65e division d'infanterie (France) — Wikipédia
65e division d'infanterie | |
Le général Blondin et l'état-major divisionnaire aux Islettes en avril 1917. | |
Création | 1. 2. novembre 1939 |
---|---|
Dissolution | 1. 2. juillet 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - 1re Bataille de la Marne 1915 - 1re Bataille de la Woëvre 1916 - Bataille de Verdun 1918 - 2e Bataille de Picardie 1940 - Bataille des Alpes |
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La 65e division d'infanterie (65e DI) est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.
Les chefs de la 65e division d’infanterie
[modifier | modifier le code]1914-1918
[modifier | modifier le code]- - : général Bizot
- - : général Le Gros
- - : général Pentel
- - : général Blondin
- juillet - août 1918 : général Goybet
1939-1940
[modifier | modifier le code]- 1939 : général Paquet
- 1939 - 1940 : général de Saint-Julien
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]Elle est constituée des unités suivantes :
- 129e brigade[1] :
- 46e bataillon alpin de chasseurs à pied d’août à
- 64e bataillon alpin de chasseurs à pied d’août à
- 67e bataillon alpin de chasseurs à pied d’août à
- 34e régiment d’infanterie coloniale d’ à
- 311e régiment d’infanterie d’ à
- 312e régiment d’infanterie d’ à (dissolution)
- 302e régiment d’infanterie de à (dissolution)
- 130e brigade[1] :
- 47e bataillon alpin de chasseurs à pied d’août à
- 63e bataillon alpin de chasseurs à pied d’août à
- 38e régiment d’infanterie coloniale d’ à
- 203e régiment d’infanterie d’ à
- 341e régiment d’infanterie d’ à
- 304e régiment d’infanterie de à (dissolution)
- Cavalerie divisionnaire[1] :
- Deux escadrons du 11e régiment de hussards d' à
- Deux escadrons du 24e régiment de dragons à partir de
- Artillerie[1],[2] :
- Deux groupes (de 65) du 2e régiment d'artillerie de montagne en
- groupe de renforcement (de 75) du 55e régiment d'artillerie de campagne d' à (passe au 255e RAC)
- groupe de renforcement (de 75) du 26e régiment d'artillerie de campagne de à (passe au 255e RAC)
- 4e groupe (de 120B puis de 90) du 3e régiment d'artillerie lourde d' à (passe au 55e RAC)[3],[4]
- 4e groupe (de 90) du 55e régiment d'artillerie de campagne de à (passe au 255e RAC)[4]
- 1er, 2e et 3e groupes (de 75) du 255e régiment d'artillerie de campagne d' à [5]
Les deux brigades sont dissoutes en janvier 1917 et l'infanterie est regroupée au sein de l'infanterie divisionnaire[1].
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- : mobilisée dans la 15e région. La 65e DI est une division de réserve, également appelée 65e division de réserve, et constituée de deux brigades : 129e brigade, du général Beaugillot et 130e brigade, du colonel Thiebault.
- 19 - : transport par VF dans la région de Saint-Mihiel.
- 24 - : mouvement vers les Hauts-de-Meuse. À partir du 26, occupation et organisation d'une position vers Creuë et Saint-Maurice.
- - : mouvement, par Douaumont, vers Beaumont : combats vers Gremilly, Flabas et Moirey.
- 2 - : repli vers la région Louvemont, Bras-sur-Meuse, et transport par VF dans celle de Lamorville ; puis mouvement vers Beauzée-sur-Aire.
- 7 - : engagée dans la Bataille de Revigny (1re Bataille de la Marne) : combats vers Amblaincourt, Beauzée-sur-Aire et Deuxnouds-devant-Beauzée ; le 10, combat de Séraucourt.
- 10 – : retrait du front et repos vers Longchamps-sur-Aire.
- À partir du 13, mouvement vers les Hauts-de-Meuse, en direction d'Haudiomont.
- À partir du , occupation d'un secteur vers Ville-en-Woëvre et Braquis, puis vers Beaumont et Ornes.
- 23 – : retrait du front et transport par voie ferrée dans la région de Bannoncourt. À partir du 24, occupation de la rive gauche de la Meuse, vers Rouvrois-sur-Meuse et Chauvoncourt : , perte du fort du Camp-des-Romains ; les 26 et , attaques françaises sur Chauvoncourt, et le 29 sur Dompcevrin.
- – : stabilisation du front et occupation d'un secteur vers Maizey et les Paroches, étendu à droite, le , jusque vers Kœur-la-Grande : , attaque française sur Chauvoncourt ; les 16, 17 et , nouvelles attaques françaises vers Chauvoncourt.
- En , prête à intervenir, dans son secteur, pendant la 1re Bataille de la Woëvre ; non engagée.
1915
[modifier | modifier le code]- 3 – : retrait du front, puis à partir du , transport par VF au nord de Toul.
- – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Regniéville-en-Haye et Fey-en-Haye.
1916
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front ; repos près de Toul.
- À partir du , mouvement vers le camp de Saffais ; instruction.
- À partir du , transport par VF dans la région de Bar-le-Duc, puis transport par camions dans celle de Verdun.
- – : engagée dans la Bataille de Verdun, vers Chattancourt et la Hayette :
- : attaque allemande.
- : attaque française.
- – : retrait du front et mouvement vers la région de Vaubécourt ; repos.
- – : transport par camions dans la région de Verdun et occupation d'un secteur entre la Hayette et la Meuse, vers Charny : , attaque allemande sur le Mort-Homme.
1917
[modifier | modifier le code]- 11 – : retrait du front et repos vers Nixéville.
- – : mouvement vers le front, et à partir du , occupation d'un secteur en Argonne, entre l'Aire et le Four de Paris lieu-dit sur la commune de Vienne-le-Château, Marne.
- – : transport vers Mailly-le-Camp ; repos et instruction.
- – : mouvement par étapes vers la région d’Épernay, Dormans, puis, à partir du 28, embarquement à destination de l'Italie.
- À partir du , débarquement dans la région de Brescia.
- – : mouvement, par étapes entrecoupées de repos, vers le front.
- – : mouvement vers Tezze, puis occupation d'un secteur vers Pederobba et Rivasecca (rive droite du Piave).
1918
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front, puis mouvement par étapes vers Sommacampagna ; repos et instruction : reconnaissance vers le Haut-Adige.
- – : transport par VF en France, dans la région de Beauvais.
- : transport par camions vers Saint-Sauflieu ; travaux vers Cottenchy, Guyencourt et Estrées-sur-Noye.
- – : occupation d'un secteur vers Mailly-Raineval et Thory. Engagée dans la 2e Bataille de Picardie : consolidation du front, les 11 et , combats à l'ouest de Mailly-Raineval, et, les 2 et , vers le bois de la Gaune.
- – 1er juin : retrait du front et repos vers Breteuil. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Toul ; repos.
- 1er juin – : occupation d'un secteur vers le bois de la Prête et Limey, déplacé à droite, du au , dans la région de Regniéville-en-Haye en Meurthe-et-Moselle.
- : dissolution de la 65e D.I. : qui devient la 2e division marocaine
Rattachements
[modifier | modifier le code]Affectation organique :
- Mobilisation : Isolée
- : 3e groupe de divisions de réserve
- : Isolée
- : 6e corps d’armée
- : Isolée
- : 31e corps d’armée
Par armée :
- 1re armée
- –
- –
- –
- 2e armée
- 16 –
- –
- 3e armée
- –
- –
- –
- 4e armée
- –
- 5e armée
- 2 –
- 8e armée
- –
- 10e armée
- –
- Armée des Alpes
- 2 –
- Armée de Lorraine
- Détachement d'armée de Lorraine
- –
- Intérieur
- 17 –
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La division est recréée à la mobilisation de 1939. De réserve série B, type montagne[6], elle est composée des :
- 54e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (54e GRDI)
- 203e régiment d'infanterie alpine (203e RIA)
- 42e demi brigade de chasseurs alpins (42e DBCA) composée des 89e, 98e et 100e BCA
- 46e demi brigade de chasseurs alpins (46e DBCA) composée des 102e, 104e et 105e BCA
- 96e régiment d'artillerie de montagne (96e RAM)
- 296e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (296e RALD)
Rattachée au 15e corps d'armée qui fait partie de l'armée des Alpes, la division est positionnée dans les vallées de la Vésubie et de la Tinée. Pendant l'offensive italienne de juin 1940, la division n'est pas située sur l'axe principal d'attaque mais ses sections d'éclaireurs-skieurs et son artillerie repoussent des infiltrations de l'armée italienne[7].
Références
[modifier | modifier le code]- AFGG t. X-2, p. 496-497.
- Historique du 255e régiment d'artillerie de campagne, Paris, L. Fournier, , 79 p. (lire en ligne)
- Historique du 105e régiment d'artillerie lourde, Joigny, Imprimerie moderne A. Soubie, , 74 p., p. 9
- « Historiques des régiments d'artillerie de campagne durant 14/18, no 1 à 62 », sur chtimiste.com (consulté le )
- « Historiques des régiments d'artillerie de campagne durant 14/18, no 201 à 276 », sur chtimiste.com (consulté le )
- Une bataille oubliée : Les Alpes, 10 - 25 juin 1940, Direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives (Ministère des Armées), coll. « Mémoire et Citoyenneté » (no 6), (lire en ligne)
- « 08- Le 96è R.A.M. », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
- AFGG, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Grandes Unités Françaises, t. 2 : Les divisions : de la mobilisation au 25 juin 1940, .