73e division d'infanterie (France) — Wikipédia
73e division d’infanterie | |
Le général Lebocq passe en revue la 73e DI à Metz en décembre 1918. | |
Création | 1914 |
---|---|
Dissolution | 1919 |
Pays | France |
Branche | Armée française |
Type | Division d’infanterie |
Rôle | Infanterie |
Ancienne dénomination | 73e division de réserve |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de Flirey 1914-1915 - Combats du Bois-le-Prêtre 1916 - Bataille de Verdun 1918 - 3e Bataille de l’Aisne 1918 - 4e Bataille de Champagne 1918 - 2e Bataille de la Marne 1918 - Offensive des Cent-Jours (bataille de Somme-Py) (Bataille de Champagne et d’Argonne) |
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La 73e division d’infanterie est une division d’infanterie de l’Armée française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Les offensives menées à Bois-le-Prêtre le et le le furent par la 73e division.
Les chefs de la 73e division d’infanterie
[modifier | modifier le code]- - : général Châtelain[1]
- - : général Martin de Laporte[1]
- - : général Lebocq[2]
- juillet 1918 Le Colonel SIMON, commandant l'infanterie de la 73ème Division, 346ème régiment
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- Infanterie[3]
- 346e régiment d’infanterie d’ à ,
- 353e régiment d’infanterie d’ à (dissolution),
- 356e régiment d’infanterie d’ à ,
- 367e régiment d’infanterie d’ à ,
- 368e régiment d’infanterie d’ à (dissolution),
- 369e régiment d’infanterie d’ à ,
- Un bataillon de pionniers du 45e régiment d’infanterie territoriale de juillet à .
Du début de la guerre jusqu’en février 1917, les 346e, 353e et 356e RI sont regroupés dans la 145e brigade d’infanterie et les 367e, 368e et 369e RI dans la 146e brigade d’infanterie.
- Cavalerie[3]
- Un escadron du 4e régiment de dragons d’ à ,
- Un escadron du 12e régiment de dragons d’ à ,
- Deux escadrons du 16e régiment de chasseurs de à ,
- Un escadron du 12e régiment de hussards d’ à ,
- Un (autre) escadron du 12e régiment de hussards d’ à ,
- Deux escadrons du 11e régiment de hussards de à ,
- Deux escadrons du 11e régiment de dragons de à ,
- Un escadron du 7e régiment de dragons en .
- Artillerie[3]
- Un groupe de 75 (21e, 22e et 23e batteries) du 12e régiment d’artillerie de campagne d’ à [4],
- Un groupe de 75 (24e, 25e et 26e batteries) du 39e régiment d’artillerie de campagne d’ à [5],
- Un groupe mixte d’ à [6] :
- 32e batterie de 75 du 37e régiment d’artillerie de campagne,
- 30e batterie de 75 du 49e régiment d’artillerie de campagne,
- 31e batterie de 75 du 52e régiment d’artillerie de campagne.
- 8e groupe de 90 du 24e régiment d’artillerie de campagne d’ à [7],
- 106e batterie de 58 du 39e régiment d’artillerie de campagne d’ à ,
- Trois groupes de 75 du 239e régiment d’artillerie de campagne (formé par réunion des trois groupes de 75) d’ à ,
- 101e batterie de 58 du 239e régiment d’artillerie de campagne à partir d’,
- 7e groupe de 155 C du 138e régiment d’artillerie lourde de à .
- Unités mises à disposition de la 73e DI
- Détachement de Saizerais (éléments des 168e et 169e régiments d'infanterie) du 6 au [8],
- Brigade mixte de Toul puis brigade active de Toul, de septembre 1914 à juin 1915[9],[8],[10] :
- 151e brigade du au [11],
- 32e brigade d'infanterie de la 16e division d'infanterie du 27 mars au 11 avril 1915[11],
- 128e division d'infanterie (formée à partir de la brigade active de Toul) du 18 juin au 2 juillet 1915[12],
- 31e et 32e brigades coloniales de la 16e division d'infanterie coloniale, par alternance entre chaque brigade, du 2 juillet au 28 août 1915[13],
- Éléments de l'American Expeditionary Force du 27 avril au 19 mai 1918[14].
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- 2 – : Mobilisée dans la 20e région militaire, autour de Toul[11].
- – : occupation et travaux d’organisation défensive du plateau de Saizerais[11].
- 5 – : combats vers Pont-à-Mousson, puis à partir du , transport par voie ferrée dans la région de Saint-Mihiel[11].
- 12 – : combats devant le fort de Troyon. À partir du , occupation des Hauts-de-Meuse, entre Heudicourt-sous-les-Côtes et Saint-Maurice[11].
- 19 – : mouvement de rocade vers Domèvre-en-Haye. À partir du , engagée dans la Bataille de Flirey, entre la forêt de Puvenelle et Flirey[11] :
- 22 - : combats vers Lironville et sur le plateau de Mamey.
- 26 - : attaques vers Fey-en-Haye.
- – : stabilisation et occupation d’un secteur vers le Bois-le-Prêtre et le bois de Mort Mare (guerre de mines) : , puis le , attaque sur le bois de Mort Mare ; conquête du Bois-le-Prêtre[11].
- : réduction du front, à gauche, jusque vers Fey-en-Haye.
- : attaque allemande au bois le Prêtre.
1915
[modifier | modifier le code]- 1er – : retrait du front et repos dans la région de Liverdun, puis dans celle de Gondreville[11].
- – : occupation d’un secteur vers Fey-en-Haye et le bois le Prêtre (guerre de mines)[15].
1916
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front vers Liverdun, et transport au camp de Saffais : instruction. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Revigny ; repos vers Laheycourt. À partir du , transport par camions à Verdun et stationnement[15].
- – : occupation d’un secteur vers le bois de Vaux Chapitre et la ferme Dicourt[15] :
- : attaque allemande. Accident dans un dépôt de munitions au tunnel de Tavannes, un incendie tue plus de 500 hommes[16].
- : attaque française sur le bois de la Vaux Régnier.
- 11 – : retrait du front, repos vers Vavincourt. À partir du 14, transport par voie ferrée dans la région de Rambervillers et repos[15].
- – : mouvement vers le front, occupation d’un secteur dans la région de la Vezouze, Emberménil, étendu à gauche, le , jusqu’au Sanon[15].
1917
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front, repos et instruction au camp de Saffais[15].
- 19 – : transport par voie ferrée, de Bayon vers Nançois-le-Petit et Longeville[15].
- – : occupation d’un secteur entre la Hayette et la lisière est du bois d’Avocourt[15] :
- 28 et : attaque allemande sur la cote 304.
- : attaque des positions allemandes vers la cote 304 ; organisation des positions reconquises.
- – : retrait du front, transport dans la région de Ligny-en-Barrois, puis dans celle de Belfort ; repos[15].
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre la frontière suisse et Fulleren, étendu à gauche, à partir du , jusqu’au canal du Rhône au Rhin : , attaque allemande locale[14].
1918
[modifier | modifier le code]- 13 – : retrait du front, et, à partir du , transport par voie ferrée de Belfort dans la Somme : repos et instruction dans la région de Picquigny[14].
- - : transport par camions à l’ouest de Château-Thierry. Engagée dans la 3e Bataille de l’Aisne : résistance à l’offensive ennemie entre la Marne et l’Ourcq (combats à Château-Thierry, à Bouresches, à Bonnes, au bois de Veuilly et à Chézy-en-Orxois), puis contre-offensive, les 7 et (reprise de Vinly, d’Eloup et de Veuilly-la-Poterie)[14].
- 3 – : retrait du front et repos vers La Ferté-sous-Jouarre ; puis stationnement vers Viffort[14].
- 15 – : engagée dans la 4e Bataille de Champagne : contre-attaque en direction de Courtémont. À partir du participation à la 2e Bataille de la Marne : , passage de la Marne à Sauvigny et à Courtemont ; poursuite dans la Forêt de Ris[14].
- – : retrait du front et transport par camions à Nettancourt, repos et instruction[14].
- – : occupation d’un secteur entre la Haute-Chevauchée et l’Ouest d’Avocourt[17].
- – : retrait du front (relève par des unités américaines), mouvement vers Vaubecourt ; repos. À partir du , mouvement, par Robert-Espagne, vers la région d’Auve[17].
- 3 - : engagée devant la crête d’Orfeuil, dans la bataille de Somme-Py (Bataille de Champagne et d’Argonne) et son exploitation[17] :
- – : retrait du front et mouvement vers Ripont, Somme-Tourbe et Herpont, puis transport par voie ferrée vers Baccarat. À partir du , occupation d’un secteur entre la Chapelotte et la Vezouze[17].
Rattachements
[modifier | modifier le code]Affectation organique: Isolée, d’ à [1]
- – [11]
- – [17]
- 8e armée (initialement détachement d'armée de Lorraine)
- 17 – [14]
- 28 – [14]
- 2 – [11]
- 22 – [11]
- 18 – [17]
L’entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]La division est dissoute en mars 1919[réf. souhaitée].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- AFGG, t. 10, v. 2, p. 557.
- LEBOCQ, Philippe : Le Général 15 centimes (biographie du Général Henri Lebocq)- Editions Les Fous du Désert 2001 - nombreuses photos (dont Sarah Bernhardt accueillie au front par le Général Lebocq, Raymond Poincaré, Maréchal Joffre, etc.) - (ISBN 978-2-914130-05-9)
- AFGG, t. 10, v. 2, p. 558-559.
- Historique du 239e RAC, p. 4.
- Historique du 239e RAC, p. 13.
- Historique du 239e RAC, p. 31.
- Historique du 231e régiment d'artillerie : campagne 1914-1918, Paris, Librairie Chapelot, 11 p. (lire en ligne), p. 3
- Historique du 168e régiment d'infanterie, Paris, Librairie Chapelot, , 52 p. (lire en ligne), p. 6-9
- Historique du 167e régiment d'infanterie, Paris, Librairie Chapelot, , 108 p. (lire en ligne), p. 5
- Historique du 239e RAC, p. 15.
- AFGG, t. 10, v. 2, p. 560.
- AFGG, t. 10, v. 2, p. 776.
- AFGG, t. 10, v. 2, p. 988.
- AFGG, t. 10, v. 2, p. 562.
- AFGG, t. 10, v. 2, p. 561.
- « Le fort et le tunnel de Tavannes », sur Les Français à Verdun (consulté le )
- AFGG, t. 10, v. 2, p. 563.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d’infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Historique du 239e régiment d'artillerie de campagne pendant la guerre 1914-1918, Berger-Levrault, 51 p. (lire en ligne).