Transports dans les Yvelines — Wikipédia
Autoroutes | 129 km[1] | A10 A11 A12 A13 A13a A14 A86 |
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Routes nationales | 123 km[1] | N 10 N 12 N 13 N 118 N 184 N 186 N 191 |
R.D. et V.C. | 6 634 km[1] |
Principales gares de voyageurs | Versailles-Chantiers, Houilles - Carrières-sur-Seine, Saint-Quentin-en-Yvelines - Montigny-le-Bretonneux, Sartrouville, Mantes-la-Jolie, Poissy, Rambouillet, Saint-Germain-en-Laye |
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Services voyageurs |
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Principaux ports | Limay-Porcheville |
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Aéroports | Toussus-le-Noble |
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Réseaux de transport en commun |
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Les transports dans le département français des Yvelines s'appuient sur un réseau dense d'infrastructures routières et ferroviaires, complété par l'axe de navigation important que constitue la Seine canalisée. Ce réseau est dominé par des axes radiaux convergents vers Paris, tandis que les liaisons transversales tant à l'intérieur du département qu'avec les départements voisins (Val d'Oise, Essonne) sont moins développées.
Les transports yvelinois se caractérisent par l'importance des navettes voyageurs avec le centre de l'agglomération parisienne, en particulier Paris et La Défense, ainsi qu'avec d'autres pôles d'affaires de la banlieue parisienne tels que Cergy-Pontoise et le plateau de Saclay (Essonne).
Les services ferroviaires assurent une part significative des trajets domicile-travail vers Paris et la première couronne, tandis que les trajets internes au département ont très largement recours aux véhicules individuels.
Infrastructures
[modifier | modifier le code]Transport routier
[modifier | modifier le code]Le réseau routier des Yvelines comprenait en 2009 :
- 124,9 km d'autoroutes, dont 98,8 km d'autoroutes concédées ;
- 130,1 km de routes nationales ;
- 1 577 km de routes départementales, dont 579 km en agglomération[2].
Identifiant | Origine | Principales communes et sites desservis dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A10 | Autoroute A6 à Wissous, vers Paris | Saint-Arnoult-en-Yvelines, Allainville | Lormont près de Bordeaux | Autoroute concédée et à péage dans le département, à 2x4 voies jusqu'à l'échangeur de l'autoroute A11 puis 2x3 voies au-delà. C'est dans les Yvelines que se trouve le péage de Saint-Arnoult, l'un des plus grands d'Europe. |
Autoroute A11 | Autoroute A10 à Ponthévrard, vers Paris | Ablis | Nantes | Autoroute concédée et à péage dans le département, à 2x3 voies. |
Autoroute A12 | Autoroute A13 à Bailly, vers Paris | Saint-Cyr-l'École, Saint-Quentin-en-Yvelines | Route nationale 10 à Montigny-le-Bretonneux | Autoroute non concédée et gratuite à 2x4 voies. Une des plus anciennes autoroutes françaises, mais aussi l'une des plus courtes. |
Autoroute A13 | Paris-Porte d'Auteuil | Versailles, Poissy, Les Mureaux, Mantes-la-Jolie | Caen | Autoroute gratuite, quoiqu'en partie concédée, jusqu'à Mantes-la-Jolie, à 2x2, 2x3 ou 2x4 voies selon les sections. Autoroute concédée et à péage après Mantes-la-Jolie, à 2x3 voies. |
Autoroute A13a | Autoroute A13 à Rosny-sur-Seine, vers Paris | Bonnières-sur-Seine | Courte antenne de l'autoroute A13, désignée officiellement comme une autoroute mais ayant les caractéristiques d'une route standard à chaussées non séparées. | |
Autoroute A14 | Route nationale 13 à La Défense, vers Paris | Saint-Germain-en-Laye | Autoroute A13 à Orgeval, vers la Normandie | Autoroute concédée et à péage, à 2x2 voies. Première autoroute urbaine à péage construite en France (le péage étant justifié par le coût de construction de cette autoroute , en grande partie en tunnel ou en viaduc). |
Autoroute A86 | (depuis Créteil, Antony...) | Versailles, La Celle-Saint-Cloud | (vers Rueil-Malmaison, Saint-Denis...) | Autoroute circulaire faisant le tour de la partie centrale de l'agglomération parisienne. Dans le département, la partie de l'autoroute orientée est-ouest est non-concédée, gratuite et à 2x3 voies ; la partie orientée sud-nord (Duplex A86, le plus long tunnel routier entièrement situé en France) est concédée, à péage et à 2x2 voies. |
Route nationale 10 | Autoroute A12 à Montigny-le-Bretonneux (initialement : Paris-Porte de Saint-Cloud) | Versailles (initialement), Saint-Quentin-en-Yvelines, Rambouillet | Autoroute A11 à Ablis (fin du premier tronçon continu) (initialement : frontière espagnole vers San Sebastian) | En grande partie à 2x2 ou 2x3 voies, mais avec de nombreux carrefours non-dénivelés dans l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines où se mêlent trafics local et de transit. Déclassée en plusieurs temps (le dernier en 2006) en amont de l'autoroute A12 en RD 10 et en aval d'Ablis en RD 910. Jusque dans les années 1950, l'itinéraire de la RN 10 passait par Maintenon plutôt qu'Ablis entre Rambouillet et Chartres : cet itinéraire a été repris par la RN 306 puis déclassée en RD 906. |
Route nationale 12 | Autoroute A86 à Jouy-en-Josas (initialement : route nationale 10 à Trappes) | Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, Montfort-l'Amaury, Houdan | Brest (avec une discontinuité en Ille-et-Vilaine) | Voie rapide à 2x2 ou 2x3 voies selon les sections. Les anciens tronçons de la RN 12 avant sa déviation hors des agglomérations portent pour la plupart la numérotation RD 912. La section de l'A86 (Jouy-en-Josas) à l'A12 (Montigny-le-Bretonneux) était initialement dénommée RN 186a puis RN 286 et a été rebaptisée RN 12 en 2006. |
Route nationale 13 (originelle) | Paris-Porte Maillot | Le Port-Marly, Saint-Germain-en-Laye, Poissy (avant les années 1950) ou Orgeval (depuis les années 1950), Meulan (avant les années 1950) ou Épône (depuis les années 1950), Mantes-la-Jolie, Bonnières-sur-Seine | Cherbourg | Les itinéraires des RN 13 et RN 190 ont été échangés dans les années 1950 entre Saint-Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie. L'ensemble de la RN 13 a été progressivement déclassé dans le département entre les années 1970 et 2006, à l'exception des deux sections citées ci-après. |
Route nationale 13 (actuelle section est) | Route nationale 186 au Port-Marly | Route nationale 184 à Saint-Germain-en-Laye | Très courte section conservée de la RN 13, permettant d'assurer la continuité entre les RN 184 et 186 au niveau de Saint-Germain-en-Laye. | |
Route nationale 13 (actuelle section centrale) | Autoroute A13 à Chaufour-lès-Bonnières | Parville près d'Évreux | Deuxième section de la RN 13 conservée après 2006. | |
Route nationale 13bis | Route nationale 13 à Bonnières-sur-Seine | Port-Villez | Le Havre | Créée en 1952 à partir d'un tronçon de la RN 182 dans le département. Renommée RN 15 dans les années 1970 puis finalement déclassée en 2007 en RD 915. |
Route nationale 15 | Route nationale 13 à Bonnières-sur-Seine | Port-Villez | Le Havre | Nouvelle numérotation de la RN 13bis à partir des années 1970 (l'ancienne RN 15 ne passait pas dans les Yvelines). Déclassée en 2007 en RD 915. |
Route nationale 118 | Route départementale 910 (ex-route nationale 10à à Sèvres | Vélizy-Villacoublay | Autoroute A10 à Marcoussis | Nom donné en 1978 à la voie rapide F18. Entre 2 et 4 voies de circulation par sens lors de sa courte traversée des Yvelines. |
Route nationale 182 | Route nationale 13 à Bonnières-sur-Seine | Port-Villez | Le Havre | La section située dans le département a été reprise par la RN 13bis en 1952, renumérotée RN 15 dans les années 1970, puis finalement déclassée en 2007 en RD 915. |
Route nationale 183 | Maintenon (vers Chartres) | Maulette (près d'Houdan), Septeuil | Lattainville (vers Gisors) | Déclassée en 1972 en RD 983. |
Route nationale 184 | Saint-Germain-en-Laye (initialement : Versailles par Marly-le-Roi) | Achères, Conflans-Sainte-Honorine | Autoroute A16 à L'Isle-Adam (initialement : Saint-Ouen-l'Aumône près de Pontoise) | Renumérotée RN 186 au sud de Saint-Germain-en-Laye. Des sections à 2x2 voies mais tous les carrefours ne sont dénivelés. |
Route nationale 184a ou route nationale 386 | Route nationale 184 puis 186 à Marly-le-Roi | Route nationale 184 puis 186 à Marly-le-Roi | Deux numéros portés successivement par la même très courte nationale correspondant à l'ancien itinéraire des RN 184 puis 186, avant que celles-ci ne contournent le centre de Marly-le-Roi. Déclassée en RD 386. | |
Route nationale 184c ou route nationale 284 | Route nationale 13 au Pecq près de Saint-Germain-en-Laye | Saint-Germain-en-Laye | Route nationale 184 dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye | Deux numéros portés successivement par la même très courte nationale correspondant à l'ancien itinéraire de la RN 184 avant que celle-ci ne contourne le centre-ville de Saint-Germain-en-Laye. Déclassée en RD 284. |
Route nationale 185 | Paris-Porte Maillot | Versailles | Déclassée en RD 185. | |
Route nationale 186 | Autoroute A13 à Le Chesnay-Rocquencourt près de Versailles (originellement : provenait de Versailles, Antony...) | Marly-le-Roi | Route nationale 13 à Port-Marly près de Saint-Germain-en-Laye (originellement : continuait vers Chatou, Nanterre...) | Originellement une route nationale circulaire faisant le tour du centre de l'agglomération parisienne. Le tronçon entre la RN 13 et l'A13, l'un des derniers créés (repris à la RN 184), est le seul conservé dans le réseau routier national après plusieurs déclassements successifs et renommages (certaines sections étant aujourd'hui confondues avec l'autoroute A86). |
Route nationale 186a ou route nationale 286 | Autoroute A86 à Jouy-en-Josas | Versailles | Autoroute A12 et route nationale 12 à Saint-Cyr-l'École | Deux numéros portés successivement par la même courte voie rapide reliant A12 et A86 au sud de Versailles. Cette voie rapide a finalement été intégrée au tracé de la RN 12 en 2006. |
Route nationale 187 | Route nationale 13 au pont de Neuilly (communes de Puteaux et Courbevoie | Vélizy-Villacoublay | Route nationale 118 au Petit Clamart (commune de Clamart) | Déclassée en RD 987 lors de la création de la RN 118 sur le même itinéraire dans le département. |
Route nationale 188 | Massy | Saint-Arnoult-en-Yvelines, Ablis | Chartres | Renumérotée en RN 10 entre Ablis et Chartres dans les années 1950 ; le reste de l'itinéraire situé dans les Yvelines a été déclassé en 1972 en RD 988. |
Route nationale 190 | Route nationale 13 à Nanterre | Chatou, Saint-Germain-en-Laye, Orgeval (avant les années 1950) ou Poissy (depuis les années 1950), Épône (avant les années 1950) ou Meulan (depuis les années 1950) | Route nationale 13 à Mantes-la-Jolie | Les itinéraires des RN 13 et RN 190 ont été échangés dans les années 1950 entre Saint-Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie. Le tronc commun avec la RN 186 entre Rueil-Malmaison et Le Pecq a été déclassé en RD 186 et le reste en RD 190. |
Route nationale 191 | Corbeil-Essonnes | Route nationale 10 et autoroute A11 à Ablis (originellement : route nationale 13 à Épône par Beynes et Maule) | Le tronçon d'Ablis à Rambouillet a été renuméroté RN 10 dans les années 1950, et celui des Essarts-le-Roi (fin du tronc commun avec la RN 10) à Épône a été déclassé dans les années 1990 en RD 191. | |
Route nationale 192 | Route nationale 13 à La Défense (vers Paris) | Sartrouville | Route nationale 14 à Herblay | Déclassée en RD 392. |
Route nationale 306 | Paris-Porte de Châtillon | Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Rambouillet | Rambouillet jusqu'aux années 1950, Lèves (Chartres) ensuite | Le tracé au-delà de Rambouillet a été repris à la RN 10 dans les années 1950. Déclassée en RD 906 dans le département. |
Route nationale 307 | Paris-Porte de Saint-Cloud | La Celle-Saint-Cloud, Le Chesnay-Rocquencourt, Noisy-le-Roi | Mareil-sur-Mauldre (Maule) | Déclassée en RD 307. |
Route nationale 308 | Paris-Porte de Champerret | Houilles, Sartrouville, Maisons-Laffitte | Route nationale 190 à Poissy | Déclassée en RD 308. |
Route nationale 311 | Le Vésinet (Saint-Germain-en-Laye) | Chatou, Carrières-sur-Seine | Sarcelles | Déclassée en RD 311. |
Route nationale 311a ou route nationale 321 | Route nationale 311 à Carrières-sur-Seine | Chatou, La Celle-Saint-Cloud | Le Chesnay-Rocquencourt (Versailles) | Deux numérotations successives de la même route nationale, finalement déclassée en RD 321. |
Route nationale 313 | Meulan | Fontenay-Saint-Père | Gauville (commune de Saint-Wandrille-Rançon près de Caudebec-en-Caux) | Déclassée en 1972 en RD 913. |
Route nationale 322 | Meulan | Mareuil-sur-Ourcq via Pontoise | Déclassée en 1972 en RD 922. | |
Route nationale 446 | Versailles | Jouy-en-Josas | Nangis via Corbeil-Essonnes | Déclassée en RD 446 dans le département. |
Route nationale 828 | Mantes-la-Jolie | Longnes | Route nationale 23 à La Fourche (commune de Coulonges-les-Sablons, vers Le Mans) | Déclassée en 1972 en RD 928. |
Route nationale 833 | Bernay | Route nationale 12 à Houdan | Déclassée en 1972 en RD 933. | |
Route nationale 836 | Acquigny (Louviers) | Houdan, Saint-Léger-en-Yvelines, Rambouillet, Saint-Arnoult-en-Yvelines | Étampes | En partie en tronc commun avec les RN 833 et 183. Déclassée en 1972 en RD 936 sauf sections en tronc commun. |
Route nationale 838 | Versailles | Buc, Toussus-le-Noble, Saint-Rémy-lès-Chevreuse | Route nationale 20 à Angerville (vers Orléans) | Déclassée en 1972 en RD 938. |
Autoroutes
[modifier | modifier le code]Cinq autoroutes « radiales » desservent le département.
- L'autoroute A10 relie Paris à Bordeaux.
- L'autoroute A11 se débranche de l'A10 au péage de Saint-Arnoult et relie Paris à Nantes.
- L'autoroute A12 se débranche de l'A13 au triangle de Rocquencourt et rejoint la RN 10 à Saint-Quentin-en-Yvelines.
- L'autoroute A13 relie Paris à Caen.
- L'autoroute A14 relie Paris à Orgeval, où elle rejoint l'A13. C'est la seule autoroute de dégagement de Paris donnant lieu à péage (péage de Montesson).
Une sixième, l'autoroute A86 constitue la deuxième rocade périphérique de Paris. Achevée en 2011, elle comprend une section à péage, le Duplex A86. Celui-ci construit sur deux niveaux (un par sens de circulation) est interdit aux motos et aux poids lourds. La Francilienne traverse également le département, mais n'est pas bouclée (voir plus bas).
Routes nationales
[modifier | modifier le code]Il s'organise selon trois grands axes rayonnant depuis Paris.
- La route nationale 13 suit la vallée de la Seine jusqu'à Bonnières-sur-Seine. Elle a été déclassée en RD 113 entre Bougival et Le Pecq et entre Saint-Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie et est doublée par l'autoroute de Normandie, gratuite jusqu'à cette dernière ville.
- La route nationale 10 traverse la frange est du département via Versailles et Rambouillet. En partie déclassée en RD 10, elle est doublée pour les destinations lointaines par l'autoroute A10 qui passe plus à l'est dans l'Essonne et traverse la pointe sud du département, avec la barrière de péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines.
- La route nationale 12, aménagée en voie rapide à 2×2 voies, se détache de la précédente à Saint-Cyr-l'École et traverse le département en son milieu via Houdan selon une direction est-ouest.
Voies secondaires
[modifier | modifier le code]Le réseau des routes départementales et communales assure un maillage relativement dense du territoire, en particulier dans le nord-est du département, partie la plus urbanisée. Cependant il existe peu de voies rapides reliant les axes radiaux tant à l'intérieur du département qu'avec les départements voisins de la grande couronne (Essonne et Val-d'Oise).
Franchissement de la Seine
[modifier | modifier le code]Il existe dans les Yvelines seize franchissements routiers de la Seine, dont deux viaducs de l'autoroute A14. Le plus récent est le viaduc de Triel, à 2×2 voies, long de 3,65 km, construit en 2003 pour désenclaver la boucle de Chanteloup-les-Vignes[3].
Radars
[modifier | modifier le code]À fin octobre 2009, dans le cadre de la lutte contre l'insécurité routière, 23 radars de contrôle de vitesse[4] et trois radars de feux rouges (au Vésinet[5]) ont été implantés dans les Yvelines.
En 2018 selon le site ministériel on compte[6] : une cinquantaine de radars de contrôle de vitesse, une vingtaine de radars de feux rouges, entre 3 et 5 de radars de chantier, un radar tourelle (Saint-Germain-en-Laye, Carrefour des Loges). Il y a également 5 voitures (Sandero, 308, 508, Berlingo, Mégane) avec radar embarqué[7].
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Plus encore que le réseau routier, le réseau ferroviaire dans les Yvelines est fortement polarisé vers Paris, avec trois grandes lignes radiales aboutissant à Paris-Saint-Lazare pour la première et Paris-Montparnasse pour les deux autres, toutes trois à double voie ou plus, électrifiées et parcourues par un trafic mixte de banlieue et de trains TER :
- la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, après avoir franchi deux fois le fleuve en coupant la boucle de Montesson, suit la rive gauche de la Seine via Poissy et Mantes-la-Jolie ; dans cette ville, se débranche la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg ; entre Paris et Mantes-la-Jolie, une deuxième ligne principalement destinée au trafic de banlieue suit la rive droite via Conflans-Sainte-Honorine ;
- la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, est parallèle au tracé de la RN 10 via Versailles et Rambouillet. Cette ligne a perdu l'essentiel de son trafic de « grandes lignes » à la suite de la mise en service du TGV Atlantique ;
- la ligne de Saint-Cyr à Surdon, moins importante, se détache de la précédente quelques kilomètres après Versailles et suit plus ou moins l'itinéraire de la RN 12 via Plaisir et Houdan.
La LGV Atlantique et la ligne de Brétigny à Tours traversent le département, sans le desservir, dans sa pointe sud parallèlement à l'autoroute A10.
À ces grandes lignes radiales s'ajoutent dans l'est du département des lignes d'intérêt plus local, au trafic presque exclusivement composé de trains de banlieue : la ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite, son antenne de Saint-Cloud à Saint-Nom-la-Bretèche et la ligne d'Achères à Pontoise, ainsi que les lignes RATP des RER A (ancienne ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye) et B (ancienne ligne de Sceaux).
Il n'existe que deux lignes transversales :
- la rocade ferroviaire de Paris, dite de Grande Ceinture, est en grande partie désaffectée dans la traversée des Yvelines. Seules sont exploitées la partie située à l'est de Versailles vers Massy - Palaiseau et, à partir de juillet 2022, le tronçon de Saint-Cyr à la gare de Saint-Germain-en-Laye via la ligne 13 du tramway d'Île-de-France utilisant la GCO. Le tronçon reliant Sartrouville à Argenteuil est exclusivement réservé au trafic de marchandises ;
- la ligne de la vallée de la Mauldre, reliant Plaisir à Épône, qui permet un accès direct de Mantes-la-Jolie à Versailles.
La partie est du département, la plus urbanisée, est aussi la mieux desservie par le réseau de transport en commun de l'Île-de-France, avec, en particulier, les branches du RER A aboutissant à Poissy et Saint-Germain-en-Laye, du RER B à Saint-Rémy-lès-Chevreuse et du RER C à Versailles-Château et Saint-Quentin-en-Yvelines.
La ligne 6 du tramway d'Île-de-France relie la station de métro Châtillon - Montrouge (ligne 13 du métro de Paris) à la gare de Viroflay-Rive-Droite depuis le .
Ligne de Paris-Montparnasse à Monts (LGV) (LGV Atlantique) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. Deux voies de la limite des Hauts-de-Seine à Houilles - Carrières-sur-Seine ; trois voies de cette dernière gare à Sartrouville ; quatre voies de cette dernière gare à Poissy ; deux voies de cette dernière gare à Vernouillet - Verneuil ; quatre voies de cette dernière gare aux Mureaux ; deux voies de cette dernière gare à Aubergenville-Élisabethville ; trois voies de cette dernière gare à Épône - Mézières ; deux voies de cette dernière gare à la limite du département de l'Eure. |
Ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à double voie dans le département. |
Ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à double voie. |
Ligne de Nanterre-Université à Sartrouville | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à double voie. |
Ligne d'Achères à Pontoise | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à double voie. Deux sections distinctes de cette ligne passent dans les Yvelines : le tronçon situé au sud de Neuville-sur-Oise est principalement utilisée par les trains Transilien L et RER A à destination de Cergy-le-Haut, tandis que le raccordement de Conflans-Sainte-Honorine à Éragny - Neuville est utilisé par les trains Transilien J vers Pontoise et Gisors. |
Ligne de la grande ceinture de Paris | Ligne circulaire autour de Paris, constituée de plusieurs tronçons distincts et pas tous continus (troncs communs avec d'autres lignes) : dans le sens des aiguilles d'une montre :
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Ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à double voie dans le département. Le raccordement de Viroflay qui la relie à la ligne de Paris-Montparnasse à Brest est utilisé par les trains Transilien U. |
Ligne de Saint-Cloud à Saint-Nom-la-Bretèche - Forêt-de-Marly | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à double voie. |
Ligne de Paris-Montparnasse à Brest | Ligne électrifiée en courant continu 1500 V, à quatre voies de Paris-Montparnasse à La Verrière et du Perray à Rambouillet, et à double voie ailleurs. |
Ligne des Invalides à Versailles-Rive-Gauche | Ligne électrifiée en courant continu 1500 V, à double voie. |
Ligne de Saint-Cyr à Surdon | Ligne à double voie, électrifiée en courant continu 1500 V jusqu'à Plaisir - Grignon puis en courant alternatif 25 kV 50 Hz jusqu'à Dreux. |
Ligne de Plaisir - Grignon à Épône - Mézières | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à double voie. |
Ligne de Brétigny à La Membrolle-sur-Choisille | Voie unique non-électrifiée dans le département. |
Ligne de Maisons-Laffitte à Champ-de-Courses | Entièrement déclassée. |
Ligne d'Ouest-Ceinture à Chartres | Ligne à la construction longue mais à l'exploitation courte, qui devait offrir un second itinéraire de Paris-Montparnasse à Chartres, entièrement déclassée dans le département. |
Ligne de Saint-Germain-Grande-Ceinture à Saint-Germain-en-Laye | Ligne qui a servi aux premières expérimentations de traction électrique, aujourd'hui entièrement déclassée. |
Ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye | La partie de cette ligne située dans les Yvelines a été cédée par la SNCF à la RATP et est aujourd'hui intégrée à la partie RATP de la ligne A du RER d'Île-de-France. |
Ligne de Sceaux (de Luxembourg à Saint-Rémy-lès-Chevreuse et Limours) | Ligne RATP, aujourd'hui intégrée à la partie RATP de la ligne B du RER d'Île-de-France, sauf la section Saint-Rémy-lès-Chevreuse - Limours qui est désaffectée. |
Transport fluvial
[modifier | modifier le code]La Seine canalisée est une importante voie de transit entre l'agglomération parisienne et la mer, communiquant aussi par l'Oise avec les canaux du Nord de la France et du Benelux. Dans la traversée des Yvelines, trois barrages-écluses (de l'amont vers l'aval : Chatou/Bougival, Andrésy et Méricourt) délimitent quatre biefs. Le fleuve, accessible aux bateaux et convois de 5 000 tonnes, dessert diverses installations privées ou publiques. Ces dernières, incluent notamment le port fluvial de Limay-Porcheville[8], accessible également aux caboteurs fluvio-maritimes et géré par le Port autonome de Paris, et divers ports de plaisance.
L'aqueduc de l'Avre qui contribue à l'approvisionnement en eau potable de la ville de Paris traverse le département d'ouest en est.
Transport aérien
[modifier | modifier le code]Le département dispose de plusieurs aérodromes secondaires fréquentés par des aéro-clubs : Chavenay - Villepreux, Saint-Cyr-l'École, Toussus-le-Noble, Les Mureaux et Beynes-Thiverval. Les trois premiers sont exploités par la société Aéroports de Paris, celui des Mureaux est géré par un SIVU regroupant les communes des Mureaux et de Verneuil-sur-Seine et le dernier, où se pratique le vol à voile, dépend de la commune de Thiverval-Grignon.
Toussus-le-Noble est le deuxième plus grand aéroport d'affaires de la région parisienne après l'aéroport de Paris-Le Bourget.
L'aérodrome militaire de Vélizy-Villacoublay abrite la base aérienne 107, qui héberge notamment l'escadron de transport 60 (ET60) qui assure les transports du président de la République et des autorités gouvernementales[9].
Transport d'énergie
[modifier | modifier le code]Les Yvelines sont traversées par diverses canalisations de transport d'hydrocarbures enterrées desservant les dépôts pétroliers de Gargenville et de Coignières ainsi que les stockages souterrains de gaz naturel de Beynes et de Saint-Illiers-la-Ville, qui représentent une longueur totale de 919 km[2].
Il s'agit du réseau d'oléoducs LHP (Le Havre-Paris), exploité par Trapil (société des transports pétroliers par pipeline), qui suit le cours de la Seine et dessert notamment le site de Gargenville, d'où se détache une conduite à destination d'Orléans qui dessert au passage un terminal de livraison à Coignières[10], du pipeline Île-de-France (PLIF) de la société Total qui relie le port du Havre à la raffinerie de Grandpuits[11], et du réseau de gazoducs de la société GRTgaz (ex-GdF).
La « boucle 400 000 volts », ligne à très haute tension de Réseau de transport d'électricité (RTE) qui ceinture l'Île-de-France, traverse les Yvelines dans le sens nord-sud, desservant deux postes électriques 400 000 / 225 000 V qui alimentent le département : celui de Mézerolles (commune de Boinville-en-Mantois) dans le nord-ouest relié également à la centrale thermique de Porcheville (EDF) et à la Normandie par une autre ligne à haute tension et le poste « Yvelines » (commune de Méré), situé dans le centre géographique du département. Ce dernier, relié par une ligne souterraine à 225 000 volts au poste d'Élancourt qui dessert un million d'habitants dans les Yvelines, a été inauguré le 6 mars 2009[12].
Infrastructures pour mobilités actives
[modifier | modifier le code]Les infrastructures pour « circulations actives » sont destinées à accueillir les déplacements non motorisés, principalement la marche à pied et le cyclisme. Le Conseil départemental des Yvelines favorise leur développement en aménagement les routes départementales hors agglomérations et en subventionnant les communes. Il a également défini des schémas départementaux de randonnée pédestre et de randonnée équestre. En 2009, le département des Yvelines dispose de 193 km de routes départementales équipées en aménagements cyclables, et d'environ cinquante kilomètres de pistes cyclables en forêt de Rambouillet, ainsi que de 1000 km de sentiers de randonnée pédestre et 352 km de sentiers de randonnée équestre[13].
Les Yvelines adhèrent à l'association des départements cyclables, tandis que les communes de Conflans-Sainte-Honorine, Guyancourt, Houdan, Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Rambouillet, Le Vésinet, Versailles, ainsi que de Saint-Quentin-en-Yvelines, adhèrent au club des villes et territoires cyclables et marchables.
Les Yvelines sont concernées par les lignes V2 (Vélizy-Villacoublay / Aéroport Charles-de-Gaulle), V3 (Maurepas-La Verrière / Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte/Claye-Souilly), V4 (Cergy-Pontoise / Marne-la-Vallée Chessy), V5 (Poissy / Pontault-Combault), V7 (Mantes-la-Jolie / Saint-Fargeau-Ponthierry/Melun), V8 (Plaisir / Paris) et V9 (Saint-Nom-la-Bretèche / Paris) du projet de RER Vélo, réseau de pistes cyclables de moyenne distance à travers la région Île-de-France[14].
Grands projets d'infrastructures
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]Des infrastructures routières de maillage transversal sont en construction ou en projet :
- le tronçon nord de la Francilienne, connu aussi sous le nom d'autoroute A104, est encore à l'état de projet entre Méry-sur-Oise et Orgeval (A13), le tracé étant contesté[15] ;
- le projet de liaison « Seine-Aval - Saint-Quentin-en-Yvelines » (précédemment dénommée voie nouvelle de la vallée de la Mauldre) est mis en avant par le conseil général des Yvelines[16].
Une ligne de transport collectif en site propre (TCSP) reliant Versailles (Pont Colbert) au Chesnay (centre hospitalier André-Mignot) est projetée. Cette ligne sera en correspondance avec les gares de Versailles-Chantiers, Versailles-Château-Rive-Gauche et Versailles-Rive-Droite.
Infrastructures ferroviaires
[modifier | modifier le code]Dans le domaine ferroviaire, deux projets de réouverture de la « Grande Ceinture » sont mis en œuvre : la ligne 11 du tramway d'Île-de-France entre Sartrouville et Noisy-le-Sec, mise en service partiellement entre les gares d’Épinay-sur-Seine (RER C) et du Bourget (RER B) en 2017, et la ligne 13 du tramway d'Île-de-France entre Achères et Versailles, dont le premier tronçon entre Saint-Germain et Versailles a été mis en service le .
La ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre fait l'objet d'améliorations progressives entre Poissy et Mantes-la-Jolie depuis les années 2000, dans le cadre des projets de liaison rapide Normandie - Val de Seine et du prolongement du RER E vers l'ouest prévu en 2026.
La ligne 18 est une ligne de métro automatique en construction, qui fera partie du Grand Paris Express. Elle est conçue pour relier l'aéroport d'Orly à Versailles, en passant par plusieurs pôles stratégiques dans les Yvelines et l'Essonne. 3 gares sont prévues dans les Yvelines et ouvriront en 2030 : Guyancourt, Satory et Versailles – Chantiers.
Services collectifs
[modifier | modifier le code]Pour les services propres à l'Île-de-France, qu'il s'agisse de transport ferroviaire (RER et lignes de banlieue) ou routier, Île-de-France Mobilités définit la consistance des dessertes et arrête la tarification.
Réseaux de bus
[modifier | modifier le code]Lignes régulières
[modifier | modifier le code]Différents réseaux de bus desservent le territoire des Yvelines. Il s'agit soit de réseaux urbains desservant une commune ou une communauté de communes, soit de réseaux interurbains desservant des parties plus étendues du territoire yvelinois. Ils sont pour la plupart exploités par des filiales des grands groupes français : Transdev, Keolis (groupe SNCF) et RATP.
Les principaux réseaux urbains sont Argenteuil - Boucles de Seine dans la Boucle de Montesson, le réseau de bus Grand Versailles, le réseau de bus du Mantois (Limay et environs et communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines), réseau de bus Centre et Sud Yvelines à Rambouillet et réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Basé à Argenteuil (Val-d'Oise), le réseau d'Argenteuil - Boucles de Seine dessert aussi Sartrouville et Houilles.
Le réseau interurbain est principalement constitué par le réseau de bus Centre et Sud Yvelines.
L'Express A14 est une liaison express entre La Défense et l'ouest des Yvelines, exploitée par la Compagnie des transports collectifs de l’Ouest parisien (filiale commune de Transdev et Keolis). Empruntant l'autoroute A14, cette ligne a été mise en place en 1997 pour pallier l'absence de liaison ferroviaire directe entre La Défense et Mantes-la-Jolie. Elle dessert aussi Les Mureaux, Orgeval et Vernouillet.
Mobilien
[modifier | modifier le code]En 2009, treize lignes labellisées « Mobilien » sont en service dans les Yvelines, dont huit internes au département et cinq reliant un pôle des Yvelines à des pôles extérieurs (La Défense, Cergy-Pontoise, Massy - Saclay et Les Ulis[17]. Ces lignes sont destinées à compléter le maillage ferroviaire très insuffisant dans la « grande couronne » parisienne.
Noctilien
[modifier | modifier le code]Quatre ligne de bus « Noctilien » relient certains points des Yvelines au centre de Paris, au départ des gares de La Verrière vers la gare de Paris-Est, Saint-Rémy-lès-Chevreuse vers Châtelet, Mantes-la-Jolie et Saint-Germain-en-Laye vers la gare Saint-Lazare, ainsi que de Vélizy (hôtel de ville) vers la gare Montparnasse. Il s'agit de services de bus de nuit destinés à pallier l'arrêt des services ferroviaires entre 1 h et 5 h du matin.
Transport à la demande
[modifier | modifier le code]En complément des lignes de bus régulières, trois services de transport à la demande ont été mis en place dans les Yvelines : Créabus (groupe Veolia) à Saint-Nom-la-Bretèche, Allo Phébus à Saint-Cyr-l'École[18] et Tamy en Yvelines dans la communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines.
Transports scolaires
[modifier | modifier le code]Services ferroviaires
[modifier | modifier le code]Les services ferroviaires dans les Yvelines sont exploités :
- d'une part, par la SNCF sur le réseau ferroviaire national, y compris pour les lignes RER qui aboutissent à Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles-Chantiers et Versailles-Château-Rive-Gauche (RER C), Poissy et Cergy-Saint-Christophe (RER A) ;
- et d'autre part, par la RATP sur son réseau propre pour les lignes RER qui aboutissent à Saint-Germain-en-Laye (RER A) et Saint-Rémy-lès-Chevreuse (RER B).
TER
[modifier | modifier le code]Les services régionaux TER (TER Normandie ou Nomad et TER Centre-Val de Loire ou Rémi) desservent les gares de Mantes-la-Jolie, Versailles-Chantiers et Rambouillet, ainsi que les haltes ferroviaires situées au-delà de Mantes vers Rouen et Évreux et au-delà de Rambouillet vers Chartres.
Grandes lignes
[modifier | modifier le code]Depuis le remplacement des Intercités Normandie par des TER Normandie ou Nomad dans le cadre d'un transfert de compétence de l'État vers la région Normandie, le département n'est presque plus desservi par des trains qualifiés de « Grandes lignes ». Seules subsistent une liaison TGV quotidienne entre Le Havre et Marseille-Saint-Charles, qui dessert Mantes-la-Jolie et Versailles-Chantiers, et, depuis 2022, deux liaisons quotidiennes Ouigo Train Classique entre Paris-Austerlitz et Nantes via Versailles-Chantiers.
Histoire
[modifier | modifier le code]À l'époque gallo-romaine, un réseau de voies romaines assez développé quadrillait le territoire actuel des Yvelines. Reconnu par diverses méthodes alliant les observations sur le terrain à la prospection aérienne, il comportait de grands axes est-ouest et nord-sud reliant Paris à la Normandie et Beauvais à Chartres, et trois points de franchissement de la Seine à Mantes, Meulan et Poissy.
Chemin de fer et transports en commun
[modifier | modifier le code]Les Yvelines ont été aussi le témoin de la première ligne de chemin de fer ouverte aux voyageurs en France entre la gare de Paris-Saint-Lazare et la gare du Vésinet - Le Pecq en 1837, puis au XXe siècle de la première autoroute française entre Saint-Cloud et Orgeval à partir de 1939.
Le 11 novembre 1876 est mis en service le premier réseau, à traction hippomobile, des tramways versaillais[19]. Il sera par la suite, en octobre 1895, repris et électrifié par la Société versaillaise de tramways électriques (SVTE). Le réseau fonctionna jusqu'en octobre 1953 avant d'être remplacé par des services de bus urbains.
- Le réseau ferroviaire en 1931.
- Le réseau ferroviaire de nos jours.
- Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Aviation
[modifier | modifier le code]Les Yvelines sont le théâtre de plusieurs épisodes des débuts de l'aviation.
- 1852, le 24 septembre, Henri Giffard fait un vol de démonstration entre Paris et Trappes à la vitesse de 7 km/h dans un aérostat, ballon de 2 500 m3 qui utilise une petite machine à vapeur pour se propulser.
- Clément Ader effectue sur le plateau de Satory près de Versailles un de ses premiers vols en 1890 avec Éole, puis le avec l’Avion III, son premier vol de 300 mètres, essai qui se termine mal et entraîne la destruction de l'appareil et l'abandon de ses recherches par Ader[20]. Un monument situé à Versailles célèbre cet exploit intervenu six ans avant le premier vol des frères Wright. En 1909, Santos-Dumont relie Satory à Buc, distant de huit kilomètres en cinq minutes à bord de la Demoiselle. En février 1910, Le comte de Lambert découvre le site de Villacoublay où rapidement s'installent une école de pilotage et une usine de montage d'avion[21].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- « ORSEC, dispositions spécifiques - Transport de matières dangereuses », Préfecture des Yvelines (consulté le ).
- « Pont à Triel-sur-Seine - Présentation », Conseil général des Yvelines (consulté le ).
- « Les radars automatiques gagnent du terrain », Le Parisien (consulté le ).
- « Au Vésinet, trois radars flasheront au feu rouge début juillet », Le Parisien (consulté le ).
- « Carte officielle des radars », sur radars.securite-routiere.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des véhicules radars Yvelines », sur radars-auto.com (consulté le ).
- « Port de Limay-Porcheville », Port autonome de Paris (consulté le ).
- « Escadron de Transport, d'Entraînement et de Calibration 00.065 "GAËL" (ETEC) », Base aérienne 107 (consulté le ).
- « Schéma du réseau LHP », Trapil (consulté le ).
- « Acteur en Île-de-France », Total (consulté le ).
- « RTE inaugure le nouveau poste électrique Yvelines », RTE (consulté le ).
- « Les circulations douces en Yvelines », Conseil général des Yvelines (consulté le ).
- « RER-Vélo : plus de pistes cyclables pour les déplacements quotidiens », sur Région Île-de-France, (consulté le ).
- « Le désastre A104 vu du ciel. », A104.org (consulté le ).
- « Les orientations stratégiques du schéma départemental d'aménagement pour un développement équilibré des Yvelines », Conseil général des Yvelines (consulté le ).
- « Le développement des liaisons de transports en commun routiers de pôle à pôle : 1er objectif du Département », Conseil général des Yvelines (consulté le ).
- « Services de transport à la demande - Préconisations pour la mise en place de tels services en Île-de-France », IAU Île-de-France (consulté le ).
- Histoire des tramways versaillais, site personnel
- Clément Ader et ses vols, EADS.
- Jean-Gérard Pimpaneau, Un riche passé aéronautique, Les Yvelines, Projet Éditions, 1990, p. 390.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Vacant, Routes et ponts en Yvelines, tome 1 du XVIIe au XIXe siècle, Paris, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, , 262 p. (ISBN 2-85978-120-X)
- Claude Vacant, Routes et ponts en Yvelines, tome 2 du XIXe au XXe siècle, Paris, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, , 298 p. (ISBN 2-85978-251-6)
- Claude Wagner, Les petits trains et les tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du XIXe siècle aux années 2000, Cergy-Pontoise, Valhermeil, , 264 p. (ISBN 2-905684-85-2)
- Michèle Caminade, L'Escarbille : Tramway de Seine-et-Oise, Ecquevilly, Michèle Caminade, , 174 p. (ISBN 2-9510223-0-1)
- Collectif, La ligne Paris - Saint-Germain dans le réseau de l'Ouest parisien : Actes du colloque tenu le 1er avril 2006, Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, n° 43, , 250 p.
- Jean-Pierre Rigouard, Chemins de fer de la banlieue Ouest : Saint-Lazare, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84910-419-1)
- Économie et transports dans les Yvelines, Fédération des Sociétés historiques et archéologiques des Yvelines, coll. « Histoire des Yvelines n° 3 », , 227 p. (ISSN 1955-8740), p. 83-104.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Schéma des déplacements des Yvelines 2020 (mise à jour du ), Conseil départemental des Yvelines.
- Déplacements domicile-travail dans les Yvelines - Les pôles de Versailles/Vélizy/Saint-Quentin-en-Yvelines et de Seine-Aval concentrent l’essentiel des échanges, Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)