Liste de saints catholiques — Wikipédia

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

La liste des saints catholiques recense les disciples du Christ que l'Église catholique, sans préjuger des autres, reconnaît publiquement comme pouvant être présentés aux autres croyants comme des modèles de vie chrétienne, de doctrine et comme intercesseurs auprès de Dieu. La sainteté chrétienne ne repose pas sur une perfection innée : si de nombreux saints ont mené dès leur jeunesse une vie très vertueuse (en conformité avec les prescriptions de l'Église), d'autres ont commencé par une vie moins exemplaire voire totalement opposée aux principes chrétiens, des personnes qui prirent un tournant radical dans leur vie (conversion)[1].

Cette reconnaissance de la sainteté d'une personne ne peut débuter qu'à la mort du croyant ou de la croyante supposé « mort en odeur de sainteté ». En effet, dans la théologie catholique et orthodoxe, le seul détenteur de la sainteté, le seul Saint est Dieu lui-même (la Trinité, soit le Père, le Fils et le Saint-Esprit). La personne déclarée sainte ou bienheureuse ne peut l'être que parce qu'elle se trouve dans le rayonnement du Christ, c'est-à-dire au Paradis. C'est parce que le saint se trouve dans l'intimité de la sainteté de Dieu qu'il peut être déclaré officiellement saint. Cette déclaration, qui fait suite à une longue procédure (procès en canonisation), est ce qu'on appelle « porter sur les autels » pour les vénérables, la béatification pour les bienheureux, et la canonisation pour les saints.

Il existe en effet trois niveaux de sainteté dans l'Église catholique : les vénérables (premier niveau), dont l'Église reconnaît l'« héroïcité des vertus » chrétiennes sans pour autant qu'un culte soit rendu à sa personne ; les bienheureux (deuxième niveau), dont la vénération est limitée à une région, un pays ou un ordre religieux ; et les saints (troisième niveau), dont la vénération est étendue à toute l'Église catholique. À cette liste se rattachent également des listes de saints régionaux (comme celle des saints bretons, des saints de Lorraine ou de Suisse, comme saint Nicolas de Flue) ou particuliers (appartenant à des ordres religieux comme saint Dominique, sainte Marie de l'Incarnation, sainte Louise de Marillac).

Les canonisations

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Statue de saint Padre Pio dans une grotte en Uruguay).

Les premiers chrétiens, disciples de Jésus, ont aussi très rapidement été considérés comme des saints (comme sainte Marie la mère de Jésus, sainte Marie-Madeleine ou Marie de Magdala, saint Joseph l'époux de Marie, saint Thomas apôtre, les deux apôtres Jacques (saint Jacques fils de Zébédée et saint Jacques fils d'Alphée) tout comme les archanges (saint Gabriel, saint Michel, saint Raphaël) et les évangélistes (saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean). Et dans les premiers siècles de l'Église, ce sont les martyrs (soit les témoins de la foi, ceux qui sont morts pour ne pas avoir renié leur foi chrétienne. Saint Étienne est considéré comme le premier martyr chrétien) qui ont d'abord été considérés comme saints (comme les apôtres saint Paul de Tarse et saint Pierre mais aussi sainte Blandine, saint Denis de Paris, sainte Cécile de Rome, saint Sébastien, sainte Agnès de Rome). C'est autour de leurs dépouilles que leur culte va se développer comme dans la ville d'Agaune (actuelle ville suisse de Saint-Maurice) où un important groupe de soldats romains - saint Maurice à leur tête - auraient été mis à mort sur ordre de l'empereur. Ensuite, ce sont les « confesseurs de la foi » (ceux qui ont souffert pour leur foi sans en être morts), les premiers théologiens chrétiens (les Pères de l'Église comme saint Augustin d'Hippone, saint Grégoire de Nazianze et saint Irénée de Lyon) ainsi que les premiers évêques, prêtres, ermites et moines (comme saint Ambroise de Milan, saint Patrick d'Irlande, saint Antoine le Grand, saint Benoît de Nursie, sainte Scholastique) qui ont été déclarés saints.

Dans les premiers siècles de l'Église, ces canonisations naissaient d'un élan populaire par acclamation de l'assemblée (vox populi, vox dei) ou alors par le développement d'une dévotion populaire spontanée liée à la qualité de vie chrétienne d'une personne, sa doctrine ou ses miracles.

Au Moyen Âge, dès le XIIIe siècle, l'Église catholique va peu à peu organiser et encadrer la procédure de reconnaissance officielle de la sainteté d'une personne défunte. C'est ce que l'on appelle le procès en canonisation. Un des premiers saints qui fut soumis à cet examen était saint Dominique (canonisé en 1234), le fondateur des Dominicains. La même année, le pape Grégoire IX affirme son droit exclusif à procéder aux canonisations. Il faudra tout de même attendre 1634 pour que le pape Urbain VIII précise toute la procédure et les critères nécessaires à cet examen des candidats à la canonisation. Les écrits, paroles, actes, réputation, vertus, miracles des potentiels saints sont analysés. Au fil des siècles, cette procédure s'est fortement alourdie et ce n'est qu'après le Concile Vatican II, en 1969, que la procédure va être modifiée en vue d'une simplification. Sous le pontificat de Jean-Paul II, ce mouvement de simplification va encore se poursuivre notamment en diminuant l'accent porté aux miracles (un seul devient nécessaire) pour centrer l'examen de la cause du candidat sur l'étude de la sainteté de sa vie (constitution Divinus perfectionnis magister en 1983). Notons que la profusion de miracles du vivant du saint ou des phénomènes extraordinaires comme l'apparition de stigmates ont tendance à retarder considérablement les procédures des procès en canonisation. Cela a été le cas pour le saint Padre Pio. La décision de proclamation de la sainteté d'une personne défunte revient finalement au pape.

Une dernière forme de canonisation existe. Il s'agit d'une « canonisation équipollente[2] » qui permet à une personne dont la sainteté est attestée de longue date par une vénération locale et dont le culte existe déjà, d'être déclarée sainte, même si aucun miracle n'a été rapporté et accepté comme tel par l'Église catholique. Cela a été le cas en 2012 pour sainte Hildegarde de Bingen[3] canonisée par Benoît XVI puis, les canonisation équipollentes suivantes prononcées par le pape François comme dans le cas, le 12 octobre 2014, des deux saints canadiens[4] : sainte Marie de l'Incarnation[5] et saint François de Montmorency-Laval[6]. Mais le pape François a utilisé la même procédure de canonisation équipollente pour les cas de saint Pierre Favre[7], sainte Angèle de Foligno[8], saint José de Anchieta[9], et sainte Catherine Tekakwitha[10]. Il faut encore préciser que cette procédure de canonisation équipollente avait été quasi oubliée durant plusieurs siècles (moins de 40 cas en 500 ans), mais le pape François[11] l'a remise au goût du jour puisqu'il l'a déjà utilisée six fois[12] depuis le début de son pontificat[13].

Calendrier et martyrologe romain

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Depuis le Concile de Vatican II et surtout depuis le pontificat de Jean-Paul II, un certain nombre de saints ont été retirés du martyrologe romain et l'accent a été porté sur une universalisation de la sainteté soit des hommes et des femmes venant de tous les continents (comme la sainte amérindienne Kateri Tekakwita, la canadienne Marie de l'Incarnation, sainte Rose de Lima première sainte du Nouveau monde, la sainte africaine Joséphine Bakhita) et représentant tous les états de vie et non pas seulement des prêtres, théologiens, religieux et religieuses. Des couples ont ainsi été canonisés comme les saints Louis et Zélie Martin ainsi que des célibataires comme la sainte Marguerite Bays.

Saint François de Sales donnant à sainte Jeanne de Chantal la règle de l'ordre de la Visitation, tableau de Noël Hallé (1711-1781).

On trouve dans ce qu'on appelle « le Propre de l'évêché » ou le « Propre d'une congrégation religieuse », une liste des saints reconnus ou non par Rome, universels ou locaux, avec une biographie et la date de leur mort qui est, en principe, celle de leur fête[14], le tout formant un calendrier. Ces saints sont célébrés avec un degré variable d'obligation et de solennité selon le diocèse ou l'Ordre religieux : fête, mémoire (obligatoire ou facultative) et parfois solennité. Notons encore qu'il existe dans l'église catholique une fête de tous les saints, appelée la Toussaint qui prend place le 1er novembre. Elle est célébrée dans toute l'Église depuis le IXe siècle et ne doit pas être confondue avec la Commémoration de tous les fidèles défunts, célébrée le 2 novembre, qui est consacrée à tous les fidèles décédés dont les catholiques espèrent qu'ils vivent auprès de Dieu, donc dans la lumière de la sainteté de Dieu (certains pouvant être saints sans que l'église catholique ne les connaisse et donc sans qu'elle les présente individuellement à la foi des fidèles). Pour trouver la liste complète des vénérables, bienheureux et bienheureuses ainsi que des saintes et saints catholiques, il faut consulter le martyrologe romain qui compte plus de 10 000 saintes et saints.

Impact des saintes et des saints dans la société et la culture occidentale

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Ville de Saint-Ursanne, Suisse, canton du Jura.

Du fait de leur omniprésence dans les sociétés chrétiennes catholiques et orthodoxes (dans le monde protestant, la sainteté est réservée à Dieu seul qui est le seul Saint, le seul Seigneur), l'importance des saintes et des saints dans la vie de tous les jours, même la vie des non catholiques, se lit concrètement comme on peut le constater dans le nom des rues, des localités, d'églises, de sanctuaires, de bateaux, de places de villes (comme Le Mont-Saint-Michel, la place Saint-Marc à Venise, Saint-Jean-de-Maurienne, Saint-Ursanne, Saintes-Maries-de-la-Mer, Notre-Dame de Paris ou la Bonne-Mère de Marseille, la basilique Saint-Denis, le sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes ou de Notre-Dame de Lorette ou encore le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle) ainsi que dans les prénoms donnés aux enfants afin de les placer sous la protection d'un saint, dit saint patron (à une époque, dans certaines régions ou certains pays, l'usage existait de donner à un enfant le nom du saint fêté le jour de sa naissance). Chaque église est d'ailleurs placée sous le patronage d'une sainte ou d'un saint comme celui de Marie (voir toutes les églises, abbayes, couvents ou sanctuaires Notre-Dame) de Sainte-Sophie à Constantinople ou encore de Saint-Pierre de Rome. Mais cette présence touche aussi les métiers (l'évangéliste saint Luc patron des médecins, sainte Apolline patronne des dentistes, saint Jérôme de Stridon patron des bibliothécaires et des archivistes), les maladies (comme saint Roch patron des pestiférés ou sainte Rita patronne des causes perdues, saint Damien dit le Père Damien patron des lépreux), les activités comme la chasse (saint Hubert patron des chasseurs) ou le voyage (saint Christophe patron des voyageurs), les dictons (comme ceux qui concernent les saints de glace ou saint Médard), les réflexes parfois encore automatiques de certaines personnes qui invoquent saint Antoine de Padoue lorsqu'elles ont perdu quelque chose et qu'elles la recherchent, ou bien de « coiffer sainte Catherine », tout comme la tradition ancienne des feux de la Saint-Jean, la musique (comme en écoutant un Stabat Mater), l'art de la peinture, de la sculpture (avec une Madone ou une Mater dolorosa), de l'icône, etc. La connaissance du fait religieux est alors nécessaire pour rendre accessible et intelligible une partie essentielle du patrimoine culturel de l'humanité. Elle permettant ainsi une lecture raisonnée d'un grand nombre d'œuvres, notamment picturales du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident, mais aussi une meilleure connaissance de l'architecture, de la toponymie, de l'histoire, de l'histoire des religions, de l'œcuménisme, de l'histoire des idées…

Objectifs de la liste

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La liste de saintes et de saints présente ci-dessous permet ainsi d'accéder à la biographie réelle ou à l'hagiographie (récits légendaires de vies de saints, l'ouvrage le plus important étant probablement la Légende dorée) ainsi qu'aux attributs d'un certain nombre de saints (comme la croix de l'apôtre saint André, les roses de sainte Thérèse de Lisieux, la tête sur un plateau de saint Jean-Baptiste, l'aigle de saint Jean l'évangéliste, les extases et la transverbération de sainte Thérèse d'Avila), Soulignons que cette liste ne comprend qu'un nombre restreint de saintes et saints catholiques.

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Sainte Bernadette Soubirous dans la grotte de Lourdes en 1863, trois ans après sa première vision de la Vierge Immaculée.
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Portrait de Mère Marie de l'Incarnation, attribué à Hugues Pommier, huile, 100,0 x 77,0 cm. 1672. Archives des ursulines de Québec.
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Transverbération de sainte Thérèse d'Avila, Châtenay-Malabry, France.
Tombe de Saint Thomas More, Tour de Londres.
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Reliquaire de saint Vincent de Paul, Paris.
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Notes et références

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  1. F. François Marie-Létel, « De la conversion à la sainteté », sur La Croix, (consulté le )
  2. « Equipollente: Définition », sur cardinal-balthasar.com (consulté le )
  3. « Radio Swiss Pop - Musiciens », sur www.radioswisspop.ch (consulté le )
  4. « Messe d'action de grâce pour la canonisation équipollente de deux saints canadiens (12 octobre 2014) | François », sur w2.vatican.va (consulté le )
  5. « Annonce de la canonisation de Marie de l'Incarnation - Ursulines de l'Union Romaine », sur ursulines.union.romaine.catholique.fr (consulté le )
  6. « Canonisation de François de Laval et de Marie de l’Incarnation: message de l'AECQ », sur Œuvres Pontificales Missionnaires (consulté le )
  7. « La canonisation de Pierre Favre, son contexte - Jésuites de Belgique francophone et du Luxembourg », sur www.jesuites.be (consulté le )
  8. « Audience générale du 13 octobre 2010: Bienheureuse Angèle de Foligno | BENOÎT XVI », sur w2.vatican.va (consulté le )
  9. « Trois nouveaux saints, dont deux franco-québécois », sur www.la-croix.com (consulté le )
  10. « Canonisation de Kateri Tekakwitha: une Sainte ambiguë | Jean-Christophe Laurence | Actualités », sur La Presse (consulté le )
  11. « Le pape François brade-t-il la sainteté ? - Chrétiens en débat - La Vie », sur www.lavie.fr (consulté le )
  12. « Apôtres de l’Amérique », sur www.osservatoreromano.va (consulté le )
  13. « En quelques mois, six nouveaux saints par canonisation équipollente - Délit d'im@ges », sur Délit d'im@ges (consulté le )
  14. L'Église catholique parle de leur "naissance au ciel", cf. site du Vatican, La naissance au ciel de saint Étienne.
  15. Jean-Claude Petit, Jean-Claude Breton, Seul ou avec les autres ? Le salut chrétien à l'épreuve de la solidarité, Les Éditions Fides, , p. 154
  16. Saint-Ours est le nom d'un village sur les bords du Richelieu au Québec, Canada, selon http://www.operabaroque.fr/Saints.htm

Bibliographie

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Ouvrages de références

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  • De probatis sanctorum historiis, Surius (1576) ;
  • Flos sanctorum (Fleurs des vies des saints), Ribadeneira (1599-1601) ;
  • Acta Sanctorum (Actes des Saints), Bollandistes (1643-) ;
  • Les Nouvelles fleurs des vies des Saints, d'après Ribadeneira, père Simon Martin (1650) ;
  • Vies de plusieurs saints illustres, Tillemont (1664) ;
  • Les Vies des Saints, d'après Simon Martin, père Giry (1683) ;
  • Les vies des saints avec l'histoire de leur culte, Adrien Baillet (1701) ;
  • Les Vies des saints pour tous les jours de l'année, père Croiset (1723) ;
  • Vie des pères, martyrs, et autres principaux saints, Alban Butler (1759-1759), traduit en français par Godescard ;
  • Vies des Saints pour tous les jours de l'année, Rohrbacher (1853) ;
  • Les Petits Bollandistes, Paul Guérin (1865).

Ouvrages en ligne en libre accès Gallica

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  • Les petits Bollandistes : vies des saints, d'après les Bollandistes par Paul Guérin, vies des saints de l'ancien et du nouveau testament, Paris, 1870 - 17 volumes (voir surtout le volume 17 qui contient la table générale).
  • Dictionnaire hagiographique, ou Vie des saints et des bienheureux honorés en tout temps et en tous lieux depuis la naissance du christianisme jusqu'à nos jours avec un Supplément pour les saints personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament et des divers âges de l'Église par M. l'abbé Pétin, Paris, Migne, 1850
  • Dictionnaire d'hagiographie, mis à jour à l'aide des travaux les plus récents par Dom Baudot, Paris, Bloud et Gay, 1925
  • Dictionnaire de patrologie, ou Répertoire historique, bibliographique, analytique et critique des saints pères, des docteurs... par l'abbé A. Sevestre... publ. par M. l'abbé Migne, Petit-Montrouge, 1851-1855
  • Albert Dufourcq, Étude sur les Gesta Martyrum romains, Paris, Albert Fontemoing éditeur, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome no 83 », , 441 p. (lire en ligne)

Ouvrages du commerce

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  • Dictionnaire des Saints, pour chaque saint : son histoire, sa prière, Émilie Bonvin, Ed. Exclusif 2005, (ISBN 978-2-84891-034-5)
  • Dictionnaire des dieux, des saints et des hommes, Pierre Chavot, Archipel, 2008, (ISBN 978-2-8098-0113-2)
  • La Fleur des Saints ou Vie des Saints pour chaque jour de l'année, Omer Englebert, Albin Michel, 1980.
  • Guide des saints et de leurs attributs : reconnaître et identifier plus de 700 figures chrétiennes, Galimard Flavigny Bertrand, Nimes, De Vecchi, 2014, (ISBN 978-2-73289-744-8)

Articles connexes

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Les martyrs de Gorcum.

Liens externes

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