Éperlecques — Wikipédia
Éperlecques | |||||
La mairie. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | CA du Pays de Saint-Omer | ||||
Maire Mandat | Laurent Denis 2020-2026 | ||||
Code postal | 62910 | ||||
Code commune | 62297 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Éperlecquois | ||||
Population municipale | 3 742 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 146 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 48′ 25″ nord, 2° 09′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 97 m | ||||
Superficie | 25,56 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Omer (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Omer | ||||
Législatives | 6e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.eperlecques.fr/ | ||||
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Éperlecques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Éperlecquois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937 habitants en 2021.
La forêt d'Éperlecques, qui fait partie de la Znieff de la forêt d'Éperlecques et ses lisières, occupe une surface totale de 850 ha.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune, limitrophe du département du Nord, se trouve à 10 km de Saint-Omer et 30 km de Calais. Elle fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et est située à l'extrémité du marais audomarois.
La commune s'étend sur 2 550 ha dont 750 ha de forêt. En longueur, elle fait plus de 10 km. La forêt d'Éperlecques occupe une surface totale de 850 ha (avec la partie située en limite sud de Ruminghem) et constitue l'un des grands espaces naturels de l'agglomération.
La commune s'étend au fond d'un large vallon.
Les communes limitrophes sont Bayenghem-lès-Éperlecques, Holque, Houlle, Mentque-Nortbécourt, Muncq-Nieurlet, Ruminghem et Watten.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 25,56 km2 ; son altitude varie de 0 à 97 m[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par sept cours d'eau :
- le fleuve Aa canalisé, qui marque, à l'est, la frontière de la commune avec le département du Nord, d'une longueur de 36,75 km, et qui prend sa source dans la commune d'Arques et se jette dans la mer du Nord entre les communes de Grand-Fort-Philippe et de Gravelines[3] ;
- le Reninghe, d'une longueur de 2,6 km, qui prend sa source dans la commune de Watten et se jette dans l'Aa au niveau de la commune de Watten[4] ;
- le Paclose, d'une longueur de 8,42 km, qui prend sa source dans la commune de Nordausques et se jette dans le Reninghe au niveau de la commune de Watten[5]. Quatre petits ruisseaux d'un kilomètre, affuents du Paclose, irriguent la commune : le ruisseau la Paclose et trois autres portant le nom de Nord Straëte[6],[7],[8],[9] ;
- la Liette d'Eperlecques, d'une longueur de 5,91 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Paclose au niveau de la commune[10] ;
- la Motte Obin, cours d'eau naturel non navigable de 2,81 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Tiret au niveau de la commune de Ruminghem[11] ;
- l'Est Mont, d'une longueur de 2,34 km, qui prend sa source dans la commune de Bayenghem-lès-Éperlecques et se jette dans la Liette d'Eperlecques au niveau de la commune[12] ;
- le Becque Declaire, cours d'eau naturel non navigable de 1,85 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Tiret au niveau de la commune de Ruminghem[13].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 5 km à vol d'oiseau[16], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2 | 3,5 | 5,1 | 8,3 | 11,2 | 13,4 | 13,4 | 10,8 | 8,1 | 5 | 2,6 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,3 | 7,6 | 10,3 | 13,5 | 16,3 | 18,5 | 18,6 | 15,7 | 12,1 | 8,1 | 5,2 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 8,5 | 11,7 | 15,5 | 18,6 | 21,3 | 23,7 | 23,8 | 20,7 | 16,1 | 11,1 | 7,9 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record | −19,3 14.01.1982 | −14,6 11.02.12 | −11 07.03.1971 | −4,6 02.04.1996 | −1,4 03.05.1981 | 1,1 02.06.1991 | 4,5 01.07.1984 | 4,7 28.08.1978 | 1,3 22.09.1997 | −6,8 29.10.1997 | −9,6 30.11.1978 | −13,8 29.12.1996 | −19,3 1982 |
Record de chaleur (°C) date du record | 16,1 01.01.22 | 20 24.02.21 | 25,9 31.03.21 | 28,9 19.04.18 | 32,8 27.05.05 | 35,8 21.06.17 | 41,9 25.07.19 | 37 10.08.03 | 33,6 05.09.13 | 29,9 01.10.11 | 20,3 07.11.15 | 16,4 19.12.15 | 41,9 2019 |
Précipitations (mm) | 69,5 | 57,8 | 50 | 43,9 | 56,4 | 58,8 | 67 | 72,9 | 71,9 | 83,9 | 97,3 | 93,4 | 822,8 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés et gérés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20].
Dans ce cadre, la commune fait partie de plusieurs espaces protégés :
- le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des caps et marais d'Opale[21].
- le marais audomarois avec :
- la réserve de biosphère, zone centrale, d'une superficie de 1 154 ha, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO)[22],
- la réserve de biosphère, zone tampon, d'une superficie de 3 082 ha, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer[23],
- la réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 18 303 ha, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer[24],
- la zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 3 737 ha[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
- le marais de Warland et les étangs de la Musardière, d’une superficie de 155 ha et d'une altitude variant de deux à cinq mètres. Cette ZNIEFF située au pied des collines de Watten et d'Éperlecques, entre la Houlle au sud et la Liette au nord, parsemée de watergangs, a subi d'importantes modifications et les prairies naturelles ont régressé au profit de prairies semées et de cultures de maïs[26] ;
- la forêt d'Éperlecques et ses lisières, d’une superficie de 2 440 ha et d'une altitude variant de 12 à 94 mètres. Cette ZNIEFF souligne les premières ondulations des collines crayeuses de l’Artois. La forêt d’Eperlecques et les bois environnant occupent ces collines[27].
et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants, d’une superficie de 12 177 ha et d'une altitude variant de 2 à 94 m. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[28].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Site Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants, d'une superficie de 563 ha[30].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Éperlecques est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[32],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[33],[34].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), forêts (31,6 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones humides intérieures (1,6 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune est composée de huit hameaux : Culem, le Mont, le Gandspette, le Sart, Bleue-Maison, Hellebroucq, la Meullemotte et le Centre.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 484, alors qu'il était de 1 372 en 2013 et de 1 235 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Éperlecques en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,2 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Éperlecques[I 2] | Pas-de-Calais[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,4 | 86 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,4 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,1 | 7,6 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les routes départementales D 207, D 219, D 222, D 300 et D 943 et est située à 8 km, à l'est, de la sortie no 2 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[36].
Transports
[modifier | modifier le code]La gare de Watten - Éperlecques est située sur la commune et sur la ligne de Lille aux Fontinettes et desservie par des trains TER Hauts-de-France. C'est une ancienne gare de bifurcation, origine de la ligne de Watten - Éperlecques à Bourbourg, exploitée de 1899 à 1964, qui reliait les communes d'Éperlecques et de Bourbourg (Nord).
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le , un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Éperlecques, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[37].
Risque inondation
[modifier | modifier le code]À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[38].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes : Spirliacus au IXe siècle[39] ; Spirliacum au XIe siècle ; Sperleca en 1069-1129 ; Sperlaca en 1139 ; Sperleke vers 1140 ; Sperlecka en 1193 ; Sperleka en 1218 ; Esperlech, Espellecque et Espreleke en 1298 ; Spellekae au XIIIe siècle ; Esprellecke en 1301 ; Esprelleche en 1303 ; Éperlecques en 1309 ; Espelleque en 1329 ; Esperleque en 1331 ; Exprelecque en 1332 ; Experleque en 1334 ; Esprelecque en 1372 ; Esprelesques en 1380 ; Esproulesques au XIVe siècle ; Esperleke en 1412 ; Esperleques en 1720[40] ; Eperleque en 1793 et Éperlecques depuis 1801[1].
Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine en -(i)acum, suffixe de localisation et de propriété d'origine gauloise, qui a évolué en -eke dans les régions néerlandophones et les villages néerlandophones jusque vers Le Touquet-Paris-Plage, la graphie ayant par la suite été francisée en -ecques. Le s final s'explique peut-être par les formes au pluriel en -iacas, caractéristique du Nord jusque la Normandie qui ont donné la terminaison -ies dans le domaine du gallo-roman. Ce suffixe est précédé d'un nom d’homme mal déterminé, peut-être latin *Spurilius (non attesté), hypocoristique de Spurius[41],[39], sans doute porté par un indigène gallo-romain.
La commune s'appelle Éparlecques en picard et Sperleke en néerlandais[42].
Histoire
[modifier | modifier le code]Période romaine
[modifier | modifier le code]L'Histoire antique d'Éperlecques est encore relativement méconnue. Eu égard au mobilier archéologique retrouvé lors de chantiers ou travaux agricoles, un passé gallo-romain est bien attesté. En effet, des fragments de poteries romaines, des pièces de monnaie, et parfois des sépultures ont été mis au jour à quelques reprises. De plus, et cela pourrait expliquer la présence de vestiges romains, on sait qu’à l’époque Eperlecques était traversée par deux voies romaines, connues de nos jours sous le nom de Grande Rue (au nord du village), et la Grande Leulène (extrémité ouest).
Période médiévale
[modifier | modifier le code]Le comte Gérard en donna le domaine au monastère de Saint-Winoc en 821[43].
En 1071 Robert-le-Frison, comte de Flandres, cède Eperlecques à Eustache, comte de Boulogne.
Vers 1140, les chanoines de l'abbaye de Watten prennent à cens de l'aumônier de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer et de son prévôt Manassès, une terre située à Éperlecques[44].
Vers 1150, Drogon d'Éperlecques est témoin d'une charte passée par le comte de Guînes Arnould Ier de Guînes en faveur de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer, en présence de plusieurs seigneurs du comté de Guînes[45].
Au XVe siècle, Enguerrand de Bournonville puis son fils Antoine de Bournonville sont châtelains d'Éperlecques[46].
Le château, pris par les Français en 1487, est repris par les Bourguignons en 1489.
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Le château d'Éperlecques, défendu par son capitaine Gauthier de Bersaques, est pris par les Français en 1542[47].
En 1627, la seigneurie d'Éperlecques, de même que Ruminghem, est détenue par un membre de la prestigieuse Maison de Croÿ, Charles Philippe Alexandre de Croÿ, marquis de Renty, prince d'Havré, châtelain-vicomte de Bourbourg, Grand d'Espagne, possesseur de nombreuses seigneuries[48].
Le maréchal de Châtillon se rend maître du château le ; après deux jours de siège. Le maréchal de la Meillearaye détruit complètement le château en août 1639 après s’être emparé d'Hesdin puis, ayant fait sa jonction avec Maillé-Brezé après la chute de Lens (1641), il ravagea les faubourgs de Lille.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Pendant la Seconde Guerre mondiale, le blockhaus d'Éperlecques est construit par l'occupant nazi pour être une base de lancement de missiles V2, mais les différents bombardements Alliés ont rendu son achèvement impossible.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie depuis 1803 du canton d'Ardres[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Omer
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]Éperlecques était membre de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) dont est désormais membre la commune.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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Zonnebeke[55],[56] | Belgique | depuis |
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
La commune administre le groupe scolaire de la Liette[57].
Sur le territoire de la commune se trouve également un établissements privées : l'école primaire Saint Joseph gérée par l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC)[58].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[59].
Population et société
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Éperlecquois[60].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].
En 2021, la commune comptait 3 742 habitants[Note 7], en évolution de +6,19 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 808 hommes pour 1 860 femmes, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]- Club de football CAE - Le Cercle Athlétique Éperlecques, créé en 1971.
- Club de karaté KTJE : taijitsu, full-contact, qi gong, créé en 1987.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monument historique
[modifier | modifier le code]La commune compte plusieurs monuments historiques :
- Le blockhaus d'Éperlecques fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [66].
- Le blockhaus.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Léger du XVe siècle et sa tour en pierre blanche du XVIe. Des éléments patrimoniaux se trouvant dans l'église Saint-Léger sont classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques :
- La chapelle Notre-Dame-des-Neiges du XIXe siècle (hameau du Gandspette), chapelle bénite le [69].
- 6 petites chapelles :
- Notre-Dame-des-Trois-Cayelles (avant 1780, dans la forêt).
- Notre-Dame-de-Lourdes (1907, rue de l'église).
- Notre-Dame-des-Miracles (1912, rue du Mont).
- Saint-Antoine (dans la forêt).
- Saint-Pierre (rebâtie en 1837, rue Saint-Pierre).
- de la Viergette (1957, rue du Pavillon).
- L'église.
- La statue de l'ange gardien.
- La statue de Saint-Flocel.
- Le monument aux morts[70].
- La gare.
- Les traces d'anciens châteaux.
- Le manoir de Bleue-Maison datant de 1592.
- Le moulin à farine Seigre du XIXe siècle[71].
- Le moulin du Gandspette.
- La gare.
- Les ruines du moulin.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Enguerrand de Bournonville (vers 1368-1414), châtelain d'Éperlecques.
- Antoine de Bournonville (vers 1403-1480), fils du précédent, châtelain d'Éperlecques.
- Gilles Cocquempot (1952-), personnalité politique et maire de la commune de 1983 à 2001, né à Éperlecques.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé : au 1er et 4e d'azur aux trois barres d'or, au franc-quartier senestre échiqueté d'or et d'argent, au 2e et 3e d'argent à trois étoiles d'azur[72].
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Détails | Adopté par la commune avant 1996. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri de Laplane, « Éperlecques (Pas-de-Calais). Ses seigneurs, son ancien château, son église, sa vieille tour », Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie 1872-1874, t. 14, , p. III-VII, 1-196 (lire en ligne). Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[73].
- Louis Delozière, L'Histoire d'Éperlecques, foyer culturel de l'Houtland, réédition de 1994. Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[73].
- A. Leleu, Le château d'Éperlecques de ses origines au XVe siècle, 1996. Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[73].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « Éperlecques » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Omer comprend trois villes-centres (Arques, Longuenesse et Saint-Omer) et 20 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Éperlecques » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Éperlecques - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Éperlecques - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Pas-de-Calais » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa canalisée (E4--001-) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Reninghe (E4070950) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Paclose (E4070900) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau la Paclose (E4070920) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Nord Straëte (E4071010) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Nord Straëte (E4071000) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Nord Straëte (E4071020) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Liette d'Eperlecques (E4070910) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Motte Obin (E4101040) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Est Mont (E4070930) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Becque Declaire (E4101050 ) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 750.
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne), p. 134.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1978, p. 265b.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois.
- Louis Joseph Harbarville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, (lire en ligne)
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1140.
- André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 60, lire en ligne
- Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4), p. 135
- Louis Delozière, Histoire d'Éperlecques, par Louis Delozière,..., impr. de Hubert (Dunkerque), (lire en ligne).
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 210.
- « Éperlecques : Roger Decroix fut maire de 1971 à 1983 : Décédé lundi, à l'âge de 91 ans, Roger Decroix fut maire de mars 1971 à mars 1983. », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- Jean-Marc Szuba, « Michel Guilbert, « exemple pour nous tous », devient maire honoraire d’Éperlecques : Michel Guilbert a été fait maire honoraire d’Éperlecques, mercredi soir. Une distinction qui met en avant un homme dont l’investissement au service des autres n’a eu d’égal que sa gentillesse de tous les instants, aussi bien avec les puissants qu’avec les humbles », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Première écharpe tricolore pour Laurent Denis, le jeune maire d’Éperlecques : Victorieuse de la confrontation du 23 mars avec plus de 60 % des voix, la liste « Éperlecques Demain » a logiquement élu, samedi, son leader Laurent Denis au poste de premier magistrat (17 suffrages et 6 bulletins blancs). », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- David Monnery, « Laurent Denis, le « gamin de la commune » devenu maire d'Éperlecques : Engagé en politique et membre du Parti socialiste depuis 2001, Laurent Denis est devenu maire en mars dernier. Itinéraire d’un enfant de la commune », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Éperlecques: Laurent Denis renforcé pour un second mandat : Lundi 25 mai, Laurent Denis, 47 ans, technicien principal de restauration, a été reconduit dans ses fonctions de premier magistrat de la commune, à l’unanimité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « http://afccre.org/fr/nos-membres/annuaire-des-villes-jumelees#.Ygy6Li_pPR1 »
- « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=27159 »
- « Groupe scolaire d'Éperlecques », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
- « École privée d'Éperlecques », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Éperlecques (62297) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Notice no PA00108267.
- Notice no PM62000617.
- Notice no PM62003144.
- Perrin, Miracle advenu en la Ville de Lyon en la personne d'un jeune enfant, lequel ayant esté mort vingt-quatre heures est ressuscité par l'intercession de la Sacrée Vièrge. Avec le vœu, prière et oraison faite par son Père et sa Mère, L. Perrin, « Miracle advenu en la Ville de Lyon en la personne d'un jeune enfant, lequel ayant esté mort vingt-quatre heures est ressuscité par l'intercession de la Sacrée Vièrge. Avec le vœu, prière et oraison faite par son Père et sa Mère », sur Google Books, Bibliothèque municipale de Lyon (Bibliothèque jésuite des Fontaines), .
- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- Notice no IA62000851.
- « 62297 Éperlecques (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « La commune d'Éperlecques », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).