'Hugues, est incorporé le dans le régiment d'Aquitaine. Le « régiment de Berry » avait ses cinq drapeaux d'ordonnance formés dans chaque carré d'une bande isabelle entre deux bandes violettes perpendiculaires à la hampe. Son uniforme consistait en habit et culotte blancs; veste, collet et parements rouges; boutons jaunes; doubles poches garnies chacune de trois boutons de chaque côté; cinq boutons sur la manche, chapeau bordé d'or.

C'est l'ancien régiment de Vendôme, prend le titre de « régiment de Berry » en 1712 et puis le titre de régiment de Barrois en 1714.

C'est l'ancien régiment de Montrevel, qui est renommé « régiment de Berry » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Ce « régiment de Berry » le nom de régiment de Vintimille le .

  • Régiment de Berthelot de Rebourseau
C'est l'ancien régiment de Montendre (1701-1702), prend le nom de « régiment de Berthelot de Rebourseau » le après avoir été donné à Michel-François Berthelot de Rebourseau[36]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704. Il prend le nom de régiment d'Esgrigny après avoir été donné le à Jean-René de Jouenne d'Esgrigny[37].

  • Régiment de Berville
Le régiment est formé des milices de Creil, par N. de Berville. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur en Flandre et sur les Alpes. Il est licencié le .

  • Régiment de Berwick (1698-1719) Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est formé le pour Jacques Fitz-James, duc de Berwick, avec les débris des anciens corps irlandais, dont le régiment de Limerick et le régiment de Bourke. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie en 1701, et participe aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, à la défense de Crémone, et à la bataille et prise de Luzzara en 1702, aux batailles de Stradella, de Castelnuovo, et à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano en 1705, et au siège et bataille de Turin en 1706. Il passe à l'armée d'Espagne en 1707, avec laquelle il se trouve à la bataille d'Almansa, et aux prises de Valenza et de Lérida en 1707, et à la prise de Tortose en 1708. Il rejoint l'armée de Dauphiné de 1710 à 1712, l'armée de Catalogne en 1713 et assiste au siège de Barcelone en 1714. Il prend le nom de régiment de Fitz-James après avoir été donné le à Jacques de Berwick, duc de Fitz-James.

  • Régiment de Berwick-Étranger (1702-1704) Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est formé le par Jacques Fitz-James, duc de Berwick, avec des déserteurs de l'armée britannique. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment d'O'Bergheiz après avoir été donné en 1704 à N. O'Bergheiz.

C'est l'ancien régiment de Clare, qui par ordonnance royale du 26 avril 1775 est réuni avec le régiment de Berwick, après avoir incorporé, à la même date, le régiment de Fitz-James. Le régiment de Berwick (1698-1719) devint le 2e bataillon, et donna son nom au « nouveau régiment de Berwick » et le régiment de Clare devint le 1er bataillon et donna son ancienneté au nouveau régiment. Ce « régiment de Berwick » est devenu depuis la Révolution le 88e régiment d'infanterie de ligne.

Le « régiment d'artillerie de Besançon » est formé le de la brigade de Desmazis du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment de Besançon » est devenu depuis la Révolution le 3e régiment d'artillerie.

  • Régiment de Béthune (1591-1591)
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Philippe de Béthune. Il est mis en garnison à Houdan. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Béthune jeune (1591-1591)
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Salomon de Béthune[38]. Il est mis en garnison à Mantes. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Béthune (1641-1659)
C'est l'ancien régiment d'Henrichemont, qui est renommé « régiment de Béthune » après avoir été donné en 1641 à N. marquis de Béthune. Il fait la totalité des campagnes de 1641 à 1649 en Italie. En 1649, il prend le nom de régiment de Sully puis reprend le nom de « régiment de Béthune » en 1654. Il participe au siège de Condé en 1655 et au siège de Saint-Venant en 1657. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Castellas (1702-1722), qui est renommé « régiment de Bettens » le et qui prend le nom de régiment de Monnin le .

C'est l'ancien régiment de May (1728-1739), qui est renommé « régiment de Bettens » le et qui prend le nom de régiment de Jenner le .

  • Régiment de Beuzeville
Ce régiment est levé le par N. de Beuzeville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Beyerlé Régiment allemand
C'est l'ancien régiment des Volontaires de Geschray, qui est renommé « régiment de Beyerlé » après avoir été donné en 1757 à N. de Beyerlé. Réduit de 1 400 hommes à 120 il passe dans le corps du régiment des Volontaires d'Alsace le [39].

  • Régiment de Bezançon
Le régiment est levé le par Charles de Bazoches, baron de Bezançon[40]. Il est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment d'Hemel, qui est renommé « régiment de Bezenwald » le et qui prend le nom de régiment de La Cour au Chantre le .

  • Régiment de Béziers
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du bataillons de Béziers, sous le commandement du colonel le marquis du Cayla. Le régiment est supprimé, en 1774.

  • Régiment du Biez (1632-1635)
Ce régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par N. du Biez. Il sert en Picardie, puis sur le Rhin. Il est licencié en 1635.

  • Régiment du Biez (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Laroque du régiment de Piémont, par Antoine Oudart, marquis du Bièz de Savignies[41]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est employé à l'armée de Flandre. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment du Biez (1702-1710)
Ce régiment est levé , par Antoine Oudart, marquis du Bièz[41]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Flandre et se trouve à la bataille de Ramillies en 1706, et à la bataille d'Audenarde en 1708. Il prend le nom de régiment de Flamarens après avoir été donné en à N. de Grossoles de Flamarens.

Le régiment est créé sous ce titre le , et formé avec des compagnies du régiment de Navarre. Donné à Étienne-Gérard Pellot, chevalier de Trévières, il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg et est envoyé à l'armée des Alpes en 1690 avec laquelle il participe aux prises de Cahours et de Suze, et à la bataille de Staffarda en 1690, à la conquête de la Savoie et du comté de Nice en 1691, à la bataille de La Marsaglia en 1695, au siège de Valenza[7] en 1696 puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est affeccté à l'armée d'Italie en 1700 et participe aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701 puis il est mis en garnison à Mantoue et donné en à N. de Seuil. Envoyé à l'armée d'Espagne en 1705, il participe à la soumission de l'Andalousie, au siège de Lérida en 1707 puis il rejoint l'armée de Dauphiné en 1709 et est donné le à Gabriel-Jacques de Salignac, marquis de Fénelon. Il rejoint l'armée de Flandre en 1710 et se trouve aux sièges de Douai, de Le Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est donné le à René-Théophile, marquis de Maupeou. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne il est affecté à l'armée du Rhin en 1733 et se trouve au siège de Philippsbourg en 1734 et reste dans cette place en garnison. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il est donné le à Louis-Charles-Alexandre, chevalier de Maupeou et envoyé à l'armée du Bas-Rhin, avec laquelle il assiste à la bataille de Dettingen, et au combat de Rheinweiler en 1743, à la reprise des lignes de la Lauter, et au siège de Fribourg en 1744, à la prise de Kronembourg en 1745 puis il rejoint l'armée de Flandre, et participe à la bataille de Rocoux en 1746 puis à la défense de la Provence, à la reprise des îles Sainte-Marguerite, et à la conquête de Nice[42] en 1747 et à la défense de la rivière de Gênes, en 1748. Donné en à René-Théophile de Maupeou, marquis de Sablonnière et, pendant la guerre de Sept Ans, il sert sur les côtes de Bretagne et à la défense de Belle-Ile-en-Mer en 1761. Il est licencié le . Le régiment de Bigorre avait trois drapeaux; ceux d'ordonnance avaient, dans chaque carré, trois bandes horizontales, rouge, jaune et verte, disposées contrairement dans les carrés opposés. Son uniforme consistait en habit et culotte blancs; veste, collet et parements bleus; boutons jaunes; pattes ordinaires; chapeau bordé d'or. Les officiers portaient le parement de velours bleu.

  • Régiment de Billand Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Pantoka, qui est renommé « régiment de Billand » après avoir été donné en 1709 à N. baron de Billand. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Bimar
Ce régiment est levé le , dans le cadre la guerre franco-savoyarde, par N. de Bimar. Il sert en Savoie et est licencié après la paix de Vervins.

  • Régiment de Bioulle
Le régiment est levé le par Louis de Cardaillac, comte de Bioulle dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment de Bircker Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Bircker, de de Lucerne. Il sert en Picardie et est licencié en 1637.

  • Régiment de Biron (1651-1652)
Le régiment est levé le par François de Gontaut, marquis de Biron. Il sert en Guyenne et est licencié en 1652.

C'est l'ancien régiment de Mailly (1717-1735), qui est renommé « régiment de Biron » le après avoir été donné à Charles-Antoine de Gontaut, marquis de Biron. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Westphalie en 1741, et passe en Bohême en 1742 et se trouve à la retraite de Prague. Revenu en Bavière, il assiste à la bataille de Dettingen en 1743 puis il rejoint l'armée de Flandre avec laquelle il se trouve aux prises d'Ypres, de Menin et de Furnes en 1744, au siège de Tournai, à la bataille de Fontenoy, et aux prises d'Audenarde, de Termonde et d'Ath en 1745. Il prend le nom de régiment de Rohan-Rochefort le à Charles-Armand-Jules, prince de Rohan-Rochefort.

  • Régiment de Biscaras
Le régiment est levé le par Jacques de Rotondis de Cahuzac de Biscaras dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Artois et participe à la reprise de Corbie en 1636, aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle en 1637, au siège de Saint-Omer en 1638 au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras et de Charlemont en 1640 et au siège d'Aire en 1641. Il fait la campagne de Roussillon en 1642 puis affecté à l'armée de Picardie, il participe à la bataille de Rocroi en 1643. Il est licencié en .

  • Régiment de Blacons (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Jacques de La Forêt de Blacons. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la bataille de Jarnac, à la défense de Cognac puis à la bataille de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Blacons (1624-1626)
Le régument est levé le par N. de Blacons dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

  • Régiment de Blacons (1702-1714)
Le régiment est levé le par Armand, vicomte de Blacons. Il est donné le au fils du colonel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert toujours en Dauphiné. Il est incorporé le dans le régiment d'Auvergne.

C'est l'ancien régiment de Sceaux] qui est renommé « régiment de Blainville » le et qui prend le nom de régiment de Maulevrier]] le .

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et formé d'un bataillon du régiment de Picardie et donné à Henri-Louis de la Tour-d'Auvergne, comte d'Evreux. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg,il est affecté à l'armée de Flandre en 1693 et se trouve au siège d'Huy, à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693, puis il rejoint l'armée du Rhin en 1695 et l'armée de la Meuse en 1696 et 1697. Durant la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à l'armée de Flandre en 1701, et fait le siège de Nimègue en 1702 et combat à Ekeren en 1703. Donné le à Jean-Nicolas de Ferrières, marquis de Sauveboeuf, il rejoint l'armée d'Espagne, et se trouve à l'expédition de Portugal en 1704, au siège de Gibraltar en 1705, aux sièges de Barcelone et de Carthagène en 1706, à la bataille d'Almansa, au siège de Lérida en 1707, au siège de Tortose en 1708 et s'illustre à la défense de Tortose en 1709. Il passe à l'armée du Rhin en 1710, à l'armée de Dauphiné en 1711 et 1712, puis il revient en Espagne et participe au blocus et siège de Barcelone en 1713 et 1714 durant lequel le colonel est tué. Il est donné en à Gabriel de Rochon de La Motte de La Peyrouse. Il débute la guerre de la Quadruple-Alliance en garnison en Bretagne en 1718 puis il rejoint l'armée des Pyrénées en 1719. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne il participe à l'expédition de Dantzig en 1734 et est fait prisonnier par les Russes et conduit à Kronstadt. Il est donné le à Charles-Prosper Bauyn, marquis de Péreuse. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Westphalie en 1741, passe en Bohême en 1742, et se trouve à la défense de Braunau en 1743[43] puis il rejoint l'armée des Alpes en 1744, participe au siège de Coni, et à la bataille de la Madona del Ulmo en 1744, à la soumission des places du Piémont en 1745, aux batailles de Plaisance et du Tidone en 1746, et à la conquête de Nice en 1747. Il est donné le à Jacques-Gabriel-Louis Le Clerc, marquis de Juigné. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Guyenne (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance de Blésois avaient dans chaque carré un triangle rouge et un triangle bleu séparés par une barre jaune brisée. La tenue était habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon d'argent.

Le « régiment de Blaisois » également écrit « régiment de Blésois », est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 1er et 3e bataillons du régiment de Piémont. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment de Blaisois » est renommé régiment de Provence en 1785.

  • Régiment de Blérancourt
Ce régiment est levé le , par Bernard Potier de Gesvres de Blérancourt, pour tenir garnison à Péronne. Le régiment est licencié en 1635

  • Régiment de Blois
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Blois et d'Orléans sous le commandement du Charles Thomas Marie marquis de Bullion[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Blou de Laval
Ce régiment est levé en 1572 en Languedoc par N. de Blou de Laval pour la quatrième guerre de Religion. Le régiment est licencié en 1574.

  • Régiment de Blyn Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, commandé par le colonel N. Blyn est admis au service de la France le . Affecté à l'armée de Picardie, il est incorporé en 1641 dans le régiment de Wall (1640-1645).

C'est l'ancien régiment de Seedorf, qui est renommé « régiment de Boccard » le et qui prend le nom de régiment de Salis-Samade en 1782.

  • Régiment du Bouchet
C'est l'ancien régiment de Bulkeley (1707-1709), qui est renommé « régiment du Bouchet » après avoir été donné le à N. du Bochet. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Espagne puis il passe en Flandre. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Boisdavid
Le régiment est levé le par N. de Boisdavid dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636. Licencié en 1637, il est rétabli en , et, toujours affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Santia et est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment de La Tour du Pin, qui est renommé « régiment de Boisgélin » en 1761 et qui prend le nom de régiment de Béarn en 1762.

  • Régiment de Boisguérin (1595-1595)
Ce régiment est levé en 1595, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Boisguérin. Il sert en Saintonge et est licencié la même année.

  • Régiment de Boisguérin (1619-1620)
Ce régiment est levé en 1619, pour la Reine-Mère, Marie de Médicis, par N. marquis de La Flosselière. En 1620, il participe à la défense des Ponts-de-Cé et est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de Boisjourdan
Ce régiment est levé en 1572 par N. de Boisjourdan pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de La Rochelle et par manque de moyens du Trésor royal le siège est levé et le régiment licencié le .

  • Régiment de Boisrond Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Boisrond. Après avoir participé au siège de Brouage il est licencié en 1587.

  • Régiment de Boisruffin
Ce régiment est levé le par N. de Boisruffin dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve au siège de Brisach et est licencié en 1638.

  • Régiment de Boisset de Geaix
C'est l'ancien régiment de Savigny, qui prend le nom de « régiment de Boisset de Geaix » après avoir été donné en 1708 à N. de Boisset de Geaix. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Bérard=] après avoir été donné le à N. de Bérard.

  • Régiment de Boissières
Le régiment est formé des milices d'Agen, par le marquis de Durfort-Boissières. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes et assiste à la bataille de Staffarda en 1690 puis il continue de servir sur cette frontière jusqu'à la paix. Il est licencié le .

  • Régiment de Boissieux
C'est l'ancien régiment de Tarnault, qui prend le nom de « régiment de Boissieux » le après avoir été donné à Louis de Frétat, comte de Boissieux. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il participe à la défense de Toulon en 1707 puis il sert à l'armée du Rhin en 1708, à l'armée du Dauphiné de 1709 à 1713. Il est licencié après la paix.

  • Régiment de Boissy
Le régiment est levé le par Henri Gouffier, marquis de Boissy dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de la Valteline, il passe en Italie en 1637. Le mestre de camp, tué en 1639, est remplacé par un autre Boissy avec lequel il est rejoint l'armée de Roussillon et l'armée de Catalogne de 1641 à 1645. Il est licencié après la campagne de 1645.

C'est l'ancien régiment de Boufflers (1706-1711) également appelé régiment du Comte de Boufflers, qui est renommé « régiment de Bombelles » le après avoir été donné à Henri-François, comte de Bombelles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille de Denain, et aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est incorporé le dans le régiment Royal.

  • Régiment de Bombin Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé dans le Dauphiné, en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par le capitaine Bombin. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Boniface Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur formé en 1591 dans le cadre la huitième guerre de Religion, par le capitaine Boniface de La Mole, avec de vieilles enseignes[26] normandes. Le régiment est admis le au service du roi. Le le régiment prend le nom de régiment du Maréchal d'Ancre après avoir été donné à Concino Concini, maréchal d'Ancre.

  • Régiment de Bonikhausen Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le , par Lothaire, baron de Bonikhansen. Affecté à l'armée d'Allemagne, il est licencié le .

  • Régiment de Bonivatel
Le régiment est formé des milices de Périgord, par N. de Bonivatel. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Duras (1734-1743), qui est renommé « régiment de Bonnac » le et qui prend le nom de régiment de Cossé (1749-1759) le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Vivarais (1684-1749)]]

Ce régiment est levé, dans le Dauphiné, le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par François de Bonne de Lesdiguières. Licencié en 1597 il est réuni avec les « Gardes de Lesdiguières » sous le nom de régiment de Lesdiguières

  • Régiment de Bonne (1624-1640)
Le régiment est levé le par N. de Bonne de Tallard dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Réformé en , il est rétabli le et, affecté à l'armée d'Italie il combat à Buffalora (it) en 1636. Il est licencié le .

  • Régiment de Bonneval
C'est l'ancien régiment de Duprat, qui est renommé « régiment de Bonneval » après avoir été donné en 1711 à N. de Bonneval. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714.

  • Régiment de Bonnières
C'est l'ancien régiment de Chevron, qui est renommé « régiment de Bonnières » après avoir été donné en 1712 à N. de Bonnières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il achève la guerre dans les lignes de la Lauter. Il est licencié le .

  • Régiment de Bonnouvrier (1572-1573)
Ce régiment est levé en 1572 en Provence par N. de Bonnouvrier pour la quatrième guerre de Religion. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Bonnouvrier (1592-1592)
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Bonnouvrier. Il sert en Guyenne et en Provence. Il participe aux prises d'Antibes et de Cannes et au siège d'Aix et est licencié la même année.

  • Régiment de Bordeaux (1622-1623)
Le régiment est levé le par la ville de Bordeaux pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .

  • Régiment de Bordeaux (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Nérac et de Villeneuve d'Agen sous le commandement du colonel Gaston de Bonsol. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Bordeaux (1772-1774)
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Brest, de Toulon]],de Rochefort (1772-1774), de Marseille, de Bayonne, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, cramoisi.

  • Régiment de Bordelais
Le régiment est levé le dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Roussillon et il est licencié en 1640.

  • Régiment de Bories Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Borie. En 1587, le régiment participe au siège de Fontenay-le-Comte, au combat de La Mothe-Saint-Héray et à la bataille de Coutras. En 1588 il est à la reprise de Marans puis il est mis en garnison à Saint-Maixent et est licencié la même année.

  • Régiment du Bosquet
Ce régiment est levé le par René-Charles de Baugy du Bosquet[45]. Il est licencié en 1651.

  • Régiment du Boucquet
Ce régiment est levé le par N. du Boucquet pour tenir garnison à Furnes. Il participe au premier et au deuxième siège de Lérida en 1646 et 1647, et défend cette place en 1648. Devenu un régiment frondeur il est licencié en 1651.

Ce régiment wallon est levé le par Louis-François, duc de Boufflers dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il participe à la conquête du Palatinat en 1688, et à la bataille de Fleurus en 1690. Il est donné en 1690 au comte de Boufflers, neveu du précédent qui mène le régiment au siège de Mons en 1691, au siège de Namur en 1692, à l'armée de la Moselle en 1693, et à l'armée des Alpes en 1694 et 1695. Il prend le nom de régiment de Miromesnil après avoir été donné le à Jean-Baptiste Hue, marquis de Miromesnil.

  • Régiment de Boufflers-Rémiancourt (1702-1710)
Ce régiment est levé le par Charles-François, marquis de Boufflers-Rémiancourt dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Affecté à l'armée de Flandre, il se distingue à la défense de Lille en 1708et à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment de Choiseul (1710-1714)]après avoir été donné le à N. chevalier de Choiseul.

Ce régiment est levé le par Antoine-Charles-Louis, comte de Boufflers dans le cadre de la dans la guerre de Succession d'Espagne. Affecté à l'armée de Flandre, il se trouve à la bataille d'Audenarde en 1708, et à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment de Bombelles le après avoir été donné à Henri-François, comte de Bombelles.

C'est l'ancien régiment de La Brosse, qui est renommé « régiment de Boufflers-Rémiancourt » en 1713. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Barbançon. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Choiseul-Beaupré]]. Le il reçoit l'incorporation du régiment de La Raimbaudière] Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Antragues. Il prend le nom de [[régiment de Pons (1718-1735) en 1718.

C'est l'ancien régiment de Beaufort, qui est renommé « régiment de Boufflers » le après avoir été donné à Joseph Marie, duc de Boufflers, et qui prend le nom de régiment de La Vallière le après avoir été donné à Louis César de la Baume Le Blanc, marquis de La Vallière.

Ce régiment est levé le par Charles-Joseph -Marie, duc de Boufflers. Durant la guerre de Succession d'Autriche, il se trouve au camp de Dunkerque en 1745 puis il participe aux sièges de Bruxelles et de Mons, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld en 1747 et au siège de Maastricht en 1748. Il est licencié le . Le régiment avait six drapeaux aux mêmes couleurs que le régiment Royal-Wallon, sans armoiries. Son habit était gris-blanc, parements et petit collet verts, veste et culotte rouges, poches en travers, boutons et galon d'or et d'argent entremêlés.

  • Régiment de Bougis
C'est l'ancien régiment de Franclieu, qui est renommé « régiment de Bougis » le après avoir été donné à N. de Bougis. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.

  • Régiment de Bougy
Le régiment est levé le par Jean Révérend, marquis de Bougy. Il est affecté à l'armée de Guyenne en 1652, puis à l'armée de Champagne en 1653 avec laquelle il participe au siège de Stenay. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1654 et assiste au siège de Puycerd. Le , le régiment est porté à 20 compagnies avant de prendre le nom de régiment d'Andonville après avoir été donné le à Louis-François de Chasteignier d'Andonville.

  • Régiment de Bouhyer
C'est l'ancien régiment du Maréchal de Noailles, qui est renommé « régiment de Bouhyer » après avoir été donné le à Bénigne de Bouhyer[18]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Roussillon ee Dauphiné et sur les lignes de la Lauter. Il est incorporé le dans le régiment du Dauphin.

  • Régiment de Bouillargues Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé dans le Languedoc en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Bouillargues. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Vastan, qui est renommé « régiment de Bouillé » après avoir été donné le à François Claude Amour du Chariot, marquis de Bouillé. Il prend le titre de régiment de Vexin le 10 décembre 1762.

  • Régiment de Bouillon (1656-1656) Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé en par Frédéric-Maurice de La Tour-d'Auvergne, duc de Bouillon dans le cadre de la guerre de franco-espagnole. Affecté à l'armée de Picardie, il est licencié la même année.

  • Régiment de Bouillon (1673-1678) Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé en par Godefroy de La Tour-d'Auvergne, duc de Bouillon. Il sert à l'armée d'Allemagne et est licencié en 1678.

  • Régiment de Bouillon (1688-1698) Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le par le duc de Bouillon. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée des Alpes et participe à la conquête de la Savoie et du comté de Nice en 1691 et reste en garnison à Nice jusqu'à la paix. Il est licencié le .

Ce régiment allemand est levé le par Godefroy-Charles-Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et il participe à la guerre de Sept Ans. Un bataillon du régiment qui se trouvait aux Antilles est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Périgord, de Médoc, de Limousin et Royal-Vaisseaux pour former les régiments de la Martinique et de la Guadeloupe. Le régiment de Bouillon » est devenu depuis la Révolution le 98e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment du Boulay
C'est l'ancien régiment d'Ourches, qui est renommé « régiment du Boulay » après avoir été donné en 1705 à N. du Boulay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert en Italie en 1705, puis il passe en Flandre en 1707. Il prend le nom de régiment d'Eppevill] après avoir été donné le à François de Bovelles d'Eppeville[46].

  • Régiment de Boulins
Le régiment est formé des milices de Bayonne, par N. de Boulins. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes et en Catalogne. Il est licencié le .

Voir à Bandes

Le régiment est créé sous ce titre, le . Le , après le traité de Ryswick qui met fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il reçoit l'incoporation du régiment de de Villefort. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Boulonnais » est devenu depuis la Révolution le 79e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment d'Enghien (1635-1686), qui après avoir été rétabli le est renommé « régiment de Bourbon », le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le égiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Bourbon » est devenu depuis la Révolution le 56e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Castelnau, qui est renommé « régiment de Bourbonnais » en 1673. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Esgrigny. Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Forez. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le |régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Bourbonnais » est devenu depuis la Révolution le 13e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Bourbonne
Le régument est levé le par Charles de Livron, marquis de Bourbonne dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

  • Régiment de Bourdeilles (1622-1623)
Le régiment est levé le par N. marquis de Bourdeilles pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .

  • Régiment de Bourdeilles (1651-1651)
Le régiment est levé le sur le pied de douze compagnies, par François Sicaire, marquis de Bourdeilles. Il participe au siège de Cognac et est licencié le .

  • Régiment de Bourdonné (1636-1646)
C'est l'ancien régiment de Menillet]], qui est renommé « régiment de Bourdonné » en 1636 et qui prend le titre de régiment de Chémerault]] en 1646.

  • Régiment de Bourdonné (1636-1646)
Ce régiment est levé le par N. de Bourdonné. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Champigny après avoir été donné en 1707 à N. de Champigny.

  • Régiment de Bouré Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Marimont, qui est renommé « régiment de Bouré » après avoir été donné en