Anzin-Saint-Aubin — Wikipédia
Anzin-Saint-Aubin | |||||
L'église du Sacré-Cœur. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Arras | ||||
Maire Mandat | Valérie El Hamine 2020-2026 | ||||
Code postal | 62223 | ||||
Code commune | 62037 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Anzinois | ||||
Population municipale | 2 833 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 552 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 18′ 54″ nord, 2° 44′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 94 m | ||||
Superficie | 5,13 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Arras (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arras-1 | ||||
Législatives | 2e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.ville-anzin-saint-aubin.fr/ | ||||
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Anzin-Saint-Aubin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Anzinois.
La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 776 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune limitrophe d'Arras, est située sur la route d'Arras à Houdain et Boulogne-sur-Mer (route départementale D 341) encore appelée chaussée Brunehaut.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 5,13 km2 ; son altitude varie de 56 à 94 mètres[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
Le territoire de la commune est traversé par quatre cours d'eau :
- La Scarpe, affluent de l'Escaut traverse la commune sur 2,650 km. Elle occupe le fond de la vallée. Cette rivière qui prend sa source à environ 20 km, dans l'ouest de l'Artois à Tincques, est à l'état naturel et n'est canalisée que 2,2 km après avoir quitté la commune[3] ;
- L'Écheu, ruisseau s'écoulant aussi dans la vallée, sur la rive droite, parallèlement à la Scarpe, avant de la rejoindre ;
- La Fontaine Trois-Louches, autre ruisseau, sur la rive gauche, se jette aussi dans la Scarpe après avoir cheminé à ses côtés[4] ;
- Le Fossé à la Vase est perpendiculaire à la rivière et draine les eaux venant du Fond de Neuville ; il est le plus souvent à sec.
La présence de ces différents ruisseaux qui alimentent la Scarpe et auxquels s'ajoutent plusieurs sources, s'explique par la résurgence au flanc de la vallée de la nappe phréatique de la craie du Sénonien et du Turonien Supérieur.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Paysages
[modifier | modifier le code]Le territoire d'Anzin-Saint-Aubin occupe une partie du flanc gauche de la vallée naturelle de la Scarpe, dont l'orientation est ouest-est.
Ce territoire est tourné vers le sud. Le relief est varié avec alternance de buttes et vallons d'orientation le plus souvent nord-sud. Les points hauts sont occupés par des sols crayeux avec une faible épaisseur de limons du tertiaire, les points bas sont constitués d'alluvions sablo-humiféres du quaternaire. Les plateaux sont divisés en champs ouverts semés de céréales ou de plantes sarclées (betteraves, pommes de terre, etc.) ; le fond de la vallée est occupé par des prairies, des saules, des peupliers et un golf.
La partie urbaine est constituée d'un habitat :
- ancien agricole et rural, datant des années 1920-1930 et pour une petite partie d'avant 1914 ;
- récent datant des années 1970 à 2002, constitué de maisons individuelles incluses dans des ensembles résidentiels. Ce type d'habitat est de loin le plus important ;
- collectif de qualité, construit en 2006-2007. On ne compte que 70 à 75 logements de ce type.
En 2006, il y avait 1 020 logements sur la commune dont 99,4 % de maisons qui pour la plupart disposent d'un jardin et d'une installation sanitaire.
Les espaces publics en pelouses ou plantés sont nombreux et représentent une surface d'environ 20 ha.
Un chemin de randonnée mis en place par la communauté urbaine d'Arras passe en fond de vallée, venant de Sainte-Catherine et allant vers Marœuil.
Un autre chemin de grande randonnée, le GR 121, passe à proximité de la commune mais sur Arras et Duisans.
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : la haute vallée de la Scarpe entre Frévin-Cappelle et Anzin-St-Aubin, le bois de Maroeuil et la vallée du Gy en aval de Gouves. Cette ZNIEFF, d’une superficie de 702 ha et d'une altitude variant de 60 à 115 mètres, s'inscrit dans un région agricole, dans une plaine dénudée avec deux vallées verdoyantes, celles de la Scarpe et du Gy[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Anzin-Saint-Aubin est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[14]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones urbanisées (25,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom d’Anzin Anzinum apparaît en 866-870 dans un cartulaire de Saint-Vaast ; celui de Saint-Aubin (Sancti Albini de Marex) n’apparaît qu’en 1154; Anzinio en 869; Anzen en 1076-92[18]. Le cadastre de 1868 mentionne la Fontaine des Trois-Louches.
Saint-Aubin, autrefois Saint-Aubin-au-Marais est un hagiotoponyme.
Durant la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Commune-des-Frères-Unis[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant la Révolution française
[modifier | modifier le code]Anzin-Saint-Aubin s’est formée à partir de deux lieux d'habitat :
- Saint-Aubin, autrefois Saint-Aubin-au-Marais, situé sur le chemin de Arras vers Marœuil, à proximité de la rivière, la Scarpe ;
- Anzin, sur le même chemin, mais plus à l’est, limitrophe d'Arras et de Sainte-Catherine.
Jusqu'à la Révolution, Saint-Aubin est plus peuplé qu'Anzin et la paroisse qui va naître aux environs du XIIe siècle s'appellera Saint-Aubin-Anzin et l'église est construite à Saint-Aubin. Le titulaire de la cure habite Saint-Aubin, l'abbaye de Saint-Vaast étant propriétaire de cette localité. Le fief d’Anzin est un fief seigneurial, il appartient successivement aux Montmorency, à la famille d’Oye, à Jacques Happiot échevin d’Arras et à Pierre de Bochy, écuyer. Le blason de la commune est celui de Rolandus de Montmorency.
Une église existait déjà en cet endroit à cette date. La population de Saint-Aubin était essentiellement constituée de laboureurs, manœuvriers et journaliers. Les marais de Saint-Aubin appartenaient respectivement à l’abbaye Saint-Vaast et l'abbaye du mont Saint-Éloi. Il y eut du reste, tout au long du Moyen Âge, divers conflits entre ces abbayes concernant la gestion de ces marais et des viviers qui y avaient été installés par les propriétaires[réf. nécessaire]. Ces mêmes viviers furent pillés en 1358 par les Arrageois qui subissaient une période de disette.
Une grande partie du territoire était la propriété du clergé, non seulement des abbayes déjà citées, mais aussi l'abbaye Saint-Amand-et-Sainte-Bertille de Marœuil, l’Abbaye des Dames d'Étrun, les Jésuites, les Brigittines, les Carmes, etc. 73 % du territoire appartenait au clergé.
Le moulin d'Anzin
[modifier | modifier le code]L'abbaye Saint-Vaast a installé un moulin à eau à Anzin, au moins à partir du XVIe siècle. Bâti sur une île formée par la Scarpe, à proximité du prieuré[19] que l'on découvre encore au travers des frondaisons[20], il a surtout fabriqué de l’huile, mais aussi de la poudre à canon et du papier.
Vers 1860, le débit de la Scarpe étant devenu insuffisant, on équipe le moulin d'une machine à vapeur. Ce moulin dont les vestiges existent toujours est actuellement entouré par la pisciculture dite « Domaine du Mont-Saint-Vaast »[20].
Seigneurs d'Anzin
[modifier | modifier le code]- Marc Antoine Hyacinthe Eugène de Bachy (1700-1766), écuyer, est seigneur d'Anzin près d'Arras, et Hautevalle. Il est le fils de François Hyacinthe, écuyer, seigneur de Dieghem, Hautevalle, et de Marie Thérèse de Vauchelles. Il nait à Douai en avril 1700 (baptisé le ), bourgeois d'Arras le , convoqué aux assemblées des nobles de Flandre par ordonnance du . Il meurt à Lille le . Il épouse à Lille le Marguerite Florence de Lannoy (1711-1752), fille de Philippe de Lannoy, seigneur du Petit Cambrai, de Méchin, bourgeois de Lille, commissaire de l'artillerie, et de Margeurite Françoise du Chasteau. Elle nait à Lille en août 1711 (baptisée le ) et meurt à Lille le [21].
Depuis la Révolution française
[modifier | modifier le code]La commune est instituée en 1790 avec l’élection du premier conseil municipal et du maire, Noël Douchet, fermier de 56 ans. Les biens du clergé sont alors vendus.
Paul Alphonse Bocquet (1770-1821) libraire sur la petite place d'Arras, a acheté l'église de Anzin-Saint-Aubin 62 sous la Révolution, quand elle a été vendue comme bien national, alors qu'on lui avait enlevé sa toiture. Il lui a ainsi évité une démolition certaine. Désaffectée, elle sert aujourd'hui de salle de réunions.
Au début du XIXe siècle, Anzin se développe en termes de population et des maisons se bâtissent le long de la chaussée Brunehaut. Une polémique va naître entre les habitants de Saint-Aubin et Anzin, ces derniers réclamant une église et le siège de la cure. En effet, cette partie de la commune a déjà la mairie et elle se peuple plus rapidement que Saint-Aubin. Cette polémique dure jusqu’à la moitié du XIXe siècle. En 1853, la commune est dénommée Anzin-Saint-Aubin, par décret impérial, et la construction d’une église et d'un presbytère est entreprise à Anzin (église actuelle), entre 1845 et 1885. Ces décisions mettent fin à la polémique.
Anzin-Saint-Aubin a une agriculture vivante, mais de plus en plus d’ouvriers viennent y habiter.
Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, le village est en grande partie détruit. Il sert aussi de base arrière aux soldats du front et à l’artillerie, anglaise notamment. L’église, le château de l’Abbayette et la salle Notre-Dame sont transformés en hôpitaux.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la population subit à nouveau les affres de la guerre lors de la bataille de France, puis de l'occupation. Plusieurs personnes meurent au combat ou en captivité, tandis que d’autres participent à la résistance ou à l’aide aux prisonniers.
À partir de 1950, la commune connaît une forte évolution, les citadins viennent s’y installer. Le nombre d’agriculteurs diminue. C’est ainsi que sa population passe de 1 052 habitants en 1970 à 2 553 en 1990 et environ 3 000 en 2006.
Ce fut l'un des plus importants taux de croissance des communes du Pas-de-Calais, ce qui a pour conséquence d’avoir aujourd'hui au moins les ¾ de la population qui n’est pas anzinoise de souche[Quoi ?].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre fondateur de la communauté urbaine d'Arras, créée en 1965 sous le statut de district en 1965 et transformée en communauté urbaine en 1998.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de 1801 à 1991 du canton d'Arras-Nord, année où elle intègre le canton de Dainville[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Arras-1.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[29].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Anzinois'[30].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2022, la commune comptait 2 833 habitants[Note 6], en évolution de +2,83 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 350 hommes pour 1 423 femmes, soit un taux de 51,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Le golf d'Arras se trouve dans la commune. Ce golf a accueilli l'Open de France Dames, compétition du Ladies European Tour, en 1996 et de 2000 à 2009.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2019, dans la commune, il y a 1 223 ménages fiscaux qui comprennent 2 913 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 27 700 euros, soit supérieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 74 % (57,6 % en France métropolitaine)[36],[37].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église du Sacré-Cœur, sur la chaussée Brunehaut.
- La chapelle Saint-Aubin, au hameau de Saint-Aubin.
- Le monument aux morts[38].
- Le cimetière britannique.
- L'église.
- Le cimetière militaire britannique.
- Vue du golf.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Désiré Delansorne (1862-1937), coureur cycliste, homme politique et maire d'Arras, né dans la commune.
- Louis Bournonville (1891-1962), footballeur, né dans la commune.
- Marc Loison (1952-), docteur en histoire de l'éducation et sciences de l'éducation, commandeur dans l'ordre des palmes académiques[39]. Il a écrit et mis en scène le premier spectacle son et lumière Histoires d'eaux en 1992. Il est par ailleurs l'auteur de l'ouvrage Anzin-Saint-Aubin , du temps des laboureurs au temps des rurbains ainsi que de nombreux articles historiques dans le bulletin communal D'Anzin à Saint-Aubin. Dans le cadre de ses travaux universitaires (thèse de doctorat notamment), il s'est intéressé aux facteurs d'alphabétisation et de scolarisation dans les communes de l'Artois dont celle d'Anzin-Saint-Aubin[40].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes d'Anzin-Saint-Aubin se blasonnent ainsi : |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Loison, Anzin-Saint-Aubin , du temps des laboureurs au temps des rurbains, Saint-Josse-sur-Mer, Imprimerie du Moulin, 1992, 230 p.
- Marc Loison, D'Anzin à Saint-Aubin, Bulletin municipal, n° 1 (2009) à n° 82 (2016)[42].
Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[43] :
- Marc Loison, École, alphabétisation et monde rural aux XVIIIe et XIXe siècles. L'exemple d'Anzin-Saint-Aubin, 1993. Mémoire de maîtrise soutenu devant l'université de Lille III.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « Anzin-Saint-Aubin » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Arras comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière Scarpe (E2010600) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fontaine Trois-Louches (E2010900 ) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Anzin-Saint-Aubin et Wancourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013279 - La haute vallée de la Scarpe entre Frévin-Cappelle et Anzin-St-Aubin, le bois de Maroeuil et la vallée du Gy en aval de Gouves », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Arras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome 2, Formations non-romanes
- Le prieuré était la maison de campagne du grand prieur de l'abbaye Saint-Vaast. Actuellement c'est une propriété privée dont l'accès est interdit.
- Album de Croÿ, Fleuves et rivières II, Tome XXV, 1990.
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.111 (lire en ligne).
- « Maire depuis douze ans, David Hecq battu par Valérie El Hamine à Anzin-Saint-Aubin : Maire depuis douze ans, David Hecq battu par Valérie El Hamine à Anzin-Saint-Aubin. 47,31% contre 52,69%. Participation à 50,78%. », Actu.orange.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Julien Lechevestrier, « David Hecq, l'élu « branché » de la communauté urbaine d'Arras... : David Hecq possède plusieurs cordes à son arc. Le maire d'Anzin-Saint-Aubin, également vice-président de la CUA chargé des nouvelles technologies, en connaît un rayon en multimédia. L'élu arrageois est même président d'une association : Objectif Micro, qui défend les magasins de jeux vidéo indépendants », Ouest France - Ma ville, (lire en ligne, consulté le ).
- « Anzin-Saint-Aubin : à des années-lumière de 2008 : La dernière campagne en 2008 avait tourné à l’affrontement entre David Hecq et Philippe Salomé. Pour finir au tribunal. Six ans plus tard, l’atmosphère est tout autre entre le maire sortant et Dominique Legrain, le dissident », La Voix du Nord , (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Anzin-Saint-Aubin: un deuxième mandat pour David Hecq : David Hecq a été élu maire par le conseil municipal. Il s’agit du deuxième mandat pour l’Anzinois âgé de 40 ans. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Hubert Feret, « Si la commune était vraiment dans le rouge, on serait sous tutelle» : Le climat est aujourd’hui délétère entre la majorité municipale anzinoise et son opposition. Laquelle s’est fendue de deux tracts en cinq mois pour, en janvier, accuser le maire de « détournement de fonds », et maintenant fustiger une gestion financière « désastreuse » de la commune. David Hecq met les points sur les « i », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « À Anzin-Saint-Aubin, Valérie El Hamine veut ouvrir une nouvelle ère : La liste alternative conduite par Valérie El Hamine mène une campagne de terrain « pragmatique » et « constructive », dit-on. Suffisant pour déloger David Hecq de son fauteuil majoral ? », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Laurent Boucher, « Anzin-Saint-Aubin : Valérie El Hamine élue maire en l’absence de son prédécesseur : Battu le 15 mars et contestant la validité du scrutin, le maire sortant David Hecq a choisi la politique de la chaise vide pour l’élection de son opposante Valérie El Hamine, qui lui succède dans un contexte municipal et sanitaire très particulier », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Ayant été atteint par le Covid-19 (à un degré moindre qu’une adjointe) après le scrutin du 15 mars, le maire battu de soixante-deux voix, mais avec à peine plus d’un électeur sur deux qui s’est déplacé pour voter, conteste devant le tribunal administratif la légitimité d’un scrutin faussé à ses yeux par la menace sanitaire ».
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Anzin-Saint-Aubin (62037) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la commune », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la France métropolitaine », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- « Décret du 29 août 2011 », Journal officiel,
- « Marc LOISON - Associés - Équipe - Centre de Recherche et d'Études Histoire et Sociétés », sur crehs.univ-artois.fr (consulté le )
- Banque du Blason
- http://ville-anzin-saint-aubin.fr/DASAs.html
- « La commune d'Anzin-Saint-Aubin », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).