Bataille de Josselin — Wikipédia
Date | |
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Lieu | Josselin |
Issue | Victoire républicaine |
République française | Chouans Armée des émigrés |
• Henri Crublier d'Opterre | • Vincent de Tinténiac • Georges Cadoudal • Jean Rohu • Pierre-Mathurin Mercier |
900 hommes | 4 000 à 5 000 hommes |
6 morts 15 à 16 blessés[1] | 8 morts 15 blessés[2] |
Coordonnées | 47° 57′ 24″ nord, 2° 32′ 50″ ouest | |
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La bataille de Josselin se déroule pendant la Chouannerie, lors de l'expédition de Quiberon. Le , les Chouans tentent de prendre d'assaut la ville de Josselin. Ils parviennent à s'emparer d'une partie de la ville mais, dépourvus d'artillerie, ils ne peuvent prendre les points fortifiés et doivent battre en retraite devant les renforts républicains.
La bataille
[modifier | modifier le code]Le , alors que le même jour l'armée émigrée se fait battre à Quiberon, l'armée chouanne doit attaquer Josselin défendue par 400 soldats républicains sous les ordres du commandant Ropert[2]. Le combat s'engage à midi, les Chouans culbutent un premier détachement devant la ville, à Saint-Jean-des-Prés, puis entrent dans la place par la porte Saint Nicolas[2]. Les Républicains abandonnent la ville aux Chouans pour se retrancher dans le château, où quelques femmes de Josselin font le coup de feu avec les soldats[2]. Mais dépourvus d'artillerie, les Chouans doivent renoncer à s'en emparer. De plus le général républicain Henri Crublier d'Opterre[3] arrive avec des renforts de deux colonnes républicaines, la première sur la route de Ploërmel où elle se heurte à Rohu, la seconde sur celle de Loudéac[2]. Le général Tinténiac décide d'évacuer Josselin et ses troupes se portent sur Mohon près un accrochage avec les renforts. Selon une lettre de l'admistrateur de Josselin au département, les pertes sont de 6 morts et 15 à 16 blessés pour les Républicains et de 200 hommes pour les Chouans[1]. Les pertes des Chouans sont en fait de 8 hommes tués ainsi qu'un nombre de blessés à peu près égal à ceux des républicains qui sont transportés à Kerguéhennec, en Bignan[2],[4].
— Rapport de l'administration républicaine de Josselin, 24 juillet 1795 |
— Mémoires de Jean Rohu |
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, éditions Terre de Brume, , p. 590-591.
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, éditions Robert Laffont, 1912-1931 (réimpr. 2009), p. 1210.
- Jean Rohu, Mémoires autographes, Les Inédits de l'Histoire, coll. « La découvrance »,
- Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. V, p. 290-292. texte en ligne sur google livres
- Jules Le Falher, Le siège de Josselin, juillet 1795 : épisode de l'histoire de l'"Armée rouge" d'après des documents inédits. texte en ligne sur Gallica
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Julien Michel Savary, Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827), t. V, p. 290-292.
- François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, p. 590-591.
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 1210.
- Istorhabreiz, l’armée rouge en Bretagne
- Jean Rohu, Mémoires autographes, p. 39.