Williams F1 Team — Wikipédia

Williams Racing
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Localisation Drapeau du Royaume-Uni Grove
Dirigeants et pilotes
Président Drapeau des États-Unis Matthew Savage
Directeur Drapeau du Royaume-Uni James Vowles
Responsable d'équipe Drapeau de la Belgique Sven Smeets (en)
Drapeau du Royaume-Uni Dave Redding
Directeur technique Drapeau du Royaume-Uni Pat Fry
Designer en chef Drapeau du Royaume-Uni David Worner
Pilotes 55. Drapeau de l'Espagne Carlos Sainz Jr.
23. Drapeau de la Thaïlande Alexander Albon
Pilotes essayeurs Drapeau du Royaume-Uni Jamie Chadwick
Caractéristiques techniques
Châssis Williams FW46
Moteurs Mercedes V6 turbo hybride M13 EQ Performance
Pneumatiques Drapeau de l'Italie Pirelli
Résultats
Début En tant qu'écurie
Grand Prix d'Espagne 1977
En tant que constructeur
Grand Prix d'Argentine 1978
Courses disputées En tant qu'écurie : 745 GP disputés (742 départs)
En tant que constructeur : 736 GP disputés (735 départs)
Points marqués 3 561
Titres constructeurs 9 (1980, 1981, 1986, 1987, 1992, 1993, 1994, 1996, 1997)
Titres pilotes 7 (1980, 1982, 1987, 1992, 1993, 1996, 1997)
Victoires 114
Podiums 312
Pole positions 128
Meilleurs tours en course 133

Williams Grand Prix Engineering (engagée en compétition sous la dénomination commerciale Williams Racing depuis 2020) est une écurie britannique de Formule 1, basée à Grove. Fondée en 1977 par Frank Williams et Patrick Head, l'équipe était la propriété de Frank Williams (52,25 %), Brad Hollinger (14,75 %), Patrick Head (9 %), le marché public (20 %) et le fonds en fiducie des employés (4 %) jusqu'en . Le , Williams est rachetée dans son intégralité par le fonds d'investissement américain Dorilton Capital.

Frank Williams a commencé à faire courir des voitures en Formule 1 au cours de la saison 1969. L'écurie a fait ses débuts dans le championnat du monde des constructeurs, sous son nom propre, en 1975 avant d'être rachetée fin 1976. L'équipe Williams telle qu'elle existe aujourd'hui n'a vu le jour qu'en 1977 et a débuté en 1978. Avec ses 16 titres mondiaux acquis lors des années 1980 et 1990 (9 des constructeurs et 7 des pilotes, de Alan Jones en 1980 à Jacques Villeneuve en 1997), 114 victoires et 128 pole positions, elle est l'une des plus prestigieuses écuries de l'histoire de la Formule 1, mais elle n'a enregistré aucune victoire depuis celle de Pastor Maldonado au Grand Prix d'Espagne le , et connaît un sévère déclin à la fin des années 2010, obtenant son dernier podium en 2017 à Bakou puis chutant en queue de peloton au début des années 2020 ; il faut attendre le Grand Prix de Belgique 2021 pour que George Russell, dans des conditions exceptionnelles, permette à l'équipe de remonter sur un podium dans la discipline.

En 2020, la direction recherche des investisseurs potentiels et le fonds d'investissement américain Dorilton Capital rachète l'écurie, ce qui conduit, début , au départ de Claire Williams.

Naissance de l'écurie

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Brabham BT26 engagée par l'écurie Frank Williams Racing Cars pour Piers Courage.
Wolf-Williams FW05 à Goodwood en 2010.

La première écurie Williams a été fondée en 1966 sous le nom « Frank Williams Racing Cars Ltd ». À cette époque, Frank Williams prépare et engage des châssis Brabham en Formule 3 et en Formule 2. Puis, à partir de 1969, Williams engage des voitures en Formule 1 : une Brabham BT26A en 1969, une De Tomaso 505 en 1970, deux March en 1971 et 1972 ainsi qu'une Politoys FX3 en 1972.

Devant la médiocrité des résultats accumulés depuis 1969, Frank Williams décide courant 1972 de changer de stratégie et devient constructeur à part entière. C'est ainsi que nait en 1972 la Politoys FX3, baptisée du nom d'un fabricant de jouets partenaire de l'opération. Elle deviendra Iso-Marlboro FX3 en 1973, à la suite d'un partenariat avec le fabricant de voitures de sport italien Iso Rivolta. En 1975, le partenariat se termine, et les châssis sont, pour la première fois, baptisés « Williams ».

Toujours aussi désargenté, Williams accepte fin 1975 la prise de participation majoritaire dans l'écurie du milliardaire austro-canadien Walter Wolf. En 1976, l'équipe devient donc Wolf-Williams et aligne les voitures de l'ancienne écurie de Lord Hesketh. Mais au bout d'une seule saison, Walter Wolf pousse Frank Williams dehors et rachète la totalité de l'écurie, qui devient Walter Wolf Racing en 1977.

Début 1977, Frank Williams fonde une nouvelle écurie en association avec le jeune ingénieur Patrick Head. C'est cette nouvelle structure, baptisée Williams Grand Prix Engineering, qui perdure de nos jours et communique sous le nom de Williams F1 Team.

1977 à 1979 : les débuts

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La Williams FW07 de Clay Regazzoni qui offrit sa première victoire à Williams à Silverstone en 1979

En 1977, par manque de temps, la nouvelle équipe Williams ne peut faire autre chose que d'engager une March 761 de la saison précédente, motorisée par un Ford-Cosworth DFV. Mais dès 1978, l'équipe retrouve son statut de constructeur, avec toujours le même motoriste, sans grand succès puisqu'elle termine neuvième. En 1979, cependant, Clay Regazzoni obtient la première victoire de l'écurie au Grand Prix de Grande-Bretagne et son coéquipier Alan Jones remporte quatre autres victoires. Williams termine deuxième du championnat du monde, derrière la Scuderia Ferrari.

1980 à 1987 : succès avec Ford puis Honda

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La Williams FW07C de 1980 qui apporte à Williams ses premiers titres de champions du monde des pilotes et des constructeurs
La Williams-Honda FW11 de 1986, championne du monde des constructeurs

Alan Jones remporte le championnat en 1980, imité par Keke Rosberg en 1982. En 1980 et 1981, l'écurie gagne également le titre des constructeurs. La saison 1981 voit la guerre interne entre Jones et Carlos Reutemann, amenant en partie à la défaite de ces derniers au profit de Nelson Piquet (Brabham).

Pour rester en haut de l'affiche, Williams se doit de s'allier à un grand constructeur et de passer aux moteurs 1,5 L turbocompressés, à la place des vieux Cosworth DFV 3,0 L. C'est le cas avec Honda dès la fin de l'année 1983. Après quelques coups d'éclats en 1984, dont une victoire de Keke Rosberg au Grand Prix de Dallas, le Finlandais et Nigel Mansell emportent chacun deux succès l'année suivante. De sixième en 1984, elle remonte à la troisième place.

En 1986, Nelson Piquet rejoint l'écurie aux côtés de Mansell, sur une Williams-Honda devenue la référence, l'écurie remportant neuf victoires et s'adjugeant le titre constructeurs au Grand Prix du Portugal, antépénultième manche de la saison. Au Grand Prix d'Australie 1986, Mansell est en position de remporter le titre mais une crevaison le contraint à abandonner. Par mesure de sécurité, Piquet est rappelé aux stands pour changer de pneus, ce qui permet à Alain Prost de remporter son deuxième titre malgré une McLaren globalement moins compétitive. En 1986 un accident de la route laisse Frank Williams paralysé alors que l'écurie revient d'une séance d'essais ayant eu lieu sur le circuit Paul-Ricard le .

En 1987 en revanche, Mansell et Piquet n'ont pas de rivaux mais, en interne, leur duel s'avère intense. Piquet souffle le titre à Mansell et quitte l'écurie, mécontent de ne pas être clairement le numéro 1. De plus, en raison de divergences avec Williams, Honda décide de motoriser McLaren.

1989 à 1997 : succès avec Renault

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La Williams FW14B, championne du monde pilotes et constructeurs en 1992
La Williams FW19 de 1997, dernière Williams championne du monde

Frank Williams, qui a perdu son champion et le puissant moteur Honda, se rabat sur le moteur Judd en 1988, en attendant le moteur Renault prévu pour 1989. L'année est difficile, égayée par deux podiums de Nigel Mansell qui rejoint Ferrari à la fin de l'année. L'écurie chute à la septième place et connaît sa première saison sans victoire depuis dix ans alors que Honda et McLaren ont dominé la saison.

L'année suivante, Renault motorise l'écurie et Thierry Boutsen offre à l'association Williams-Renault deux victoires, à Montréal et à Adelaïde. Riccardo Patrese est troisième du championnat du monde des pilotes et Williams termine deuxième du championnat des constructeurs, derrière les intouchables McLaren-Honda.

En 1990, malgré les victoires de Patrese à Imola et de Boutsen à Budapest, la saison est une déception et Williams termine quatrième du championnat. En 1991, Nigel Mansell revient dans l'écurie et remplace Boutsen. Après des débuts difficiles, la FW14 devient redoutable et remporte sept victoires. Toutefois, l'avance prise par Ayrton Senna et McLaren en début de saison leur permettent d'être sacrés champions du monde.

En 1992, Williams remporte 10 victoires, 15 pole positions et réalise un doublé au championnat des pilotes. La FW14B bénéficie au maximum des aides électroniques très développées et survole la saison. Néanmoins, Nigel Mansell, enfin devenu champion du monde après trois échecs, se brouille avec Frank Williams pour des raisons financières et quitte l'écurie et la Formule 1 pour le championnat CART.

En 1993, Alain Prost remplace Mansell et le pilote-essayeur Damon Hill remplace Patrese. Si, aux mains de Prost et Hill, la nouvelle FW15C survole l'exercice des qualifications (15 pole positions dont 13 pour Prost) fixant même un record de 24 pole positions consécutives, le début de saison s'avère plus délicat qu'en 1992 et Prost, promis à une nette domination, est aux prises avec son rival Ayrton Senna tandis que Williams a du mal à s'affirmer face à McLaren. Néanmoins, à partir du Grand Prix du Canada, Williams enchaîne sept victoires dont les trois premières de Damon Hill. Prost remporte son quatrième et dernier titre mondial et Williams-Renault conserve le titre constructeurs.

En 1994, Prost, qui a pris sa retraite, est remplacé par Ayrton Senna. Les aides au pilotage ont été supprimées ce qui rend très instable la FW16. Senna abandonne lors des deux premières courses. Survient alors le drame d'Imola, où Senna se tue après un accident alors qu'il était en tête du Grand Prix. Hill, propulsé leader de l'écurie face à Michael Schumacher, ne peut rien face à l'Allemand malgré l'aide de David Coulthard et de Nigel Mansell qui revient pour cinq Grands Prix et qui contribuent au sacre constructeur de Williams avec sept victoires.

En 1995, Hill fait équipe avec David Coulthard, préféré à Mansell. Face à Schumacher et Benetton-Renault, l'Anglais est impuissant et commet de nombreuses erreurs. Williams remporte cinq victoires et finit second au championnat. En 1996, Williams conserve Damon Hill qui fait équipe avec le novice Jacques Villeneuve. La FW18 est très performante et Hill devient champion du monde avec huit victoires tandis que son coéquipier termine vice-champion du monde avec quatre victoires dès sa première saison, une première dans la discipline. En fin de saison, Hill se laisse rattraper par Villeneuve et quitte l'écurie en 1997, où il est remplacé par Heinz-Harald Frentzen.

En 1997, malgré une FW19 supérieure à la concurrence, Villeneuve doit attendre la dernière course pour être sacré face à Schumacher et Ferrari. Williams est également champion avec huit victoires, les sept de Villeneuve ajoutées à la première de Frentzen au Grand Prix de Saint-Marin. Avec un neuvième titre chez les constructeurs, Williams devient l'écurie la plus titrée de l'histoire de la Formule 1, devant la Scuderia Ferrari, Lotus Cars et McLaren Racing.

1998-1999 : période de transition

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La Williams FW20 de 1998 (avec la FW21 de 1999 à sa droite)

En 1998, les départs de Renault Sport et d'Adrian Newey ne permettent pas à Williams et Jacques Villeneuve de conserver leurs titres. Le moteur Mecachrome (ex-Renault) n'est pas assez performant et Newey a manqué pour le développement de la FW20 alors qu'il dessinait la voiture championne du monde, la McLaren MP4-13. L'équipe connaît sa première saison sans victoire depuis 1988, n'obtenant que trois podiums, et doit lutter jusqu'au bout pour la troisième place du championnat face à Jordan et Benetton.

1999 est une année de transition, en attendant BMW. Le moteur est toujours un Mecachrome commercialisé désormais par Supertec mais Villeneuve et Frentzen sont partis, remplacés par Alessandro Zanardi, double champion de CART en titre, et Ralf Schumacher. L'Italien est la déception de l'année, ne marquant aucun point alors que Schumacher monte à trois reprises sur le podium et inscrit 35 points. Williams termine cinquième du championnat, son pire classement depuis 1988.

2000 à 2005 : renouveau avec BMW

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La FW23 qui remet Williams sur le chemin de la victoire en 2001
Avec la FW25, Juan Pablo Montoya, Williams et BMW passent près des titres mondiaux 2003.

Début 2000, Williams bénéficie d'un moteur d'usine BMW. Alessandro Zanardi est remplacé par le jeune espoir Jenson Button. Malgré les craintes hivernales en raison de problèmes de fiabilité récurrents, la saison est une réussite. Ralf Schumacher monte sur trois podiums et Button confirme les espoirs placés en lui, l'équipe termine troisième du championnat, loin cependant des Ferrari et McLaren-Mercedes.

En 2001, l'espoir colombien Juan Pablo Montoya remplace Button prêté à Benetton Formula et Michelin remplace Bridgestone. La FW23 apparaît comme très performante, remportant à Imola la première victoire de l'équipe depuis 1997 (la première de Ralf Schumacher), suivie de trois autres à Montréal, Hockenheim et Monza, où Montoya remporte sa première victoire. Williams-BMW est à nouveau troisième du championnat mais s'est sensiblement rapprochée de Ferrari et McLaren.

En 2002, Williams fait figure de premier challenger de Ferrari. Si l'équipe finit deuxième au championnat, la saison reste une déception car Williams finit très loin de la Scuderia et ne remporte qu'une victoire, à Sepang.

Le début de saison 2003 est également décevant en raison de problèmes aérodynamiques. Ceux-ci réglés, les Williams deviennent performantes à partir de l'Autriche avec quatre victoires en six courses à Monaco, au Nurburgring, à Magny-Cours et Hockenheim. À deux Grands Prix de la fin de la saison, Montoya n'a que trois points de retard sur Michael Schumacher et Williams mène le championnat constructeurs. Alors que le meilleur matériel semble à leur disposition, le sacre est envisageable mais un accrochage avec Rubens Barrichello aux États-Unis et une panne hydraulique lors de la dernière manche au Japon mettent fin aux espoirs de l'écurie. Fin 2003, Montoya annonce son transfert chez McLaren pour 2005[1].

En 2004, Williams présente avec sa FW26 un aileron avant révolutionnaire à double quille à la demande de BMW qui souhaitait quelque chose d'audacieux. Les résultats ne sont pas conformes aux attentes : tandis que Ferrari reprend sa domination, Williams fait illusion sur les premiers Grands Prix en luttant avec les BAR et les Renault pour la deuxième place du championnat, mais se fait rapidement devancer. De plus, à Indianapolis, Ralf Schumacher est victime d'un grave accident : il est remplacé par Marc Gené puis Antônio Pizzonia. En fin de saison, un aileron plus classique est de retour et les résultats s'améliorent, Montoya remporte son dernier Grand Prix pour Williams au Brésil. L'écurie finit quatrième du championnat du monde, son pire classement depuis 1999.

En 2005, Mark Webber et Nick Heidfeld pilotent une FW27 peu performante et ne peuvent signer que quatre podiums, dont un double à Monaco, derrière la McLaren-Mercedes de Kimi Räikkönen. Heidfeld réalise également son unique pole position au Grand Prix d'Europe, sans pouvoir concrétiser. BMW annonce son départ à mi-saison en rachetant Sauber et les performances plongent : plus aucun podium et Antônio Pizzonia remplace Heidfeld, blessé, en fin de saison. Williams chute en cinquième position.

2006 à 2011 : déclin

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Nico Rosberg sur la FW28 au Grand Prix des États-Unis 2006
Alexander Wurz sur la FW29 au Grand Prix du Canada 2007, premier podium de l'écurie en deux ans
Les Williams FW32, FW31 et FW30 en exposition
Rubens Barrichello et la FW33 au Grand Prix de Malaisie 2011

En 2006, Cosworth remplace BMW et Bridgestone remplace Michelin qui fournissait l'équipe depuis 2001. Les pilotes Mark Webber et le débutant Nico Rosberg (fils de Keke) ne peuvent pallier les performances d'un matériel rétif dont un moteur peu fiable. Quelques coups d'éclats dont une première ligne pour Webber à Monaco sont vite avortés par des ennuis de fiabilité. L'écurie plonge au huitième rang au championnat avec 11 points (son pire classement depuis 1978) et n'a obtenu ni pole position (une première depuis 2000) ni podium (une première depuis 1976).

À la suite de cette désastreuse saison, Williams change de motoriste, Toyota remplaçant Cosworth. Mark Webber, parti chez Red Bull Racing, est remplacé par Alexander Wurz jusqu'alors pilote d'essai. Si la FW29 ressemble fortement à la FW28, sa fiabilité et ses résultats en essais durant le mois de février contrastent avec sa devancière. Les résultats se confirment durant la première moitié de saison, Nico Rosberg se hissant presque toujours dans la dernière partie des qualifications et engrangeant plusieurs points encourageants. Quant à Wurz, si ses résultats souffrent de la comparaison avec ceux de son équipier, il fait preuve d'opportunisme avec une troisième place lors du chaotique Grand Prix du Canada, le premier podium de l'écurie depuis deux ans, et une quatrième place sous la pluie au Nurburgring après avoir lutté pour le podium avec Webber. Williams remonte à la quatrième place du championnat.

Après une saison 2007 encourageante, Kazuki Nakajima, jeune espoir de Toyota, remplace Wurz en 2008 au volant d'une FW30 présentée discrètement mais sur laquelle l'équipe fonde de grands espoirs. La saison débute bien puisque Nico Rosberg monte sur son premier podium grâce à sa troisième place et que Kazuki Nakajima finit sixième en Australie. Au Grand Prix de Singapour, Nakajima se classe huitième tandis que Rosberg monte sur la deuxième marche du podium derrière Fernando Alonso et devant Lewis Hamilton, et a pu prétendre un moment à la victoire avant une sévère pénalité pour avoir ravitaillé alors que la voie des stands n'était pas encore ouverte. Ces deux bons résultats sont les seuls coups d'éclats de l'année et l'écurie retombe à la huitième place du championnat.

En 2009, Williams fournit les châssis de la nouvelle Formule 2 et profite de la nouvelle réglementation (pneus slicks, SREC, aérodynamique modifiée, réduction des coûts) pour se relancer grâce au double diffuseur qui lui offre un avantage en début de saison, tout comme Brawn GP et Toyota. Mais au fur et à mesure de la saison, l'équipe rentre dans le rang et termine à la septième place du classement des constructeurs grâce à Nico Rosberg qui marque tous les points de l'équipe. Ironie du sort, l'écurie BMW Sauber lui chipe la sixième place sur le fil.

Le , Frank Williams et Patrick Head annoncent avoir vendu une part minoritaire de leur écurie à une société d'investissement dirigée par l'Autrichien Toto Wolff qui rejoint le directoire de la société[2]. Wolff est connu pour avoir remporté les 24 Heures de Dubaï 2006 en catégorie GT et pour son record du tour de la Nordschleife du Nürburgring au volant d'une Porsche 997 RSR en [3]. Un peu plus d'un an plus tard, Frank Williams dit envisager une entrée en bourse[4].

En 2010, Williams perd Nico Rosberg parti chez Mercedes Grand Prix et se sépare de Kazuki Nakajima, protégé de Toyota qui quitte la discipline. L'écurie est à nouveau motorisée par Cosworth et les nouveaux pilotes sont Rubens Barrichello, le pilote le plus expérimenté du plateau, et Nico Hülkenberg, champion GP2 2009 dès sa première participation. Après un début de saison difficile, l'équipe réalise une seconde partie de saison qui lui permet de terminer sixième du championnat des constructeurs, au coude-à-coude avec Force India. Le coup d'éclat de la saison est réalisé par Nico Hülkenberg qui réalise la pole position (la première depuis Nick Heidfeld au Grand Prix d'Europe 2005) à Interlagos chaussé de pneus slicks sur une piste s'asséchant.

En 2011, Williams perd plusieurs sponsors majeurs et, pour assurer l'avenir de l'écurie, une partie de son capital est mis en bourse[5]. Le pilote payant vénézuélien Pastor Maldonado (champion GP2 2010) remplace Nico Hülkenberg. Le manque de budget se fait ressentir sur les performances ; la FW33 manque de fiabilité et de vitesse et seuls cinq points sont inscrits, installant l'écurie à la neuvième place du championnat, son pire classement depuis 1978[6].

Le directeur technique, Sam Michael, en place depuis 2004, est licencié au profit de Mike Coughlan[7]. Williams et Renault Sport F1 annoncent un partenariat châssis-moteur de longue durée, le département F1 de Renault équipant Williams de ses blocs moteurs V8 pour les saisons 2012 et 2013. Outre la fourniture de moteurs, le partenariat comprend d'autres opportunités commerciales et marketing, avec une possibilité de prolongation après l'introduction du futur moteur V6 turbo en 2014[8],[9].

2012-2013 : nouvelle association avec Renault

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Pastor Maldonado sur la FW34 au Grand Prix du Canada 2012

Après le retour du moteur Renault, le , Williams annonce la titularisation de Bruno Senna en tant que deuxième pilote, aux côtés de Pastor Maldonado[10],[11]. Le , Alexander Wurz est engagé pour aider les pilotes Bruno Senna et Pastor Maldonado et partager son expérience de la course[12].

Lors de la manche inaugurale, en Australie, Maldonado sort de la piste dans le dernier tour alors qu'il était sixième et en position d'inscrire huit points. En Malaisie, Senna tire parti de conditions climatiques difficiles et termine huitième pour son deuxième Grand Prix avec Williams. Alors que ces performances sont encourageantes pour la suite de la saison, l'écurie annonce la démission de son président Adam Parr et l'arrivée de Susie Wolff comme pilote de développement[13],[14],[15].

Maldonado inscrit quatre points grâce à sa huitième place en Chine, derrière Senna, avant de s'illustrer lors du Grand Prix d'Espagne où il obtient sa première pole position (la première de Williams depuis 2010) grâce à une pénalité infligée à Lewis Hamilton et remporte la première victoire de sa carrière, la première de Williams depuis le Grand Prix du Brésil 2004. Le dernier succès du partenariat Williams-Renault remontait au Grand Prix du Luxembourg 1997 avec Jacques Villeneuve. Ce podium du Vénézuélien est le premier de Williams depuis 2008. Cette 114e victoire demeure la dernière en date de l'écurie, qui continue à entrer régulièrement dans les points, avec notamment une septième place de Senna en Hongrie ainsi qu'une cinquième de Maldonado et une huitième du Brésilien au Japon. Des bonnes performances en qualifications (Maldonado deuxième à Singapour et troisième à Abou Dabi) sont à noter, bien qu'elles ne furent pas concrétisées. Du fait d'une bataille très serrée dans le peloton, Williams ne gagne qu'une place par rapport à 2011 mais a inscrit plus de points (76 contre 5).

2013 est une saison catastrophique car la Williams FW35, monoplace ratée, est incapable de viser les points à la régulière. Valtteri Bottas inscrit quatre points en terminant huitième du Grand Prix des États-Unis tandis que Maldonado se classe dixième en Hongrie. Le Finlandais s'illustre également en se qualifiant troisième au Canada, sans concrétiser en course. Avec cinq points, l'écurie termine neuvième du championnat.

2014-2017 : renouveau puis lent déclin à l'ère de l'hybride

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Felipe Massa au Grand Prix automobile de Chine 2014 à bord de sa Williams FW36

En 2014, le moteur Renault est remplacé par un Mercedes-Benz. Felipe Massa remplace Pastor Maldonado parti chez Lotus F1 Team et Valtteri Bottas est reconduit. Cette première saison sous l'ère hybride s'avère la meilleure depuis l'ère Williams-BMW.

En Australie, Massa est accroché dès le départ par Kamui Kobayashi, victime d'un problème de freins et Bottas termine cinquième malgré une crevaison et la perte d'une roue. En Malaisie, Massa et Bottas finissent septième et huitième, Massa ayant refusé de s'écarter malgré les consignes de son équipe. Lors du Grand Prix de Bahreïn, les deux pilotes sont en lutte pour le podium mais une forte dégradation des pneus ne leur permet pas de finir mieux que septième et huitième. En Chine, Massa, victime d'un long arrêt aux stands, finit quinzième quand Bottas termine septième. En Espagne, Bottas termine cinquième et Massa treizième à cause d'une mauvaise stratégie. Lors du Grand Prix de Monaco, Bottas abandonne sur casse moteur et Massa finit septième.

Au Grand Prix du Canada, Massa est à nouveau victime d'un long arrêt aux stands mais il devient un candidat au podium jusqu'au dernier tour où il s'accroche avec Sergio Pérez, anéantissant tout espoir de podium pour l'écurie anglaise. Bottas termine septième. En Autriche, les deux voitures se qualifient en première ligne, Massa en pole position (sa première depuis 2008 et la première de Williams depuis 2012), Bottas à la deuxième place. Cette première ligne monopolisée par les Williams-Mercedes est la première depuis 2003 ; en course, ils s'effacent derrière les Mercedes de Nico Rosberg et de Lewis Hamilton. Bottas monte sur son premier podium en Formule 1, le premier de l'écurie depuis la victoire de Pastor Maldonado au Grand Prix d'Espagne 2012 et Massa termine quatrième.

Le Finlandais récidive en terminant deuxième en Grande-Bretagne et en Allemagne tandis que Massa est en proie aux accrochages et aux faits de course. Le Brésilien termine troisième derrière Hamilton et Rosberg en Italie, performance faisant écho à la troisième place de son coéquipier deux semaines auparavant. En Russie, le Finlandais manque de peu la pole position et termine troisième, derrière les Mercedes. Son coéquipier termine quatrième aux États-Unis, troisième à domicile derrière les Mercedes et deuxième à Abou Dabi, ayant même entrevu un temps la victoire, devant Bottas. Ce double podium est le premier de Williams depuis 2005. Avec 320 points, neuf podiums et la troisième place du championnat des constructeurs, l'écurie de Grove, totalement revigorée, boucle sa meilleure saison depuis 2003.

Valtteri Bottas au Grand Prix du Canada 2015.
Felipe Massa au Grand Prix de Bahreïn 2016 avec la Williams FW38.

Ayant terminé la saison 2014 en tant que deuxième force derrière Mercedes, Williams a des ambitions pour 2015 mais s'avère dépassée dans la course à la deuxième place par Ferrari dès le début de saison. Les performances demeurent sensibles à celles de 2014, avec quatre podiums (deux pour Valtteri Bottas au Canada et au Mexique et deux pour Felipe Massa en Autriche et en Italie) et une victoire tutoyée de près en Grande-Bretagne. L'écurie se classe troisième du championnat des constructeurs, avec 257 points.

Le , Lance Stroll, qui faisait partie de la Ferrari Driver Academy depuis 2010, rejoint l'écurie britannique et devient pilote de développement[16]. Quatre mois plus tard, Alex Lynn, qui a rejoint l'écurie en 2015 en tant que pilote de développement, conserve son rôle pour la saison 2016[17].

En 2016, Williams ne peut plus se mêler à la lutte avec Mercedes, Ferrari et Red Bull Racing. Si Bottas monte sur le podium au Canada, comme en 2015, l'écurie avec 138 points se classe à la cinquième place du championnat des constructeurs. En septembre, Massa annonce son retrait de la Formule 1 ; Stroll sera son remplaçant dès 2017[18],[19].

Lance Stroll sur la Williams FW40 au Grand Prix de Malaisie 2017

En , Paddy Lowe quitte Mercedes pour Williams où, au terme d'un préavis dont la durée n'est pas encore connue, il devient directeur exécutif : « J'ai passé trois années remplies de succès et très plaisantes chez Mercedes où j'ai travaillé avec une équipe incroyable. Je regarde maintenant vers l'avenir et un nouveau défi, et je souhaite le meilleur à tout le monde chez Mercedes »[20].

Du côté des pilotes, alors que Williams engage le novice canadien Lance Stroll pour piloter la FW40 en 2017, Felipe Massa quitte théoriquement la Formule 1 après avoir annoncé son départ à la retraite en . Le départ inattendu de Nico Rosberg, cinq jours après l'obtention de son premier titre mondial, change la donne puisque Mercedes Grand Prix choisit Valtteri Bottas pour le remplacer. Pour le libérer de son contrat, Williams souhaite faire sortir Massa de sa retraite. Le , ces mouvements sont officialisés : Bottas rejoint les Flèches d'Argent pour faire équipe avec Lewis Hamilton et Massa dispute une saison supplémentaire avec Williams afin d'épauler Lance Stroll, pour un salaire de 6 millions d'euros financé en partie par Mercedes[21],[22].

La saison commence avec trois abandons consécutifs de Stroll alors que Massa obtient deux sixièmes places. Le Canadien inscrit ses premiers points pour son Grand Prix national puis, lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan, monte sur son premier podium, le seul de la saison de l'écurie. Ce podium miraculeux ne reflète pas les performances réelles de l'écurie, qui, si elle avait pu se battre avec Force India pour la quatrième la saison précédente, est maintenant nettement dépassée par celle-ci. En Hongrie, Massa se retire en raison d'une maladie ; Paul di Resta le remplace et se qualifie en dix-neuvième position après trois ans d'absence. Le , Massa annonce sa décision de se retirer de la Formule 1 à l'issue de la saison[23]. L'écurie se classe, à nouveau, à la cinquième place au championnat des constructeurs, avec 83 points.

2018-2020 : reléguée en fond de grille

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Lance Stroll sur la FW41 au Grand Prix de Chine 2018.
George Russell sur la FW42 au Grand Prix d'Autriche 2019.

Le , l'écurie titularise Sergey Sirotkin aux côtés de Lance Stroll[24]. Robert Kubica, confirmé en tant que pilote de développement et réserve, doit participer à plusieurs sessions d'essais libres et à des essais privés[25].

La saison est l'une des pires de l'écurie ; régulièrement en fond de grille, la FW41, peu performante, ne permet pas à ses pilotes de jouer les points à la régulière. Lance Stroll en inscrit quatre au Grand Prix d'Azerbaïdjan et au Grand Prix d'Italie où, grâce à la disqualification de Romain Grosjean, il récupère les deux points de la neuvième place et Sergey Sirotkin celui de la dixième place. L'écurie termine dernière du championnat avec sept points.

Le , Williams annonce la titularisation de Robert Kubica aux côtés de George Russell, officialisé plus tôt dans la saison[26]. En 2019, les voitures occupent les dernières places sur la grille de départ ainsi que les dernières places en course ; les FW42 concèdent en moyenne trois à quatre secondes au tour aux Mercedes, Ferrari et Red Bull, et entre une et deux secondes aux voitures des autres écuries. Malgré une bonne fiabilité, (Williams est la seule écurie à n'avoir connu aucun abandon après quatorze Grands Prix malgré la casse moteur de Kubica lors des qualifications en Belgique), Williams n'est en mesure de se battre contre aucune autre écurie. Robert Kubica, handicapé depuis son accident en rallye, est dominé par son équipier, au point de terminer à un tour de ce dernier en Autriche. Lors du Grand Prix d'Allemagne, Kubica, initialement classé douzième, est reclassé dixième après la pénalisation des pilotes d'Alfa Romeo Racing Kimi Räikkönen et Antonio Giovinazzi ; il inscrit le seul point de la saison de l'écurie. Le , un communiqué commun de Williams et Kubica indique que le Polonais quitte l'écurie à la fin de la saison[27].

Lors du Grand Prix de Hongrie 2020, l'écurie hisse ses deux monoplaces en Q2 (George Russell 12e et Nicholas Latifi 15e) ce qui n'était plus arrivé depuis le Grand Prix d'Italie 2018. En course, Russell termine dix-huitième, devant son coéquipier qui termine à cinq tours du vainqueur. Lors du Grand Prix d'Émilie-Romagne 2020, George Russell est en mesure d'inscrire les premiers points de Williams mais une erreur de pilotage lui fait taper un muret et le contraint à l'abandon à onze tour de la fin de la course.

En 2020, Williams a ainsi terminé quatre fois à la porte de points en se classant onzième (Autriche, Italie, Toscane et Emilie Romagne) et n'en inscrira aucun pour la toute première fois de son histoire.

2020-2021 : rachat de Williams par Dorilton Capital et retour sur le podium

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Nicholas Latifi au volant de la Williams FW43 avec sa livrée de pré saison lors des essais hivernaux à Barcelone.

Le , Williams est rachetée par le fonds d'investissement américain Dorilton Capital. La structure conserve ses installations à Grove en Angleterre et sa dénomination[28]. Le , dans un message vidéo adressée « à tous nos adorables fans », Claire Williams annonce que sa famille se retire de la Formule 1 et qu'elle quittera son rôle de team principal de l'écurie dans la foulée du Grand Prix d'Italie à Monza[29] : « Les temps ont été durs, la décision a été difficile à prendre. Notre stratégie nous a conduits à vendre l'écurie à Dorilton Capital. Nous savons qu'ils seront des grands propriétaires, ils ont un grand respect pour notre histoire et notre héritage. Ils continueront à courir avec le nom Williams. Et avec la puissance de feu financière dont ils disposent, je suis certaine qu'ils peuvent ramener cette équipe là où nous voulons la voir, c'est-à-dire sur le devant de la grille »[29].

George Russell au volant de la Williams FW43B en Autriche.

Le duo George Russell et Nicholas Latifi est reconduit en 2021 ; l'écurie connaît des améliorations et peut se battre plus régulièrement pour la Q2 en qualification. Après plusieurs épisodes malchanceux à Imola, au Grand Prix de Styrie puis au Grand Prix d'Autriche où l'équipe pouvait espérer marquer quelques points, Williams obtient son meilleur résultat depuis 2017 lors du rocambolesque Grand Prix de Hongrie grâce aux dix points des septième et huitième places de Latifi et de Russell.

Deuxième des qualifications du Grand Prix de Belgique, George Russell permet à Williams de prendre son premier départ en première ligne depuis le Grand Prix d'Italie 2017Lance Stroll s'était élancé de la même position, profitant des déclassements de Max Verstappen et Daniel Ricciardo[30] ; il s'agit du meilleur résultat en qualification d'une Williams depuis le Grand Prix d'Allemagne 2014 et la deuxième place de Valtteri Bottas[31]. Deuxième d'une course d'un seul tour, Russell monte sur son premier podium dans la discipline et permet à Williams d'obtenir son premier podium depuis le Grand Prix automobile d'Azerbaïdjan 2017 tandis que Latifi prend le point attribué à la neuvième place[32]. George Russell inscrit ensuite trois nouveaux points (neuvième en Italie, dixième en Russie).

2022 : l'espoir de la nouvelle règlementation technique

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2022 constitue un bouleversement technique et de nouvelles monoplaces sont étudiées pour réduire les perturbations aérodynamiques et faciliter les dépassements et le spectacle en piste. Alexander Albon remplace George Russell parti pour Mercedes tandis que Nicholas Latifi est prolongé[33].

L'écurie, qui ne dispose toujours que de faibles moyens, ne parvient pas à renverser les classements et les performances restent discrètes ; après treize courses, elle est dernière du championnat avec 3 points inscrits par Albon aux Grand Prix d'Australie et de Miami[34]. Le 3 août, l'écurie prolonge Albon pour deux saisons supplémentaires[35]. Sixième sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique, Albon marque un nouveau point. Deux semaines plus tard, pour le Grand Prix d'Italie, Nyck de Vries le remplace au pied levé à partir de la troisième séance d'essais libres ; neuvième de la course pour son premier Grand Prix de Formule 1, il est élu « pilote du jour ». Plus tard, lors du Grand Prix du Japon, Nicholas Latifi inscrit les deux derniers points de la saison en ralliant la ligne d'arrivée à la neuvième place, à l'occasion d'une course disputée sous la pluie.

L'écurie termine la saison en dernière position avec 6 points, à près de 30 points du neuvième. Dès la mi-saison, la stratégie a été de s'orienter vers 2023, la course au développement de la monoplace 2022 étant fortement ralentie. Logan Sargeant est annoncé en remplacement de Nicholas Latifi[36].

2023 : une nouvelle direction et un rebond

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Alors même que le début de saison 2023 n'a pas commencé, Williams se réorganise. Deux ans après son rachat par Dorilton Capital, l'écurie se dote d'un nouveau directeur d'équipe, James Vowles qui remplace Jost Capito[37]. Jusqu'alors, l'ingénieur britannique était responsable de la stratégie chez Mercedes avec qui il a remporté de nombreux Grands Prix. L'écurie est toujours sous l'égide de l'investisseur Dorilton mais est toujours limitée par le cap budgétaire qui impose une limite de dépenses[38]. Williams ne peut donc pas transformer fondamentalement l'écurie pour rattraper son retard et poursuit la saison 2023 avec de maigres performances.

Mi-2023, Pat Fry, limogé par Alpine, prend la direction technique ; l'écurie termine septième du championnat avec une belle lutte contre les écuries Alfa Romeo et AlphaTauri.

Williams reconduit son duo de pilotes de 2023 pour la saison 2024. Le 15 mai, l'écurie annonce la prolongation d'Albon pour plusieurs saisons, puis, le 29 juillet, officialise la venue de Carlos Sainz Jr. en 2025[39],[40]. Albon inscrit la totalité des points de l'écurie en terminant en neuvième position à trois reprises (Monaco, Grande-Bretagne, Italie).

Le 27 août, après le Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort, Williams annonce le remplacement de Logan Sargeant par l'Argentin Franco Colapinto jusqu'en fin de saison[41].

Pilotes champions du monde sur Williams

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Résultats en championnat du monde de Formule 1

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Résultats de l'écurie Williams F1 Team en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés Victoires Pole positions Meilleurs tours Points inscrits Classement
1969 Frank Williams Racing Cars Brabham BT26A Ford-Cosworth Dunlop Piers Courage 10 0 0 0 0 Non engagé
1970 Frank Williams Racing Cars De Tomaso 505 Ford-Cosworth Dunlop Piers Courage
Brian Redman
Tim Schenken
11 0 0 0 0 Non engagé
1971 Frank Williams Racing Cars March 701
March 711
Ford-Cosworth Firestone Henri Pescarolo
Max Jean
11 0 0 0 0 Non engagé
1972 Frank Williams Racing Cars March 711
March 721
Politoys FX3
Ford-Cosworth Goodyear Henri Pescarolo
José Carlos Pace
12 0 0 0 0 Non engagé
1973 Frank Williams Racing Cars Iso-Marlboro FX3B
Iso-Marlboro IR
Ford-Cosworth Firestone Drapeau de l'Italie Nanni Galli
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Howden Ganley
Jackie Pretorius
Drapeau du Danemark Tom Belsø
Drapeau de la France Henri Pescarolo
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Graham McRae
Drapeau des Pays-Bas Gijs van Lennep
Drapeau de l'Australie Tim Schenken
Drapeau de la Belgique Jacky Ickx
15 0 0 0 2 10e
1974 Frank Williams Racing Cars Iso-Marlboro FW Ford-Cosworth Firestone Drapeau de l'Italie Arturo Merzario
Drapeau du Danemark Tom Belsø
Drapeau des Pays-Bas Gijs van Lennep
Drapeau du Royaume-Uni Richard Robarts
Drapeau de la France Jean-Pierre Jabouille
Drapeau de la France Jacques Laffite
15 0 0 0 4 10e
1975 Frank Williams Racing Cars Williams FW Ford-Cosworth Goodyear Drapeau de l'Italie Arturo Merzario
Drapeau de la France Jacques Laffite
Drapeau du Royaume-Uni Tony Brise
Ian Scheckter
Drapeau de la France François Migault
Drapeau du Royaume-Uni Ian Ashley
Drapeau de la Suisse Jo Vonlanthen
Drapeau de l'Italie Renzo Zorzi
Drapeau de la Suisse Loris Kessel
Drapeau du Royaume-Uni Damien Magee
12 0 0 0 6 9e
1976 Frank Williams Racing Cars Williams FW
Williams FW04
Williams FW05
Ford-Cosworth Goodyear Drapeau de l'Italie Arturo Merzario
Drapeau de la France Jacques Laffite
Drapeau de l'Italie Lella Lombardi
Drapeau de l'Italie Renzo Zorzi
Drapeau de l'Espagne Emilio Zapico
Drapeau de la Suisse Loris Kessel
Drapeau de la Belgique Jacky Ickx
Drapeau de la France Michel Leclère
Drapeau du Danemark Tom Belsø
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Chris Amon
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Warwick Brown
Drapeau de l'Autriche Hans Binder
13 0 0 0 0 Non classé
1977 Williams Grand Prix Engineering March 761 Ford-Cosworth Goodyear Drapeau de la Belgique Patrick Nève 11 0 0 0 0 Non engagé
1978 Williams Grand Prix Engineering Williams FW06 Ford-Cosworth Goodyear Drapeau de l'Australie Alan Jones 16 0 0 2 11 9e
1979 Albilad-Saudia Racing Team Williams FW06
Williams FW07
Ford-Cosworth Goodyear Drapeau de l'Australie Alan Jones
Drapeau de la Suisse Clay Regazzoni
15 5 3 3 75 2e
1980 Albilad-Williams Racing Team Williams FW07
Williams FW07B
Ford-Cosworth Goodyear Drapeau de l'Australie Alan Jones
Drapeau de l'Argentine Carlos Reutemann
14 6 3 6 120 Champion
1981 Albilad-Saudia Racing Team
TAG Williams Team
Williams FW07C Ford-Cosworth Michelin
Goodyear
Drapeau de l'Australie Alan Jones
Drapeau de l'Argentine Carlos Reutemann
15 4 2 7 95 Champion
1982 TAG Williams Team Williams FW07C
Williams FW08
Ford-Cosworth Goodyear Drapeau de l'Argentine Carlos Reutemann
Drapeau de la Finlande Keke Rosberg
Drapeau des États-Unis Mario Andretti
Drapeau de l'Irlande Derek Daly
15 1 1 0 58 4e
1983 TAG Williams Team Williams FW08C
Williams FW09
Ford-Cosworth
Honda
Goodyear Drapeau de la Finlande Keke Rosberg
Drapeau de la France Jacques Laffite
Drapeau du Royaume-Uni Jonathan Palmer
15 1 1 0 38 4e
1984 Williams Grand Prix Engineering Williams FW09
Williams FW09B
Honda Goodyear Drapeau de la Finlande Keke Rosberg
Drapeau de la France Jacques Laffite
16 1 0 0 25,5 6e
1985 Canon Williams Honda Team Williams FW10 Honda Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell
Drapeau de la Finlande Keke Rosberg
16 4 3 4 71 3e
1986 Canon Williams Honda Team Williams FW11 Honda Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell
Drapeau du Brésil Nelson Piquet
16 9 4 11 141 Champion
1987 Canon Williams Honda Team Williams FW11B Honda Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell
Drapeau du Brésil Nelson Piquet
Drapeau de l'Italie Riccardo Patrese
16 9 12 7 137 Champion
1988 Canon Williams Team Williams FW12 Judd Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell
Drapeau de l'Italie Riccardo Patrese
Drapeau du Royaume-Uni Martin Brundle
Drapeau de la France Jean-Louis Schlesser
16 0 0 1 20 7e
1989 Canon Williams Team Williams FW12C
Williams FW13
Renault Goodyear Drapeau de la Belgique Thierry Boutsen
Drapeau de l'Italie Riccardo Patrese
16 2 1 1 77 2e
1990 Canon Williams Team Williams FW13B Renault Goodyear Drapeau de la Belgique Thierry Boutsen
Drapeau de l'Italie Riccardo Patrese
16 2 1 5 57 4e
1991 Canon Williams Team Williams FW14 Renault Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell
Drapeau de l'Italie Riccardo Patrese
16 7 6 8 125 2e
1992 Canon Williams Team Williams FW14B Renault Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell
Drapeau de l'Italie Riccardo Patrese
16 10 15 11 164 Champion
1993 Canon Williams Team Williams FW15C Renault Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Damon Hill
Drapeau de la France Alain Prost
16 10 15 10 168 Champion
1994 Rothmans Williams Renault Williams FW16
Williams FW16B
Renault Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Damon Hill
Drapeau du Brésil Ayrton Senna
Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell
16 7 6 8 118 Champion
1995 Rothmans Williams Renault Williams FW17
Williams FW17B
Renault Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Damon Hill
Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
17 5 12 6 112 2e
1996 Rothmans Williams Renault Williams FW18 Renault Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Damon Hill
Drapeau du Canada Jacques Villeneuve
16 12 12 11 175 Champion
1997 Rothmans Williams Renault Williams FW19 Renault Goodyear Drapeau du Canada Jacques Villeneuve
Drapeau de l'Allemagne Heinz-Harald Frentzen
17 8 11 9 123 Champion
1998 Winfield Williams Williams FW20 Mecachrome Goodyear Drapeau du Canada Jacques Villeneuve
Drapeau de l'Allemagne Heinz-Harald Frentzen
16 0 0 0 38 3e
1999 Winfield Williams Williams FW21 Supertec Bridgestone Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
Drapeau de l'Italie Alessandro Zanardi
16 0 0 1 35 5e
2000 BMW Williams F1 Team Williams FW22 BMW Bridgestone Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
Drapeau du Royaume-Uni Jenson Button
17 0 0 0 36 3e
2001 BMW Williams F1 Team Williams FW23 BMW Michelin Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
Drapeau de la Colombie Juan Pablo Montoya
17 4 4 8 80 3e
2002 BMW Williams F1 Team Williams FW24 BMW Michelin Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
Drapeau de la Colombie Juan Pablo Montoya
17 1 7 3 92 2e
2003 BMW Williams F1 Team Williams FW25 BMW Michelin Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
Drapeau de la Colombie Juan Pablo Montoya
Drapeau de l'Espagne Marc Gené
16 4 4 4 144 2e
2004 BMW Williams F1 Team Williams FW26 BMW Michelin Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
Drapeau de la Colombie Juan Pablo Montoya
Drapeau de l'Espagne Marc Gené
Drapeau du Brésil Antônio Pizzonia
18 1 1 2 88 4e
2005 BMW Williams F1 Team Williams FW27 BMW Michelin Drapeau de l'Allemagne Nick Heidfeld
Drapeau de l'Australie Mark Webber
Drapeau du Brésil Antônio Pizzonia
18 0 1 0 66 5e
2006 Williams F1 Team Williams FW28 Cosworth Bridgestone Drapeau de l'Allemagne Nico Rosberg
Drapeau de l'Australie Mark Webber
18 0 0 1 11 8e
2007 AT&T Williams Williams FW29 Toyota Bridgestone Drapeau de l'Allemagne Nico Rosberg
Drapeau de l'Autriche Alexander Wurz
Drapeau du Japon Kazuki Nakajima
17 0 0 0 33 4e
2008 AT&T Williams Williams FW30 Toyota Bridgestone Drapeau de l'Allemagne Nico Rosberg
Drapeau du Japon Kazuki Nakajima
18 0 0 0 26 8e
2009 AT&T Williams Williams FW31 Toyota Bridgestone Drapeau de l'Allemagne Nico Rosberg
Drapeau du Japon Kazuki Nakajima
17 0 0 1 34,5 7e
2010 AT&T Williams Williams FW32 Cosworth Bridgestone Drapeau de l'Allemagne Nico Hülkenberg
Drapeau du Brésil Rubens Barrichello
19 0 1 0 69 6e
2011 AT&T Williams Williams FW33 Cosworth Pirelli Drapeau du Brésil Rubens Barrichello
Drapeau du Venezuela Pastor Maldonado
19 0 0 0 5 9e
2012 Williams F1 Team Williams FW34 Renault Pirelli Drapeau du Venezuela Pastor Maldonado
Drapeau du Brésil Bruno Senna
20 1 1 1 76 8e
2013 Williams F1 Team Williams FW35 Renault Pirelli Drapeau du Venezuela Pastor Maldonado
Drapeau de la Finlande Valtteri Bottas
19 0 0 0 5 9e
2014 Williams Martini Racing Williams FW36 Mercedes Pirelli Drapeau du Brésil Felipe Massa
Drapeau de la Finlande Valtteri Bottas
19 0 1 2 320 3e
2015 Williams Martini Racing Williams FW37 Mercedes Pirelli Drapeau du Brésil Felipe Massa
Drapeau de la Finlande Valtteri Bottas
19 0 0 0 257 3e
2016 Williams Martini Racing Williams FW38 Mercedes Pirelli Drapeau du Brésil Felipe Massa
Drapeau de la Finlande Valtteri Bottas
21 0 0 0 138 5e
2017 Williams Martini Racing Williams FW40 Mercedes Pirelli Drapeau du Canada Lance Stroll
Drapeau du Brésil Felipe Massa
Drapeau du Royaume-Uni Paul di Resta
20 0 0 0 83 5e
2018 Williams Martini Racing Williams FW41 Mercedes Pirelli Drapeau du Canada Lance Stroll
Drapeau de la Russie Sergey Sirotkin
21 0 0 0 7 10e
2019 ROKiT Williams Racing Williams FW42 Mercedes Pirelli Drapeau de la Pologne Robert Kubica
Drapeau du Royaume-Uni George Russell
21 0 0 0 1 10e
2020 Williams Racing Williams FW43 Mercedes Pirelli Drapeau du Royaume-Uni George Russell
Drapeau du Canada Nicholas Latifi
Drapeau du Royaume-Uni Jack Aitken
17 0 0 0 0 10e
2021 Williams Racing Williams FW43B Mercedes Pirelli Drapeau du Royaume-Uni George Russell
Drapeau du Canada Nicholas Latifi
22 0 0 0 23 8e
2022 Williams Racing Williams FW44 Mercedes Pirelli Drapeau du Canada Nicholas Latifi
Drapeau de la Thaïlande Alexander Albon
Drapeau des Pays-Bas Nyck de Vries
22 0 0 0 8 10e
2023 Williams Racing Williams FW45 Mercedes Pirelli Drapeau de la Thaïlande Alexander Albon
Drapeau des États-Unis Logan Sargeant
22 0 0 0 28 7e
2024 Williams Racing Williams FW46 Mercedes Pirelli Drapeau de la Thaïlande Alexander Albon
Drapeau des États-Unis Logan Sargeant
Drapeau de l'Argentine Franco Colapinto
24 0 0 0 17 9e
2025 Williams Racing Williams FW47 Mercedes Pirelli Drapeau de la Thaïlande Alexander Albon

Drapeau de l'Espagne Carlos Sainz

0 0 0 0 0
Tableau synthétique des résultats de Williams F1 Team en Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneumatiques Pilotes Courses Points
inscrits
Classement
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
1977 Williams Grand Prix Engineering March 761 Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS USO ESP MON BEL SUE FRA GBR ALL AUT P-B ITA USE CAN JAP 0 non engagé
Patrick Nève 12e 10e 15e Nq. 10e Nq. 9e Nq. 7e 18e Abd.
1978 Williams Grand Prix Engineering Williams FW06 Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS USO MON BEL ESP SUE FRA GBR ALL AUT P-B ITA USE CAN 11 9e
Alan Jones Abd. 14e 4e 7e Abd. 10e 8e Abd. 5e Abd. Abd. Abd. Abd. 13e 2e 9e
1979 Albilad-Saudia Racing Team Williams FW06
Williams FW07
Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS USO ESP BEL MON FRA GBR ALL AUT P-B ITA CAN USE 75 2e
Alan Jones 9e Abd. Abd. 3e Abd. Abd. Abd. 4e Abd. 1er 1er 1er 9e 1er Abd.
Clay Regazzoni 10e 15e 9e Abd. Abd. Abd. 2e 6e 1er 2e 5e Abd. 3e 3e Abd.
1980 Albilad-Saudia Racing Team Williams FW07B Ford Cosworth V8 DFV G ARG BRE AFS USO BEL MON FRA GBR ALL AUT P-B ITA CAN USE 120 Champion
Alan Jones 1er 3e Abd. Abd. 2e Abd. 1er 1er 3e 2e 11e 2e 1er 1er
Carlos Reutemann Abd. Abd. 5e Abd. 3e 1er 6e 3e 2e 3e 4e 3e 2e 2e
1981 Albilad-Saudia Racing Team
TAG Williams Racing Team
Williams FW07C Ford Cosworth V8 DFV M
G
USO BRE ARG SMR BEL MON ESP FRA GBR ALL AUT P-B ITA CAN LSV 95 Champion
Alan Jones 1er 2e 4e 12e Abd. 2e 7e 17e Abd. 11e 4e 3e 2e Abd. 1er
Carlos Reutemann 2e 1er 2e 3e 1er Abd. 4e 10e 2e Abd. 5e Abd. 3e 10e 8e
1982 TAG Williams Racing Team Williams FW07C
Williams FW08
Ford Cosworth V8 DFV G AFS BRE USO SMR BEL MON USE CAN P-B GBR FRA ALL AUT SUI ITA LSV 58 4e
Carlos Reutemann 2e Abd.
Mario Andretti Abd.
Derek Daly Abd. Abd. 5e Abd. 5e 5e 7e Abd. Abd. 9e Abd. 6e
Keke Rosberg 5e Dsq. 2e 2e Abd. 4e Abd. 3e Abd. 5e 3e 2e 1er 8e 5e
1983 TAG Williams Racing Team Williams FW08C Ford Cosworth V8 DFV G BRE EUO FRA SMR BEL MON EUE CAN GBR ALL AUT P-B ITA EUR AFS 38 4e
Keke Rosberg Dsq. Abd. 5e 4e 1er 5e 2e 4e 11e 10e 8e Abd. 11e Abd. 5e
Jacques Laffite 4e 4e 6e 7e Abd. 6e 5e Abd. 6e 12e Abd. Abd. Nq. Nq. Abd.
Jonathan Palmer 13e
1984 Williams Grand Prix Engineering Williams FW09
Williams FW09B
Honda V6 turbo RA163E G BRE AFS BEL SMR FRA MON** CAN DET DAL GBR ALL AUT P-B ITA EUR POR 25,5 6e
Keke Rosberg 2e Abd. 4e Abd. 6e 4e Abd. Abd. 1er Abd. Abd. Abd. 8e Abd. Abd. Abd.
Jacques Laffite Abd. Abd. Abd. Abd. 8e 8e Abd. 5e 4e Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. 14e
1985 Canon Williams Honda Team Williams FW10 Honda V6 turbo RA163E G BRE POR SMR MON CAN DET FRA GBR ALL AUT P-B ITA BEL EUR AFS AUS 71 3e
Nigel Mansell Abd. 5e 5e 7e 6e Abd. Np. Abd. 6e Abd. 6e 11e 2e 1er 1er Abd.
Keke Rosberg Abd. Abd. Abd. 8e 4e 1er 2e Abd. 12e Abd. Abd. Abd. 4e 3e 2e 1er
1986 Canon Williams Honda Team Williams FW11 Honda V6 turbo RA166E G BRE ESP SMR MON BEL CAN DET FRA GBR ALL HON AUT ITA POR MEX AUS 141 Champion
Nigel Mansell Abd. 2e Abd. 4e 1er 1er 5e 1er 1er 3e 3e Abd. 2e 1er 5e Abd.
Nelson Piquet 1er Abd. 2e 7e Abd. 3e Abd. 3e 2e 1er 1er Abd. 1er 3e 4e 2e
1987 Canon Williams Honda Team Williams FW11B Honda V6 turbo RA167E G BRE SMR BEL MON DET FRA GBR ALL HON AUT ITA POR ESP MEX JAP AUS 137 Champion
Nigel Mansell 6e 1er Abd. Abd. 5e 1er 1er Abd. 14e 1er 3e Abd. 1er 1er Np.
Nelson Piquet 2e Np. Abd. 2e 2e 2e 2e 1er 1er 2e 1er 3e 4e 2e 15e Abd.
Riccardo Patrese 9e
1988 Canon Williams Team Williams FW12 Judd V8 CV G BRE SMR MON MEX CAN DET FRA GBR ALL HON BEL ITA POR ESP JAP AUS 20 7e
Nigel Mansell Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. Abd. 2e Abd. Abd. Abd. 2e Abd. Abd.
Martin Brundle 7e
Jean-Louis Schlesser 11e
Riccardo Patrese Abd. 13e 6e Abd. Abd. Abd. Abd. 8e Abd. 6e Abd. 7e Abd. 5e 6e 4e
1989 Canon Williams Team Williams FW12C
Williams FW13
Renault V10 RS1 G BRE SMR MON MEX CAN DET FRA GBR ALL HON BEL ITA POR ESP JAP AUS 77 2e
Thierry Boutsen Abd. 4e 10e Abd. 6e 1er Abd. 10e Abd. 3e 4e 3e Abd. Abd. 3e 1er
Riccardo Patrese 15e Abd. 15e 2e 2e 2e 3e Abd. 4e Abd. Abd. 4e Abd. 5e 2e 3e
1990 Canon Williams Team Williams FW13B Renault V10 RS2 G USA BRE SMR MON CAN MEX FRA GBR ALL HON BEL ITA POR ESP JAP AUS 57 4e
Thierry Boutsen 3e 5e Abd. 4e Abd. 5e Abd. 2e 6e 1er Abd. Abd. Abd. 4e 5e 5e
Riccardo Patrese 9e 13e 1er Abd. Abd. 9e 6e Abd. 5e 4e Abd. 5e 7e 5e 4e 6e
1991 Canon Williams Team Williams FW14 Renault V10 RS3 G USA BRE SMR MON CAN MEX FRA GBR ALL HON BEL ITA POR ESP JAP AUS 125 2e
Nigel Mansell Abd. Abd. Abd. 2e 6e 2e 1er 1er 1er 2e Abd. 1er Dsq. 1er Abd. 2e
Riccardo Patrese Abd. 2e Abd. Abd. 3e 1er 5e Abd. 2e 3e 5e Abd. 1er 3e 3e 5e
1992 Canon Williams Team Williams FW14B Renault V10 RS4 G AFS MEX BRE ESP SMR MON CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR JAP AUS 164 Champion
Nigel Mansell 1er 1er 1er 1er 1er 2e Abd. 1er 1er 1er 2e 2e Abd. 1er Abd. Abd.
Riccardo Patrese 2e 2e 2e Abd. 2e 3e Abd. 2e 2e 8e Abd. 3e 5e Abd. 1er Abd.
1993 Canon Williams Team Williams FW15C Renault V10 RS5 G AFS BRE EUR SMR ESP MON CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR JAP AUS 168 Champion
Damon Hill Abd. 2e 2e Abd. Abd. 2e 3e 2e Abd. 15e 1er 1er 1er 3e 4e 3e
Alain Prost 1er Abd. 3e 1er 1er 4e 1er 1er 1er 1er 12e 3e 12e 2e 2e 2e
1994 Rothmans Williams Renault Williams FW16
Williams FW16B
Renault V10 RS6 G BRÉ PAC SMR MON ESP CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR EUR JAP AUS 118 Champion
Damon Hill 2e Abd. 6e Abd. 1er 2e 2e 1er 8e 2e 1er 1er 1er 2e 1er Abd.
Ayrton Senna Abd. Abd. Abd.
David Coulthard Abd. 5e 5e Abd. Abd. 4e 6e 2e
Nigel Mansell Abd. Abd. 4e 1er
1995 Rothmans Williams Renault Williams FW17
Williams FW17B
Renault V10 RS7 G BRÉ ARG SMR ESP MON CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR EUR PAC JAP AUS 112 2e
Damon Hill Abd. 1er 1er 4e 2e Abd. 2e Abd. Abd. 1er 2e Abd. 3e Abd. 3e Abd. 1er
David Coulthard 2e Abd. 4e Abd. Abd. Abd. 3e 3e 2e 2e Abd. Abd. 1er 3e 2e Abd. Abd.
1996 Rothmans Williams Renault Williams FW18 Renault V10 RS8 G AUS BRÉ ARG EUR SMR MON ESP CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA POR JAP 175 Champion
Damon Hill 1er 1er 1er 4e 1er Abd. Abd. 1er 1er Abd. 1er 2e 5e Abd. 2e 1er
Jacques Villeneuve 2e Abd. 2e 1er 11e Abd. 3e 2e 2e 1er 3e 1er 2e 7e 1er Abd.
1997 Rothmans Williams Renault Williams FW19 Renault V10 RS9 G AUS BRÉ ARG SMR MON ESP CAN FRA GBR ALL HON BEL ITA AUT LUX JAP EUR 123 Champion
Jacques Villeneuve Abd. 1er 1er Abd. Abd. 1er Abd. 4e 1er Abd. 1er 5e 5e 1er 1er Dsq. 3e
Heinz-Harald Frentzen 8e 9e Abd. 1er Abd. 8e 4e 2e Abd. Abd. Abd. 3e 3e 3e 3e 2e 6e
1998 Winfield Williams Williams FW20 Mecachrome V10 GC37-01 G AUS BRÉ ARG SMR ESP MON CAN FRA GBR AUT ALL HON BEL ITA LUX JAP 38 3e
Jacques Villeneuve 5e 7e Abd. 4e 6e 5e 10e 4e 7e 6e 3e 3e Abd. Abd. 8e 6e
Heinz-Harald Frentzen 3e 5e 9e 5e 8e Abd. Abd. 15e Abd. Abd. 9e 5e 4e 7e 5e 5e
1999 Winfield Williams Williams FW21 Supertec V10 FB01 B AUS BRÉ SMR MON ESP CAN FRA GBR AUT ALL HON BEL ITA EUR MAL JAP 35 5e
Alessandro Zanardi Abd Abd 11e 8e Abd Abd Abd 11e Abd Abd Abd 8e 7e Abd 10e Abd
Ralf Schumacher 3e 4e Abd Abd 5e 4e 4e 3e Abd 4e 9e 5e 2e 4e Abd 5e
2000 BMW Williams F1 Team Williams FW22 BMW V10 E41 B AUS BRÉ SMR GBR ESP EUR MON CAN FRA AUT ALL HON BEL ITA USA JAP MAL 36 3e
Ralf Schumacher 3e 5e Abd 4e 4e Abd Abd 14e 5e Abd 7e 5e 3e 3e Abd Abd Abd
Jenson Button Abd 6e Abd 5e 17e 10e Abd 11e 8e 5e 4e 9e 5e Abd Abd 5e Abd
2001 BMW Williams F1 Team Williams FW23 BMW V10 P80 M AUS MAL BRÉ SMR ESP AUT MON CAN EUR GBR FRA ALL HON BEL ITA USA JAP 80 3e
Ralf Schumacher Abd 5e Abd 1er Abd Abd Abd 1er 4e 2e Abd 1er 4e 7e 3e Abd 6e
Juan Pablo Montoya Abd Abd Abd Abd 2e Abd Abd Abd 2e Abd 4e Abd 8e Abd 1er Abd 2e
2002 BMW Williams F1 Team Williams FW24 BMW V10 P81 M AUS MAL BRÉ SMR ESP AUT MON CAN EUR GBR FRA ALL HON BEL ITA USA JAP 92 2e
Ralf Schumacher Abd 1er 2e 3e 11e 4e 3e 7e 4e 8e 5e 3e 3e 5e Abd 16e 11e
Juan Pablo Montoya 2e 2e 5e 4e 2e 3e Abd Abd Abd 3e 4e 2e 11e 3e Abd 4e 4e
2003 BMW Williams F1 Team Williams FW25 BMW V10 P83-5 M AUS MAL BRÉ SMR ESP AUT MON CAN EUR FRA GBR ALL HON ITA USA JAP 144 2e
Juan Pablo Montoya 2e 12e Abd 7e 4e Abd 1er 3e 2e 2e 2e 1er 3e 2e 6e Abd
Ralf Schumacher 8e 4e 7e 4e 5e 6e 4e 2e 1er 1er 9e Abd 4e Abd Abd
Marc Gené 5e
2004 BMW Williams F1 Team Williams FW26 BMW V10 P84 M AUS MAL BAH SMR ESP MON EUR CAN USA FRA GBR ALL HON BEL ITA CHI JAP BRÉ 88 4e
Juan Pablo Montoya 5e 2e 13e 3e Abd 4e 8e Dsq Dsq 8e 5e 5e 4e Abd 5e 5e 7e 1er
Ralf Schumacher 4e Abd 7e 7e 6e 10e Abd Dsq Abd Abd 2e 5e
Marc Gené 10e 12e
Antônio Pizzonia 7e 7e Abd 7e
2005 BMW Williams F1 Team Williams FW27 BMW V10 P84-5 M AUS MAL BAH SMR ESP MON EUR CAN USA FRA GBR ALL HON TUR ITA BEL BRÉ JAP CHI 66 5e
Mark Webber 5e Abd 6e 7e 6e 3e Abd 5e Np 12e 11e Nc 7e Abd 14e 4e Nc 4e 7e
Nick Heidfeld Abd 3e Abd 6e 10e 2e 2e Abd Np 14e 12e 11e 6e Abd
Antônio Pizzonia 7e 15e Abd Abd 13e
2006 AT&T Williams Williams FW28 Cosworth V8 CA2006 B BAH MAL AUS SMR EUR ESP MON GBR CAN USA FRA ALL HON TUR ITA CHI JAP BRÉ 11 8e
Mark Webber 6e Abd Abd 6e Abd 9e Abd Abd 12e Abd Abd Abd Abd 10e 10e 8e Abd Abd
Nico Rosberg 7e Abd Abd 11e 7e 11e Abd 9e Abd 9e 14e Abd Abd Abd Abd 11e 10e Abd
2007 AT&T Williams Williams FW29 Toyota V8 RVX-07 B AUS MAL BHR ESP MON CAN USA FRA GBR EUR HUN TUR ITA BEL JPN CHN BRA 33 4e
Nico Rosberg 7e Abd 10e 6e 12e 10e 16e 9e 12e Abd 7e 7e 6e 6e Abd 16e 4e
Alexander Wurz Abd 9e 11e Abd 7e 3e 10e 14e 13e 4e 14e 11e 13e Abd Abd 12e
Kazuki Nakajima 10e
2008 AT&T Williams Williams FW30 Toyota V8 RVX-08 B AUS MAL BAH ESP TUR MON CAN FRA GBR ALL HON EUR BEL ITA SIN JAP CHI BRÉ 26 8e
Nico Rosberg 3e 14e 8e Abd 8e Abd 10e 16e 9e 10e 14e 8e 12e 14e 2e 11e 15e 12e
Kazuki Nakajima 6e 17e 14e 7e Abd 7e Abd 15e 8e 14e 13e 15e 14e 12e 8e 15e 12e 17e
2009 AT&T Williams Williams FW31 Toyota V8 RVX-09 B AUS MAL CHI BAH ESP MON TUR GBR ALL HON EUR BEL ITA SIN JAP BRÉ ABU 34,5 7e
Nico Rosberg 6e 8e 15e 9e 8e 6e 5e 5e 4e 4e