Anzin-Saint-Aubin — Wikipédia

Anzin-Saint-Aubin
Anzin-Saint-Aubin
L'église du Sacré-Cœur.
Blason de Anzin-Saint-Aubin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté urbaine d'Arras
Maire
Mandat
Valérie El Hamine
2020-2026
Code postal 62223
Code commune 62037
Démographie
Gentilé Anzinois
Population
municipale
2 806 hab. (2021 en évolution de +2,45 % par rapport à 2015)
Densité 547 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 18′ 54″ nord, 2° 44′ 43″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 94 m
Superficie 5,13 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Arras
(banlieue)
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arras-1
Législatives 2e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Anzin-Saint-Aubin
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Anzin-Saint-Aubin
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Anzin-Saint-Aubin
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Anzin-Saint-Aubin
Liens
Site web http://www.ville-anzin-saint-aubin.fr/

Anzin-Saint-Aubin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Anzinois.

La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 776 habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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La commune limitrophe d'Arras, est située sur la route d'Arras à Houdain et Boulogne-sur-Mer (route départementale D 341) encore appelée chaussée Brunehaut.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes d’Anzin-Saint-Aubin
Marœuil Neuville-Saint-Vaast
Anzin-Saint-Aubin Sainte-Catherine-lès-Arras
Duisans Arras

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 5,13 km2 ; son altitude varie de 56 à 94 mètres[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Le territoire de la commune est traversé par quatre cours d'eau :

  • La Scarpe, affluent de l'Escaut traverse la commune sur 2,650 km. Elle occupe le fond de la vallée. Cette rivière qui prend sa source à environ 20 km, dans l'ouest de l'Artois à Tincques, est à l'état naturel et n'est canalisée que 2,2 km après avoir quitté la commune[3] ;
  • L'Écheu, ruisseau s'écoulant aussi dans la vallée, sur la rive droite, parallèlement à la Scarpe, avant de la rejoindre ;
  • La Fontaine Trois-Louches, autre ruisseau, sur la rive gauche, se jette aussi dans la Scarpe après avoir cheminé à ses côtés[4] ;
  • Le Fossé à la Vase est perpendiculaire à la rivière et draine les eaux venant du Fond de Neuville ; il est le plus souvent à sec.

La présence de ces différents ruisseaux qui alimentent la Scarpe et auxquels s'ajoutent plusieurs sources, s'explique par la résurgence au flanc de la vallée de la nappe phréatique de la craie du Sénonien et du Turonien Supérieur.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Anzin-Saint-Aubin[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Le territoire d'Anzin-Saint-Aubin occupe une partie du flanc gauche de la vallée naturelle de la Scarpe, dont l'orientation est ouest-est.

Ce territoire est tourné vers le sud. Le relief est varié avec alternance de buttes et vallons d'orientation le plus souvent nord-sud. Les points hauts sont occupés par des sols crayeux avec une faible épaisseur de limons du tertiaire, les points bas sont constitués d'alluvions sablo-humiféres du quaternaire. Les plateaux sont divisés en champs ouverts semés de céréales ou de plantes sarclées (betteraves, pommes de terre, etc.) ; le fond de la vallée est occupé par des prairies, des saules, des peupliers et un golf.

La partie urbaine est constituée d'un habitat :

  • ancien agricole et rural, datant des années 1920-1930 et pour une petite partie d'avant 1914 ;
  • récent datant des années 1970 à 2002, constitué de maisons individuelles incluses dans des ensembles résidentiels. Ce type d'habitat est de loin le plus important ;
  • collectif de qualité, construit en 2006-2007. On ne compte que 70 à 75 logements de ce type.

En 2006, il y avait 1 020 logements sur la commune dont 99,4 % de maisons qui pour la plupart disposent d'un jardin et d'une installation sanitaire.

Les espaces publics en pelouses ou plantés sont nombreux et représentent une surface d'environ 20 ha.

Un chemin de randonnée mis en place par la communauté urbaine d'Arras passe en fond de vallée, venant de Sainte-Catherine et allant vers Marœuil.

Un autre chemin de grande randonnée, le GR 121, passe à proximité de la commune mais sur Arras et Duisans.

Milieux naturels et biodiversité

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Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : la haute vallée de la Scarpe entre Frévin-Cappelle et Anzin-St-Aubin, le bois de Maroeuil et la vallée du Gy en aval de Gouves. Cette ZNIEFF, d’une superficie de 702 ha et d'une altitude variant de 60 à 115 mètres, s'inscrit dans un région agricole, dans une plaine dénudée avec deux vallées verdoyantes, celles de la Scarpe et du Gy[11].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Au , Anzin-Saint-Aubin est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[14]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones urbanisées (25,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom d’Anzin Anzinum apparaît en 866-870 dans un cartulaire de Saint-Vaast ; celui de Saint-Aubin (Sancti Albini de Marex) n’apparaît qu’en 1154; Anzinio en 869; Anzen en 1076-92[18]. Le cadastre de 1868 mentionne la Fontaine des Trois-Louches.

Saint-Aubin, autrefois Saint-Aubin-au-Marais est un hagiotoponyme.

Durant la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Commune-des-Frères-Unis[1].

Anzin-Saint-Aubin s’est formée à partir de deux lieux d'habitat :

  • Saint-Aubin, autrefois Saint-Aubin-au-Marais, situé sur le chemin de Arras vers Marœuil, à proximité de la rivière, la Scarpe ;
  • Anzin, sur le même chemin, mais plus à l’est, limitrophe d'Arras et de Sainte-Catherine.

Jusqu'à la Révolution, Saint-Aubin est plus peuplé qu'Anzin et la paroisse qui va naître aux environs du XIIe siècle s'appellera Saint-Aubin-Anzin et l'église est construite à Saint-Aubin. Le titulaire de la cure habite Saint-Aubin, l'abbaye de Saint-Vaast étant propriétaire de cette localité. Le fief d’Anzin est un fief seigneurial, il appartient successivement aux Montmorency, à la famille d’Oye, à Jacques Happiot échevin d’Arras et à Pierre de Bochy, écuyer. Le blason de la commune est celui de Rolandus de Montmorency.

Une église existait déjà en cet endroit à cette date. La population de Saint-Aubin était essentiellement constituée de laboureurs, manœuvriers et journaliers. Les marais de Saint-Aubin appartenaient respectivement à l’abbaye Saint-Vaast et l'abbaye du mont Saint-Éloi. Il y eut du reste, tout au long du Moyen Âge, divers conflits entre ces abbayes concernant la gestion de ces marais et des viviers qui y avaient été installés par les propriétaires[réf. nécessaire]. Ces mêmes viviers furent pillés en 1358 par les Arrageois qui subissaient une période de disette.

Une grande partie du territoire était la propriété du clergé, non seulement des abbayes déjà citées, mais aussi l'abbaye Saint-Amand-et-Sainte-Bertille de Marœuil, l’Abbaye des Dames d'Étrun, les Jésuites, les Brigittines, les Carmes, etc. 73 % du territoire appartenait au clergé.

Le moulin d'Anzin

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L'abbaye Saint-Vaast a installé un moulin à eau à Anzin, au moins à partir du XVIe siècle. Bâti sur une île formée par la Scarpe, à proximité du prieuré[19] que l'on découvre encore au travers des frondaisons[20], il a surtout fabriqué de l’huile, mais aussi de la poudre à canon et du papier.

Vers 1860, le débit de la Scarpe étant devenu insuffisant, on équipe le moulin d'une machine à vapeur. Ce moulin dont les vestiges existent toujours est actuellement entouré par la pisciculture dite « Domaine du Mont-Saint-Vaast »[20].

Seigneurs d'Anzin

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  • Marc Antoine Hyacinthe Eugène de Bachy (1700-1766), écuyer, est seigneur d'Anzin près d'Arras, et Hautevalle. Il est le fils de François Hyacinthe, écuyer, seigneur de Dieghem, Hautevalle, et de Marie Thérèse de Vauchelles. Il nait à Douai en avril 1700 (baptisé le ), bourgeois d'Arras le , convoqué aux assemblées des nobles de Flandre par ordonnance du . Il meurt à Lille le . Il épouse à Lille le Marguerite Florence de Lannoy (1711-1752), fille de Philippe de Lannoy, seigneur du Petit Cambrai, de Méchin, bourgeois de Lille, commissaire de l'artillerie, et de Margeurite Françoise du Chasteau. Elle nait à Lille en août 1711 (baptisée le ) et meurt à Lille le [21].

Depuis la Révolution française

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La commune est instituée en 1790 avec l’élection du premier conseil municipal et du maire, Noël Douchet, fermier de 56 ans. Les biens du clergé sont alors vendus.

Paul Alphonse Bocquet (1770-1821) libraire sur la petite place d'Arras, a acheté l'église de Anzin-Saint-Aubin 62 sous la Révolution, quand elle a été vendue comme bien national, alors qu'on lui avait enlevé sa toiture. Il lui a ainsi évité une démolition certaine. Désaffectée, elle sert aujourd'hui de salle de réunions.

Au début du XIXe siècle, Anzin se développe en termes de population et des maisons se bâtissent le long de la chaussée Brunehaut. Une polémique va naître entre les habitants de Saint-Aubin et Anzin, ces derniers réclamant une église et le siège de la cure. En effet, cette partie de la commune a déjà la mairie et elle se peuple plus rapidement que Saint-Aubin. Cette polémique dure jusqu’à la moitié du XIXe siècle. En 1853, la commune est dénommée Anzin-Saint-Aubin, par décret impérial, et la construction d’une église et d'un presbytère est entreprise à Anzin (église actuelle), entre 1845 et 1885. Ces décisions mettent fin à la polémique.

Anzin-Saint-Aubin a une agriculture vivante, mais de plus en plus d’ouvriers viennent y habiter.

Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, le village est en grande partie détruit. Il sert aussi de base arrière aux soldats du front et à l’artillerie, anglaise notamment. L’église, le château de l’Abbayette et la salle Notre-Dame sont transformés en hôpitaux.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la population subit à nouveau les affres de la guerre lors de la bataille de France, puis de l'occupation. Plusieurs personnes meurent au combat ou en captivité, tandis que d’autres participent à la résistance ou à l’aide aux prisonniers.

À partir de 1950, la commune connaît une forte évolution, les citadins viennent s’y installer. Le nombre d’agriculteurs diminue. C’est ainsi que sa population passe de 1 052 habitants en 1970 à 2 553 en 1990 et environ 3 000 en 2006.

Ce fut l'un des plus importants taux de croissance des communes du Pas-de-Calais, ce qui a pour conséquence d’avoir aujourd'hui au moins les ¾ de la population qui n’est pas anzinoise de souche[Quoi ?].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

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La commune est membre fondateur de la communauté urbaine d'Arras, créée en 1965 sous le statut de district en 1965 et transformée en communauté urbaine en 1998.

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie de 1801 à 1991 du canton d'Arras-Nord, année où elle intègre le canton de Dainville[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Arras-1.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790   Noël Douchet   Fermier
Premier maire de la commune
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 octobre 1975 Florent Delattre SFIO Instituteur
Démissionnaire
octobre 1975   Charles Goudemand   Malteur
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 mars 2008 Philippe Salomé UDF Commerçant
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1992 → ?)
Vice-président de la Communauté urbaine d'Arras[Quand ?]
mars 2008 mai 2020[22] David Hecq[23],[24],[25],[26] PS Fonctionnaire territorial
Ancien responsable d'un magasin de jeux vidéo à Arras
Vice-président de la Communauté urbaine d'Arras (2008 → 2020)
mai 2020[27] ,[28] En cours
(au 23 mai 2020)
Valérie El Hamine SE Infirmière diplômée d'État et sophrologue

Équipements et services publics

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Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[29].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Anzinois'[30].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 2 806 habitants[Note 6], en évolution de +2,45 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
355307377370409422456520538
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
523562613606620595568578640
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
595574575720678689669800846
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9601 0521 2781 7262 5432 4702 6552 6512 755
2021 - - - - - - - -
2 806--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 350 hommes pour 1 423 femmes, soit un taux de 51,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,7 
6,3 
75-89 ans
8,3 
21,2 
60-74 ans
21,8 
24,0 
45-59 ans
25,6 
16,2 
30-44 ans
17,8 
13,8 
15-29 ans
10,9 
18,0 
0-14 ans
14,8 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

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Le golf d'Arras se trouve dans la commune. Ce golf a accueilli l'Open de France Dames, compétition du Ladies European Tour, en 1996 et de 2000 à 2009.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2019, dans la commune, il y a 1 223 ménages fiscaux qui comprennent 2 913 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 27 700 euros, soit supérieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 74 % (57,6 % en France métropolitaine)[36],[37].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Désiré Delansorne (1862-1937), coureur cycliste, homme politique et maire d'Arras, né dans la commune.
  • Louis Bournonville (1891-1962), footballeur, né dans la commune.
  • Marc Loison (1952-), docteur en histoire de l'éducation et sciences de l'éducation, commandeur dans l'ordre des palmes académiques[39]. Il a écrit et mis en scène le premier spectacle son et lumière Histoires d'eaux en 1992. Il est par ailleurs l'auteur de l'ouvrage Anzin-Saint-Aubin , du temps des laboureurs au temps des rurbains ainsi que de nombreux articles historiques dans le bulletin communal D'Anzin à Saint-Aubin. Dans le cadre de ses travaux universitaires (thèse de doctorat notamment), il s'est intéressé aux facteurs d'alphabétisation et de scolarisation dans les communes de l'Artois dont celle d'Anzin-Saint-Aubin[40].

Héraldique

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Armes d'Anzin-Saint-Aubin

Les armes d'Anzin-Saint-Aubin se blasonnent ainsi :
Écartelé d'or à la croix de gueules chargée en cœur d'une étoile d'argent et cantonnée de seize alérions d'azur, quatre dans chaque canton, et de gueules à la croix d’or[41].

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Marc Loison, Anzin-Saint-Aubin , du temps des laboureurs au temps des rurbains, Saint-Josse-sur-Mer, Imprimerie du Moulin, 1992, 230 p.
  • Marc Loison, D'Anzin à Saint-Aubin, Bulletin municipal, n° 1 (2009) à n° 82 (2016)[42].

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[43] :

  • Marc Loison, École, alphabétisation et monde rural aux XVIIIe et XIXe siècles. L'exemple d'Anzin-Saint-Aubin, 1993. Mémoire de maîtrise soutenu devant l'université de Lille III.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Arras comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière Scarpe (E2010600) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fontaine Trois-Louches (E2010900 ) » (consulté le )
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  22. « Maire depuis douze ans, David Hecq battu par Valérie El Hamine à Anzin-Saint-Aubin : Maire depuis douze ans, David Hecq battu par Valérie El Hamine à Anzin-Saint-Aubin. 47,31% contre 52,69%. Participation à 50,78%. », Actu.orange.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Julien Lechevestrier, « David Hecq, l'élu « branché » de la communauté urbaine d'Arras... : David Hecq possède plusieurs cordes à son arc. Le maire d'Anzin-Saint-Aubin, également vice-président de la CUA chargé des nouvelles technologies, en connaît un rayon en multimédia. L'élu arrageois est même président d'une association : Objectif Micro, qui défend les magasins de jeux vidéo indépendants », Ouest France - Ma ville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Anzin-Saint-Aubin : à des années-lumière de 2008 : La dernière campagne en 2008 avait tourné à l’affrontement entre David Hecq et Philippe Salomé. Pour finir au tribunal. Six ans plus tard, l’atmosphère est tout autre entre le maire sortant et Dominique Legrain, le dissident », La Voix du Nord ,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Anzin-Saint-Aubin: un deuxième mandat pour David Hecq : David Hecq a été élu maire par le conseil municipal. Il s’agit du deuxième mandat pour l’Anzinois âgé de 40 ans. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Hubert Feret, « Si la commune était vraiment dans le rouge, on serait sous tutelle» : Le climat est aujourd’hui délétère entre la majorité municipale anzinoise et son opposition. Laquelle s’est fendue de deux tracts en cinq mois pour, en janvier, accuser le maire de « détournement de fonds », et maintenant fustiger une gestion financière « désastreuse » de la commune. David Hecq met les points sur les « i », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « À Anzin-Saint-Aubin, Valérie El Hamine veut ouvrir une nouvelle ère : La liste alternative conduite par Valérie El Hamine mène une campagne de terrain « pragmatique » et « constructive », dit-on. Suffisant pour déloger David Hecq de son fauteuil majoral ? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Laurent Boucher, « Anzin-Saint-Aubin : Valérie El Hamine élue maire en l’absence de son prédécesseur : Battu le 15 mars et contestant la validité du scrutin, le maire sortant David Hecq a choisi la politique de la chaise vide pour l’élection de son opposante Valérie El Hamine, qui lui succède dans un contexte municipal et sanitaire très particulier », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ayant été atteint par le Covid-19 (à un degré moindre qu’une adjointe) après le scrutin du 15 mars, le maire battu de soixante-deux voix, mais avec à peine plus d’un électeur sur deux qui s’est déplacé pour voter, conteste devant le tribunal administratif la légitimité d’un scrutin faussé à ses yeux par la menace sanitaire ».
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