Fauquembergues — Wikipédia
Fauquembergues | |||||
La mairie. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | CA du Pays de Saint-Omer | ||||
Maire Mandat | Alain Mequignon 2020-2026 | ||||
Code postal | 62560 | ||||
Code commune | 62325 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fauquemberguois | ||||
Population municipale | 941 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 132 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 36′ 06″ nord, 2° 05′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 186 m | ||||
Superficie | 7,13 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Fauquembergues (ville-centre) | ||||
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fruges | ||||
Législatives | 6e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |||||
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Fauquembergues est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Fauquemberguois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune, située dans la vallée de l'Aa, se trouve à 22 km au sud-ouest de Saint-Omer (chef-lieu d'arrondissement et aire d'attraction).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 7,13 km2 ; son altitude varie de 72 à 186 m[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par le fleuve l'Aa, un cours d'eau naturel de 56 km, qui prend sa source dans la commune de Bourthes et se jette dans le canal de Neufossé au niveau de la commune de Saint-Omer[3]. Par ailleurs, un tout petit cours d'eau draine la commune, le Hamel, d'une longueur de 1,27 km, qui prend sa source dans la commune et y termine sa course[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
- les coteaux de la haute vallée de l’Aa et les carrières de Cléty. Cette ZNIEFF est constituée d’une craie marneuse formée il y a environ 90 millions d’années par la sédimentation marine. L’érosion du plateau crayeux de l’Artois a donné naissance à de nombreuses vallées sèches ou parcourues par des ruisseaux temporaires, voire de véritables cours d’eau[11] ;
- La haute Aa et ses végétations alluviales entre Remilly-Wirquin et Wicquinghem, d’une superficie de 564 ha et d'une altitude variant de 40 à 118 m[12].
et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la haute vallée de l’Aa et ses versants en amont de Remilly-Wirquin. La haute vallée de l’Aa se rattache à l’entité paysagère des hauts plateaux artésiens, elle intègre la source de ce fleuve côtier situé à Bourthes et les premiers kilomètres de ce cours d’eau qui trace un sillon profond dans les collines de l'Artois[13].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Fauquembergues est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fauquembergues[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[16]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,1 %), prairies (27,8 %), zones urbanisées (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), forêts (0,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les routes départementales D 92, D 129, D 158 et D 928 reliant Saint-Omer et Abbeville[20].
Énergie
[modifier | modifier le code]Sur la commune, treize éoliennes, atteignant 101 m de haut, sont implantées à la limite avec Audincthun. Un autre groupe d'éoliennes lui fait face du côté de Bomy.
- Les éoliennes de Fauquembergues.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risque inondation
[modifier | modifier le code]À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[21].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Falcoberg vers 935-961 ; Falcomberga au Xe siècle ; Falcamberga à la fin du Xe siècle ; Falcanberga en 1065 ; Falcenberga en 1119 ; Falkenberga en 1124 ; Falkemburga en 1142 ; Falkenberge en 1146 ; Flacamberga en 1168 ; Falkenberga en 1175 ; Faukenberga en 1197 ; Falconis mons au XIIe siècle ; Fauconberge en 1202 ; Falgoberga en 1243 ; Falcoberga en 1251 ; Faulquemberghe en 1257 ; Faukembergues en 1266 ; Falquemberga en 1290 ; Fauquemberke en 1293 ; Faukenberge en 1299 ; Folkemberghe en 1340 ; Fauquenberghe en 1364 ; Faulkembergue en 1368 ; Franquemberghe en 1403 ; Faquebergue en 1442 ; Falquemberghe en 1444 ; Fauckembergue en 1446 ; Faulcquembergue en 1475 ; Faulkenberge au XVe siècle ; Fauquemberg en 1720[22], Fauquembergue en 1793 ; Fauquemberg et Fauquembergues depuis 1801[1].
Fauquimbergue en picard et Valkenberg en flamand[23].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Ernest Nègre voit dans le nom de Fauquembergues l'anthroponyme germanique Falco suivi de berg « mont, montagne »[24], plus tard francisé en bergues ; le tout donnant donc le « mont de Falco ». Toponymie similaire à Faulquemont.
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant 1789
[modifier | modifier le code]En 1066, un Franco de Falkemberg participe à la conquête de l'Angleterre menée par Guillaume le Conquérant[25].
Avant de devenir un comté, Fauquembergues était une seigneurie dépendant de la châtellenie de Saint-Omer. Le seigneur de Fauquemberques est un des pairs de la châtellenie[25].
En 1146, le seigneur de Fauquembergues s'appelle Hugues[26]. Il s'agit d'un membre de l'importante maison de Saint-Omer, dont les aînés sont châtelains de Saint-Omer et seigneurs de Fauquembergues.
En 1166, Guillaume, fils de Guillaume Le Jeune, châtelain de Saint-Omer, est seigneur de Fauquembergues, sa sœur est mariée à Walter de Courtrai[27].
En 1222, Guillaume, châtelain de Saint-Omer et seigneur de Fauquembergues, avec le consentement de sa femme et de sa sœur Mathilde, abandonne à l'évêque de Thérouanne Adam et à ses successeurs la collation des prébendes fondées par lui dans l'église de Notre-Dame de Fauquembergues[28].
En 1242, plusieurs dignitaires ecclésiastiques attestent la cession à l'église de Thérouanne (le chapitre de chanoines) de la dîme de Mousles faite par Guillaume, bailli de Fauquembergues et approuvée par l'évêque de Thérouanne[29].
En 1268, Guillaume, châtelain de Saint-Omer, seigneur de Fauquembergues, sur l'avis de son oncle Arnould III de Guînes, comte de Guînes, et de sa tante Mathilde, châtelaine de Saint-Omer, et de plusieurs autres personnes assigne une dot à sa sœur Mathilde[30].
Vers 1299, Chrétienne de Fauquemberghe est la sœur de Robert de Boulogne, prévôt de la cathédrale Saint-Martin d'Ypres[31].
En octobre 1334, Jean de Faukemberghe, sergent du roi à Amiens, vient en Flandre pour citer à comparaitre Louis Ier de Flandre, comte de Flandre et comte de Nevers à Montreuil, pour faire connaitre et entériner la décision du roi, (Philippe VI de Valois), à propos de la propriété de Bailleul, revendiquée par Louis et par la dame de Cassel, (Jeanne de Bretagne épouse de Robert de Cassel). La décision du roi est favorable à cette dernière (Robert de Cassel avait reçu de son père Robert III de Flandre toute la Flandre maritime en échange de sa renonciation au comté de Flandre)[32].
Atelier monétaire
[modifier | modifier le code]Fauquembergues est citée dans le règlement de 1315 sur les monnaies : « item la monnoie de la dame de Fauquembergue doit estre à 4 deniers 10 grains le loy argent le roy et de 19 s 6 d de pois au marc de Paris » et « doit faire la dame de Fauquembergue le coing de sa monnoie devers croiz et devers pille telle ».
Il y eut bien un atelier monétaire dans la ville, peu ou pas de monnaie n'est parvenu jusqu'à nous.
Une Eléonore (1290-1326?), a laissé une trace avec des monnaies qui figurent dans l'ouvrage Les monnaies féodales de France de Faustin Poey d'Avant.
Comté de Fauquemberghes
[modifier | modifier le code]Fauquembergues était le siège d'un comté, domaine d'un comte, jusqu'à la Révolution française.
Jean de Beaumont, comte de Fauquembergues, combat et trouve la mort à la bataille d'Azincourt en 1415[33].
Autour de 1550, Jacques comte de Ligne et de Fauquembergues est gouverneur et châtelain de la ville d'Ath (aujourd'hui en Belgique)[34].
Depuis 1789
[modifier | modifier le code]Le 31 décembre 1894, la commune de Fauquembergues est en grand émoi : dans le centre du village a été retrouvée une inscription favorable aux anarchistes (des attentats anarchistes ont secoué la capitale Paris les années précédentes, voir Propagande par le fait) et remettant en cause la Troisième République[35].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[1].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Fruges. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Fauquembergues[1].
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]La commune est dotée d'un conseil municipal d'enfants depuis 2014[40].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
Elle administre une école primaire.
Le département gère le collège Monsigny[41].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[42].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Fauquemberguois[43].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2021, la commune comptait 941 habitants[Note 7], en évolution de −5,05 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 461 hommes pour 511 femmes, soit un taux de 52,58 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monument historique
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Léger : ce bâtiment fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [49]. L'église possède un orgue de 1873-1874[50]. Dans l'église, 14 éléments patrimoniaux sont classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques :
- Objets classés :
- Objets inscrits :
- La cloche (1814)[54].
- La statue du Christ en croix du XVIIIe siècle et XIXe siècle[55].
- La crédence du XVIIIe siècle[56].
- L'autel (maître-autel), tabernacle et exposition, du XVIIIe siècle[57].
- Le bas-relief : Sainte Face du XVe siècle[58].
- La statue de Saint Nicolas du XVIIIe siècle[59].
- Le tableau Déploration du Christ du XIXe siècle[60].
- La chaire à prêcher du XVIIIe siècle[61].
- Le lambris et deux confessionnaux du XIXe siècle[62].
- la clôture de chœur (banc de communion) du XVIIIe siècle[63].
- Les fonts baptismaux du XVIe siècle et XVIIe siècle[64].
- La dalle funéraire de Pierre Hannicot du XVIIe siècle[65].
Autres monuments
[modifier | modifier le code]- La niche située rue de Fruges est dédiée à sainte Thérèse.
- Le calvaire sur la route d’Audincthun.
- Le monument du Souvenir français de Fauquembergues, mémorial cantonal de la guerre de 1870-1871[66].
- Le monument aux morts de la place, commémorant les guerres de 1914-1918, 1939-1945[66].
- Le monument aux morts au cimetière, commémorant les guerres de 1914-1918, 1939-1945 et d'Algérie[66].
- Dans le cimetière, deux tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission
- Le calvaire rue de Renty (1946), commémorant le retour de captivité d'un prisonnier de guerre.
- Le monument aux morts.
- Le monument du Souvenir français, mémorial cantonal.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Hugues de Fauquembergues (?-1106), seigneur de Fauquembergues, prince de Galilée et de Tibérias.
- Pierre-Alexandre Monsigny (1729-1817), compositeur, né à Fauquembergues.
- Constantin Senlecq (1842-1934), scientifique, né à Fauquembergues.
- Ernest Deligny (espérantiste) (1864-1950), enseignant et espérantiste, né à Fauquembergues.
- Léonce Alloy (1875-1949), sculpteur et médailleur, né à Fauquembergues.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à la fasce d'or[67]. | |
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Détails |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[68] :
- P. Moulis et S. Chazal, La vie religieuse dans le Haut-Pays Boulonnais au XVIIIe siècle : les doyennés de Bomy et Fauquembergues, Arras, 1994-1995.
- Robert, Notice historique sur l'ancienne ville et comté de Fauquembergues, Saint-Omer, 1844.
- H. Senlecq, Notice sur la ville de Fauquembergues, Saint-Omer, H. d'Homont, 1892.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « Fauquembergues » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Fauquembergues comprend trois villes-centres (Fauquembergues, Merck-Saint-Liévin et Renty) et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa (E4030570 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Hamel (E4031560) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Fauquembergues et Radinghem », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030111 - Coteaux de la haute vallée de l’Aa et carrières de Cléty », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310014125 - La haute Aa et ses végétations alluviales entre Remilly-Wirquin et Wicquinghem », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007271 - La haute Vallée de l’Aa et ses versants en amont de Remilly-Wirquin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Fauquembergues », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Fauquembergues ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne), p. 143-144.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 804.
- P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 976, lire en ligne.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome II Année 1146
- A. Wauters, op. cit., Tome VII, 1ère partie, Année 1166.
- A. Wauters, op. cit., Tome VII, 1ère partie, Année 1222.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1242.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1268.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VI, Année 1299.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 9. Année 1334.
- « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 179, lire en ligne
- Le Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, n° 744 du 2 janvier 1895
- V. D., « Fauquembergues : Alain Méquignon élu maire, avec une équipe forcément renouvelée : Treize voix pour, deux blancs. Sans surprise, Alain Méquignon a recueilli les voix de ses équipiers hier matin et a été confortablement réélu maire. Gestionnaire acheteur à la cimenterie de Lumbres, cet homme de 57 ans entame son troisième mandat de premier magistrat dans la commune », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Fauquembergues: nouveaux logements et jeunes élus », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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