Combat de Laignelet — Wikipédia
Date | |
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Lieu | Entre Fougères et Laignelet |
Issue | Victoire des républicains |
République française | Chouans |
• Joseph Boismartel |
250 hommes[1] | 140 hommes[1] |
Aucune[1] | 1 mort[1] 8 blessés[1] |
Batailles
- La Chène
- 1re Argentré
- Pont de Cantache
- Paintourteau
- Les Iffs
- Louvigné-du-Désert
- La Poterie
- 1er Rocher de La Piochais
- Saint-Jean-sur-Vilaine
- Ducey
- La Ribassais
- La Bataillère
- 1er La Croix-Avranchin
- Laignelet
- 1er Saint-James
- Carnet
- La Bazouge-du-Désert
- Blanche-Lande
- 1er Fleurigné
- Pocé
- 2eLa Gravelle
- Dourdain
- 1er Saint M'Hervé
- Saint-Marc-le-Blanc
- Tremblay
- Fougères
- La Vieuville
- Bois-Rouland
- Boucéel
- 2e Saint-James
- Mecé
- Pont de Quincampoix
- 2e Rocher de La Piochais
- 2e La Croix-Avranchin
- Lande d'Izé
- Romagné
- 1er La Pellerine
- 2d Saint M'Hervé
- Bréal
- Bais
- Cornillé
- Romazy-Rimou
- La Maison-Neuve
- Juvigné
- Piré
- La Valette
- Saint-Hilaire-des-Landes
- 2e La Pellerine
- Valennes
- Toucheneau
- 1er Saint-Aubin-du-Cormier
Coordonnées | 48° 21′ 55″ nord, 1° 10′ 31″ ouest | |
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Le combat de Laignelet se déroule le pendant la chouannerie.
Prélude
[modifier | modifier le code]Le déroulement de ce combat est rapporté par l'officier chouan Toussaint du Breil de Pontbriand, dans ses mémoires[Note 1], qui le place à la date du [2],[3]. D'après son récit, Joseph Boismartel, dit Joli-Cœur, reçoit l'ordre d'Aimé Picquet du Boisguy de surveiller la route de Fougères à Louvigné-du-Désert[1],[2],[3].
Selon Pontbriand, il prend position au village du Fief-Fourgon, ou Fief-Chauvin, dans la paroisse de Laignelet[1],[2],[3]. Cependant Fief-Fourgon se trouvant en réalité sur le territoire de la commune de Fleurigné, il pourrait plutôt s'être placé à la Cour-Gelée, entre Fougères et Laignelet, qui semble être mieux située comme poste d'observation[1],[2],[3].
Forces en présence
[modifier | modifier le code]D'après Pontbriand, Boismartel est à la tête de 140 hommes lors de cette action, tandis que le républicains sont au nombre de 250[1],[2],[3].
Déroulement
[modifier | modifier le code]Selon le récit de Pontbriand, les chouans, bien que postés près de Fougères, négligent de s'entourer de gardes et se font surprendre par les républicains[1],[2],[3]. Ils se défendent « assez bien » pendant une heure, puis ils sont culbutés et mis en fuite[1],[2],[3].
L'historien Christian Le Bouteiller indique que, d'après des souvenirs recueillis à Fougères au XIXe siècle, un combat se serait déroulé à la Cour-Gelée, dans lequel 300 à 400 hommes auraient été engagés[1]. L'affaire aurait été peu meurtrière[1]. Un chef, nommé Rault, aurait été blessé et aurait trouvé refuge dans le grenier de la chapelle[1].
Pertes
[modifier | modifier le code]Selon Pontbriand, les pertes des chouans sont d'un homme tué et de huit blessés, tandis que les républicains ne déplorent aucune perte[1],[2],[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]« Boismartel, dit Joli-Cœur, détaché par ordre de du Boisguy pour observer la route de Louvigné, fut se poster au village de Fief-Fourgon, dans la paroisse de Laignelet, avec cent quarante hommes ; mais il négligea de s'entourer de gardes, quoiqu'il fût très près de Fougères ; il fut surpris et attaqué par deux cent cinquante hommes, et, après s'être assez bien défendu pendant une heure, il fut culbuté et mis en fuite, avec perte d'un homme tué et huit blessés, qu'il réussit, néanmoins, à sauver : les Républicains n'éprouvèrent aucune perte dans cette petite action[2],[1]. »
— Mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand
Références
[modifier | modifier le code]- Le Bouteiller 1988, p. 452-453.
- Pontbriand 1897, p. 199-190.
- Pontbriand 1904, p. 176.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p.
- Paul-Marie du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy : Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800, Paris, Honoré Champion éditeur, (réimpr. La Découvrance, 1994), 509 p. (lire en ligne).
- Toussaint du Breil de Pontbriand, Mémoires du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, Plon, (réimpr. Éditions Yves Salmon, 1988), 629 p. (lire en ligne).