Wallerand de Saint-Just — Wikipédia

Wallerand de Saint-Just
Illustration.
Wallerand de Saint-Just en 2012.
Fonctions
Conseiller régional d'Île-de-France
En fonction depuis le
(8 ans, 10 mois et 15 jours)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Paris (2015-2021)
Hauts-de-Seine (2021-)
Groupe politique FN puis RN
(président)
Conseiller régional de Picardie

(5 ans, 8 mois et 22 jours)
Élection 21 mars 2010
Président Claude Gewerc
Groupe politique Front national

(12 ans et 6 jours)
Élection 22 mars 1992
Réélection 15 mars 1998
Président Charles Baur
Groupe politique Front national
Conseiller municipal de Soissons

(12 ans, 8 mois et 20 jours)
Élection
Réélection
Maire Emmanuelle Bouquillon
Claude Parisot
Édith Errasti
Biographie
Nom de naissance Wallerand de Saint-Just d'Autingues
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Paris 15e (France)
Nationalité Française
Parti politique FN/RN (depuis 1987)
Famille Famille de Saint-Just d'Autingues
Diplômé de Université Panthéon-Assas
Profession Avocat
Religion Catholique

Wallerand de Saint-Just, né le dans le 15e arrondissement de Paris, est un avocat et homme politique français.

Jeunes années

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Wallerand de Saint-Just d'Autingues naît le [1], dans une famille marquée par l'anti-gaullisme[2] et qui n'a rien à voir avec la famille du révolutionnaire Louis Antoine de Saint-Just. Son père est maire d'une commune de l'Artois[2]. Il est élève chez les Jésuites à l’institution La Providence, à Amiens. À son arrivée à Paris, il étudie le droit à l'université Panthéon-Assas et participe aux actions menées par l'organisation étudiante d'extrême droite Groupe union défense (GUD)[2].

Carrière d'avocat

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Il s'inscrit au barreau de Paris en 1974[3] et prend sa retraite, quarante ans plus tard, en 2014.

Il est, au Liban, l'avocat de Samir Geagea[4], et, au tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, celui de Serbes poursuivis par la justice internationale[2].

En France, il est l'avocat de l'Agrif, de Jean-Marie Le Pen[5], de Bruno Gollnisch, et du Front national [6],[7]

Dans l'affaire Bodein, il est l'avocat de la famille Kegelin[8].

Il fut aussi, pendant 10 ans, l'avocat de Brigitte Bardot [9],[10]

Parcours politique

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Catholique traditionaliste, il participe en 1976, avec d'autres proches de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, à l'occupation de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet[2]. Il rejoint le mouvement Chrétienté-Solidarité de Bernard Antony[2] et devient membre de l'Agrif[11],[12].

Il adhère au Front national en 1987[13]. Il se présente aux élections municipales de 1989 à Paris contre Jacques Chirac, dans le 5e arrondissement de Paris, où il récolte 4,90 % des suffrages[14],[15]. Durant vingt ans, il est secrétaire départemental du Front national dans l'Aisne[14] et se présente à toutes les élections. Il est conseiller municipal de Soissons de 1995 à 2008, et conseiller régional de Picardie de 1992 à 2004 et de 2010 à 2015[16]. De 1993 à 2007, il se présente aux élections législatives dans la quatrième circonscription de l'Aisne. De 2010 à 2012, il est secrétaire départemental de la Somme[16] et se présente à l'élection législative de 2012 dans la cinquième circonscription de la Somme, où il recueille 14,08 % des suffrages exprimés[17].

Lorsque les avocats habituels du FN rejoignent Bruno Mégret lors de la scission provoquée par celui-ci, en , il accepte la sollicitation de Marine Le Pen pour occuper ce rôle[18].

Wallerand de Saint-Just est investi en seconde position sur la liste FN de la circonscription Nord-Ouest conduite par Marine Le Pen aux élections européennes de 2009[19]. Au sein du Front national, il est membre du bureau politique, l'instance dirigeante du parti, depuis 2005[16]. De à , il est vice-président du parti[réf. nécessaire].

Lorsque Jean-Pierre Reveau démissionne de son poste de trésorier du FN en 2009, Jean-Marie Le Pen valide sa candidature pour le remplacer[18]. À ce titre, il siège au bureau exécutif.

Il fait campagne pour Marine Le Pen contre Bruno Gollnisch en vue du congrès de Tours de 2011[20].

Lors des manifestations contre le mariage homosexuel en 2012-2013, il fait partie des cadres du Front national qui choisissent de ne pas prendre part au mouvement[11]. Cependant, il participe à La Manif pour tous du [21],[22].

En 2012, Marine Le Pen lui dit : « il n'y a personne à Paris c'est une terre difficile pour le FN, est-ce que tu veux t'en occuper ? ». Wallerand de Saint-Just indique ensuite : « J'ai écouté les ordres qui m'ont été donnés, et que j'ai exécutés avec grand plaisir, de venir m'occuper des Parisiens »[3],[23].

Le , il est nommé secrétaire départemental du Front national à Paris, l'une des plus importantes fédérations du parti[24]. En , il est officiellement investi comme tête de liste FN pour les élections municipales de 2014 à Paris[24],[25] ; il se présente dans le 15e arrondissement. Comme tous les candidats FN de la capitale, il ne se qualifie pas à l'issue du premier tour.

En , au congrès de Lyon, il arrive en septième position à l'élection au comité central et est reconduit dans ses fonctions de trésorier [26].

En vue des élections régionales de décembre 2015, il est désigné pour conduire la liste FN dans la région Île-de-France[27]. Il s'entoure d'Aurélien Legrand, qui devient son directeur de campagne et de Jordan Bardella. Sa liste arrive en troisième position au premier comme au second tour ; le FN obtient alors 24 conseillers régionaux, et Saint-Just devient président du groupe politique du FN au conseil régional d'Île-de-France[28],[29],[30],[31],[32] En 2021, il est réélu en tant que tête de liste dans les Hauts-de-Seine et non plus à Paris[33].

Il est candidat aux élections législatives de 2017, toujours dans le 15e arrondissement de Paris. Pour les élections sénatoriales de la même année, il est tête de liste FN à Paris[34]. Tête de liste aux élections municipales de 2020 dans le 15e arrondissement de Paris, il est largement battu, recueillant à peine 2 % des voix.

À l’issue du XVIIe congrès du Rassemblement national, qui se tient en , il est remplacé dans ses fonctions de trésorier du RN par Kévin Pfeffer[35].;

Lors des élections présidentielles de 2022, il fait campagne pour Marine Le Pen, il est un des seuls à dire publiquement que l'épisode Zemmour ne peut être qu'un feu de paille, très profitable, toutefois, à la candidate et aux candidats aux élections législatives de juin 2022 [36],[37],[38].

En août 2022, il apporte son parrainage à Jordan Bardella dans le cadre du congrès du Rassemblement national prévu en novembre et destiné à remplacer Marine Le Pen à la tête du parti.

Lors de congrès de novembre 2022, il arrive en onzième position à l'occasion de l'élection au conseil national, il ne figure plus au bureau exécutif mais reste membre du bureau national. Il est nommé par Jordan Bardella délégué national aux affaires juridiques et judiciaires.

Vie privée

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Wallerand de Saint-Just est marié, père de quatre enfants[39], grand-père de neuf petits-enfants.

Affaires judiciaires

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Dans le cadre de l'affaire Jeanne, Wallerand de Saint-Just est mis en examen en pour « recel d'abus de biens sociaux »[40] et renvoyé devant le tribunal correctionnel. Il avait également été placé sous le statut de témoin assisté pour le délit de complicité d'escroquerie au préjudice de l'État.

Le , dans le cadre de cette affaire Jeanne, les juges d'instruction ordonnent le renvoi de Wallerand de Saint-Just — avec le Front national et Jean-François Jalkh — devant le tribunal correctionnel pour « complicité d’escroquerie au préjudice de l’État lors des élections législatives de 2012 et recel d’abus de bien sociaux[41] ». Les cadres du Front national soutiennent que le dossier est vide et dénoncent une « persécution judiciaire ».

Son procès — au cours duquel comparaissent neuf autres personnalités physiques ou morales (FN et proches) — se tient devant la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris du 6 au [42],[43]. Dans leur jugement du , les magistrates condamnent Wallerand de Saint-Just à six mois de prison avec sursis pour le délit de recel d'abus de biens sociaux, mais le relaxent des accusations d’escroquerie au préjudice de l'État. Le procureur fait appel[44],[45],[46]. Le 15 mars 2023, son jugement est confirmé en appel, assorti d'une peine d'inéligibilité de deux ans[47].

Assistants parlementaires européens

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Le , il est mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics », dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen[48].

Le 22 septembre 2023, le parquet de Paris requiert un procès contre le Rassemblement national et 27 personnes liées au parti, dont Wallerand de Saint-Just[49]. L'audience sur l’organisation du procès pour détournement de fonds publics et complicité qui a lieu le 27 mars 2024 précise les dates des débats au fond qui se dérouleront du 30 septembre au 27 novembre 2024[50],[51].

Accusation de discrimination et de propos racistes

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En pleine Commission Permanente du Conseil régional d'Île-de-France en date du 17 novembre 2023, il invective l'élue écologiste Hella Kribi-Romdhane représentant l'Essonne en la pointant du doigt « C'est le Hamas qui parle ! »[52] tandis que cette dernière expliquait la position de son groupe votant « contre des subventions attribuées à des associations anti-IVG » et « ne respectant pas les principes de laïcité »[53].

Hella Kribi-Romdhane juge ses propos d'« un racisme avéré », « diffamatoires » mais étant aussi « une accusation de terrorisme »[53]. EÉLV dépose plainte après des « propos inacceptables »[54]. Il rétorque qu'il « vise l’intégralité de l’extrême gauche »[55].

Prises de position

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L'historien Nicolas Lebourg affirme que, « pour complaire à Florian Philippot et à la sociologie parisienne, [il] n’a pas participé aux manifestations contre le Mariage pour tous ». De son côté, Wallerand de Saint-Just explique que son absence ne visait pas à « complaire à Florian Philippot » mais qu'elle était due à des « raisons politiques bien précises »[56].

En février 2014, il estime que Vladimir Poutine « fait beaucoup de bien à son pays »[57].

Dans la fiction

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Dans la fiction politique de Frédéric Deslauriers (2011), Les Deux-Cents jours de Marine Le Pen, où Marine Le Pen gagne l'élection présidentielle de 2012, Wallerand de Saint-Just devient ministre de la Justice, garde des Sceaux[58].

Notes et références

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  1. « Wallerand de Saint-Just », Le Point (consulté le ).
  2. a b c d e et f Kim Hullot-Guiot, « Wallerand de Saint-Just se voit en trouble-fête à Paris », Libération,‎ (lire en ligne).
  3. a et b « Le candidat du FN à Paris « votera à Boulogne » », Le Figaro, (consulté le ).
  4. « Liban : Samir Geagea libéré après onze ans de prison », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Philippe Cohen et Pierre Pean, Le Pen, une histoire française, Groupe Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-12981-4, lire en ligne).
  6. « Affiches « Non à l'islamisme » : Le Pen relaxé », Libération (consulté le ).
  7. « Le FN interdit d’affiches anti-islamistes », sur Europe 1 (consulté le ).
  8. Jeanne Mahé, « Le calvaire des victimes de Pierre Bodein », 20 Minutes,‎ (lire en ligne).
  9. Yves Bigot, Brigitte Bardot : La femme la plus belle et la plus scandaleuse au monde, Éditions Don Quichotte, (ISBN 978-2-35949-286-6, lire en ligne).
  10. Alain Leauthier, « Bardot barbote en eau trouble. Elle était poursuivie pour incitation à la haine raciale. », Libération (consulté le ).
  11. a et b Andrea Bambino (AFP), « Wallerand de Saint-Just : un ex-« catho tradi » en « terre de mission » pour le FN à Paris », La Libre Belgique, (consulté le ).
  12. Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Marine Le Pen démasquée, Grasset, (EAN 9782253156352), p. 308
  13. Marc de Boni, « Wallerand Saint-Just se pose en atout « swag » de Marine Le Pen », Le Figaro, (consulté le ).
  14. a et b AFP, « Wallerand de Saint-Just, probable candidat FN aux municipales à Paris », Libération, .
  15. « Wallerand de Saint-Just (FN) cherche un million d'euros », L'Union, .
  16. a b et c Benjamin Bonneau, « Saint-Just, l'avocat devenu candidat FN », sur Europe 1, (consulté le ).
  17. « Résultats des élections législatives 2012 - Somme - 5e circonscription », sur Ministère de l'Intérieur.
  18. a et b « Wallerand de Saint-Just : « Je suis le cost killer du Front national », Charles (consulté le ).
  19. « Crise et élections européennes en vue : le Front national reprend du poil de la bête », La Voix du Nord, (version du sur Internet Archive).
  20. Mégane de Amorim, « Éric Domard, le petit gars de la Marine », sur Slate, (consulté le ).
  21. « Au moins 100 000 partisans de la Manif pour tous ont défilé à Paris et Lyon », Le Parisien, (consulté le ).
  22. Charlotte Rotman, « Le FN désuni par les liens du mariage pour tous », Libération (consulté le ).
  23. Dominique Albertini, « Wallerand de Saint-Just, vieil ours brun », Libération, (consulté le ).
  24. a et b AFP, « Municipales à Paris : Wallerand de Saint-Just très probable candidat du FN », 20 Minutes, (consulté le ).
  25. Alexandre Allard, « Wallerand de Saint-Just à la conquête de la mairie de Paris », L'Union, (consulté le ).
  26. « Les 10 premiers élus au Comité central du FN », Le Figaro, (consulté le ).
  27. Emmanuel Galiero, « En Paca, le FN désigne Marion Maréchal-Le Pen », Le Figaro, .
  28. Sophie Huet, « Île-de-France : la consécration de Valérie Pécresse », Le Figaro, .
  29. « Quand la tête de liste FN en Île-de-France défie Booba sur Twitter », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  30. « Régionales : Wallerand de Saint-Just s'oppose à nouveau à Marion Maréchal-Le Pen », Le Figaro, (consulté le ).
  31. « Régionales : boosté dans les sondages, Wallerand de Saint-Just (FN) cible Bartolone », Le Figaro, (consulté le ).
  32. « Wallerand de Saint Just, l'arbitre du match », Le Parisien, (consulté le ).
  33. « Résultats des élections régionales 2021 », sur Ministère de l'Intérieur.
  34. « Sénatoriales 2017 », sur Sénat ; cliquer sur 75, puis Résultats 2017, puis LFN.
  35. « Réélue à la tête du RN, Marine Le Pen bat le rappel pour la présidentielle », Le Monde, (consulté le ).
  36. Jefferson Desport, « Wallerand de Saint-Just (RN) : « Zemmour n’est pas capable d’être président de la République » », Sud Ouest, (consulté le ).
  37. « Le Pen, Pécresse, Zemmour... Dans les coulisses de la guerre pour s'imposer comme le meilleur rival de Macron », Le Journal du dimanche (consulté le ).
  38. « Présidentielle 2022 : Éric Zemmour double Marine Le Pen », Challenges, (consulté le ).
  39. Stéphanie Marteau, « L'homme qui veut faire monter Paris au Front », M, le magazine du Monde, semaine du 12 octobre 2013, page 34.
  40. « Comprendre l'affaire qui menace le FN et Marine Le Pen », sur Les Décodeurs, Le Monde, .
  41. Olivier Faye et Simon Piel, « Le Front national va devoir affronter l’épreuve d’un procès », Le Monde, (consulté le ).
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  43. Samuel Laurent, « Le procès du FN révèle le fonctionnement clanique du parti de Marine Le Pen », Le Monde, .
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  46. « Financement du Front national : le procès a débuté devant le tribunal correctionnel de Paris », Paris Match (consulté le ).
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  50. « Assistants d’eurodéputés du FN : Marine Le Pen, le parti et 26 personnes renvoyées en procès », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. « Affaire des assistants d’eurodéputés du FN : Marine Le Pen (RN) jugée à partir du 30 septembre 2024 », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )
  52. Fleur Tirloy-Théron, « "C'est le Hamas qui parle" : les écologistes portent plainte contre le Rassemblement national après des propos jugés racistes au Conseil régional d'Ile-de-France » (consulté le )
  53. a et b « "C'EST LE HAMAS QUI PARLE": EELV S'INDIGNE APRÈS LE "DÉRAPAGE" D'UN ÉLU RN AU CONSEIL RÉGIONAL D'ÎLE-DE-FRANCE », sur BFM Île de France (consulté le )
  54. Jeannot Puis, « EELV dépose une plainte contre un élu RN auteur d’un « dérapage » sur une écologiste » (consulté le )
  55. « Conseil régional d’Île-de-France : les écologistes annoncent déposer plainte contre un élu RN », sur Le Parisien avec AFP (consulté le )
  56. Nicolas Lebourg, Lettres aux Français qui croient que cinq ans d'extrême droite remettraient la France debout, Les Échappés, , 128 p. (lire en ligne), « Lettre à un étudiant gay néoparisien tenté par le vote FN ».
  57. Marine Turchi, « Les réseaux russes de Marine Le Pen » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le ).
  58. Frédéric Deslauriers, Les Deux-Cents jours de Marine Le Pen, Plon, , p. 20-21.

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Article connexe

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Liens externes

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