Philippe Schreck — Wikipédia

Philippe Schreck
Illustration.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(2 ans, 4 mois et 11 jours)
Élection 19 juin 2022
Réélection 30 juin 2024
Circonscription 8e du Var
Législature XVIe et XVIIe (Cinquième République)
Groupe politique RN
Prédécesseur Fabien Matras
Conseiller municipal de Draguignan
En fonction depuis le
(4 ans, 4 mois et 5 jours)
Élection 15 mars 2020
Maire Richard Strambio
Groupe politique RN
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Verdun (France)
Nationalité Française
Parti politique RN
Profession Avocat
Bâtonnier (2018-2019)

Philippe Schreck, né le à Verdun (Meuse), est un avocat et homme politique français.

Membre du Rassemblement national, il est élu député dans la 8e circonscription du Var lors des élections législatives de 2022. Il siège au sein du groupe RN et est membre de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Il est également conseiller municipal d'opposition à Draguignan depuis 2020.

Il obtient son diplôme d'avocat en 1995, puis intègre le cabinet de son père, lui-même avocat. Il reprend le cabinet familial à la fin des années 2000 et en installe un second, à Brignoles. Il est bâtonnier de Draguignan de 2018 à 2020[1]. Il est également président du Sporting Club de Draguignan dans les années 2000. Il est père de deux enfants[1].

Conseiller municipal d'opposition à Draguignan depuis 2020, il est élu député RN de la huitième circonscription du Var le 19 juin 2022.

Il annonce se représenter sous l'étiquette du Rassemblement National aux élections législatives de 2024 dans la huitième circonscription du Var, et est réélu député.

Controverses

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Un journaliste du site d’information lecorrespondant.net dépose plainte en après avoir reçu des menaces répétées de proches de Philippe Schreck, dont sa collaboratrice et ex-épouse, à la suite de la parution d'un article évoquant des placements financiers risqués de la caisse des règlements pécuniaires des avocats lorsqu'il était bâtonnier[2],[3],[4].

Il a pour assistante parlementaire Maylis de Cibon, militante à la Cocarde étudiante et au sein du groupe néofasciste Luminis, étroitement lié au Groupe union défense (GUD)[5].

En , Philippe Schreck recrute Raphaël Ayma comme assistant parlementaire[6]. Ce dernier, chef de file du mouvement néofasciste Tenesoun, est connu pour ses positions identitaires et son association avec des groupes d'extrême droite, notamment sa participation en à un événement en Espagne honorant Léon Degrelle, figure du fascisme belge[7],[8]. À la suite de la diffusion de cette information dans la presse, le secrétaire général du groupe RN à l'Assemblée nationale, Renaud Labaye, impose à Philippe Schreck de rompre le contrat de ce collaborateur[9].

Références

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  1. a et b La rédaction, « Pour la défense de l’autre… et de ses idées: qui est Philippe Schreck, le nouveau député (RN) de la 8e circonscription du Var », sur Var-Matin, (consulté le )
  2. Diego Chauvet, « À Draguignan, un journaliste menacé d'avoir affaire aux « amis corses » d’un proche du député RN », sur L'Humanité, .
  3. Vincent Wattecamps, « Un avocat dracénois, proche du député RN du Var Philippe Schreck, accusé de menaces de mort par un journaliste », sur Var-Matin, (consulté le ).
  4. Philippe Mauriaucourt, « Des proches du député RN Philippe Schreck menacent un journaliste », sur StreetPress, .
  5. Arthur Weil-Rabaud et Daphné Deschamps, « Le Rassemblement national et les radicaux poursuivent leur collaboration » Accès libre, sur StreetPress, (consulté le ) : « Tendance néofasciste toujours, Maylis de Cibon est dans l’équipe du député du Var (83) Philippe Schreck. Responsable de la Cocarde Assas, elle est également membre du groupuscule néofasciste parisien Luminis, étroitement lié Groupe union défense (Gud). ».
  6. « Embarras au Rassemblement national après le recrutement d’un militant néofasciste à l’Assemblée », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Nicolas Massol, « Le Rassemblement national recrute un militant néofasciste à l’Assemblée », Libération,‎ (lire en ligne Accès payant).
  8. Corentin Lesueur, « Embarras au Rassemblement national après le recrutement d’un militant néofasciste à l’Assemblée », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Embarras au RN après le recrutement d’un militant néofasciste à l’Assemblée », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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