Hambourg — Wikipédia

Ville libre et hanséatique de Hambourg
Freie und Hansestadt Hamburg
Blason de Ville libre et hanséatique de Hambourg
Armoiries
Drapeau de Ville libre et hanséatique de Hambourg
Drapeau
Hambourg
Localisation de Hambourg (en vert foncé) à l'intérieur de l'Allemagne.
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Premier bourgmestre Peter Tschentscher (SPD)
ISO 3166-2 DE-HH
Démographie
Gentilé Hambourgeois
Population 1 853 935 hab. (31/12/21)
Densité 2 455 hab./km2
Rang 13e
PIB (2010)

PIB/hab.
88,311 Md € (8e)

47 600  (1er)
Géographie
Superficie 755,22 km2
Rang 15e
Politique
Parti(s) au pouvoir SPD-Grünen
Bürgerschaft
SPD
Grünen
CDU
Linke
AfD
FDP
Total

54
33
15
13
7
1
123
Dernières élections au Landtag 23 février 2020
Prochaines élections au Landtag 2 mars 2025
Nombre de voix
au Bundesrat
3
Liens
Site web hamburg.de

Hambourg (/ɑ̃.buʁ/[1] Écouter ; en allemand standard : Hamburg /ˈhambʊʁk/[2] Écouter ou localement /ˈhambʊɪ̯ç/ Écouter ; en bas-allemand : Hamborg /ˈhambɔːç/ Écouter), officiellement la ville libre et hanséatique de Hambourg, est une ville et l'un des 16 Länder composant l'Allemagne. Située dans le Nord du pays, près de l'embouchure de l'Elbe et à proximité de la mer du Nord, Hambourg est par sa population la deuxième ville d'Allemagne (après Berlin) et le premier port du pays. Elle est également le troisième port d'Europe quant au volume de marchandises échangées, derrière Rotterdam et Anvers.

La ville s'étend sur 755 km2 et compte près de 1,9 million d'habitants[3]. Hambourg était membre fondateur de la Ligue hanséatique. Cette ancienne appartenance est encore aujourd'hui revendiquée par la ville, comme élément caractéristique de son identité. C'est ainsi que le code de la ville sur les plaques d'immatriculation est HH, qui signifie Hansestadt Hamburg.

C'est également une ville au tourisme actif, ce qu'elle doit notamment à son architecture, à son réseau de canaux et aux abords luxuriants de l'Alster, rivière formant un lac artificiel au cœur de la ville. Elle présente de très nombreux théâtres et musées, notamment la célèbre Kunsthalle ou le jeune Bucerius Kunst Forum, qui accueille des expositions temporaires. Hambourg dispose d'un quartier entier voué à la vie nocturne : Sankt Pauli et sa Reeperbahn, lieu de toutes les extravagances et libéralités.

En 2019, Hambourg a rejoint le mouvement Fab City, suivant l'appel lancé par le maire de Barcelone, Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennent autosuffisantes pour 2054[4].

Géographie

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Hambourg se trouve à une latitude de 53°33'2" nord, longitude de 9°59'36" est, à l'altitude de 6 m.

Hambourg est située au confluent de l'Alster, de la Bille et de l'Elbe, et à 110 km de l'embouchure de l'Elbe dans la mer du Nord. L'Elbe est navigable même pour les porte-conteneurs de gros tonnage. Le port de Hambourg était en 2013 le quinzième port du monde et deuxième européen derrière Rotterdam, pour le transport de conteneurs[5]. Le territoire urbain s'étend sur 755 km2, soit un peu moins que la surface de la Métropole du Grand Paris, pour quatre fois moins d'habitants (cette dernière en compte environ 7 millions), et moitié moins que la surface du Grand Londres. Les 30 m2 d'espace habitable par personne font de Hambourg la grande ville offrant la plus grande surface habitable moyenne du monde. C'est également une ville très verte, et l'on estime que plus de 14 % de la surface urbaine est occupée par des espaces verts et de détente[6].

Les îles de Neuwerk, Scharhörn et Nigehörn, à 100 km du centre dans le parc national de la mer des Wadden de Hambourg, font également partie de la ville de Hambourg[7].

Le climat de Hambourg est influencé par la proximité de la mer du Nord, avec des masses maritimes venant de l'Atlantique et son emplacement dans la plaine d'Europe du Nord à bas-relief. Le climat de Hambourg est ainsi océanique (Cfb selon la classification Köppen-Geiger). Le vent souffle majoritairement du sud-ouest, apportant des pluies fréquentes tombant souvent sous forme de bruine accompagnée d'une forte brise, une caractéristique climatique des pays occidentaux donnant sur la mer du Nord. Ce phénomène est communément appelé Schmuddelwetter (de) en Allemagne du Nord[8].

Les hivers sont froids, bien que plus doux que dans l’Est continental et le Sud vallonné et montagneux de l’Allemagne. C’est ainsi que Hambourg connaît en moyenne un Noël blanc sur neuf, Munich toutes les deux années et Dresde tous les cinq ans[9]. Les températures maximales moyennes varient entre 5 °C et 12 °C. En hiver, le soleil se fait voir entre deux et trois heures par jour. Un ciel couvert est généralement la norme et les quelques heures d'ensoleillement sont souvent associées aux épisodes glaciaux, quand le vent tourne pour souffler de l'est ou du nord-est.

Au printemps, le soleil apparaît plus fréquemment dès le 13 mars[10]. De belles journées associées à des températures atteignant les 20 °C se font plus fréquentes dès la mi-avril. Pour ce qui est du nombre de jours de pluie, le printemps est généralement la saison la moins pluvieuse à Hambourg.

Les étés sont doux, souvent modérés par la brise continue de Hambourg et les averses de pluie qui surviennent 11 jours par mois en moyenne. En revanche, orages et fortes pluies surviennent rarement dans la ville hanséatique[11]. Bien que la moyenne maximale soit de 23 °C durant les mois de juillet et août, des températures allant jusqu'à 28 °C ne sont pas rares. Le 20 juillet 2022, la température atteint 40,1 °C[12]. Ainsi, les stations balnéaires de la Baltique et de la mer du Nord telles que Cuxhaven et Sankt Peter-Ording sont des excursions populaires permettant aux Hambourgeois de profiter d'une baignade rafraîchissante durant les jours chauds de l'été.

Hambourg est lente à se refroidir, étant donné sa proximité de l'océan. Les Hambourgeois ont tout de même droit à quelques jours de beau temps grâce à l'Altweibersommer, le fameux été indien allemand. Mais à partir de mi-octobre, la ville hanséatique est exposée à de fréquentes dépressions maritimes de forces comparables à celles d'un ouragan. Récemment, la tempête Christian fin octobre 2013 et la tempête Xaver début ont balayé la ville de Hambourg[13],[14]. L'ouragan Xaver a entraîné la hausse du niveau de l'Elbe jusqu'à 6,50 m, le plus haut depuis 1962, et par suite inondé plusieurs quartiers de la ville, notamment ceux situés près du port[15].

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,1 −1 1,1 3,8 7,7 10,6 13,2 13 9,9 6,2 2,6 −0,4 5,5
Température moyenne (°C) 1,6 1,9 4,6 8,6 12,9 15,6 17,6 17,6 14 9,8 5,4 2,2 9,4
Température maximale moyenne (°C) 3,9 4,6 8,2 13,3 17,8 20,1 22,8 22,5 18,4 13,4 7,9 4,3 13,1
Ensoleillement (h) 46,9 69 108,8 171,6 223,4 198,7 217,5 203,1 144,6 107,9 53 37,4 1 581,9
Précipitations (mm) 67,8 49,9 67,7 43 57,4 78,6 76,7 78,9 67,4 67 69,2 68,9 792,6
Source : "Le Climat à Hambourg (en °C et mm, période internationale 1971- 2000)"[2]

Selon Ptolémée, un port nommé Treva (de) se trouvait dans ce périmètre dans l'Antiquité germanique[16].

Les débuts

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  • 1241 : la Hanse teutonique est constituée avec la ville de Lübeck.
  • 1255 : l'église Saint-Jacques est fondée.
  • ~1350 : la peste noire atteint Hambourg et y cause 30 000 morts. L'église Sainte-Catherine, église du quartier marchand et commerçant, est mentionnée.
  • 1401 : au cours de la lutte contre la piraterie, le chef des pirates le plus célèbre, Klaus Störtebeker, est exécuté.
  • 1510 : le Reichstag d'Augsbourg fait de Hambourg une ville impériale.
Hambourg en 1800.

Les Temps modernes

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  • 1529 : Hambourg passe au protestantisme.
  • 1558 : inauguration de la première bourse allemande (nombre d'habitants : environ 20 000).
  • entre 1610 et 1625 : Hambourg est transformée en puissante fortification, l'Alster est partagé.
  • 1618 : la cour d'appel de l'Empire ratifie le lien qui unit Hambourg directement à l'Empire.
  • 1619 : les marranes portugais fondent la Banque de Hambourg, l'une des premières d'Europe[17].
  • 1678 : le premier opéra permanent ouvre ses portes.
  • 1758 : création du hamburger.
  • 1769 : Hambourg devient ville libre d'Empire.
  • 1787 : la population dépasse pour la première fois les 100 000 habitants.

Le XIXe siècle

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  • 1806 : après la dissolution du Saint-Empire romain germanique, Hambourg obtient la pleine souveraineté et se proclame désormais Freie Hansestadt (« Ville libre de la Hanse »). Mais quelques mois plus tard, après leurs victoires à Iéna et à Auerstaedt, les troupes françaises de Napoléon Bonaparte occupent la ville. Le blocus continental, instauré par l'empereur, cause un grand dommage au commerce et au port de la ville.
Hambourg en 1895.
  • 1810/1811 : la ville libre est incorporée dans l'Empire français comme chef-lieu du « département des Bouches-de-l'Elbe ». Le blocus continental entrave son économie.
  • 1813/1814 : révolte contre l'occupation française (janvier-) ; les insurgés de Hambourg, Brême et Lübeck forment la Légion hanséatique. Après la reprise de la ville par les Français, elle est assiégée pendant six mois par les troupes de la Sixième Coalition (-).
  • 1815 : le congrès de Vienne garantit la souveraineté de la ville qui entre dans le Deutscher Bund (Confédération germanique).
  • 1817 : le premier bateau à vapeur circule sur l'Elbe.
  • 1819 : à partir de cette date, Hambourg porte le titre d'État « Hambourg ville hanséatique et libre ».
  • 1834 : Gerhard Oncken (en) et six autres personnes fondent la première communauté baptiste allemande.
  • 1842 (du 5 au 8 mai) : un gigantesque incendie détruit environ 4 000 logements ; environ 10 % de la population se retrouve sans toit.
  • 1867 : Hambourg entre dans la confédération de l'Allemagne du Nord.
  • 1871 : Hambourg entre dans l'Empire allemand, devient Bundesstaat des Deutschen Reiches (« État fédéré de l'Empire allemand »), mais conserve son autonomie douanière.
  • 1872 : grâce aux ponts sur l'Elbe, la ligne ferroviaire Hambourg-Paris est terminée.
  • 1881 : premier réseau téléphonique à Hambourg. Il relie 206 postes.
  • 1882 : premières lampes électriques.
  • 1885 : construction de la Speicherstadt (la « ville-grenier », zone de transit portuaire parcourue de canaux), qui sera terminée en 1888.
  • 1888 : Hambourg entre dans l'Union douanière allemande. Le territoire de la ville est alors soumis au service des douanes allemandes, le port franc avec la Speicherstadt (ville des entrepôts) voit le jour.
  • 1892 : épidémie de choléra. Sur les 640 000 habitants, 16 956 sont touchés et 8 605 en meurent. Hambourg est placée en quarantaine.
  •  : début de la grande grève des dockers.
  • 1897 : inauguration du nouvel hôtel de ville.

Le XXe siècle

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Monument à Bismarck.

L’opération Gomorrhe

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Après la guerre

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L'épave du Uwe (de), échouée en 1976, dans l'Elbe (photo d'aout 2021).
  • 1949 : Hambourg, en zone britannique, a conservé son statut de ville-État indépendante et devient, tout comme Brême, un land fédéré de la République fédérale d'Allemagne.
  •  : crue catastrophique de l'Elbe qui entraîne la submersion de 20 % de la cité, la mort au total de 315 personnes dans la ville, 340 dans la zone sinistrée, et de 5 sauveteurs ; elle est causée par une tempête qui empêche le fleuve de s'écouler normalement pendant deux jours, et par la rupture de 60 digues. Le niveau de l'eau dans le port s'élève de 4,3 mètres[18].
  • 1975 : inauguration du deuxième tunnel sous l'Elbe.
  • 1976 : un raz-de-marée d’une crue supérieure d’un mètre à celle de 1962 menace la ville mais les digues renforcées tiennent bon.
  • 1989 : le port de Hambourg fête ses 800 ans.
  • 1997 : célébration populaire du centième anniversaire de l'hôtel de ville.

Le XXIe siècle

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Politique et administration

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L'hôtel de ville.
Au plafond de la Hanseatisches Oberlandesgericht (de) (cour de justice provinciale, voir Oberlandesgericht). Octobre 2018.

La Constitution de la ville libre et hanséatique de Hambourg date de 1952. Elle confie le pouvoir législatif à la Bürgerschaft (Hamburgische Bürgerschaft), composée de 121 membres. Le pouvoir exécutif est exercé par le Sénat (de) (Senat der Freien und Hansestadt Hamburg), qui est dirigé par le Premier bourgmestre, qui préside également le Sénat (Erster Bürgermeister und Präsident des Senats).

Arrondissements municipaux

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Carte des arrondissements municipaux de Hambourg.

Hambourg se décompose en sept arrondissements municipaux disposant chacun d'un conseil élu :

Intérieur de la chambre des métiers et de l'artisanat (Handwerkskammer Hamburg (de)). Octobre 2018.

Hambourg compte parmi les centres économiques les plus importants d'Allemagne. Au fil du temps, la ville de Hambourg s'est spécialisée dans la chimie, la construction aéronautique et navale, et la technologie en général. Hambourg est ainsi numéro 1 dans les domaines de la technique médicale et les biotechnologies. Il héberge notamment les sièges sociaux de groupes comme DVA. Le secteur des services est important et représente 83 % des emplois de la ville. En janvier 2016, le taux de chômage s'élevait à 7,5 % de la population active[19].

D'après le classement établi en 2011 par la revue Manager, vingt-six des trois cents plus grosses fortunes allemandes sont domiciliées à Hambourg, où leur patrimoine cumulé représente 44 milliards d’euros, soit la moitié du PIB de la ville. La fraude fiscale y est particulièrement importante. La ville est l’une de celles qui comptent le plus de pauvres en Allemagne, avec notamment un enfant sur cinq vivant dans la pauvreté[20].

Une vue du port.

Le port de Hambourg est situé sur l'Elbe. Les installations portuaires sont placées sur les rives, îlots et nombreux polders parcourus par des canaux parfois munis d'écluses. La zone industrialo-portuaire forme ainsi un bulbe dont le large noyau est enserré par deux bras de l'Elbe (la partie de la grande île à l'est du quartier de Wilhelmsburg (de) étant cependant plus résidentielle). Il est équipé de plus de 70 km de quais.

Les jetées (Landungsbrücken) de Sankt Pauli.

Ce port est surnommé l'« entrée du monde de l'Allemagne ». C'est le plus grand port d'Allemagne, notamment en matière de commerce extérieur et de transit, le 3e plus grand port d'Europe en tonnage (après Rotterdam et Anvers[21]), ainsi que le 9e plus grand port à conteneurs du monde et le 22e plus grand port du monde pour les marchandises échangées.

L'église Saint-Michel et sa tour (132 m), symbole de la ville.

Le port a une surface de 87 km2. Il est sans conteste un moteur de l'économie dans la mesure où il génère plus de 40 000 emplois : c'est la plaque tournante du commerce avec l'Europe de l’Est et du Nord. Situé à 120 km de la mer, il peut accueillir les plus gros porte-conteneurs internationaux. Il a obtenu autrefois le statut de port franc : les navires ne payaient pas de taxe. Actuellement, une partie du port a gardé ce statut.

Les quais de la rive droite sont essentiellement un lieu de promenade dans le cadre urbain typique de la ville, le long du fleuve et face au panorama monumental de la zone portuaire, notamment près des jetées ou Landungsbrücken de Sankt Pauli. L'église Saint-Michel, à proximité, est un haut lieu architectural : construite de 1751 à 1762, elle n’est pas seulement l’église baroque la plus connue d’Allemagne du Nord, elle possède également le plus haut clocher du pays, avec des cadrans d’un périmètre dépassant les 24 mètres. Sa tour, le « Michel », est haute de 132 m et dispose d’une plateforme panoramique qui domine le port et la ville.

Le célèbre orgue Arp Schnitger (1693) sur la tribune ouest de l'église Saint-Jacques.

Hambourg tient un rôle important dans le domaine des médias : 15 des 20 magazines allemands à plus fort tirage y sont édités. C'est également là-bas que la première chaîne allemande de télévision ARD produit tous les jours le Tagesschau, principal journal télévisé d'Allemagne.

Le tourisme joue un rôle important dans l'économie de la ville. Les visiteurs passent 10,6 millions de nuitées à Hambourg par an. Le secteur du tourisme y emploie 102 000 personnes[22]. La plupart des visiteurs viennent d'Allemagne (6 millions de nuitées). Les plus grands groupes de visiteurs étrangers viennent de Suisse (environ 185 000 nuitées), d'Autriche (environ 181 000 nuitées) et d'Angleterre (177 000 nuitées)[23].

La station de métro de l’université Hafencity dans Hambourg

Hambourg dispose d'un réseau de transports en commun développé constitué de 4 lignes de métro (U-Bahn), 6 lignes de RER (S-Bahn) et de plus de 600 lignes de bus. Le vélo est également un moyen de transport privilégié, avec un grand réseau de pistes cyclables et un système de location de vélos (Stadtrad).

Aéroport Hamburg-Fuhlsbüttel

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L'aéroport de Hambourg est le plus ancien encore en service, et le cinquième plus important d'Allemagne en ce qui concerne le nombre de passagers. Les destinations les plus importantes sont Munich, Francfort-sur-le-Main, Stuttgart, Paris et Londres[réf. nécessaire].

Transports ferroviaires

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Hambourg compte cinq gares ferroviaires : Hauptbahnhof (gare centrale), Dammtor, Altona, Harburg et Bergedorf ainsi que le métro. Les transports en commun dans l'espace urbain sont également assurés par un large réseau de S-Bahn (analogue au RER) et de trains de la Deutsche Bahn, qui sont pour la plupart ouverts aux usagers du réseau urbain en vertu d'un accord entre la HVV (de), gérant les transports urbains, et la Deutsche Bahn.

La ville est un des carrefours importants du réseau ferroviaire européen, et est notamment la plaque tournante des réseaux en partance pour l'Europe du Nord et la Scandinavie (ligne Hambourg-Copenhague au départ d'Altona, dont une partie du trajet sur barge). 207 trains en direction des grandes villes européennes transitent quotidiennement par la gare centrale de Hambourg, auxquels s'ajoutent les trains régionaux.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
De gueules au château d'argent, crénelé et surmonté de trois tours du même, celle du milieu couverte d'un dôme croiseté, les deux autres crénelées et surmontées chacune d'une étoile à six raies aussi d'argent.
Le centre-ville, de nuit.
Une attraction au musée des illusions de Hambourg. Février 2022.

Hambourg compte environ 40 musées dont le plus important est la Kunsthalle (musée des beaux arts) qui abrite notamment une collection du peintre romantique allemand Caspar-David Friedrich et l'un de ses tableaux les plus célèbres: le voyageur au-dessus de la mer de nuages.

Le musée de l'histoire de Hambourg (Museum für Hamburgische Geschichte) retrace l'histoire de la ville depuis sa création jusqu'à l'époque contemporaine à travers notamment des expositions interactives, des reproductions d'appartements d'époque et des maquettes de la ville.

Le musée maritime abrite la plus grande collection maritime privée au monde composée de plusieurs milliers de maquettes de bateaux. Situé au cœur de la Speicherstadt, le bâtiment fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Miniatur Wunderland est une attraction très populaire de la ville. Le musée miniature reproduit des décors réels du monde entier en maquette sur 1 490 m². Les États-Unis, l'Autriche, le sud de la France et Rio y sont notamment représentés, de jour comme de nuit. Une maquette de l'Elbphilarmonie permet d'admirer l'extérieur comme l'intérieur du bâtiment[24].

Hambourg n'abrite pas moins de 31 théâtres dont le Deutsches Schauspielhaus, le plus grand théâtre allemand, le prestigieux Thalia Theater, 7 salles de musiques, 10 cabarets et 50 musées privés et publics.

Restauration gastronomique

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Des 4 000 restaurants, 2 400 proposent une gastronomie étrangère. Il existe notamment un quartier portugais près du port dans la Ditmar-Koel-Strasse, et un autre quartier de bars et restaurants près du Schulterblatt, dans le quartier de Sternschanze, connu également pour sa fête (la Schanzenfest) et une présence marquée de la culture alternative.

Le « Hamburger Stück » était une sorte de petit sandwich que les marins de passage dans la ville prenaient pour leurs longues traversées en mer. Cette spécialité a ensuite été exportée aux États-Unis au XIXe siècle et a donné naissance au désormais célèbre hamburger de fast-food[25].

Le fleuve et ses berges sont des lieux de promenade privilégiés. Des circuits par bateau permettent de visiter l'immense espace portuaire, et les transports en commun de la ville incluent d'ailleurs des navettes sur le fleuve. L'ouest de la ville est très apprécié pour les balades, avec notamment le Jenischpark (de), un site de 42 hectares de forêt dans le quartier d'Othmarschen, et le quartier de Blankenese, perché sur le versant d'une colline et parcouru d'allées étroites et d'escaliers. On y compte également un jardin botanique et un zoo : le Tierpark Hagenbeck.

Willkommhöft, le poste de salut des navires de Hambourg.

Au cœur de la ville, l'Alster forme un grand lac dont les Hambourgeois sont fiers et qui compte deux bassins, reliés par une passe : la Binnenalster (de) au cœur même de la ville, où l'on trouve l'hôtel de ville, les quais de Jungfernstieg (de) avec les quartiers commerçants les plus chics, ainsi que banques et hôtels de luxe ; et l'Aussenalster (en) plus au nord, lieu de balades et de bases nautiques.

Les environs de Hambourg ont un charme particulier. Altes Land, la plus grande région de culture d'arbres fruitiers en Allemagne, semble tout indiqué, avec ses vieilles fermes bâties par des Vikings au Moyen Âge[réf. nécessaire], pour des promenades en bus ou à vélo. Les vieux centres historiques de Stade ou de Lunebourg (Lüneburg) ne sont qu′à une demi-heure de Hambourg. En voiture, Lübeck et les plages de la Baltique ne sont qu′à une heure.

Musique classique

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Considéré comme une des premières scènes du monde lyrique, l'Opéra d'État de Hambourg est une des plus anciennes compagnies d'Allemagne, dirigé entre autres par Gustav Mahler et Rolf Liebermann[26]. Hambourg possède plusieurs orchestres renommés, dont l'Orchestre philharmonique (l'orchestre de l'opéra) et l'Orchestre symphonique de la NDR, notamment autrefois dirigé par Hans Schmidt-Isserstedt et Günter Wand. Christoph von Dohnányi en est désormais le chef.

Philharmonie de l'Elbe.

Une nouvelle salle de concert symphonique, la Philharmonie de l'Elbe, abrite ce dernier ensemble en plein centre du port. Son inauguration, prévue à l'origine pour 2010, maintes fois repoussée, a enfin lieu le , en présence d'Angela Merkel.

Edifices notables

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Hambourg comprend de nombreux édifices religieux gravement endommagés durant la Seconde Guerre mondiale et qui ont été restaurés, par exemple l'Église Sainte-Catherine de Hambourg, l'Église Saint-Pierre de Hambourg ou encore l'Église Saint-Jacob de Hambourg.

La politique urbaine de la ville a consisté pendant longtemps à s'opposer à la construction de gratte-ciel (immeuble d'au moins 100 mètres de hauteur), si bien qu'en 2023 il n'y en a que trois ;

Cependant, cette politique est en train de changer et un important gratte-ciel, l'Elbtower, haut de 245 m, est en construction et sera achevé en 2025[28].

L'amitié franco-allemande et la francophonie à Hambourg

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À Hambourg et dans ses environs au nord habitent à peu près 5 000 Français[29]. L'Institut français de Hambourg (Französisches Kulturinstitut)[30] est l'un des lieux où l'on peut apprendre la langue et la civilisation françaises. Avec ses 800 membres, Hambourg Accueil e. V. est un cercle où les Français résidant à Hambourg et les Allemands qui connaissent le français se rencontrent[31]. Il existe également un autre cercle, Cluny (Deutsch-Französische Gesellschaft CLUNY e. V.), fondé en 1947 et reprenant le nom de l'abbaye de Cluny en Bourgogne, en référence à la paix[32]. La plupart des membres sont des Allemands cherchant à améliorer et entretenir leur connaissance de la langue française[33]. En outre, Hambourg compte un lycée français[34], nommé Antoine de St.-Exupéry, et offrant une scolarité de l'école maternelle au lycée. Les hommes et femmes d'affaires se rencontrent à l'Amicale de Hambourg, le club d'affaires franco-allemand[35]. Les Bretons soignent leurs sources culturelles dans l'Association des Bretonnes et Bretons d'Allemagne du Nord ABBAN e. V[36]. Depuis 2014, il existe un blog d'information francophone[37]. Les Suisses de la Suisse romande se rencontrent dans un « cercle romand »[38]. Nantes Métropole entretient depuis 2017 un partenariat stratégique approfondi avec Hambourg, lequel a été renouvelé et élargi en 2024[39].

Depuis 2012, l'association arabesques e.V. organise un Festival culturel franco-allemand[40]. Celui-ci dure 5 semaines. Il débute toujours le 22 janvier, date anniversaire du traité de l'Élysée symbolisant l'amitié franco-allemande, pour s'achever fin février.

L'église Saint-Ansgar (de), surnommée en allemand « Kleiner Michel », fut convertie en église catholique pendant l'occupation de Hambourg par les troupes de Napoléon. Après la destruction de l'église en 1945 par les bombardements, elle fut reconstruite grâce à des dons et à l'aide des chrétiens français. C'est pourquoi elle est devenue un symbole de l'amitié franco-allemande. Toutes les semaines, une messe en langue française y est donnée par la Mission catholique française et francophone de Hambourg[41],[42].

Le hamburger, spécialité culinaire de Hambourg.

Hambourg a donné naissance au hamburger, devenu un des symboles de la cuisine américaine.

Hambourg est une ville fluviale où l'on trouve un grand nombre d'espaces verts. Elle offre ainsi une très grande variété de sports et de loisirs et l'on y rencontre d'ailleurs un nombre important d'unions sportives amateurs.

La ville compte plusieurs clubs de football. Les deux principaux clubs sont le FC Sankt Pauli et surtout le Hambourg SV, notamment vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1983 et qui évolue au Volksparkstadion. La rivalité traditionnelle des deux clubs traduit de longue date une polarisation politique, entre le HSV, grand club « bourgeois », et Sankt Pauli, petit club « de gauche ».

Le handball occupe également une très grande place, avec le HSV Hambourg, vainqueur de la Ligue des champions en 2013 et champion d'Allemagne en 2011 devant l'ogre THW Kiel. Le club évolue dans l'O2 World Hamburg, idéale pour recevoir des matchs de la Ligue des champions.

Autres équipes sportives majeures :

La ville accueille également chaque année la Cyclassics de Hambourg, une course cycliste sur route qui est la seule épreuve du calendrier UCI World Tour organisée en Allemagne.

Hambourg s'est un temps portée candidate à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024, avant d'y renoncer à la suite d'un référendum qui s'est conclu par un refus de la population.

À Hambourg, le système scolaire subit depuis 2010 une profonde mutation. Les types d'école traditionnels allemands, Grundschule (primaire), Hauptschule (une sorte de collège), Realschule (collège) et Gymnasium (lycée), disparaissent au profit d'une Grundschule unique suivie par le Gymnasium ou la Stadtteilschule (école de quartier). Le Gymnasium permet aux élèves de préparer l'Abitur en 12 ans, la Stadtteilschule en 13 ans[43].

Il y a trois lycées allemands dans les régions Othmarschen (Gymnasium Othmarschen), Bramfeld (Gymnasium Osterbek) et Neugraben-Fischbek (Gymnasium Süderelbe) où l'on peut passer l’Abibac[44],[45].

Outre les écoles allemandes publiques et privées, il existe aussi un lycée français ainsi qu’une école internationale. Le lycée Antoine-de-Saint-Exupéry de Hambourg[34] offre aux enfants une éducation française de la maternelle au baccalauréat général, ainsi que la possibilité de passer l’Abibac. L’International School Hamburg permet aux élèves de passer le baccalauréat international (Organisation du baccalauréat international)[46].

Universités

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La ville comporte 17 universités et instituts d'études supérieures avec un total de 75 514 étudiants inscrits[47]. L'université de Hambourg accueille à elle seule 40 000 étudiants et est considérée comme la cinquième plus grande université d'Allemagne, mais aussi comme l'une des plus jeunes car elle n'a été créée sur décision de la municipalité qu'en 1919. Les racines de l'université sont cependant anciennes puisqu'il existait des établissements d'enseignement supérieur dans la ville dès le début du XVIIe siècle.

Le campus principal est situé dans le quartier d'Eimsbüttel.

À Hambourg se trouve aussi la prestigieuse Haute école de sciences juridiques (Bucerius Law School) qui a su profiter du rayonnement international de la ville pour créer de nombreux partenariats avec l'étranger.

Villes jumelées

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Hambourg est jumelée avec les villes suivantes[48] :

Carte
Jumelages et partenariats de Hambourg.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Hambourg.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Auckland[49]Nouvelle-Zélandedepuis
ChicagoÉtats-Unisdepuis
Dar es SalamTanzaniedepuis le
DresdeAllemagnedepuis
Kaliningrad[50]Russiedepuis
Kiev[51]Ukrainedepuis le
LeónNicaraguadepuis
MarseilleFrancedepuis
OsakaJapondepuis
PragueTchéquiedepuis
Saint-Pétersbourg[52],[53]Russiedepuis
ShanghaiChinedepuis
São Paulo[54]Brésil
ValdiviaChili
VarnaBulgarie

Hambourg est jumelée, entre autres, avec Marseille depuis 1958. Le but de ce jumelage était d'améliorer l'aménagement urbain et les structures économiques des deux villes. Hambourg comme Marseille rencontrent des problèmes communs aux villes portuaires, comme le problème des quartiers en restructuration autour du port et dans le centre-ville, ou celui de l'intégration des immigrants[55].

  • « Hamburg ist das Tor zur Welt, Bremen hat den Schlüssel. » : « Hambourg est la porte sur le monde, Brême détient la clef. » (en référence aux armoiries des deux cités).

Célébrités

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Notes et références

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  1. Prononciation en français standard retranscrite selon la norme API.
  2. Prononciation en allemand standard retranscrite selon la norme API.
  3. (de) « Ranking 2019: Die zehn größten Städte Deutschlands », sur www.handelsblatt.com (consulté le )
  4. « Fab City Global Initiative », sur fab.city (consulté le )
  5. la Documentation française, « Le basculement de l'économie mondiale vers l'Asie », sur www.ladocumentationfrancaise.fr, (consulté le )
  6. « Hambourg, la capitale verte européenne, montre l'exemple », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  7. Hamburg Wadden Sea National Park Act (de) « Gesetz über den Nationalpark Hamburgisches Wattenmeer », (consulté le )
  8. (de) « Hamburger Schmuddelwetter - », sur cornelius-friedrichs.de via Wikiwix (consulté le ).
  9. Axel Bojanowski, « Festtagswetter: Mythos von der weißen Weihnacht », Spiegel Online,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Axel Bojanowski, « Wetterumschwung in Deutschland: Das Rätsel der arktischen Kälteglocke », Spiegel Online,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Axel Bojanowski, « Gewitter-Deutschlandkarte: Wo die meisten Blitze einschlagen », Spiegel Online,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Canicule intense et durable : que faut-il retenir ? », sur Météo France, .
  13. « La tempête Xaver touche l'Europe », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  14. AFP, « La tempête Christian a fait 11 morts en Europe », Libération,‎ (lire en ligne).
  15. « Orkantief "Xaver": Neue Sturmflut erreicht den Norden », Spiegel Online,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Andreas Kleineberg, Christian Marx, Eberhard Knobloch et Dieter Lelgemann, (de) Germania und die Insel Thule. Die Entschlüsselung von Ptolemaios’ Atlas der Oikumene, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Darmstadt 2010, (ISBN 978-3-534-23757-9), p. 29.
  17. Michel Abitbol, Histoire des Juifs, de la genèse à nos jours, Paris, Perrin, , 734 p. (ISBN 978-2-262-03285-2), page 310
  18. Claude Mangin, L’Allemagne, Belin, Paris, 2003, (ISBN 2701132290), p. 126.
  19. « Informations sur le marché du travail », sur EURES (consulté le ).
  20. Olivier Cyran, « Verts allemands : dans le laboratoire de l’écolo-bourgeoisie », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (en) Statistiques du port de Rotterdam.
  22. Daniela Stürmlinger, « Übernachtungen verdoppeln sich bis 2020. » (« Deux fois plus de nuitées d'ici 2020. ») Hamburger Abendblatt du 14/10/2009, p. 24.
  23. « Fremdenverkehr wichtig wie nie. » (« La fréquentation étrangère plus importante que jamais. ») Hamburger Abendblatt du 25/2/2011, p. 10.
  24. « 5 musées à Hambourg qui valent le détour », sur Hambourg par les petites rues, (consulté le )
  25. Le Petit Futé City Guide Hambourg, 2012/2013, 1re édition.
  26. Laure Gauthier, L'Opéra à Hambourg (1648-1728). Naissance d'un genre, essor d'une ville, préface de Dominique Bourel, Paris, PUPS, 2009.
  27. « Mundsburg Turm I », sur skyscrapercenter.com (consulté le ).
  28. « Elbtower », sur skyscrapercenter.com (consulté le ).
  29. Hans-Juergen Fink, « Hamburg ist sehr französisch », Hamburger Abendblatt du 6 janvier 2012, p. 10.
  30. Institut français de Hambourg.
  31. Association Hambourg Accueil e. V..
  32. Marlies Fischer, « Deutsch-französische Gesellschaft Cluny feiert 65. Geburtstag », Hamburger Abendblatt du 2 novembre 2012, p. 17.
  33. Association Deutsch-Französische Gesellschaft CLUNY e. V.
  34. a et b Lycée Antoine-de-Saint-Exupéry de Hambourg.
  35. Amicale de Hambourg. Club d'affaires franco-allemand fondé en 1964.
  36. Association des Bretonnes et Bretons d'Allemagne du Nord ABBAN e. V.
  37. Info-Hambourg.de: HambOurg en français dans le texte.
  38. Cercle romand de la Suisse.
  39. [1]
  40. Association arabesques e.V.
  41. (de) Site internet Kleiner Michel (St. Ansgar Hamburg), consultée le 27 décembre 2010.
  42. Mission catholique française et francophone de Hambourg.
  43. http://www.hamburg.de/contentblob/1157902/data/broschuere-bildungsoffensive.pdf.
  44. « Gymnasien informieren über französisches Abitur an Hamburger Schulen », Hamburger Abendblatt du 9 janvier 2013.
  45. « Generalkonsulin verleiht französisches Abitur », “Hamburger Abendblatt” du 11 janvier 2011. Auteur (hpas)
  46. (en) International School Hamburg.
  47. (de) Peter Ulrich Meyer, « Bildung : Das ändert sich an Hamburgs Schulen », sur abendblatt.de, Hamburger Abendblatt, (consulté le ).
  48. (de) Villes jumelées avec Hambourg.
  49. « https://www.hamburg.de/pressearchiv-fhh/4004676/2013-06-10-pr-auckland-und-hamburg2/ »
  50. « https://www.klgd.ru/city/pasport_07052021.pdf »
  51. « https://kyivcity.gov.ua/kyiv_ta_miska_vlada/pro_kyiv/mista-pobratimi_z_yakimi_kiyevom_pidpisani_dokumenti_pro_poridnennya_druzhbu_spivrobitnitstvo_partnerstvo/ »
  52. « https://www.hamburg.de/stpetersburg/ »
  53. « https://kvs.gov.spb.ru/en/agreements/ »
  54. « http://legislacao.prefeitura.sp.gov.br/leis/lei-14471-de-10-de-julho-de-2007 »
  55. (de) Rebecca Kresse: Partnerschaft zu Marseille: « Mit neuem Leben füllen », Hamburger Abendblatt du 9 octobre 2008, page 14.
  56. Les tortues de mer de Sipadan, musique et fabrication : Christoph Brüx.

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Articles connexes

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Liens externes

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