God Save the King — Wikipédia
God Save the Queen
God Save the King | ||
Que Dieu protège le Roi | ||
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Publication d'une version ancienne dans The Gentleman's Magazine, le 15 octobre 1745. | ||
Hymne de | Royaume-Uni (national[1] et royal) Nouvelle-Zélande (national[2] et royal) Antigua-et-Barbuda (royal) Australie (royal) Bahamas (royal) Belize (royal) Canada (royal) Grenade (royal) Jamaïque (royal) Papouasie-Nouvelle-Guinée (royal) Saint-Christophe-et-Niévès (royal) Saint-Vincent-et-les-Grenadines (royal) Sainte-Lucie (royal) Îles Salomon (royal) Tuvalu (royal) Les dépendances de la Couronne Tous les territoires britanniques d'outre-mer | |
Autre(s) nom(s) | God Save the Queen (en) Que Dieu protège la Reine (Quand le monarque est une reine) | |
Paroles | Origine incertaine | |
Musique | Origine incertaine XVIIe siècle | |
Fichier audio | ||
God save the King (instrumental) | ||
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God Save the King (« Que Dieu protège le Roi » ou « Que Dieu garde le Roi ») est l'hymne national du Royaume-Uni et l'un des deux hymnes nationaux de la Nouvelle-Zélande. Premier hymne national d'un pays[3],[4], il a également un statut officiel dans de nombreux royaumes du Commonwealth en tant qu'hymne royal. Lorsque le souverain est une femme, on utilise un texte modifié : God Save the Queen (« Que Dieu protège la Reine »).
Il est d'origine obscure, apparaissant sous forme imprimée en 1744 et connu pour la première fois quand il a été joué au Theatre Royal, Drury Lane en 1745, avec un arrangement musical de Thomas Arne. Par la suite, des arrangements choraux ont été réalisés par Edward Elgar et Benjamin Britten[3].
L'air a également été utilisé comme hymne national aux États-Unis, au Danemark, en Suède, en Suisse et en Russie au cours du XIXe siècle.
Il est toujours, avec un texte différent, l'hymne royal de la Norvège et l'hymne national du Liechtenstein. Il apparaît dans les compositions de divers compositeurs de musique classique.
Le souverain régnant ne chante pas cet hymne puisqu'il s'agit de prier pour lui, mais le consort le chante.
Historique
[modifier | modifier le code]Le Royaume-Uni n'a pas d'hymne national officiel, mais le God save the King, possédant une longue histoire d'usage dans cette fonction, est utilisé par le gouvernement comme hymne national.
Mélodie
[modifier | modifier le code]Dans l'Oxford Companion to Music (en), Percy Scholes (en) cite un morceau de clavier de John Bull (1619) qui a de fortes similitudes avec l'air moderne, selon le placement des altérations qui, à cette époque et dans certains cas, étaient non écrites et laissées à la discrétion du musicien. Il indique également que plusieurs morceaux de Henry Purcell, dont un comportant les notes d'ouverture de l'air moderne, contiennent les mots : « God Save the King ».
Dans Les Grotesques de la musique, Hector Berlioz soutient, sur un ton ironique, que la mélodie a été écrite par Jean-Baptiste Lully[5].
Au Royaume-Uni, la première édition définitive de l'air actuel est apparue en 1744 dans Thesaurus Musicus. La chanson serait devenue populaire l'année suivante, après le débarquement de Charles Édouard Stuart, qui marqua la fin des espoirs des Stuart de remonter sur le trône britannique. La maison de Hanovre, victorieuse, adoptera cet air comme hymne royal britannique.
Selon une version alternative, la chanson aurait été importée par l'intermédiaire du roi d'Angleterre, d'Écosse, et d'Irlande Jacques II qui, vivant en exil en France à partir de 1689, aurait entendu l'hymne et décidé de l'adopter lorsqu'il remonterait sur le trône, ce à quoi il ne parvint pas, avant que les partisans de son fils, Jacques François Stuart, entonnent le chant lors de sa dernière tentative de prise du pouvoir en [6].
Texte
[modifier | modifier le code]Une théorie fondée sur une relecture des Souvenirs apocryphes[7] de la marquise de Créquy attribue l'œuvre à Madame de Brinon, supérieure de la Maison royale de Saint-Louis[8], et sa mise en musique à Jean-Baptiste Lully[9]. Cette théorie soutient que l'œuvre aurait été composée en 1686 pour fêter le rétablissement de Louis XIV après son opération de la fistule anale. L'ancêtre du God Save the King serait la chanson Grand Dieu sauve le Roi.
Cette chanson n'est pas sans lien avec un chant latin, que la chapelle royale exécutait depuis le règne de Louis XIII et qui avait pour titre Domine, salvum fac regem, dont les paroles étaient exactement tirées du dernier verset du psaume XIX de David, « Domine, salvum fac Regem et exaudi nos in die qua invocaverimus te ». Toutefois, c'est le Te Deum qui fonctionnait en tant qu'hymne royal officiel[10].
Si la première exécution est officiellement attribuée à l'année 1745[11], une étude récente trouva une exécution plus ancienne par les royalistes de la maison Stuart en 1688 : « God Save Great James our King ». Le chercheur considère que l'origine peut remonter au règne de Charles II († 1660)[12].
Après la mort d'Henry Carey, son fils demanda qu'on reconnaisse la paternité de son père sur cet hymne.
Adapté en allemand (Heil dir im Siegerkranz) en 1790, en pleine période révolutionnaire, perçu alors comme un hymne royal célébrant la royauté, il a été pour cette raison choisi pour être l'hymne du royaume de Prusse.
Paroles
[modifier | modifier le code]Il n'y a pas de version officielle de l'hymne. La monarchie reconnaît aujourd'hui par tradition les premier et troisième couplets du texte ci-dessous comme constituant l'hymne national, et précise que d'autres couplets, « ajoutés au fil des ans, […] sont rarement utilisés »[11].
«
God save our gracious King,
Long live our noble King,
God save the King!
Send him victorious,
Happy and glorious,
Long to reign over us;
God save the King!
O Lord, our God, arise,
Scatter his enemies,
And make them fall!
Confound their politics,
Frustrate their knavish tricks,
On Thee our hopes we fix,
God save us all!
Thy choicest gifts in store
On him be pleased to pour;
Long may he reign;
May he defend our laws,
And ever give us cause
To sing with heart and voice:
God save the King!
»
«
Que Dieu protège notre gracieux Roi,
Longue vie à notre noble Roi,
Que Dieu protège le Roi !
Rends-le victorieux,
Heureux et glorieux ;
Que soit long son règne sur nous,
Que Dieu protège le Roi !
Ô Seigneur, notre Dieu, surgis,
Disperse ses ennemis
Et fais-les chuter ;
Confonds leurs complots,
Déjoue leurs conspirations de filous !
En Toi, nous mettons notre espoir ;
Que Dieu nous protège tous !
Veuille bien verser sur lui
Tes dons les plus précieux ;
Puisse-t-il régner longuement ;
Puisse-t-il défendre nos lois
Et nous donner toujours raison
De chanter avec cœur et à pleine voix :
Que Dieu protège le Roi !»
God Save the King au Canada
[modifier | modifier le code]God Save the King n'a pas de statut légal au Canada, même s'il est considéré comme l'hymne royal, c'est-à-dire devant être joué en présence d'un membre de la famille royale ou comme partie du salut accordé au gouverneur général et aux lieutenants-gouverneurs. La traduction française de l'hymne est due au journaliste et historien Benjamin Sulte. En effet, le premier couplet est chanté en français :
Dieu protège le Roi
De sa main souveraine !
Vive le Roi !
Qu'un règne glorieux,
Long et victorieux
Rende son peuple heureux.
Vive le Roi !
Pourtant, il existe également la tradition de chanter les premiers vers de la première strophe en français, jusqu'à « vive le roi » inclus, puis les autres en anglais, selon la traduction suivante qui peut considérée comme très fidèle à la mélodie originale :
Dieu sauve notre Roi
Notre gracieux Roi !
Vive le roi !
Rends-le victorieux,
Heureux et glorieux
Que soit long son règne sur nous
Vive le Roi !
Cette tradition appartient notamment à la célébration du Jour du Souvenir, c’est-à-dire le au Canada, organisée par la Légion royale canadienne[13].
Le Gouvernement du Canada propose le texte suivant pour traduction du troisième couplet :
Parmi tous, Tu choisis les dons
Qu’il Te plaît de lui accorder ;
Puisse-t-il régner longuement ;
Puisse-t-il défendre nos lois
Et nous donner souvent raison
De chanter avec cœur et à pleine voix :
Que Dieu protège le Roi[14] !
God Save the King en Australie
[modifier | modifier le code]En Australie God Save the Queen était l'hymne national de jure jusqu'en 1984, quand Advance Australia Fair fut adopté à la suite d'un plébiscite ayant été tenu en 1977. Le gouvernement Whitlam avait choisi cette dernière comme hymne national en 1974, désirant une chanson qui représente l'identité australienne, non pas celle du Royaume-Uni. Son successeur, Malcolm Fraser, restaura néanmoins God Save the Queen pour des occasions royales ou vice-royales ou dans le contexte militaire ou bien d'un toast fidèle au monarque d'Australie, en programmant un sondage, réalisé sous la forme de plébiscite conjointement avec le référendum de 1977. On avait le choix d'Advance Australia Fair, Waltzing Matilda ou The Song of Australia pour d'autres événements.
Enfin, le gouvernement Bob Hawke fit adopter le nouvel hymne en avril 1984, gardant God Save the Queen pour toutes occasions royales en tant qu'hymne royal. En revanche, le salut vice-royal se dérive de l'hymne national.
God Save the King en Nouvelle-Zélande
[modifier | modifier le code]En Nouvelle-Zélande, God Save the King a statut égal avec God Defend New Zealand comme hymne national, mais il est moins souvent joué. Il doit être joué en présence d'un membre de la famille royale ou comme partie du salut accordé au gouverneur général et aux lieutenants-gouverneurs. Le texte a été traduit en langue maorie en 1860 par Edward Marsh Williams, premier interprète officiel auprès du gouvernement colonial. Sa première strophe est présentée ci-dessous :
Me tohu e t'Atua
To matou Kuini pai
Kia ora ia
Meinga kia maia ia,
Kia hari nui, kia koa,
Kia kuini tonu ia,
Tau tini noa
— Edward Marsh Williams, E te atua tohingia te kuini[15]
Autres versions
[modifier | modifier le code]Versions historiques
[modifier | modifier le code]Un autre couplet, qui en appelle à l'aide de Dieu pour « écraser les Écossais rebelles », est ajouté officieusement pendant une courte période vers 1745 en réaction à l'invasion jacobite en Angleterre pendant la rébellion jacobite de 1745 (en)[16].
Paraphrases et dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Paraphrases
[modifier | modifier le code]- Joseph Haydn cite les premières notes de l'hymne dans le mouvement lent (Adagio cantabile) de sa Symphonie numéro 98, écrite pour Londres.
- Ludwig van Beethoven a composé des variations sur cet air.
- Carl Maria von Weber plaça la mélodie à la fin de son ouverture « Jubilee », composée pour le cinquantième anniversaire de l'arrivée sur trône du roi de Saxe ; elle fut créée à Dresde en 1818.
- Charles Gounod, qui avait été en exil à Londres en 1870, paraphrasa la mélodie actuellement utilisée en homophonie à 4 voix, mais avec le texte en latin Domine salvam fac Reginam Victoriam[17].
- Johann Christian Bach, dans son concerto pour harpe en ré majeur God Save the King, présente un thème et variations de l'hymne dans le troisième mouvement de l’œuvre.
- Niccolò Paganini a composé sur cet hymne une série de variations pour violon, laquelle est restée une pièce majeure du répertoire de l'instrument, fréquemment utilisée comme rappel de concert. Ces variations mettent en valeur de nombreux effets spécifiques (doubles harmoniques, pizzicato de la main gauche, etc.), leur exécution nécessite une très grande virtuosité.
- César Franck en a fait des variations dans son Duo pour piano 4 mains n°1 sur « God save the King », op. 4. (1842, FWV 12).
Versions populaires
[modifier | modifier le code]- Le groupe Queen a enregistré une version instrumentale de l'hymne anglais, sur l'album A Night at the Opera. Il s'agit d'un arrangement instrumental fait par Brian May pour être joué sur sa guitare. L'enregistrement de ce titre sera joué en clôture des concerts du groupe, pendant que les membres saluent le public et chantent les paroles[18]. Cette version a été interprétée par Brian May et son compère Roger Taylor pour le jubilé d'or de la reine Élisabeth II en 2002. Brian May se trouvait sur le toit du palais de Buckingham. Ce passage a été télédiffusé.
- Une version parodique existe également dans le rugby français[19],[20].
- Jimi Hendrix au Festival de l'île de Wight 1970.
- Les Sex Pistols l'ont parodié en version punk en 1977.
- On peut aussi citer une chanson royaliste, datée de 1795, sur le fils de Louis XVI, Louis XVII, emprisonné à la prison du Temple et qui y meurt la même année : « Chanson royale sur Louis XVII ». Les paroles sont différentes, mais elles sont chantées sur l'air de God Save the Queen[21].
- Les Bidochons font un jeu de mots sur l'hymne God save the Queen dans leur chanson God save the gouine[22].
Influence sur d'autres hymnes
[modifier | modifier le code]De nombreux hymnes se chantent sur l'air du God Save the Queen, parmi lesquels :
- L'ancien hymne national suisse, Rufst du, mein Vaterland, soit « Ô monts indépendants » en français, en usage d'environ 1850 à 1961.
- L'hymne national du Liechtenstein, Oben am jungen Rhein, en usage depuis 1951.
- L'hymne de l'Empire allemand, Heil dir im Siegerkranz, en usage de 1871 à 1918.
- L'hymne royal de Norvège, Kongesangen, en usage depuis 1906.
- L'ancien hymne royal suédois, Bevare Gud vår kung (en) (Que Dieu protège le Roi), en usage entre 1805 à 1893.
- L'hymne de l'Empire russe, Molitva russkikh (La Prière des Russes), en usage de 1816 à 1833.
- L'ancien hymne national de facto des États-Unis, My Country, 'Tis of Thee, en usage jusqu'en 1931. Il demeure une chanson patriotique toujours très populaire.
Dans le sport
[modifier | modifier le code]Le God Save The King est utilisé comme hymne national par différentes équipes en sport :
- toutes les équipes du Royaume-Uni (notamment lors des Jeux olympiques)
- les équipes de sports collectifs d'Angleterre (football, rugby, cricket...)
- les équipes de sports collectifs d'Irlande du Nord (football)
Les autres pays du Royaume-Uni utilisent un hymne différent (Flower of Scotland pour les Écossais et Land of My Fathers pour les Gallois). Certaines équipes irlandaises de sports collectifs représentent l'île de l'Irlande (soit l'Irlande du Nord appartenant au Royaume-Uni plus la république d'Irlande), c'est le cas du rugby, du hockey ou encore du cricket. Ils utilisent ainsi un hymne spécialement créé pour cette union : l'Ireland's Call. Mais toutes les équipes ne sont pas réunies dans cette pratique, comme en football par exemple : les Nord-Irlandais chantent ainsi le God Save The King[23].
Autres hymnes britanniques
[modifier | modifier le code]- Rule, Britannia! (1740) de James Thomson et Thomas Arne.
- Land of Hope and Glory (1902) de A. C. Benson, extrait de Pomp and Circumstance March No 1 (1901) d'Edward Elgar.
- I Vow to Thee, My Country (1921) de Cecil Spring Rice, extrait de Les Planètes de Gustav Holst.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hymne national de facto sans statut légal.
- Hymne national officiel en même temps que God Defend New Zealand : (en) les hymnes de la Nouvelle-Zélande et (en) le protocole d'utilisation des hymnes néo-zélandais sur le site du Ministry of Culture and Heritage
- (en-GB) Alison Latham, « God Save the King », dans The Oxford Companion to Music, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-957903-7, DOI 10.1093/acref/9780199579037.001.0001/acref-9780199579037-e-2942, lire en ligne) « British national anthem. Its origins are obscure but the tune seems first to have appeared in print in 1744 and is the first national anthem. »
- (en-GB) « National anthems », dans Oxford Music Online, Oxford University Press, (ISBN 978-1-56159-263-0, DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.19602, lire en ligne) « Many of the older anthems, including those of France and the USA, came into being during a period of national crisis. The earliest of all, that of Great Britain, was sung and printed at the time of the Jacobite rising, although the melody itself is probably much older; ... »
- Hector Berlioz, chap. 26 « Grande nouvelle », dans Les Grotesques de la musique, Paris, Bourdilliat et Cie, , 320 p. (lire en ligne).
- Anne Audigier, « Comment la fistule anale de Louis XIV a permis la création de l'hymne britannique "God Save the Queen" ? », sur France Inter.fr, (consulté le ).
- Souvenirs de la marquise de Créquy de 1710 à 1803, t. 1, 256 p. (lire en ligne), chap. 4, p. 130-132
- Bien qu'en 1685, à la suite de l'édit de Fontainebleau, tous les chants liturgiques en français fussent interdits, exception faite du cantique de Jean Racine réservé à cette école : Cantique § Texte en langue vulgaire. Denise Launay, La Musique religieuse en France du concile de Trente à 1804, Société musicologie française, Paris 1993, p. 343.
- Marc Lefrançois, Histoires insolites des rois et reines de France, City Edition, , p. 73
- En fait, le Domine, salvum fac regem n'était autre qu'un petit motet dans la célébration de la messe. Selon la tradition à la cour de Louis XIV, le Te Deum] en latin était le véritable hymne royal. Ce chant fut d'ailleurs beaucoup utilisé lors de la guérison de Louis le Grand en 1686 : « Durant toute l'année 1686, Louis XIV se trouve incommodé par une fistule pour laquelle il subit, avec beaucoup de courage, la « grande opération » le . Mais il faut attendre Noël pour une complète guérison. Pendant, les premiers mois de l'année suivant, la France entière résonne de chants de réjouissances. Le Mercure galant n'exagère pas quand il déclare : « J'aurais à remplir un volume de tous les Te Deum qui ont été chantés en actions de grâces pour le rétablissement de la santé du roi. Ainsi je ne vous parlerai seulement de quelques-uns. » Nous de même : signalons les compositions de Ludet, officier ordinaire de la Musique du roi, chez les Augustins déchaussés, de Lorenzani à l'église de Jacobins réformés de la rue Saint-Honoré, de Moreau, de Nivers, de Desmarest à l'église des Pères de l'Oratoire, de Chaperon à la Sainte-Chapelle, de Oudot à l'église Saint-Hippolyte… Le , on se presse à l'église des Feuillants de la rue Saint-Honoré pour entendre le Te Deum de Lully, entonné par cent cinquante exécutants. Cette pièce avait été composée dix ans auparavant pour le baptême du fils aîné du surintendant, Louis, dont l'illustre parrain n'était autre que le roi. Ce jour de , Lully dirige lui-même son œuvre en battant vigoureusement la mesure avec son bâton. » (Catherine Cessac, Marc-Antoine Charpentier, p. 160).
D'ailleurs, après que l'exécution du Te Deum de Paolo Lorenzani par l'armée de Louis XIV eut provoqué un gros conflit avec les habitants espagnols, le roi Soleil dut renoncer entièrement à l'occupation de la Sicile en 1678 (Paolo Lorenzani § Embarquement vers Paris) - (en) « National Anthem », sur The Royal Household.
- (en) Ian Bradley, God save the Queen : The Spiritual Heart of the Monarchy, A&C Black, , 336 p. (ISBN 978-1-4411-9367-4, OCLC 842350225, lire en ligne), p. 146(en)
- « God Save the Queen (Bilingual French and English) », sur Youtube, (consulté le ).
- Gouvernement du Canada, « Hymne royal », sur canada.ca, (consulté le ).
- (en) Mark Derby, « 'Translation and interpreting – te whakamāori ā-tuhi, ā-waha hoki - Treaty of Waitangi, publications and Parliament' : 'God save the Queen' in te reo Māori », sur teara.govt.nz, (consulté le ).
- (en) « Rebellious Scots to crush », sur Scottish Association of the Teachers of History (consulté le ).
- Charles (1818-1893) Compositeur Gounod, « 60 Chants sacrés : motets avec accompagnement d'orgue ou piano pour messes, saluts, mariages, offices divers / Ch. Gounod,... ; Barbizet, illustrateur », sur Gallica, 1878-1879 (consulté le ).
- Il s'agit d'un clin d'œil à l'Angleterre des années 1960 où les salles de cinéma jouaient l'hymne national devant un public debout et immobile par tradition après chaque séance. Les Rolling Stones y font allusion dans leur chanson Why don't we sing this song all together?
- « L'une des versions de Les Couilles de mon grand-père (sur l'air de God save the Queen »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Les Anglais ont le pendant avec La Marseillaise »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Chants royalistes - Chanson royale, sur Louis XVII 1795 », sur chants.royalistes.free.fr (consulté le ).
- Sex Bidochon's - On S'En Bat Les Couilles Voici Les Sex Bidochon's (lire en ligne)
- « Pourquoi l'Irlande du Nord n'a-t-elle pas son propre hymne ? » (consulté le ).